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France et politique française - Page 1370

  • Le changement de population devient désormais central dans les élections

    Le changement de population devient désormais central dans les élections

    C’est ce qui ressort d’une note publiée par la Fondation Jean-Jaurès, Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach dans Le Figaro, à propos de la dernière élection municipale à Marseille :

    Parallèlement à la victoire de Michèle Rubirola, la perte par le Rassemblement national du 7e secteur (13e et 14e arrondissements), conquis en 2014 par Stéphane Ravier, a constitué l’autre événement marquant du second tour à Marseille. La situation du parti frontiste dans la Cité phocéenne est cependant contrastée. On constate une baisse tendancielle du RN dans tous les secteurs du centre de Marseille. Cette érosion est spectaculaire dans les 1er et 2e secteurs où, en vingt-cinq ans, son audience a été divisée par deux. L’augmentation significative du poids de la population issue de l’immigration maghrébine, africaine et comorienne sur les listes électorales y constitue un handicap structurel pour le RN. À ce facteur est venue s’ajouter la « boboïsation » de certains quartiers du centre de la ville, la combinaison de ces deux facteurs aboutissant à un environnement socio-culturellement de plus en plus réfractaire au RN. Cette double logique se retrouve également dans le 8e secteur qui comprend le 15e arrondissement avec de nombreux électeurs issus de l’immigration et le 16e, où c’est plutôt l’embourgeoisement qui y limite les performances du RN. […]

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  • Politique macronienne à l’international : bourdes, moqueries, condamnations sans appel – un désastre !

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    Avec Macron, qui avait voulu joué un rôle de premier plan dans le monde, la France a perdu beaucoup de sa crédibilité et a, au contraire, quitté le premier rang pour se voir contestée par des dirigeants de pays qui ne sont pas à son niveau, celui d’un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.

    C’est un autre « grand », et même le plus grand, mais dont le caractère éruptif et parfois fantasque est parfois aussi en dessous de ce qu’on attend du président des États-Unis, qui a, selon John Bolton, atomisé la politique d’, d’un jugement sans appel : « Tout ce qu’il touche devient de la merde. » En se limitant à la dimension internationale, la liste des échecs et des déconvenues est impressionnante.

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  • Le point de vue de Marc Rousset sur l'affaire Suez/Véolia.

    La Bourse de New York a fini la semaine sur une note positive vendredi, espérant un accord sur un soutien à l’économie, avec l’élection présidentielle en arrière-plan. Après plus de deux mois de négociations, Trump a finalement mis 1.800 milliards de dollars sur la table, espérant ainsi un accord avec les démocrates avant les élections. Les 2.200 milliards votés fin mars ont déjà été presque complètement dépensés ; les démocrates réclament une rallonge de 2.200 milliards, alors que Trump voulait la limiter à 1.600 milliards.

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  • Identitaires, communautaires et séparatistes : l’affrontement

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    Le discours d’Emmanuel Macron pour annoncer le futur projet de loi contre le « séparatisme islamique » a été prononcé vendredi 2 octobre. Le projet de loi, quant à lui, sera présenté le 9 décembre en Conseil des ministres.

    Le Président évoque les « dérives » islamistes « au sein de nombreux services publics (…) en particulier, les transports en commun ». Il évoque « l’obligation de neutralité ». Mais comment imposer la laïcité aux musulmans alors que, par ailleurs, Emmanuel Macron appelle à créer des « postes supplémentaires dans l’enseignement supérieur » sur la « civilisation musulmane » ? Comment dire aux musulmans que leur foi doit passer après les valeurs républicaines alors que le véhicule culturel de l’islam, la langue arabe, devrait être « reconnue » et « exaltée (…) dans le cadre républicain de manière extraordinairement décomplexée » ? Multiculturalisme et laïcisme sont incompatibles : si l’on veut intégrer l’islam dans la République, on ne peut lui refuser de s’exprimer tel qu’il est. Or, c’est là que le bât blesse. Macron fait du Sarkozy, il rêve d’un islam de France qui ne peut pas exister dans la mesure où, pour le musulman, l’intérêt national est toujours secondaire. L’oumma, communauté des croyants, prime sur les patries, et la charia, loi coranique, sur les lois de la République.

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  • Macron : la désastreuse gesticulation internationale.

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    Le Président de la République a réatterri sur le sol national pour visiter les sinistrés des hautes vallées des Alpes Maritimes puis pour se concentrer à nouveau sur le Covid-19, qui a le mérite de dissuader les défilés protestataires en cette rentrée maussade et même désespérante. L’attaque du commissariat de Champigny-sur-Marne a souligné combien son discours sur le séparatisme était en retard sur la dérive de certaines parties de notre territoire. L’accueil d’une « otage » convertie et libérée contre 200 djihadistes dans le cadre d’un accord avant tout malien et peu respectueux de la vie des soldats français engagés contre le terrorisme lui a peut-être fait mesurer l’inanité de sa gesticulation sur la scène internationale. Avec Macron, qui avait voulu joué un rôle de premier plan dans le monde, la France a perdu beaucoup de sa crédibilité, et a, au contraire, quitté le premier rang pour se voir contestée par des dirigeants de pays qui ne sont pas à son niveau, celui d’un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.

