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France et politique française - Page 2942

  • Soutien des Comités Jeanne à la Marche pour la vie

    6a00d83451619c69e201b7c8ca397a970b-200wi.pngCommuniqué d'Alexandre Simonnot, Conseiller Municipal de Taverny et Secrétaire Général-adjoint des Comités Jeanne :

    "Ayant toujours considéré comme une priorité absolue la défense de la famille et de la vie, c’est avec un grand plaisir que je représenterai la direction des Comités Jeanne dimanche prochain à la grande marche pour la vie dans les rues de Paris.

    Plus que jamais il nous faut défendre une politique résolument familiale et nataliste. C’est incontestablement sur le terrain démographique que se jouera l’avenir de notre pays et de notre continent."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alain Bauer : l’ancien grand maître du GODF soupçonné « d’abus de biens sociaux » et « détournement de fonds publics » Retrouvez cet article et l'info alternative sur : http://www.contre-info.com/ |

    Pris la main dans le sac avec un autre frère ? Cette icône de la franc-maçonnerie laïcarde et anti-française vient de se faire perquisitionner dans deux affaires « d’abus de biens sociaux » et « détournement de fonds publics ».   

    Lu sur Le domicile du criminologue Alain Bauer et celui d’Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des Dépôts et consignations de 2007 à 2012 et actuel président d’Aéroports de Paris (ADP) ainsi que les locaux du groupe ADP ont été perquisitionnés le 10 janvier, affirment des sources concordantes ce lundi.

    Ces investigations ont eu lieu dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier (PNF) en décembre 2014 notamment pour «abus de biens sociaux» et «détournement de fonds publics».

    Des «contrats de complaisance» pour Alain Bauer ?

    En novembre 2014, Mediapart avait affirmé qu’à son arrivée à la tête de la CDC six mois plus tôt, le nouveau directeur général, Pierre-René Lemas, s’était étonné de certains contrats passés par ses prédécesseurs, notamment une commande de notes relatives à la sécurité en France et dans le monde, facturée 200.000 euros annuels à la Caisse des dépôts par la société d’Alain Bauer, AB Conseil.

    Le site d’information s’étonnait aussi de l’achat par la CDC de «plusieurs milliers d’exemplaires» du Guide gastronomique Champérard, contrôlé à 50% par le criminologue et dont il est le directeur de la publication. Sollicité par l’AFP, Alain Bauer n’a pas souhaité faire de commentaires.

    Source : Merci à Josselin
    http://www.contre-info.com/ |

     

  • Nicolas Sévillia : « Il est aujourd’hui interdit de parler de l’IVG, nous voulons lever ce tabou ! »

  • POURQUOI LE PROF EST ANTHROPOLOGIQUEMENT DE GAUCHE

    L'oeil de Cédric sur la France d'aujourd'hui

    Le milieu enseignant est le temple du gauchisme par excellence. Ces temps-ci, il y a certes une tendance des fonctionnaires à se rapprocher de Marine, que ce soit à La Poste ou surtout dans le milieu hospitalier, dont les conditions et heures de travail deviennent insupportables.

    Le prof échappe à ce mouvement vers le Bien, car il est privilégié et choyé pour distiller l’idéologie du pouvoir républicain bourgeois (60 000 profs en + sous Hollande) ; étrangement, on a la sensation que dans des classes qui commencent à se remplir, souvent tout au fond, de futurs orientaux patriotes peu silencieux et respectueux, ils et surtout elles, parmi les professeurs, devraient commencer à en avoir marre. Eh bien pas du tout !

    Pourquoi une telle résistance ? Il faut bien regarder le boulot pour ce qu’il est, nous parlons d’un métier qui comprend 15 semaines de congés payés par an, en moyenne 20 heures de travail par semaine et encore, très souvent, les profs corrigent les copies lors des contrôles, donc dans ces heures-là de présence au bahut. Aussi, les programmes, les cours magistraux et les DS sont fréquemment repris des années précédentes. Enfin, le salaire moyen est de 2 000 € par mois (jusqu’à 3 000 € en fin de carrière comme chez les cheminots), ce qui donne pour un couple d’enseignants accès aux grandes vacances, au pavillon et aux bonnes écoles pour leurs petites têtes blondes (pour l’instant).

