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France et politique française - Page 2939

  • Réformes sociétales : enjeu secondaire ? Non enjeu majeur !

    Dans la situation difficile qui est la nôtre, où tant de nos concitoyens peinent pour joindre les deux bouts, où la terreur islamiste vient encore de sévir, à Berlin cette fois-ci, le gouvernement socialiste n’a rien trouvé de plus urgent que d’essayer de faire passer une loi instituant un « délit d’entrave numérique à l’IVG », alors même qu’existe déjà la loi Neiertz de 1993 visant le même but. L’opposition politique à ce projet ubuesque a été faible, tout comme a été peu dénoncé un autre projet de loi, intitulé « Égalité et citoyenneté », qui, après avoir été rejeté en seconde lecture au Sénat le 19 décembre, a dû être adopté à l’Assemblée trois jours plus tard.

    Les socialistes, sachant qu’ils risquent fort d’être évincés du pouvoir en mai prochain, tentent de faire passer des lois « sociétales » en tablant sur le fait que la droite, comme à son habitude, n’y reviendra pas : ces sujets étant loin d’être accessoires, on aimerait l’entendre et connaître ses intentions !

    En effet, le projet « Égalité et citoyenneté » est un véritable fourre-tout où l’on retrouve l’essentiel des revendications du gauchisme culturel : insertion de la notion de genre dans le code de procédure pénale, interdiction des agissements sexistes et de la fessée aux enfants, aggravation de la répression des comportements discriminatoires, pénalisation du négationnisme, etc.

    Inflation de lois répressives

    Ces deux projets sont symptomatiques d’une absurde inflation normative, la loi, de plus en plus complexe, prétendant imposer avec un arsenal répressif sans précédent le comportement « moralement correct », alors même que l’État dispose déjà d’un pouvoir outrancier en la matière, sans parler de la possibilité donnée à certaines associations de se porter partie civile au moindre « dérapage » de pensée non conforme. En matière de liberté d’opinion, le Rubicon a été franchi depuis longtemps et l’on attend d’un candidat de droite l’engagement ferme d’abolir d’un coup l’ensemble de ces lois liberticides, mesure qui aurait un impact symbolique puissant sans coûter un centime à l’État – au contraire, la cessation immédiate du soutien de toutes les associations gauchistes subventionnées permettrait même quelque économie.

    La droite est mal à l’aise sur ces sujets qu’elle juge électoralement peu « porteurs » : là-dessus, les différents candidats, de François Fillon à Marine Le Pen en passant par Nicolas Dupont-Aignan, se rejoignent plus ou moins. Longtemps, la droite au gouvernement a limité son discours politique à l’économie, laissant à la gauche le monopole du pouvoir culturel. Aujourd’hui, tout le monde comprend que l’économie ne suffit plus, que les questions de souveraineté et plus encore d’identité, en lien avec l’immigration massive et la présence d’un islam de plus en plus revendicatif, sont devenues les préoccupations majeures des Français. Penser, dans ce contexte, que les questions dites de « société » sont un enjeu secondaire qui intéresse peu révèle une grave erreur de perspective, et ce pour plusieurs raisons.

    D’abord parce que la déconstruction de l’anthropologie traditionnelle qui s’opère avec la théorie du genre, le « mariage pour tous », la manipulation du vivant, etc., est l’un des aspects de l’anxiété d’une population qui se sent menacée dans son existence et son identité, et que l’on prive ainsi de ses repères les plus ancestraux. Il demeure, enfoui au plus profond de chacun, un bon sens naturel qui peut assez facilement émerger à nouveau et même se traduire rapidement électoralement.

    L’exemple de l’avortement

    En effet – et c’est la seconde raison -, sur ces questions de société, nos politiques pensent que ne sont « populaires » que les revendications qui vont dans le sens de la déconstruction, du recul incessant des limites, de la satisfaction sans discernement de tous les désirs, bref tout ce que la gauche nomme le « Progrès ». Mais, faute de fermes convictions, la droite a abdiqué sur ce terrain avant même de livrer bataille, comme si elle était au fond persuadée de la légitimité des doléances de la gauche. Mais celles-ci ne sont « populaires » qu’en proportion de l’invraisemblable propagande qui s’exerce en leur faveur, qu’en raison du déséquilibre flagrant dans les médias qui militent tous dans le même sens. Ce sont des sujets sur lesquels n’existe aucun débat, seulement et toujours le même son de cloche, ceux qui tiennent un autre discours étant bannis du système ou ridiculisés.

