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France et politique française - Page 3341

  • Le conformisme de « Charlie »

    8517-Chard.jpg

    8517P1.jpg(Présent 8517)
    Surprise (si l’on peut dire) à la une de Charlie Hebdo un an après la tuerie islamiste, c’est clairement le Dieu des chrétiens que l’on reconnaît en une sous le titre : « Un an après l’assassin court toujours ». Il a beau avoir les traits déformés par la haine, porter une kalachnikov en bandoulière et un habit tout couvert de sang, la représentation iconographique du vieillard à la grande barbe et en sandales, surmonté de l’œil de Dieu ou de la Sainte Trinité, est sans ambiguïté.
    Il y a comme une erreur sur le portrait-robot du tueur ! Totalement malhonnête et surtout très conformiste. Comme Charlie l’est finalement toujours. On comprend que Fleur Pellerin ait volontiers prêté la main à ce numéro-anniversaire.

    Ils n’ont toujours rien compris. Bravo au dessinateur Riss qui est aussi le directeur du journal : toutes les religions sont également meurtrières. Et ce sont les chrétiens qui ont abattu tous tes potes comme des chiens en criant : « On a vengé le prophète. »

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/196621/conformisme-charlie/

  • Malik Bezouh, des Frères musulmans à l’amour de la France chrétienne

    En effet, les Français de confession musulmane ne peuvent évidemment pas se reconnaître dans la culture libertaire actuelle. Ils ont un rapport à la transcendance qu’ils partagent avec les chrétiens. Ils ont vocation à proposer avec eux un modèle de société plus humain, et moins aliénant. Je suis très triste de voir la déchristianisation de la France. Je suis français, et le christianisme historique a fait renaître ma francité. C’est un repère de notre culture.

    On ne peut pas reconstruire la France autour de Charlie Hebdo  : la philosophie des Lumières n’est pas neutre, elle est intolérante, et s’est construite sur la haine du religieux. Pour moi, les voltairiens ont kidnappé la philosophie, comme l’islamisme a kidnappé l’islam. Je préfère Élie Fréron, polémiste contemporain de Voltaire, qui défendait un traditionalisme ouvert. C’est ce qui devrait unir les musulmans aux chrétiens, et leur proposer un autre regard sur la France. Les hommes d’État devraient se replonger dans notre Histoire, pour prendre de la hauteur. Bref, il faudrait une psychothérapie nationale, avec l’aide de l’Histoire de France, à l’école de l’abbé de Cluny  !  » 

    EXCLUSIF MAGAZINE - La vague d’attentats de 2015 provoque un regain de patriotisme. Plus qu’un effet de mode, un réflexe de survie, quand la France est attaquée dans sa chair et sa culture. Témoignage exclusif de Malik Bezouh, Auteur de France-islam  : le choc des préjugés (Plon, 2015).

    malik-bezouh_article-5945b.jpgPhysicien de formation, Malik Bezouh s’est rapproché de la Confrérie des Frères musulmans avant de s’en éloigner. ©MEYER-TENDANCE FLOUE pour FC

    « J’avais un contentieux énorme avec la France. J’ai pu me réconcilier avec elle après un long parcours. Officiellement, j’étais français, né en France, issu de l’immigration algérienne. Mais la France, pour moi, était un hôtel, où j’étais seulement hébergé. Je souffrais d’ailleurs du racisme ordinaire envers les Maghrébins, dans ma jeunesse  : combien de fois ai-je été traité de “bougnoule”  ? Tout cela m’empêchait de me raccrocher à la France. Il faut comprendre cette faille identitaire que portent tous les Français d’origine maghrébine, si difficile à surmonter.

    C’est lorsque j’étais étudiant, à Saint-Étienne, que j’ai rencontré l’islamisme. J’ai lu cette phrase d’un penseur des Frères musulmans, Sayyid Qutub  : “La nationalité du musulman, c’est sa foi.” J’ai alors cru tout résoudre  : je ne suis ni algérien, ni français, je suis musulman  ! Je pensais avoir enfin trouvé les réponses à mes questions. J’ai embrassé l’islam porté par les Frères musulmans.