    De mon expérience, pour un BEP Comptabilité, j’ai fait 8h/18h du Lundi au Vendredi et le Samedi, de 8h à 12h, en devant prendre le bus à chaque fois (fils de prolos sans scooter) ce qui fait des journées de 6h à 19h, avec un temps libre accès sur… les devoirs et des DNS bien fatigantes pour le week-end ! En fait, c’est une prison idéologique qui prive de temps libre jusqu’au travail, puis à la vie de famille… ! D’ailleurs, n’avez-vous pas remarqué que vous avez tout appris du système APRES l’école ? Que sur les bancs du collège et du lycée, on apprend rien de ce qui nous sera vraiment utile plus tard ?

    Bref, pour revenir au prof, là encore il sert ses intérêts de classe. En fait, pour identifier un vote de gauche, regardez là ou l’Etat donne beaucoup d’argent, sans qu’il faille faire beaucoup d’efforts pour l’obtenir…

    Ah tiens, nous retrouvons le fond de la classe, et son intérêt à en faire le moins possible, pour cueillir le maximum !
    Racailles dernières de la classe et profs ont un point commun très singulier : le désir de mener une vie de paresse et de moindre effort, tout en prétendant au meilleur confort possible.
    Double parasitisme.

    Cédric

    http://suavelos.eu/pourquoi-le-prof-est-anthropologiquement-de-gauche

  • RÉFLEXIONS SUR L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

    Pierre Vial, Président de Terre et peuple

    Je n’ai aucune illusion sur Marine Le Pen et les gens de son entourage. Parler d’une « France apaisée » pour s’en faire une bannière constitue un déni du réel, ce qui est de mauvais augure pour quelqu’un qui prétend assumer les responsabilités du pouvoir.

    Ceci étant, l’important n’est pas là car les suffrages qui vont se porter sur son nom ne reposent pas sur les qualités ou les défauts de la candidate. Ils seront en fait l’expression d’un ras-le-bol à l’égard du Système, d’un rejet pur et simple de ce Système et de ce qu’il véhicule, en particulier l’immigration-invasion et le Grand Remplacement qu’elle implique, qui scellerait la mort de notre identité et de notre liberté. Ces suffrages sont donc utiles car ils constituent un potentiel prérévolutionnaire.

    Pourquoi ? Parce que les électeurs de Marine Le Pen seront forcément déçus (pour ne pas dire plus) un jour ou l’autre, par l’écart, puis le profond fossé existant entre les espoirs qu’ils mettent en elle et ce qu’elle prétend faire. Car, emprisonnée par son allégeance au Système, qu’elle dissimule de moins en moins, surtout sur l’immigration et la société multiraciale, elle suscitera une déception à la mesure des illusions qu’elle aura suscitées et entretenues.

    Alors – et c’est là que tout peut arriver – il y aura des gens, beaucoup de gens, prêts à se rallier à l’idée que seule une solution radicale, mettant en question et rejetant l’ensemble du Système, pourra tirer du gouffre notre pays et notre peuple. Hypothèse peu probable, disent certains (pour se rassurer) mais qu’on ne peut cependant exclure totalement : si un certain nombre de Gaulois finissent, excédés, par réagir vraiment, c'est-à-dire physiquement, que se passera-t-il ? Cela s’appelle une Révolution. Une Révolution identitaire, portée par certains, dont nous sommes. Préparons-nous.

    C’est à lire :

    - Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs, Gallimard, 2016, 144 pages, 15 euros.

    - Philippe de Villiers, Les cloches sonneront-elles encore demain ?, Albin Michel, 2016, 316 pages, 22,50 euros.

    - Michel Onfray, Décadence, Flammarion, 2017, 750 pages, 22,90 euros.

    - Jean-Claude Michéa, Notre ennemi, le capital, Flammarion, 2017, 314 pages, 19 euros.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Emmanuel Macron, « rempart contre le FN » : même pas en rêve !

    Le positionnement politique ambigu de Macron ne séduira, in fine, qu’une partie limitée d’un électorat de gauche déçu par le quinquennat qui s’achève.

