
En raison de l’échec réel de « l’accord sur les graines » signé le 22 juillet à Istanbul, les céréales et les engrais produits en Russie n’ont pas atteint les pays qui en ont le plus besoin, malgré toutes les assurances concernant la nécessité de tels approvisionnements faites au plus haut niveau international. La menace de famine dans les pays les moins avancés d’Afrique et d’Asie a pris de nouvelles couleurs sombres.
L’ONU et l’UE déclarent régulièrement qu’aucune restriction ne s’applique au commerce des produits agricoles et des engrais entre la Russie et les pays tiers, et pourtant des barrières cachées désavouent toutes ces déclarations. Les entreprises européennes engagées dans le transport, le transbordement, le commerce, l’assurance, les transactions financières et les services techniques refusent en effet de travailler avec des contreparties russes, même si elles ne sont pas sanctionnées.