    Engagés, prosélytes, mais foncièrement légalistes, nous utilisions tous les moyens législatifs et associatifs pour faire passer le message islamique. Nous étions alors en pleine guerre de Bosnie, dans les années 1990. J’étais tenté d’accomplir le djihad contre les Serbes, mais la confrérie m’a empêché d’y aller. Les Frères musulmans sont très hiérarchisés, très structurés. C’est leur côté positif  : en cadrant les individus, et en respectant l’ordre public, ils les empêchent souvent d’être des aventuriers incontrôlables. Je pense qu’ils ont évité à l’islam de France de basculer dans le salafisme révolutionnaire. S’il n’y avait pas les Frères musulmans, combien y aurait-il eu de Mohammed Merah  ?

    J’aurais pu continuer au sein de la confrérie, comme certains de mes amis, qui sont aujourd’hui cadres de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). Pourtant, j’étais malheureux chez les Frères musulmans. Je ne partageais pas leur sentiment de surpuissance envers les “Français”, ces mécréants qui pataugent dans l’ignorance et l’idolâtrie de la nouvelle Babylone. Ce sentiment de surpuissance n’était pas de l’amour, cela ne correspondait pas à mon désir profond. Je suis devenu dépressif, j’ai émis des doutes sur le Coran. J’ai fini par quitter la confrérie. Cela a été une vraie souffrance pendant plusieurs années. [....]

    La suite dans Famille Chrétienne

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Malik-Bezouh-des-Freres-musulmans

  • Bruno Gollnisch sur Radio Courtoisie : “Le parcours d’un homme de convictions , le devenir du Front National”

    Thierry Delcourt recevait dimanche 3 janvier Bruno Gollnisch sur l’antenne de Radio Courtoisie. Ils ont évoqué sa vie, son histoire familiale, son parcours, son engagement politique au sein du FN et, comment pouvait-il en être autrement, le devenir et les perspectives pour l’opposition nationale, populaire et sociale…
     

     

     
     
  • PS : un parti à la dérive

    Un journaliste de VA s'est infiltré au PS. Edifiant (cliquer sur les images pour les agrandir) :

    VA
    Le PS, un parti d'apparatchiks sans militant... et avec de moins en moins d'élus locaux.

    Michel Janva

  • Non, décidément, M. le Président, nous ne sommes pas fiers de vous

    Même au niveau rhétorique, M. Hollande n’est pas à la hauteur.
    Dans les vœux du Président, qui se voulaient pleins de la gravité nouvelle qui est désormais son gilet de sauvetage jusqu’en 2017, on sentait bien l’effort des communicants pour hisser François Hollande au niveau rhétorique qu’exigerait la situation.
    Et il est vrai qu’il était bienvenu de regarder 2015 comme une « année terrible ». Mais la belle référence hugolienne était aussitôt neutralisée par ce fameux « salon Napoléon III » dont on nous rebattait les oreilles depuis le matin. Napoléon le Petit nous parlant d’année terrible, c’était à y perdre son catéchisme républicain… Et puis, on se demandait comment M. Hollande qualifierait 2016, pour ces derniers vœux, l’an prochain, au cas où cette nouvelle année serait encore plus « terrible » que 2015…
    Et, en effet, l’hypothèse était étayée par les mots du Président lui-même, et son « Je vous dois la vérité » nous préparant à d’autres attentats. Sauf que l’effet en était dévastateur. Car la vérité, nous aurions aimé l’entendre dans les vœux de l’an dernier, quand nous écrivions : « M. le Président, il est temps de parler ou de partir. » Vous vous souvenez, ces vœux prononcés assis, devant un immense bureau… vide. Donc, pour ses quatrièmes et avant-derniers vœux, le Président nous devait (enfin) la vérité.
    Mais l’effet en était d’autant plus dévastateur que, derrière cette formule, il y avait, en grandes lettres subliminales, le « Mon devoir est de vous le dire », les mots de Marine Le Pen dans son discours du 14 novembre… Ainsi, quand M. Hollande semble prendre un peu de hauteur dans le discours, c’est celui de Marine Le Pen qui émerge.
    Et M. Hollande a tendance à se servir de plus en plus souvent dans la besace décidément bien garnie de Mme Le Pen : outre cette déchéance de nationalité dont il ne maîtrise plus le destin, il y a donc ses mots qui remontent dans son nouveau discours. Et l’un des plus beaux – la patrie – qui, jusqu’à ce 31 décembre 2015, n’avait pas eu l’honneur de trôner dans les vœux de M. Hollande. Comme pour se rattraper, il lui infligea la torture de sa figure de style préférée (et qu’il faudra désormais proscrire dans tous les manuels de communication politique) : l’anaphore « La patrie, c’est… Et la patrie, elle…, etc. » Et la magie ou la force du mot se dissipait…
    Enfin, il y eut ce paternel « Français, je suis fier de vous ! » Et plus que l’image du père, c’est celle du manager d’une entreprise ou d’un entraîneur sportif félicitant son équipe qui se dégageait. À cause du ton, de la voix, de l’élocution. De l’inadaptation du personnage à la fonction. Toujours ce même aplatissement trivial.
    Non, décidément, M. le Président, nous ne sommes pas fiers de vous.

