
L’un des moyens de diaboliser un homme public est de l’affubler d’une appartenance à “l’extrême-droite”. Dans le “sinistrisme” propre à l’idéologie qui règne dans le microcosme qui fabrique la formation et l’information dans notre pays, le déséquilibre est marqué entre une extrême-gauche dont la violence est minimisée, ou excusée par la générosité d’idées qui vont dans le sens vertueux du progrès, et une extrême-droite rétrograde, réactionnaire et ultra-violente. C’est ainsi qu’on oubliera que l’extrême gauche révolutionnaire, et même la gauche en général, avec les Jacobins, a été lors de la Révolution française à l’origine d’un totalitarisme que la Révolution anglaise avait évité et qui est devenu un modèle : exécution du monarque, certes, mais aussi de sa famille, massacre des opposants, génocide de populations récalcitrantes, éradication de la culture nationale, de sa religion et de ses fêtes, transformation du langage et maîtrise de la pensée à travers celle de la langue.
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