    La « Macromania » qui sévit depuis plusieurs mois, grâce à une presse nationale complaisante, ne devrait pas se calmer à l’issue des primaires de la gauche. En effet, le spectacle affligeant, sur le fond et sur la forme, donné par les sept candidats en lice promet encore de beaux jours à celui qui a fait le choix de se lancer seul dans l’aventure présidentielle. Même des élus socialistes de premier plan ne s’y trompent plus, manifestant un intérêt croissant pour la candidature de l’ancien ministre de l’Économie de François Hollande. Il est vrai que les législatives qui suivront, et les circonscriptions à sauver, ont de quoi motiver les plus indécis au PS.

    C’est donc fort de cette dynamique qu’Emmanuel Macron poursuit son chemin. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne laisse pas les foules indifférentes, puisque chacun de ses meetings rassemble un nombre de participants plutôt significatif.

    Ainsi, au Zénith de Lille, le 14 janvier dernier, étaient-ils près de 5.000 à être venus écouter celui qui se pose maintenant en « rempart contre le Front national ». C’est donc bien le second tour de l’élection présidentielle que Macron a désormais en ligne de mire. Il faut dire qu’ils en rêvent tous. Pouvoir se retrouver face à face avec Marine Le Pen renvoie immanquablement à l’élection de 2002 qui vit Jacques Chirac laminer son rival, Jean-Marie Le Pen, avec plus de 82 % des suffrages. Comment, dès lors, ne pas espérer pareil destin et miser sur le rejet qu’inspire encore le parti frontiste à certains électeurs, mais surtout sur ce fameux « pacte républicain » qui, jusque-là, a toujours permis, grâce à des alliances contre-nature et de circonstances, de faire barrage au FN ?

    Mais il y a un premier tour. Et même si Emmanuel Macron peut se permettre d’espérer, grâce à l’indigence ou au manque total de réalisme des propositions formulées par les autres candidats de gauche, il lui faudra trouver un nombre suffisant de voix pour écarter le candidat de la droite François Fillon. Pour cela, Macron compte, d’abord, sur la nouveauté qu’il incarne.

    Nouveauté relative, cependant, car il sort d’un gouvernement socialiste qui a piteusement échoué et dont il porte en partie la responsabilité du bilan. Il mise, ensuite, sur son programme économique qui, pourtant, de l’avis même des spécialistes, ne comporte rien de vraiment original.

    Reste, enfin, les propositions du fondateur d’En Marche ! dans les domaines régalien et de société. Là encore, une évidence s’impose. Pas de programme en matière de sécurité, si ce n’est un retour à la police de proximité dont les échecs successifs et coûteux n’ont manifestement pas servi de leçon. Des prises de position sur les causes du terrorisme et sur l’islam pour le moins déconnectées des réalités. Une volonté d’accueillir des migrants en plus grand nombre et la dépénalisation du haschisch. Bref, de quoi faire fuir un pan important de l’électorat français qui se fait, aujourd’hui, majoritairement demandeur de plus de fermeté, de rigueur et de sécurité.

    À n’en pas douter, de telles approximations ne contribueront pas à « faire barrage au FN ». Le positionnement politique ambigu de Macron ne séduira, in fine, qu’une partie limitée d’un électorat de gauche déçu par le quinquennat qui s’achève. Mais certainement pas cet électorat, plus « droitier », qui lui serait nécessaire pour espérer se retrouver face à Marine Le Pen. Quant à retourner les électeurs du FN avec de telles propositions, « même pas en rêve » !

    http://www.bvoltaire.fr/olivierdamien/emmanuel-macron-rempart-contre-le-fn-meme-pas-en-reve,307077

  • La production et la fourniture d’électricité en France sont à l’origine de bien des scandales !

    36000 foyers sans électricité, à cause de la tempête Egon. La vague de froid qui va s‘abattre sur la France la semaine prochaine entraînera, de facto, des délestages – c’est à dire des coupures générales – sur plusieurs régions de France… C’est un des scandales liés à la production énergétique en France.