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVkppEpukTtFKDIJA.shtml

  • Qui veut quitter la Sécu (et le RSI) en 2016?

    « Quitter la Sécu » est devenu, assez curieusement parce que rien ne l’explique facilement, une idée de plus en plus répandue auprès d’un certain nombre d’assurés. Certes, les méfaits toxiques du RSI encouragent les indépendants à chercher une issue de secours pour échapper au désastre. Mais en dehors de cette visée immédiate, c’est bien le principe même de la liberté d’affiliation qui est de plus en plus revendiqué.

    Voici un petit tour d’horizon des mouvements qui livrent une guerre à l’obligation d’affiliation.

    La Sécu et Claude Reichman

    Historiquement, le combat pour la « libération de la protection sociale » fut porté par Claude Reichman, par ailleurs engagé politiquement sous une étiquette libéral-conservateur qui le conduisit à soutenir l’Union Patriotique, dans la mouvance de Jean-Marie Le Pen. Chirurgien-dentiste de son état, Reichman a surtout acquis une notoriété grâce à son Mouvement pour la Libération de la Protection Sociale (MLPS), qui combat activement l’obligation d’affiliation à la sécurité sociale.

    Dans la pratique, la stratégie de Reichman repose largement sur des actions individuelles d’assurés qui tentent de faire valoir leur droit à quitter la sécurité sociale devant les tribunaux auprès desquels ils sont régulièrement condamnés.

    Le MLPS ne pratique ni l’action de groupe (difficile à réaliser dans ce domaine) ni la saisine des cours européennes. Une certaine opacité règne sur l’effectivité de son action.

    Reichman a néanmoins marqué la lutte contre l’affiliation obligatoire à la sécurité sociale en arguant de la fin de ce monopole du fait du traité de Maastricht.

    Le mouvement des libérés contre la Sécu

    Dans le sillage de Claude Reichman a pris forme une sorte de collectif de fait appelé le Mouvement des Libérés. Ce regroupement d’assurés engagés dans un processus d’émancipation vis-à-vis de la sécurité sociale donne des conseils sur la meilleure façon de « sortir de la Sécu » et publie des témoignages de cotisants qui ont suivi ce chemin.

    D’une certaine façon, le Mouvement des Libérés a la physionomie d’une coordination syndicale telles que certaines sont apparues dans les années 90. Plutôt que de s’organiser de façon rigide autour d’une structure hiérarchisée, ce mouvement privilégie le recueil des bonnes volontés et l’action concrète de terrain.

    L’un des enjeux du mouvement consiste désormais à faire reconnaître le caractère mutualiste de la sécurité sociale française, afin de la rattacher à la directive assurances de 1992, affirmant l’application du principe de libre concurrence dans ce secteur. 