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  • Pourquoi l’Etat a perdu la guerre des rues

    L’Etat a perdu la guerre des rues. Pour avoir rendu les armes, il est la cible permanente de la contre-société qui s’est installée dans les cités d’immigration. Ce week-end, c’est le commissariat de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) qui a été pris d’assaut, dans la nuit de samedi à dimanche, par une quarantaine de voyous armés notamment de mortiers d’artifice. Les policiers, réfugiés dans leurs locaux, n’ont pas même tenté de riposter. Aucun renfort n’a été envoyé sur place pour faire cesser l’humiliation. Mercredi, à Herblay (Val-d’Oise), deux policiers ont été extraits de leur voiture banalisée par trois délinquants.

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  • Zapping gauchiste #11 coronavirus, repentance, jeunes

  • Jean de Viguerie : « Nous devons cultiver et transmettre les vertus françaises »

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    L'identité, ce n'est pas ce que l'on est, mais ce que l'on pense être, rappelle l'historien Jean de Viguerie, auteur de Les deux patries (éd. Dominique Martin Morin). Entretien.

    Que vous inspire le débat sur l'identité nationale ?

    C'est une manipulation de l’opinion, une de plus. On cherche à récupérer les électeurs du Front national.

    Qu'est-ce que l'identité nationale ?

    L'identité, d'après le Littré, c'est non pas ce que l'on est, mais la « conscience qu'une personne a d'elle-même » la carte d'identité, c'est une représentation de la réalité, pas la réalité elle même. C'est une image. L’expression apparaît très tard, aux alentours des années 80. Les nationalistes du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle ne l'emploient pas.

    Pourquoi a-t-on commencé à en parler ? Parce qu'elle est devenue incertaine ?

    Oui, quand on commence à ne plus exister, on s'interroge sur ce qu on est. Nous ne savons plus très bien qui nous sommes.

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  • Pourquoi le retrait de Baroin n’a rien d’anecdotique, par Maxime Tandonnet.

    Maxime Tandonnet. Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

    L’obsession de «l’envie» et du «désir» comme moteur de l’ambition élyséenne signent le naufrage de la politique française, analyse Maxime Tandonnet. Selon lui, si la droite veut reconquérir le pouvoir, elle doit redéfinir sa base idéologique, avant de désigner son candidat.

    Le renoncement de François Baroin à se présenter aux élections présidentielles de 2022 est vécu par les sympathisants de la «droite» comme la perte d’une chance de reconquête du pouvoir. Les arguments qui ont été mis en avant par l’intéressé en disent long sur l’image de la politique qui prévaut dans le pays. «Je n’en ai pas envie», aurait-il déclaré sur France info. Ce propos fait écho à de nombreuses déclarations qui tendent à présenter la candidature à l’Elysée comme avant tout une affaire de désir personnel: «Il faut en avoir envie» ou bien «être celui qui en veut le plus».

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  • La doxa libérale du parti socialiste passée au crible

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    Après les « réacs », les « nouveaux réacs », voici les « réacs de gauche » Collectif informel de jeunes intellectuels de gauche conduit avec talent par le politologue Laurent Bouvet, la « Gauche populaire » passe au crible l'idéologie dominante du parti socialiste Au risque des anathemes et des procès en sorcellerie pour «lepenisme» Pierre Le Vigan décrypte son dernier livre, Le sens du peuple.

    Qu'est-ce qui a éloigné durablement le socialisme de la République ? C'est la nature foncièrement libérale et individualiste, héritée des Lumières, de cette république bourgeoise. D'où une césure de plus en plus nette entre, d'une part, le socialisme en tant que visée de transformation sociale et d'émancipation des travailleurs et, d'autre part, la gauche, ramenée de nos jours à la prise en charge des revendications communautaristes et sociétales les plus diverses, et les plus contraires à la notion même de peuple, à la fois peuple-nation, peuple démocratique et peuple-classe des travailleurs. La gauche est devenue en effet, selon le mot de Marcel Gauchet, « pluraliste-identitaire-minoritaire ». Elle défend tout ce qui renvoie d'abord à une supposée hétérogénéité de la société, constituée en fait de niches de consommation et de tribus parfaitement compatibles avec l'homogénéisation marchande. Diversité d'apparence, uniformité de fond ou, en d'autres termes, américanisation bariolée du monde. C'est le remplacement du compromis fordiste (en termes économiques) et social-démocrate (en termes politiques) de l'après-guerre et des Trente Glorieuses par un compromis « libéral-communautariste ».

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