    L’exemple de l’avortement est significatif. Alors qu’aucune parole contradictoire n’est audible, que la liberté d’expression n’existe pas dans les grands médias pour les défenseurs de la vie, on en arrive au stade où dire la vérité sur l’IVG devient un délit passible des tribunaux ! Pourtant, si les Français étaient honnêtement informés (*), beaucoup réviseraient leur position et l’opinion pourrait basculer, c’est bien ce qui inquiète tant ses partisans et c’est pourquoi leur seul recours est de verrouiller le débat.
    Il y a un mouvement de fond qui se dessine marqué par un réveil des peuples et le retour à des fondamentaux plus classiques trop longtemps proscrits : ce serait une erreur stratégique de penser que les questions de société sont étrangères à ce mouvement.

    Enfin, il y a une troisième raison qui est celle de l’honneur de tout responsable politique : sa vocation fondamentale est le service du bien commun, ses préoccupations ne sauraient être qu’électorales et faire fi de la vérité, même lorsque celle-ci n’est pas facile à expliquer. Et n’est-ce pas son rôle que de le faire, même à contre-courant ?

    Christophe Geffroy 14/01/2017

    (*) Droit et prévention de l’avortement en Europe, sous la direction de Grégor Puppinck (LEH Édition, 2016, 270 pages, 20 €) est une mine remarquable qui apporte de forts arguments contre l’avortement. À lire.
    Paru dans www.lanef.net, éditorial janvier 2017

    Christophe Geffroy, né le 14 janvier 1959, Marié – enfants. Directeur fondateur de la revue La Nef, mensuel catholique (1990). Ecole Centrale de Nantes, Institut de Sciences-Politiques (Paris), cadre dans l’industrie automobile.

    Source : Magistro.fr

    http://www.polemia.com/reformes-societales-enjeu-secondaire-non-enjeu-majeur/

  • Le patron du Medef recevra Marine Le Pen

    marine-le-pen-rose-bleue-300x154.jpgA l’approche des présidentielles de 2017, le patron du Medef, le syndicat des patrons, Pierre Gattaz, a décidé de recevoir la patronne du Front National.

    C’est une grande nouveauté dans le cercle fermé des grands patrons : un cordon de sécurité faisait barrage à toute rencontre avec le président du mouvement nationaliste.

    Marine Le Pen, d’après les indiscrétions du journal l’Opinion,, devrait venir présenter son programme économique, fin février ou début mars.

    « Stratégiquement, il est bien plus productif d’attaquer Mme Le Pen sur ses aberrations économiques que de l’exclure » affirme un membre du Medef à l’Opinion.

    Du côté du FN, si on se réjouit de cette ouverture, on ne crie pas victoire :

    « Le Medef n’est pas notre ami et nous ne sommes pas le sien, mais nous sommes toujours partisans du débat et heureux de pouvoir expliquer nos propositions pour tordre le bras aux caricatures »,

    s’empresse de préciser David Rachiline, le directeur de campagne de Marine Le Pen.

    « Il semble que les faits s’imposent au Medef avec le Brexit, la mise en œuvre de la politique de relocalisation industrielle de Donald Trump aux États-Unis ou encore avec le gouffre économique qui se creuse entre la France et l’Allemagne »,

    explique de son côté Wallerand de Saint-Just, le trésorier du FN. 

    Quoi qu’il en soit, le Front National édulcoré version bleu marine n’effraie plus comme du temps de papa Le Pen et s’impose donc dans le système  : effet de la dédiabolisation en marche ?