    Le premier réside dans le fait qu’après la tempête de 1999, alors que tout était à refaire, aucun réseau n’a été enterré. Les Français ont payé des augmentations musclées sur leurs factures d’électricité et d’assurance. Pour refaire des réseaux aériens, qui sous le vent, sous le poids de la glace ou parce qu’un alcoolique embrasse un poteau, sont fragilisés. À chaque tempête, même scénario. Destruction, reconstruction, factures alourdies. Si la France avait alors fait l’effort d’enterrer ses réseaux, non seulement ils survivraient aux épisodes venteux ou neigeux, mais la fibre optique aurait pu être déployée à vitesse grand V sur l’ensemble du territoire.

    L’autre scandale réside dans la faiblesse de notre parc nucléaire. Il vieillit. La France dispose d’une capacité de production d’électricité établie à 129 000 mégawatts, dont 63 000 de nucléaire. Or, elle ne pourra pas pleinement s’en servir lors de la vague de froid attendue, en raison notamment des défaillances constatées sur certains des 58 réacteurs de l’Hexagone. Selon les prévisions de Météo France, les températures seront inférieures de cinq à 10 degrés par rapport aux normales saisonnières. Le 12 janvier, l’Autorité de Sûreté nucléaire a accordé à EDF la remise en service de neuf de ces réacteurs après plusieurs mois de contrôle, et a également accepté la requête de l’énergéticien de reporter l’arrêt programmé du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Tricastin. Mais malgré cela, le Français pourrait devoir faire face à des pénuries. Entre le mercredi 18 et le vendredi 20 janvier, EDF devra mobiliser quelque 100 000 mégawatts afin de répondre au surcroît de consommation attendu. Or, selon les prévisions de RTE, la capacité totale disponible à l’heure du début de la vague de froid ne sera que de 85 000 mégawatts…

    Nous payons les délires écologistes, maitres-chanteurs des socialistes, ont tout fait pour réduire la production nucléaire française, pourtant garante de notre souveraineté énergétique, avec l’hydraulique. Les mêmes Verts qui ont forcé la fermeture des centrales nucléaires en Allemagne, désormais en sous-production électrique et qui doit donc non seulement faire tourner à plein régime ses centrales au charbon, très polluante, et nous acheter de l’électricité… nucléaire, qui n’est pas suffisante. Kafkaïen. Et tout ça pour se lancer dans l’escroquerie de l’éolien…

    Porté par un message mensonger des constructeurs et de l’État, selon lequel l’éolien serait une alternative énergétique crédible, et donc porteur d’avenir pour la planète, notre territoire voit ainsi apparaître ici et là des machines de plus en plus hautes (150 mètres aujourd’hui) et de plus en plus dangereuses pour notre environnement. Bien peu de nos concitoyens savent qu’une éolienne, dont le temps de production énergétique est de 20 % environ, est relayée, le reste du temps, par des centrales à charbon ou à gaz.

    Malgré cet impact sur l’environnement, c’est un triplement du parc éolien français qui est programmé au cours des prochaines années, portant le nombre de machines installées dans notre pays devrait passer de 7.000 à 21.000 d’ici 2023. Or, pour soutenir chaque éolienne, 1.500 tonnes de béton et 40 tonnes de ferraille sont nécessaires. Et que même lorsqu’elle sera démontée – pour la modique somme de 300.000 euros environ à la charge du propriétaire du terrain –, ce béton et cette ferraille continueront de polluer, de façon irréversible, notre sous sol et nos paysages. Si le plan de construction est mené à son terme, avec les 30 millions de tonnes de béton nécessaires à l’ancrage des 21.000 éoliennes prévues, la France égalera le record de l’organisation Todt, qui en avait utilisé autant pour la construction du mur de l’Atlantique !

    Massacre visuel de bien de nos paysages traditionnels de France, les éoliennes ont aussi des néfastes sur la santé. Outre le bruit, les vibrations et les ultrasons engendrés par les pales sont désormais reconnus comme néfastes au confort des riverains. Le Canada a ainsi décidé de porter à 1000 mètres au lieu de 100 la distance minimum entre une éolienne et une habitation. Sauf que certains experts estiment que la distance minimale devrait être de 10 kilomètres… Les effets potentiels sur la santé iraient de la simple fatigue, à l’apparition d’acouphènes, en passant par des vertiges, des nausées, des étourdissements, des maladies cardiovasculaires, et même des diabètes…