    L’alliance des professions de santé face à la Sécu

    Ce combat pour une reconnaissance du statut mutualiste à la sécurité sociale française est désormais mené parallèlement par un syndicat au sens de la loi de 1884 appelé l’alliance des professions de santé. De création récente, ce mouvement très actif vient notamment de déposer une plainte auprès de l’Union Européenne pour violation de l’article 258 du traité.

    Cette procédure est inspirée de l’arrêt BKK (2013) de la Cour de Justice de l’Union, qui répond à une question préjudicielle allemande, dont la conclusion est la suivante:

    la directive sur les pratiques commerciales déloyales doit être interprétée en ce sens que relève de son champ d’application personnel un organisme de droit public en charge d’une mission d’intérêt général, telle que la gestion d’un régime légal d’assurance maladie.

    Pour l’APS, cette décision préjudicielle consolide le raisonnement selon lequel la nature mutualiste de la sécurité sociale française oblige à respecter les principes de libre concurrence et rend impossible le monopole de l’affiliation tel qu’il existe. L’intérêt de l’APS est de joindre, à ces contentieux « traditionnels », une vision plus large de réforme en matière de santé publique qui risque de « mordre » sur le syndicalisme médical historique.

    Article en intégralité sur Eric-verhaeghe.fr via Business Bourse

    http://lesmoutonsenrages.fr/2016/01/05/qui-veut-quitter-la-secu-et-le-rsi-en-2016/#more-90819

  • Sa Majesté Mensonge

    ♦ Le Roi Mensonge n’est plus simplement l’instrument de la politique : il en est devenu l’essence

    J’aime les anecdotes. Parfois, une anecdote, c’est comme un cache-œilleton : c’est large comme une piécette mais, quand on la soulève, on découvre un monde.

    Il y a quelques jours, je me disposais à descendre la rampe d’accès au parc de stationnement Italie. Un agent de sécurité, aimable et embarrassé, freina ma progression et me demanda « si cela ne m’ennuyait pas d’ouvrir le coffre de ma voiture ».

    Je déférai bien volontiers à sa requête. Disons tout de suite que dans mon coffre de voiture, l’ordre ne règne pas. Ce jour-là, entre les sacs fournis par les magasins, quelques paquets cadeaux et l’outillage de base, c’était plutôt l’enchevêtrement. Plein de bonne volonté, le garde passa un détecteur au-dessus d’un monceau de sacs ; mais son arme de dissuasion ne lui dit rien. Souriant et soulagé, le préposé, avec une courbette, me laissa poursuivre mon périple vers le monde souterrain. Le détecteur de métaux était sans doute d’un naturel conciliant – ou particulièrement bien élevé : ni le cric, ni la pelle pliante, tous deux faits d’acier, ne purent l’émouvoir.

    L’émotion se mit pourtant de la partie, de manière inattendue, et c’est moi qui l’éprouvai.

    La scène n’avait pas duré cinq minutes et on serait tenté de la qualifier d’anodine. Et voilà qu’elle ouvrait grandes les portes d’un abîme : ce gardien aimable et gêné devenait le cerbère innocent d’un Hadès. Cet Hadès, c’est notre société sur laquelle règne en maître absolu le roi Mensonge. Le Mensonge despote, totalitaire. Le mensonge que rien ne tempère, le mensonge protéiforme qui guide nos vies et aspire à rendre nos pensées dociles.

    Le Roi Mensonge qui n’est plus simplement l’instrument de la politique mais qui en est devenu l’essence

    Ce que j’aperçus d’abord derrière le gilet fluorescent de l’agent de sécurité, ce fut la dépense faramineuse exposée pour rien par des commerçants parfaitement conscients de l’inanité de la mesure mais qui considéraient « ne pas pouvoir faire autrement ».

    Et on les comprend ! L’exemple vient de haut.