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/le-patron-du-medef-recevra-marine-le-pen/68005/

  • Cycle : Le patriotisme pour sauver la France – Conférence n°5 – Ivan Blot – Programme pour 2017

    PATRIOTISME ET INVASION ETRANGERE

    *          *

    AGIR POUR LA DÉMOCRATIE DIRECTE

     ET INSTITUT NÉO-SOCRATIQUE

     35 avenue Marceau, 75116 PARIS

     Courriel : atheneion@free.fr
    siteweb :www.democratiedirecte.fr

    *      *

     Cycle : Le patriotisme pour sauver la France

    Conférence n°5 :

    PATRIOTISME ET INVASION ETRANGERE

    *      *

     Le Mardi 17 Janvier à 19h précises

    A l’association « Dialogue Franco-russe » 

    120 Champs-Elysées, 75008 PARIS

     Chers amis,

    Bonne année 2017 ! Nous allons parler d’un sujet qui est récurrent dans l’histoire, l’invasion étrangère. C’est souvent elle qui fait naître ou renaitre le patriotisme. On l’a vu en France sous Jeanne d’Arc ou en 1792, en Allemagne en 1813 lors de l’occupation napoléonienne, en Russie soviétisée face à Hitler. C’est quand un pays est en péril de mort que le patriotisme prend tout son sens. Et c’est donc souvent en période de guerre : « l’épée est l’axe du monde » a écrit De Gaulle.

    Mais l‘invasion peut avoir des dimensions variées. L’invasion de l’Amérique du Nord par les Européens fut une catastrophe pour les tribus indiennes. En Tasmanie, les colons anglais ont exterminé jusqu’au dernier les Tasmaniens locaux. Les Européens continentaux furent souvent moins cruels. Les Tsars n’ont jamais exterminé ou mis en esclavage les populations autochtones de Sibérie comme les Yakoutes ou les Bouriates. En Californie, les Anglo-saxons sont venus pacifiquement « la ruée vers l’or », puis ils ont utilisé l’armée pour défendre leurs colons et ont annexé le pays en l’arrachant au Mexique.

    L’invasion peut avoir une dimension religieuse, politique, culturelle ou démographique. Lorsque les Ottomans s’emparent de Constantinople, c’est une action militaire. C’est aussi politique avec la destruction de l’empire byzantin. C’est aussi religieux et la cathédrale sainte Sophie est retirée au culte chrétien. C’est enfin culturel : le Turc remplace le Grec ! Les quatre composantes d’une nation, territoriale, religieuse, politique et culturelle peuvent être victimes de l’invasion, ensemble ou par étape. Malgré des exemples historiques multiples, nos dirigeants, qui ignorent l’histoire de leur patrie, laissent une invasion migratoire occuper notre territoire. L’occupation n’est pas encore militaire mais cela viendra un jour.

    C’est pourquoi une réflexion est nécessaire sur la figure de l’ennemi. Les politologues Carl Schmitt et Julien Freund ont défini « la désignation de l’ennemi » comme étant l’essence même du politique. Cela a plusieurs conséquences : l’ennemi peut vous désigner comme tel. C’est le cas de l’Etat islamique. Vous ne pouvez alors pas vous dérober à terme. Le terroriste est pour Daech « un soldat de l’islam ». Vous devez désigner un seul ennemi et non plusieurs en même temps sous peine de défaite : dire « je suis à la fois contre Daech et Bachar el Assad en Syrie » est une grave faute. Pendant la seconde guerre mondiale, les alliés se sont mobilisés contre Hitler et non en même temps contre Staline et cela a été la condition du succès. Hitler eut le tort de vouloir combattre plusieurs ennemis à partir de 1941. Mais nier l’existence ou la possibilité de l’ennemi est sans doute le pire de tout.

    Face à l’invasion, un choix binaire s’impose : résister ou collaborer. L’indifférence est une collaboration passive. Face à l’invasion migratoire, où sont les collaborateurs et où sont les résistants ? Les gouvernements sont historiquement souvent les premiers à trahir. La résistance vient alors du peuple, souvent sous la direction d’une minorité d’officiers « rebelles ». La motivation des résistants est alors le patriotisme qui passe au-dessus de l’obéissance à l’Etat qui trahit son peuple.

    L’ennemi et le patriotisme se nourrissent ainsi l’un de l’autre. C’est l’unité des contraires dont parlait le philosophe grec Héraclite.