    Malgré tout ces faits, c’est un triplement du parc éolien français qui est programmé au cours des prochaines années, portant le nombre de machines installées dans notre pays devrait passer de 7.000 à 21.000 d’ici 2023. Une folie. Extrêmement rentable pour une mafia aux méthodes bien rodées. « Selon nos estimations, plus 30% des parcs éoliens – près de 5.500 machines en France – sont actuellement installés sur des terrains appartenant à des élus, c’est dire le potentiel de cas », avance Jean-Louis Butré, président de la Fédération Environnement Durable, principal réseau français d’associations anti-éoliennes. Or pas moins de sept condamnations viennent d’être prononcées contre des élus ayant voté l’installation de parcs éoliens sur leurs communes alors même qu’ils étaient propriétaires de parcelles. Les plaintes se multiplient.

    Cette inflation de procédures, qui balaient un peu toute la France, vise à durement sanctionner des pratiques qui elles-mêmes gangrènent une partie de la classe politique locale depuis plusieurs années. Le scénario est toujours le même : approchés par des promoteurs, des maires et conseillers municipaux de petites communes rurales se laissent tenter par l’idée d’accueillir des éoliennes sur leurs propres terrains (ou ceux de proches), n’hésitant pas ensuite à faire voter (et à voter eux-mêmes) l’autorisation d’installation de ces machines en Conseil municipal. Il faut dire qu’avec des loyers qui au bas mot oscillent entre 3.000 et 5.000 euros par an et par éolienne, la petite combine s’avère bien plus rentable que la culture de la patate ! Le hic, c’est qu’en étant ainsi juge et partie, ces politiques locaux détenteurs de fonciers s’exposent à l’évidence à l’article 432-12 du Code pénal sur les conflits d’intérêt, prise illégale d’intérêt et recel de prise illégale d’intérêt. Ce qui n’échappe visiblement pas aux juges…

    Subventionné de façon inique via la contribution au service public de l’électricité, et là encore à l’insu du consommateur qui paie, souvent sans le savoir, deux fois plus chère qu’elle ne coûte une énergie non rentable et économiquement inutile puisque la France, hors éolien, exporte 15 % de son électricité, ce sont en réalité les actionnaires, la plupart du temps étrangers, et leurs fonds de pension qui profitent de cette manne financière.

    Source: Réinfo du 16 janvier 2017.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/la-production-et-la-fourniture-delectricite-en-france-sont-a-lorigine-de-bien-des-scandales_176340.html#more-176340

  • « La proposition de révision de la loi Taubira de François Fillon est malheureusement très minimaliste »

    Entretien avec Ludovine de La Rochère

    « Familles je vous aime »   sous ce titre en forme de déclaration d'amour, Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif Pour Tous, vient de publier un véritable manifeste de la résistance à la dissolution de la famille et de la société. Monde&Vie l'a rencontrée.

    Quel est l'objet de votre livre et pourquoi le publier aujourd'hui ?

    Plus que jamais, il y a lieu d'expliquer et de rappeler, à temps et à contretemps, l'importance de la famille pour les personnes et pour l'ensemble de la société, en essayant de renouveler la vision que nous en avons et celle de l'acte politique la concernant.

    Dans votre livre, vous faites la différence entre « la » famille et « les » familles, selon la nouvelle terminologie choisie par le ministre lui-même. En quoi cette différenciation est-elle importante ?

    C'est Laurence Rossignol, en effet, qui a changé le nom du ministère de la famille pour en faire celui « des familles ». Ce changement exprime sa volonté de promouvoir, parallèlement à la conception traditionnelle de la famille fondée sur la filiation père-mère-enfant, d'autres manières de vivre ensemble sous le même toit découlant du choix de personnes, de même sexe ou de sexes différents, avec des enfants qui ne sont pas nés de leur union. On présentera comme une « famille », par exemple, un couple qui a acheté un enfant en payant une mère porteuse et s'est engagé à s'en occuper or, un tel couple constitue un foyer, mais il s'y trouve deux pères ou deux mères - ce qui n'est pas nécessaire à l'enfant - et il y manque un père ou une mère - dont il a, au contraire, fondamentalement besoin. Tout cela n'est pas fondé sur la réalité de notre humanité, mais sur l'utilisation et le détournement de techniques. Une telle structure ne correspond pas à la filiation réelle de l'enfant, ni à ce qui est le plus souhaitable pour lui. En appelant son ministère « ministère des familles », Madame Rossignol promeut ces autres manières d'organiser et de « créer » artificiellement une famille. Les pouvoirs publics se désintéressent ainsi de la famille au sens classique et actuel du terme, alors que plus de 75 % des enfants vivent avec leurs deux parents.