    Si l’on considère les régiments entiers de jeunes militaires déployés par groupes de trois devant les synagogues et les écoles confessionnelles, pense-t-on sérieusement que leur présence ait quelque chance d’empêcher les actes terroristes ou même de les dissuader ? La seule conséquence concrète de leur présence, c’est de les exposer eux-mêmes à un grenadage ou à une mitraillade qu’ils ne peuvent pas voir venir et auxquels ils ne peuvent répondre.

    Ces déploiements relèvent uniquement du mensonge d’Etat que l’on appelle « communication » : il s’agit de faire croire à la population qu’elle est protégée. « Dormez tranquilles, bonnes gens, la garde veille ! ». C’est, pour être vulgaire, beaucoup plus coûteux que les vigiles des centres commerciaux, mais il est vrai que c’est le contribuable qui paie.

    La machine à réfléchir une fois lancée, elle ne s’arrête plus : je me rendis compte que ces mensonges-là ne sont que de l’écume.

    Chacun d’entre nous vient, sans nécessairement s’en rendre compte, de consacrer une partie de ses ressources à payer la note pharaonique d’une tout aussi pharaonique opération de com’. On ne sait pas encore combien ça a coûté au juste, mais n’ayons aucun doute : on le saura.

    L’artillerie lourde médiatique pilonne depuis des mois. Les accents en furent goebbelsiens. Qui n’a pas entendu, deux cents fois et plus, les clowns tristes des chaînes de grosse télé dans leur numéro de perroquets savants « sauver la planète ! sauver la planète ! sauver… ». Entrez-vous bien ça dans la tête !

    Sans rire, sans frémir, sans fléchir. Alors que les moins informés d’entre nous savent que les objectifs annoncés par le Monsieur Déloyal de ce cirque dénommé COP 21 ne peuvent pas être tenus, ne le seront pas, que c’est arithmétiquement inconcevable, simplement parce que la Chine et l’Inde ont déjà annoncé la couleur, et que leur seule « contribution » suffit à rendre vaines les déclarations de décembre 2015 :

    – mais que, de surcroît, tout porte à croire qu’elles ne seront pas les seules à s’asseoir sur les « accords » pris ;

    – mais qu’en outre à peu près tout le monde sait que ça n’a pas d’importance objective, parce que la condamnation du CO2 comme prétendu facteur majeur du réchauffement est bidon ;

    – que, d’ailleurs, dans les « démonstrations » des prêtres du réchauffement, à peu près tout est bidon, et que les scientifiques sérieux le savent et le disent depuis longtemps ;

    – qu’une éminente femme politique française, qui sait de quoi elle parle, traite de « connards » ceux qui ne communient pas dans la religion réchauffiste ne change rien à l’affaire. Car de toute évidence, à l’Académie des sciences de Paris, les « connards » foisonnent, particulièrement chez les géophysiciens. Et cette déclaration démontre seulement la permanence du principe de sophistique selon lequel le recours à l’injure est l’ultima ratio de ceux qui n’ont pas d’argument ;

    – que le GIEC n’est pas un « groupe d’experts » ; qu’il a été pris en flagrant délit de mensonge sur plusieurs sujets (notamment la courbe en « crosse de hockey », que le GIEC lui-même a renoncé à soutenir, mais qui a été un des déclencheurs du grand cirque intergouvernemental planétaire) ;

    – que le réchauffement, effectivement observé depuis la moitié du XIXe siècle, est le seul qui soit réellement prouvé, puisque les mesures systématiques de température n’étaient pas pratiquées auparavant ; que d’ailleurs il connaît une pause depuis 15 ans mais que personne n’en parle ;

    – , compte tenu des multiples variables qui influent sur l’évolution des climats (dont une partie seulement est connue et d’ailleurs imparfaitement analysée), il n’y a à peu près aucune probabilité que les émissions de gaz carbonique soient à l’origine de ce réchauffement, et surtout pas qu’elles en soient le facteur unique ;

    – que le principal « gaz à effet de serre » ayant une influence sur l’atmosphère terrestre, c’est la vapeur d’eau !