    Heidegger disait que la société utilitariste, matérialiste, individualiste occidentale, était « le danger » car l’homme y perdait sa liberté et son identité. Car ce système (le Gestell ) s’attaque à son âme, sa spiritualité, sa personnalité, son territoire et ses normes politiques. Mais dans le même temps, c’est au sein du danger que « croît ce qui sauve », écrit Heidegger en citant le poète Hölderlin. C’est la conscience du danger qui fait renaitre le patriotisme. Cette conscience touche ceux qui sont sur la ligne de front, ce n’est pas le cas des élites privilégiées sauf exceptions individuelles. L’idéal de la « France combattante » qui fut celui de l’ENA à ses débuts (nom de la première promotion) est devenu celui de la « carrière méritante ». L’égo a pris la place du Sacré, Dieu et la patrie. Le combat laisse sa place au carriérisme. La devise de notre Marine Nationale « honneur et patrie, valeur et discipline » est remplacée par le culte des nouvelles idoles : argent et technique, conformisme et culte de l’égo. Ce phénomène porte un nom : la décadence. La figure de l’ennemi nous obligera-t-elle à nous défaire de cette décadence ? C’est l’hypothèse de Julien Gracq dans son roman Le rivage des Syrtes . Le tragique de l’histoire est là. L’existence humaine est tragique et c’est pourquoi la lâcheté conduit à la perte de notre liberté et nous entraine vers le néant.

    Cordialement et à mardi

    Ivan Blot 10/01/2017 

    Programme des conférences pour l’exercice 2016 -2017

    LE PATRIOTISME

    Pour sauver la France

     Par Ivan Blot

     Conférences de septembre 2016 à juin 2017

    1/ Définition, histoire et symbolique : le symbole de la mère patrie : statues de l’arc de Triomphe à Paris, de Volgograd en Russie ; contrastes avec les statues « idéologiques » : statue de la liberté à New York et statue de la République à Paris.

    2/ Patriotisme et sens du sacré : la Grèce antique ; Rome. Patriotisme et christianisme : l’exemple de Jeanne d’Arc. Patriotisme et religion. Le sacré et la laïcité. « La guerre sacrée » : des guerres delphiques en Grèce antique jusqu’à la seconde guerre mondiale.

    3/ Patriotisme et morale. La devise : honneur et patrie. Histoire et tragédie. Patriotisme, humanisme, héroïsme.

    4/ Patriotisme, démocratie et liberté. Le citoyen patriote. La Suisse de Guillaume Tell à nos jours.

    Année 2017

    5/ Patriotisme et survie de la nation : la figure de l’ennemi. La défense du territoire. Invasion, terrorisme et résistance. « L’épée est l’axe de monde » (de Gaulle). Mardi 17 janvier 2017

    6/ Patriotisme et unité nationale. La souveraineté. Patriotisme et impérialisme. Mardi 21 février

    7/ Le patriotisme face aux idéologies libérales, socialistes, cosmopolites, pacifistes. Mardi 21 mars

     8/ Patriotisme et révolution : la combinaison meurtrière : Robespierre, Hitler, Pol Pot ; l’erreur de la naïveté. Mardi 25 avril

    9/ Patriotisme et renouveau national : l’exemple de la Russie de Poutine. Mardi 16 mai

    10/ Patriotisme et renouveau national en France : De Jeanne d’Arc au gaullisme en passant par la troisième République. Mardi 13 juin

     Conclusion : la France éternelle.

    http://www.polemia.com/cycle-le-patriotisme-pour-sauver-la-france-conference-n5-ivan-blot/

  • Fillon a sauvé le soldat Kosciusko-Morizet !

    Cette affaire d’investiture ne rehausse pas le niveau de la politique ni le jugement qu’on peut porter sur les motivations d’un certain nombre d’élus.

    Rien ne ressemble plus à un bobo de gauche qu’un bobo de droite. Dans les deux cas, il est bien argenté mais se dit proche du peuple. Il est libertaire, défend la PMA, éprouve de l’empathie pour les immigrés : il a ses pauvres, qui lui donnent bonne conscience. Ouvert à autrui, il reste centré sur ses propres intérêts.