    Vous soulignez en effet dans votre livre que 73 % des couples mariés restent unis. D'où vient alors que le mariage soit tellement décrié dans les milieux officiels et présenté comme un archaïsme ?

    Dans l'esprit d'un certain nombre de personnes, et notamment de responsables poli* tiques, la famille est un heu d'injustice qui transmet des inégalités, notamment entre homme et femme. Aux yeux de ces responsables, l'inégalité et l'injustice consistent aussi à dire à un enfant qu'il est un garçon ou une fille. Se laisser imposer son identité sexuelle et accepter de rentrer dans la filiation père-mère-enfant constituerait selon eux une, entrave à notre liberté et la famille fondée sur la filiation père-mère-enfant correspondrait donc à un schéma archaïque, à la fois inégalitaire, injuste et liberticide.

    Qu'en est-il des familles « recomposées » après un divorce ?

    Ces familles sont recomposées du point de vue du nouveau couple qui s'est formé, mais l'enfant lui-même ne vit plus dans sa propre famille, qui s'est, elle, décomposée. Sans porter de jugement, force est de constater que ces situations diffèrent de la famille traditionnelle et ne sont pas sans conséquences.

    Vous insistez dans votre livre sur l'importance du couple. Au contraire, comme vous le rappelez, l'ancien ministre de la famille Dominique Bertinotti, par exemple, privilégiait l'enfant par opposition au couple parental. Par volonté d'affaiblir le mariage ?

    Cette opposition dénote une tout autre conception de la famille. On fait mine d'être centré sur l'enfant, que l'on prétend placer au cœur de la famille, mais en réalité l'on crée autour de lui un univers instable, puisque ce n'est plus le couple - c'est-à-dire ses parents - qui est à l'origine de la famille. Sous prétexte de veiller à l'équilibre de l'enfant, l'on feint de croire que ceux dont il a le plus besoin, son père et sa mère, sont sans importance, puisqu'ils peuvent être remplacés par un beau-parent, voire par une deuxième personne de même sexe. L'inter-LGBT voudrait même que l'on puisse mettre auprès de lui autant de parents qu'on le souhaite. En réalité, les besoins les plus élémentaires de l'enfant sont complètement évacués. D s'agit d'une conception totalement nouvelle aussi de la parentalité (un terme lui-même nouveau), conçue comme un choix de se considérer comme parent et enfant, uniquement fondé sur l'affectif et la volonté. On mise tout sur ce lien affectif, qui est pourtant d'autant plus fragile qu'il n'est pas cohérent avec le biologique, le culturel, le social, le spirituel, etc. Au contraire, dans la filiation au sens classique du terme, il existe une cohérence entre toutes les dimensions de la personne humaine et du lien parents-enfant, qui le rend solide. Même si je ne vois plus ma mère et que je suis brouillé avec elle, elle restera ma mère et je pourrai toujours la retrouver, même à la fin de sa vie. C'est toute la différence avec le simple lien affectif. Or, l'enfant a besoin de cette solidité et de cette stabilité, comme il a besoin d'un schéma psychique qui corresponde à la réalité de son origine. C'est en cela que la PMA pose problème, de même que la GPA on voit très bien à travers les débats sur l'anonymat du don de gamètes à quel point la filiation inconnue est une source de souffrance.

    Vous souhaitez sortir du schéma habituel de la politique familiale - allocatif et fiscal, écrivez-vous -pour prendre en compte les champs juridique, éducatif, anthropologique et bioéthique. Mais n'est-il pas dangereux de laisser l'État s'immiscer davantage encore dans la famille ?

