Julien Freund affirmait : “pas de politique sans ennemi”. Un ennemi n’est pas un concurrent, qui accepterait l’alternance au pouvoir d’un même Etat, avec des différences quant aux modalités de la gouvernance, mais dans le but identique de maintenir cet Etat et même d’en amplifier si possible la puissance. Non, l’ennemi, extérieur ou intérieur veut vous détruire et régner comme seul maître. Le conflit majeur de notre époque en Occident est celui du progressisme et du conservatisme.
France et politique française - Page 1369
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LA PRIORITÉ EN POLITIQUE EST D’IDENTIFIER L’ENNEMI !
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La première union des droites
L’union des droites est une arlésienne : elle est sur toutes les lèvres, on l’attend en vain. Son apparition date pourtant de 1849. Cette union, baptisée « Parti de l’Ordre » fut un succès, hélas sans lendemain.
Février 1848. Comme tous les quinze ans, Paris fait sa révolution. Après la Monarchie de Juillet s’installe une République, deuxième du nom. Au suffrage universel masculin (pour la première fois en France !) on élit une Assemblée nationale constituante. Cette chambre est fort disparate. En apparence, une vaste plaine de « républicains modérés » (six-cent sièges domine.
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Ingrid Riocreux Comment les médias jouent avec nos peurs (2019)
Ingrid Riocreux est spécialiste de la « langue des médias » L’expression a donné son titre à son premier ouvrage chez L’Artilleur. Un second ouvrage, dans la même veine, s’intitule Les marchands de nouvelles. Cette grammairienne n’a pas son pareil pour débusquer les peurs qui se cachent dans la langue. Voyez plutôt.
Propos recueillis par l’abbé G de Tanoüarn
La peur devient un sentiment que l’on ne cache plus et même dont il est de bon ton de faire étalage médiatique.
D'emblée, je vais nuancer votre propos. Il y a des peurs illégitimes, dans notre monde façonné par le langage médiatique. Avez-vous vu comment on a parlé des gens qui ont manifesté contre la PMA, le 6 octobre ? Ce sont des gens qui « sont dans le fantasme » qui « ont peur du progrès ».
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Zoom – Jean-Gilles Malliarakis : 100 ans du PCF, parlons-en !
Journaliste, écrivain, intellectuel de droite, Jean-Gilles Malliarakis publie, en collaboration avec Charles Culbert : « La terreur rouge – Théorie et pratique ». Alors que la presse subventionnée a fêté les 100 ans du Parti communiste français en décembre dernier, l’auteur fait quelques rappels nécessaires :
– En France, St Just préfigure Marx et l’on peut faire une parenté entre jacobinisme et bolchévisme. De la Terreur bleue à la Terreur rouge.
– Dès 1922, à travers les documents Tchernov, les dirigeants occidentaux connaissaient le totalitarisme communiste et ses méthodes, 50 ans avant « L’archipel du goulag » d’Alexandre Soljenitsyne.
– L’héritage communiste n’est pas liquidé. Il n’y a pas eu de possible « Nuremberg du communisme ». Et aujourd’hui, la Chine reste le remarquable élève du système totalitaire soviétique.
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Ces morts qui continuent à toucher leur pension de retraite en Algérie
Extrait de l’émission Capital, évoqué récemment.
Ce n’est pas à la France de rembourser on ne sait quelle dette coloniale à l’Algérie, mais bien à l’Algérie de rembourser ce qu’elle continue de nous voler.
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Affaire Duhamel : des réseaux de pouvoir ? Vraiment ?, par Natacha Polony.
"Il y a beaucoup à dire sur cette fabrique de la pensée conforme qui explique le décalage croissant entre les aspirations des citoyens et les politiques menées depuis plusieurs dizaines d’années."
© Hannah Assouline"Olivier Duhamel a démissionné de toutes ses fonctions, et, soudainement, les médias s’aperçoivent qu’il en exerçait d’innombrables. Un tel cumul ne dérangeait pourtant personne jusqu’à présent.
Pas plus que les « amitiés » qui se lient depuis des décennies dans des sphères où toute pensée divergente vaut procès en illégitimité", affirme Natacha Polony.
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Nantes: le préfet “surpris par le niveau de délinquance”
VA – Dans un entretien qu’il a accordé à 20 Minutes, le préfet de Loire-Atlantique, Didier Martin, s’est dit « surpris » par la délinquance sévissant à Nantes. Il pointe notamment le rôle de l’alcool et des stupéfiants.
Nommé préfet de Loire-Atlantique en septembre dernier, Didier Martin est revenu pour 20 Minutes sur ses premiers mois à la préfecture. Alors que la récente actualité nantaise a été marquée par plusieurs fusillades et la mort d’un jeune adolescent au quartier des Dervallières, le préfet a dit toute sa colère face à une insécurité récurrente. « Ce quartier (…) a été identifié par l’Etat il y a deux ans pour être un quartier de reconquête républicaine », assène Didier Martin, qui souligne le travail « dangereux pour eux-mêmes » effectués par les policiers nantais. Mais plus généralement, le préfet s’est dit particulièrement surpris de la situation nantaise : « Depuis mon arrivée, je suis effectivement surpris du niveau de délinquance que je constate sur ce territoire. »
https://www.tvlibertes.com/actus/nantes-le-prefet-surpris-par-le-niveau-de-delinquance
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Coronavirus et frontières : Macron prisonnier de ses préjugés et de son fanatisme européen
Ce serait une tâche infinie que d’énumérer les préjugés qui président aux décisions du gouvernement. Limitons-nous à la question du contrôle des frontières pour freiner la propagation de l’épidémie. « Ce virus n’a pas de passeport », lançait Emmanuel Macron, le 12 mars dernier, tout fier de sa formule, appelant à « éviter le repli nationaliste ». Surprise ! Jeudi soir, son Premier ministre a annoncé un renforcement des contrôles aux frontières. Retour à la raison ? Nenni, c’est une illusion verbale, nos dirigeants sont toujours prisonniers de leurs préjugés.
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Dictature sanitaire – Extinction des feux
Le couvre-feu à 18 heures a été décrété sur l’ensemble du territoire. Au lit les petits, le gouvernement marchand de sable va passer ! Mais vous pourrez toujours vous entasser dans les métros et les centres commerciaux ouverts le dimanche. Et tant pis pour votre travail, vos liens sociaux, votre liberté.
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La dette publique française restera supérieure à 100% du PIB pendant «dix ans au moins», selon Pierre Moscovici
La dette publique française restera supérieure à 100% du PIB pendant «dix ans au moins», a estimé dimanche le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici, ajoutant que l’enjeu était de s’assurer qu’elle reste «soutenable». «Nous allons vivre pendant dix ans au moins avec une dette publique supérieure à 100% du PIB. Nous allons vivre pendant au moins 5 ans, 4 à 5 ans, avec des déficits budgétaires supérieurs à 3% du PIB», a affirmé l’ancien commissaire européen invité de Radio J. La France a dépensé sans compter depuis le printemps 2020 pour faire face à la crise sanitaire et économique, avec plus de 86 milliards d’euros déboursés pour soutenir les entreprises et le secteur de la santé.
(…) Le Figaro