    Nathalie Kosciusko-Morizet en est un bel exemple. Le 13 juin 2016 – avant la primaire de la droite –, elle annonce sa candidature aux législatives dans la 1 1e circonscription de Paris, qui représente principalement le 14e arrondissement. Elle y était partie à l’assaut de la capitale : « C’est ici que se joue la reconquête ! » lance-t-elle fièrement à Anne Hidalgo. Mission difficile, car cet arrondissement est détenu par Pascal Cherki, un député PS bien implanté.

    Le combat est risqué ? C’est bien plus beau lorsque c’est difficile, penserait le Cyrano d’Edmond Rostand. Mais NKM est réaliste, son retentissant échec à la primaire la fait réfléchir : battue aux législatives, adieu les portefeuilles ministériels ! Il faut trouver une autre solution. La 2e circonscription, celle de François Fillon, se libère. Dans le 7e arrondissement, c’est gagné d’avance !

    NKM aurait cherché à convaincre François Fillon à Las Vegas, où elle l’accompagne au Mondial du High Tech : « Elle ne l’a pas lâché d’une semelle pendant tout le séjour », rapporte Le Parisien, qui a recueilli les confidences d’un proche de Fillon. Finalement, elle rafle la mise et remporte le jackpot.

    François Fillon l’a officiellement annoncé mardi soir. En échange, elle participerait sans réserve à sa campagne et chercherait à séduire l’électorat de Macron.

    Après le chant du déserteur, le chant des sirènes. Voilà qui ne va pas améliorer ses relations avec Rachida Dati, maire du 7earrondissement, et autres prétendants légitimes. L’ex-ministre de la Justice a pourtant officiellement soutenu François Fillon dès le soir du premier tour de la primaire à droite. Il faut croire que le vainqueur final n’a pas oublié ses quolibets passés et qu’il estime que les dents longues de Nathalie lui seront plus utiles que celles de Rachida.

    « Quelle image donnons-nous de la politique ! NKM prétendait construire, dans la durée, un véritable ancrage. Voilà qu’elle abandonne le terrain. Si cette 11e circonscription reste à gauche, ce sera sa faute ! » s’indigne un jeune conseiller de Paris. Réaction compréhensible, traduisant le sentiment de nombreux élus qui ne portent pas spécialement l’intéressée dans leur cœur.

    Cette affaire d’investiture ne rehausse pas le niveau de la politique ni le jugement qu’on peut porter sur les motivations d’un certain nombre d’élus. À en juger par de telles manœuvres, il apparaît qu’ils ont plus pour objectif de se servir que de servir. NKM se serait honorée en affrontant un adversaire solide : elle a préféré le parachute doré qui lui assure un atterrissage en douceur dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. On va en arriver à penser que le tirage au sort proposé par Mélenchon ou Montebourg n’est pas si absurde : la démocratie athénienne l’avait d’ailleurs théorisé.

    De plus, il n’est pas du tout certain que François Fillon tire profit de ce coup de piston. À y regarder de près, Nathalie Kosciusko-Morizet n’est-elle pas plus représentative des valeurs de la gauche que de celles de la droite ?

    http://www.bvoltaire.fr/jeanmichelleost/fillon-a-sauve-soldat-kosciusko-morizet,307536

  • 300M€ pour les demandeurs d'asile en 2016

    4 774 migrants ont bénéficié du dispositif d'"aide au retour" en 2016, soit 2500€ :

    • 529 Afghans
    • 401 Chinois
    • 362 Albanais
    • 243 Kosovars. 

    Par ailleurs, 105 000 personnes ont reçu l'allocation pour demandeurs d'asile (ADA) en décembre. Elle est versée à un migrant pendant l'instruction de la demande d'asile et est fixée à 6,80 euros par jour (en moyenne 204 euros par mois), modulable selon la composition familiale.

    Les demandeurs qui ne sont pas hébergés perçoivent 11 euros par jour (en moyenne 330 euros).

    Le budget de l'ADA a atteint 300 millions d'euros l'année dernière.