    – qu’en conséquence, la représentation théâtrale mondiale qui s’est tenue à Paris s’est terminée sur un mensonge au premier degré…

    …Mais qu’en ciblant 2050, nos gouvernants appliquent sciemment la célèbre formule de Keynes « A long terme, nous serons tous morts ».

    Il est clair que Sa Majesté Mensonge ne règne pas seulement sur notre pays, mais qu’il établit, de plus en plus évidemment, sa dictature sur la planète. L’expression la plus globale (nous sommes passés du « particulier » de l’anecdote au « général » de la dictature mondiale du mensonge) en est la thèse de la « mondialisation heureuse ».

    Les propagandistes des dictatures se réfèrent volontiers au principe « Plus c’est gros, plus ça passe ». Il semble bien qu’à cet égard une évolution soit en marche. Et que, n’en déplaise à nos Propagandastäffel contemporaines, la thèse de la mondialisation heureuse passe moins bien auprès des peuples.

    Mensonge des mensonges, la mondialisation heureuse, suivie de ses déclinaisons (comme par exemple « l’Europe ou le déclin »), provoque désormais la perplexité des peuples. Chômage endémique, migrations invasives, concurrences déloyales, ce sont les peuples qui en font l’expérience et qui en souffrent dans leur quotidien.

    Et quand leurs soi-disant « élites » viennent leur dire « mais non, c’est seulement une impression (souvenez-vous du « sentiment d’insécurité »), vous ne souffrez pas vraiment, vous angoissez à tort, ça va aller beaucoup mieux bientôt, nous vous emmenons vers un avenir radieux, ceux qui disent le contraire sont des populistes », les peuples, qui voient bien, eux, le contraire sur le terrain, commencent à se demander « Mais pourquoi nous mentent-ils ? Pourquoi persistent-ils à nous prendre pour des crétins ? »

    D’ici à ce qu’ils se posent la bonne question, c’est-à-dire « A qui profite le crime ? » il n’y a qu’un pas. Et d’ailleurs certains Etats l’ont déjà franchi et les frontières ressurgissent.

    Le Roi Mensonge, menacé, résiste : « Ne faites pas cela, malheureux ! Vous allez vers l’appauvrissement ! La libre circulation de tout et de tous, c’est la condition de la prospérité ! ».

    Insolents, les peuples ne tarderont pas à répondre : « La prospérité peut-être, mais de qui ? Ce que nous voyons, nous, c’est la libre circulation de guerres dont nous ne voulons pas et qui nous sont étrangères ; ce sont nos emplois délocalisés là où ça vous coûte le moins cher ; ce sont nos rémunérations drastiquement tirées vers le bas par des migrants clandestins et des « travailleurs détachés » ; c’est notre protection sociale – issue de solidarités internes – amputée au bénéfice de non-cotisants et mise à mal par la réduction de ses ressources ; ce sont nos enfants et nos cerveaux qui fuient à la recherche d’emplois qualifiés que leur pays ne leur offre plus. Et tout cela au bénéfice de qui ?

    Et le Roi Mensonge de répondre : « Mais, inconscients, si vous fermez vos frontières, vous importerez plus cher et vous n’exporterez plus autant ! ».

    Les peuples réfléchiront et diront probablement : « C’est vrai, mais… »

    Mais à qui ferez-vous croire que des frontières maîtrisées empêcheront les marchands de continuer à s’entendre de part et d’autre ? que les produits et services d’excellence cesseront d’être convoités achetés et vendus ? Mais surtout, pensez-vous vraiment que la baisse réelle de notre « pouvoir d’achat à l’étranger » ne vaille pas la peine d’être choisie quand l’alternative n’est autre que la baisse de notre pouvoir d’achat tout court ? Que, contraints de toute façon de choisir, nous optons pour un retour à un nouveau modèle de consommation, avec un renchérissement (peut-être) des gadgets en plastique bourrés d’électronique orientale, avec l’ardente obligation ––mais avec l’opportunité – de reconstituer un tissu productif, avec – n’ayons pas peur des gros mots – un retour à davantage d’autarcie.

