Jeudi 9 décembre, Emmanuel Macron a livré, plus d’une heure durant, sa vision non pas « DE » mais « POUR » l’Europe en vue de la présidence française du Conseil de l’Union européenne (UE), prévue au premier semestre 2022, et décliné ses thèmes de prédilection pour une Europe « pleinement souveraine, libre de ses choix et maître de son destin ». On croit rêver ! Alors que notre pays n’a plus d’autre salut que de quitter cette association de malfaiteurs pour retrouver sa pleine souveraineté…
France et politique française - Page 1021
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Les fantasmes européens d’Emmanuel Macron.
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Sachez-le et faites-le savoir : Emmanuel Macron et Valérie Pécresse c’est « bonnet blanc et blanc bonnet ».
Le rêve passe (Edouard Detaille, 1888)
Vous aurez remarqué que les médias officiels n’ont véritablement adoubé que deux candidats dans la course à l’élection présidentielle d’avril prochain : Emmanuel Macron le président sortant, qui a clairement leur préférence, et son outsider officielle dans la bonne vieille tradition de l’alternance au sein exclusif de… l’entre-soi, Valérie Pécresse ! La gauche est aux abonnés absents depuis le meurtre rituel de François Hollande par son vizir et les outrances des écologistes ne sont plus en odeur de sainteté. Quant à la droite, la vraie bien sûr, elle leur donne des sueurs froide tant ils redoutent de perdre leurs sinécures politiques si elle arrivait au pouvoir.
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Générosité mal ordonnée
Laurence de Charette
Sans doute Candide exprimerai-il sa surprise : quelle drôle de contrée ouvre à tout vent ses hôpitaux quand elle craint perpétuellement de manquer de lits et de bras pour soigner ses malades ?
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Ils rêvent d’investir vos maisons pendant les vacances : révélations sur les méthodes des antifas squatteurs
Le phénomène du squat devient récurrent, en France. La hantise de rentrer de vacances et de retrouver son foyer occupé par des inconnus est passée du cauchemar à la réalité pour de nombreux Français. Dans la plupart des cas, les propriétaires peinent à récupérer la possession de leur domicile et la préfecture de police met plusieurs jours, sinon plusieurs mois, à expulser les occupants qui, bien souvent, laissent derrière eux de lourds dégâts.
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JAMAIS DEUX SANS TROIS : LA NOUVELLE-CALEDONIE DIT ENCORE NON À L’INDÉPENDANCE !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Le troisième scrutin d’autodétermination prévu par les accords de Matignon signés en 1988 entre le loyaliste Lafleur (RPCR), et l’indépendantiste Tjibaou (FLNKS), - sous l’égide de Michel Rocard, alors Premier ministre de François Mitterrand -, a eu lieu ce dimanche 12 décembre. Comme les deux précédents référendums, c’est le « non » à l’indépendance qui est sorti du chapeau.
Mais cette fois-ci, la consultation avait une teneur particulière, les séparatistes du FLNKS ayant appelé au boycott des bureaux de vote. Prétexte trouvé ? La situation sanitaire. En fait, les héritiers politiques de Tjibaou n’étaient pas certains, cette fois encore, « d’emporter le morceau ». Ils préfèrent sans doute attendre l’inéluctable loi de la démographie : le jour où les Canaques seront plus nombreux que les Caldoches ! Mais ce calcul est-il judicieux ? Il n’y pas que les « blancs » qui sont opposés à la séparation d’avec la France. Les Wallisiens et autres immigrés du vaste Pacifique, y sont aussi, généralement, hostiles.
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LE VRAI MANIPULATEUR DE L’HISTOIRE, C’EST MACRON !
Avec l’aplomb symptomatique du personnage, Macron dit qu’il faut se garder des manipulations de l’histoire. Né sous Giscard, ignorant tout de la dimension tragique de l’histoire, l’actuel occupant de l’Elysée a élevé au rang de guerre la crise sanitaire qui ne l’est pas du tout, car la vraie guerre ou la politique internationale en général pour laquelle la guerre est toujours en filigrane, en attente ou tenue en lisière, supposent que l’ennemi, le concurrent, l’adversaire ou l’allié et le partenaire soient aussi des hommes avec leurs stratégies et leurs calculs, ce qui n’est pas le cas d’un virus aussi mutant soit-il. M. Macron n’est pas entré dans l’histoire et quand il aurait pu le faire, face à Erdogan, par exemple, il a battu en retraite.
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« Sauver Noël », le slogan absurde
La formule est à la mode; le gouvernement veut « sauver Noël » (du covid 19). Une fois de plus, on est dans la logique du mépris. On parle aux Français comme à des enfants de moins de 12 ans : grâce à nous, tu pourras mettre tes petits souliers au pied du sapin. Le pouvoir politique agite les peurs, parlant de ravages à propos de la « nouvelle vague ». Et il se présente en protecteur.
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Conditions pour un retour de la vraie droite
Les Français sont partagés. Ils aimeraient renverser la table. Cependant, ils redoutent de casser la vaisselle. Les trois quarts des sondés seraient prêts à un vote protestataire, en tournant le dos aux partis traditionnels. Oui, les temps sont révolutionnaires. Toutefois, ces mêmes rebelles redeviennent des enfants apeurés dès qu’il s’agit d’obéir aux consignes sanitaires de l’État-nounou. Une majorité de citoyens redoute, sur la santé, la moindre prise de risque au profit d’une sécurité cotonneuse. Cet état d’esprit précautionneux n’est guère propice aux insurrections. Pendant ce temps, l’ancien monde agonisant n’en finit pas de se raidir dans ses intransigeances et ses brutalités. Le Système – la domination d’une caste et de ses idées – sait qu’il est vulnérable. Il ne sait plus convaincre. Sa survie est posée.
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LA MENACE CONTRE ZEMMOUR - NOTRE ENQUÊTE
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La France et l'Europe : le "Que faire ?" de Jacques Julliard. Partie 2 : La fin de l'espérance européenne ?
L’Union européenne se signale aujourd’hui par une impuissance qui pourrait faire penser à son inexistence pure et simple, s’il n’y avait un drapeau, une monnaie unique et des discours qui font à peine frémir ce grand corps inerte : « L’Europe va-t-elle sortir de l’histoire ? », comme Jacques Julliard en évoque, crûment et de la manière la plus simple, la possibilité ? Le constat est dur, amer pour celui qui a été, un temps, un ardent partisan de cette construction européenne qui, désormais, s’apparente plutôt à une « déconstruction » de l’intérieur : « Pour la plupart de ses habitants, elle n’est plus une espérance, mais une vieille habitude. Si elle disparaissait dans la nuit, qui donc, en dehors de Bruxelles, s’en apercevrait au matin ? ».