    C'est gratuit c'est l'Etat qui paie...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Comment Molenbeek est devenu Molenbeek-sur-djihad : le livre événement

    Molenbeek-sur-Djihad-241x350.jpgMolenbeek-sur-djihad : tel est le titre de l’ouvrage qui paraît aujourd’hui aux éditions Grasset. Il est l’œuvre de deux journalistes, Christophe Lamfalussy, grand reporter à La Libre Belgique, et Jean-Pierre Martin, grand reporter à RTL Belgique. Le propos de ce qu’ils nomment un « thriller journalistique » : raconter comme Molenbeek, cette commune d’où étaient partis les assassins du commandant Massoud et auquel les djihadistes du Bataclan menés par Salah Abdeslam ont donné une renommée mondiale, est devenu un « incubateur du terrorisme ».

    Ils se sont donc plongés « dans cet étrange creuset du terrorisme, étudiant sa réalité actuelle et son histoire pour essayer de comprendre l’explosion d’un islam radical au cœur de l’Europe ». « D’argent saoudien en mères fanatisées qui envoient leurs fils en Syrie », ils racontent « la désolante rencontre du fanatisme religieux, du plus misérable gangstérisme et de l’incompétence politique », soit « trente ans de dérives » qui sont « une leçon, non seulement pour la Belgique, mais pour toute l’Europe ».

    C’est peu dire que les deux journalistes ont eu peur de « stigmatiser ». D’ailleurs, le titre donné à leur livre n’est pas de leur fait et leur a fait peur. « Nous le trouvions trop sensationnaliste », a avoué Jean-Pierre Martin sur RTL Belgique. Et puis…

    « Et puis on s’est dit que c’était pas faux après avoir rencontré un magistrat qui nous a fait cette confidence au lendemain d’une première audition d’Abrini, l’“homme au chapeau“ des attentats de Bruxelles, qui avait dit lors de cette audition qu’il avait été à Raqqa, la capitale autoproclamée du califat de l’organisation terroriste Etat islamique, et qu’il avait constaté que “tout Molenbeek y était“. »

    Les auteurs ne remettent jamais en cause l’immigration. Ils croient à la prévention, à l’intégration, etc. Mais s’ils ne proposent aucune autre solution que celles qui ont échoué, ils ont bel et bien identifié l’aveuglement complet des autorités belges, qui est aussi celui de toute l’Europe :

    « On a commencé à se pencher sur cette histoire pour finalement mettre en évidence le fait que la Belgique, parce qu’elle ne connaissait absolument pas la culture du monde musulman au milieu des années 60, quand les premiers immigrés sont venus, que le pays a accueilli ces ouvriers principalement marocains sans leur apporter un environnement culturel et spirituel, a donné le « paquet » à l’Arabie Saoudite, qui elle avait un véritable programme et voulait imposer à l’ensemble du monde arabo-musulman sa vision du monde qui était une vision wahhabite d’un islam très conservateur. De là, on s’est rendu compte comment le fondamentalisme s’était développé petit à petit en inoculant cette vision très conservatrice et réductrice de l’islam jusqu’à déboucher sur le djihadisme qu’on connaît depuis deux générations à Molenbeek. »

    Comme le signale Le Monde : « Sur les 543 combattants belges officiellement présents en Syrie et en Irak, 179 proviennent de Bruxelles et, parmi ceux-ci, 79 de Molenbeek. »

    Le quotidien du soir ajoute, sous la plume de son correspondant en Belgique :

    « Aujourd’hui, tous les commerçants juifs ont quitté Molenbeek, où les auteurs ont, en revanche, déniché des poupées Barbie en niqab. »

    http://fr.novopress.info/202844/comment-molenbeek-est-devenu-molenbeek-sur-djihad-le-livre-evenement/

  • Sens commun obtient de Fillon cinq investitures aux législatives dans des circonscription de gauche Retrouvez cet article et l'info alternative sur : http://www.contre-info.com/ |

    Sens commun est une association issue des manif’ pour tous, affiliée à l’UMP puis à LR. Elle s’est fixé pour but de pousser l’UMP/LR à revenir sur la loi Taubira (alors que la majorité de ses principaux ténors n’ont pas pris part aux manifestations ou ont déclaré depuis ne pas vouloir abroger cette loi).