    À vrai dire, c'est ce qu'il fait déjà, très fortement et sous un prisme idéologique. L'État prend beaucoup de décisions - en matière de bioéthique, de santé.. -, sans jamais tenu-compte de leurs conséquences sur la filiation, ni sur la famille, donc de leur impact humain. Ces sujets - tels que la PMA - ne sont traités que sous leur aspect technique, alors qu'ils concernent les personnes et les liens qui les unissent, la famille et finalement la société elle-même, qui est une famille de familles. Pourtant l'État ne développe aucune vision d'ensemble de ce que pourrait être une politique familiale. Au contraire, beaucoup d'actions sont conduites à rencontre du respect de la famille. Celle-ci n'est pas une fin en soi, mais, placée à l'articulation entre la personne et la société, elle reste la cellule dont tout enfant et tout jeune a besoin pour se préparer à être autonome et adulte, avant de la quitter pour éventuellement fonder ensuite sa propre famille.

    Lors de la récente primaire de la droite et du centre, Jean-Frédéric Poisson, seul candidat à vouloir l'abrogation de la loi Taubira, a réalisé un score assez maigre par rapport à ce que l'on aurait pu attendre d'une mobilisation des participants à La Manif pour tous. Cela n'affaiblit-il pas votre mouvement ? Finalement, entre les propositions d'Alain Juppé et celles de François Fillon, qui propose l'adoption simple par les homosexuels plutôt que l'adoption plénière, la différence n'est pas énorme, tous deux admettent que l'enfant puisse être élevé par deux personnes de même sexe...

    La proposition de révision de la loi Taubira formulée par François Fillon est malheureusement très minimaliste. Mais elle permet que ce débat extrêmement important reste dans l'espace public et continue de faire l'objet d'une réflexion. La loi Taubira ne pourra pas être vraiment révisée ou abrogée si sa légitimité n'est pas remise en cause de manière permanente et ne fait pas l'objet d'un débat lui aussi permanent. Le danger serait que, « Fillonmania » ambiante aidant, certains en viennent à se dire que la position de François Fillon est finalement acceptable et qu'il vaut mieux en rester là. Or, humainement parlant, il n'est pas possible d'en rester là, puisque cela reviendrait à admettre que le mariage peut concerner deux hommes ou deux femmes - en contradiction avec le vrai sens du mariage -et qu'un enfant peut être élevé par deux personnes de même sexe, ce qui revient à le priver de père ou de mère pendant sa petite enfance, son adolescence et sa jeunesse. Un enfant n'a cure de ce qui est inscrit sur son état-civil, il a besoin d'une maman et d'un papa. Les propositions de François Fillon sont donc très insuffisantes, mais si Sarkozy ou Juppé avaient été élus lors de cette primaire, il serait sans doute plus difficile de continuer à débattre, informer et former sur le sens du mariage, le nécessaire respect de l'intérêt supérieur de l'enfant et le respect de notre humanité, homme-femme et père-mère-enfant.

    Eu égard à ses prises de position sur la famille et la société, il aurait évidemment mieux valu que Jean-Frédéric Poisson recueille davantage de voix, mais je crois que les observateurs ont compris que de nombreux votes se sont portés vers ceux qui avaient une chance d'être choisis à l'issue de la primaire et donc d'être demain président de la République. Autrement dit, les résultats obtenus par les candidats à la primaire ne reflètent pas l'état de l'opinion sur les questions du mariage, de la filiation et de la société. Plus généralement, les propositions de François Fillon concernant la famille, aussi bien du point de vue anthropologique que sous les aspects plus techniques, sont dépourvues de cohérence et de profondeur. Il y manque une vraie réflexion que le transhumanisme, notamment, mais aussi la logique matérialiste et le libertarisme qui prévalent depuis des années, rendent pourtant extrêmement urgente. Quand François Fillon dit qu'il faut mettre la famille au cœur des politiques publiques, c'est une belle déclaration, mais cela reste insuffisant c'est au cœur de la politique elle-même qu'il faut la placer, puisque la finalité de la politique, c'est l'homme ! C'est pourquoi La Manif Pour Tous continuera à travailler sans se décourager sur ces sujets.

    Propos recueillis par Eric Letty monde&vie 12 janvier 2017

    Ludovine de La Rochère, Familles je vous aime, éd. Pierre-Guillaume de Roux, 189 p., 18,90 €.