    Elle a soutenu François Fillon lors de la primaire de la droite et du centre dés le premier tour. Pourtant, celui-ci n’a jamais manifesté en 2013 et a toujours dit qu’il n’abrogerait pas cette loi.

    On aurait pu s’attendre à ce que sens commun soutienne au moins Jean-Frédéric Poisson à cette élection : celui-ci n’a pas manqué une manifestation, a toujours dit qu’il abrogerait le prétendu « mariage pour tous » et n’a eu de cesse de rappeler que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme.

    Les convictions oubliées, SC aura donc obtenu cinq investitures dans des circonscriptions, qui aujourd’hui sont toutes à gauche.

    Comme l’aurait dit Salvador Dali : « tant d’arrivisme pour si peu d’arrivage ».

    D’après Europe 1, les cinq candidats sont : ces cinq candidats sont :

    Anne Lorne dans la 1ère circonscription du Rhône, Sébastien Pilard (ancien président de Sens Commun) dans la 2e de Loire-Atlantique, Hayette Hamidi dans la 2e de Seine-Saint-Denis, Charles d’Anjou dans la 10e circonscription de Seine-Maritime et Maxence Henry dans la 2e circonscription du Maine-et-Loire. 
    http://www.contre-info.com/ |

  • Législatives : LR ne présentera pas de candidats contre Nicolas Dupont-Aignan ni Véronique Besse

    Les Républicains ont validé une majorité des investitures aux élections législatives, bien qu’un accord avec les centristes, ne soit pas encore signé. Minute fait le point :

    "[...] Sens Commun conserve les quatre circonscriptions que lui avait attribuées Nicolas Sarkozy mais n’en obtient pas une de plus : Charles d’Anjou dans la 10e circonscription de Seine-Maritime (Yvetot), An ne Lorne (fille de Patrick Louis, secrétaire général du MPF) dans la 2e circonscription du Rhône (Lyon), Sébastien Pilard dans la 2e circonscription de Loire-Atlantique (Nantes) et Hayette Hamidi dans la 2e circonscription de Seine-Saint-Denis (Saint-Denis). C’est une vraie déception alors que le soutien de Sens Commun à François Fillon a été sincère et productif.

    Concernant le PCD, Jean-Frédéric Poisson est reconduit à Rambouillet (Yvelines) et il a obtenu l’investiture de Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, dans la 12e circonscription de Seine-Saint-Denis.

    Concernant les non-inscrits divers droite, LR a « réservé » les circonscriptions de Nicolas Dupont-Aignan (DLF, Essonne), Véronique Besse (MPF, Vendée) et Gilles Bourdouleix (ex-CNIP, Maine-et-Loire), ce qui signifie qu’aucun candidat ne devrait leur être opposé.

    Jacques Bompard (Ligue du Sud), lui, se voit opposé un candidat, Jean-François Perilhou, maire de Vaison-la-Romaine, tout comme Jean Lassalle (ex- MoDem) dans les Pyrénées-Atlantiques, qui affrontera le conseiller régional Marc Oxibar.

    Certaines figures de la Droite populaire ne se représentent pas ou sont touchées par le cumul des mandats, comme Franck Gilard dans l’Eure ou Patrick Labaune (Président du conseil général de la Drôme). Mais Thierry Mariani (Français de l’étranger), Nicolas Dhuicq (Aube), Valérie Boyer (Marseille), Jean-Paul Garraud (Gironde), Lionnel Luca (Alpes-Maritimes) repartent au combat. Tout comme leur ami Elie Aboud à Béziers où il affrontera le candidat adoubé par Robert Ménard.

    Parmi les battus de 2012 appartenant à cette sensibilité très à droite, citons encore Bernard Carayon (Tarn) et Brigitte Barèges (Tarn-et-Garonne), qui pourraient retrouver leur siège en juin. [...]"

    Par ailleurs, François Fillon a tranché : entre Dati et NKM, il choisit la seconde et lui donne sa 2e circonscription parisienne, un véritable fauteuil pour la candidate qui ne voulait pas de la 11e circo qui lui avait été attribuée, trop difficilement gagnable. Elle est ainsi quasiment assurée d'être réélue députée.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Bilderberg Fillon explique comment il veut enfumer les Français en 2017 façon Blitzkrieg