    L’alternative serait-elle même entre deux processus d’appauvrissement relatif, ne devrions-nous pas considérer qu’une austérité accompagnée de la maîtrise de notre destin est un meilleur parti à prendre que celui de la fusion de notre pays dans une grande misère mondiale partagée, pour le plus grand, mais pour le seul, profit d’une super-classe mondiale, définitivement dominante ?

    Voilà ce qu’à peu près pourraient répondre les peuples au Roi Mensonge, qui ressemble fort à ce que doit être l’âme, déjà damnée, de ces élites qui les trahissent.

    Julius Muzart, 4/01/2016

    http://www.polemia.com/sa-majeste-mensonge/

  • Valence : si ça n’est pas un attentat, c’est quoi, au juste ?

    Attentat, substantif du verbe attenter, en latin attemptatum, de attemptare : « attaquer quelqu’un ».
    Au volant de sa petite voiture rouge, Raouf El Ayeb, 29 ans, Tunisien d’origine et musulman de religion, a foncé à deux reprises sur les militaires en faction devant la Grande Mosquée de Valence. Il a fallu que ces derniers lui tirent dessus pour l’arrêter. En bon Français, il les a donc attaqués, et commis un attentat. Pourtant, selon toute évidence, on nie que cela en soit un. Pourquoi ?
    Parce que les autorités, malgré l’état d’urgence, passent maintenant leur temps à tortiller du c… et de la bouche afin de nier les évidences. Évidemment, puisque le Président nous l’a assuré dans ses vœux : il nous protège. Ah ! Ah !
    On a d’abord voulu nous faire croire qu’en raison du climat-épouvantable-qui-règne-dans-ce-pays, les factieux d’extrême droite tentant de dresser les citoyens les uns contre les autres, Raouf El Ayeb – qu’on aurait préféré appeler Raoul Le Pen – visait la mosquée. Les pontes de « la communauté musulmane » sont d’ailleurs montés au créneau pour dénoncer cet acte odieux. Sauf que Raouf l’a dit et répété : il ne visait pas la mosquée mais les militaires « qui tuent des gens » (comprenez des civils en Syrie).
    Donc, Raoul étant Raouf, on a tenté de le faire passer pour fou. Pas de bol : il apparaît qu’il est parfaitement sain d’esprit et tout à fait responsable de ses actes. Mieux que cela : il les revendique.
    Tertio : pour nier l’acte de terrorisme (du verbe terroriser), on nous assure que Raouf ne remplit pas la condition sine qua non : la radicalisation. Il n’a pas la barbe, n’est pas fiché par les services de police, et s’il a visionné quelques petits films de Daech, c’était juste une fois en passant parce qu’il avait un moment à perdre en mangeant son sandwich au jambon.
    Tandis qu’il fonçait sur les militaires, Raouf El Ayeb a crié « Allah est le plus grand ». Au juge qui recevait sa confession au bord du lit de l’Assistance publique (merci, la Sécu française), il a déclaré avoir foncé avec sa voiture pour « tuer des militaires parce qu’ils tuaient des gens et [pour] être tué par des militaires ». Que faut-il de plus : une déclaration de candidature au martyre écrite sur papier timbré ? Une vidéo sur les réseaux sociaux à l’attention des « frères » de l’État islamique ?
    Le procureur de la République a donc annoncé la mise en examen du « forcené » (sic) pour « tentative d’homicides sur dépositaires de l’autorité publique ». Pas pour attentat terroriste. Les vidéos de Daech ? « Ce sont des images qui peuvent être tout à fait trouvées par n’importe qui sur Internet », a dit à l’AFP M. Alex Perrin. Ben oui, cher Monsieur, c’est même le but recherché. Conclusion du magistrat : « C’est manifestement quelqu’un qui a agi en solitaire et sans lien particulier avec une mouvance. » Donc l’hypothèse terroriste n’est pas retenue.
    Et ceci explique évidemment cela : oui, Raouf El Ayeb est certainement un solitaire, et si l’on nie l’acte terroriste, c’est justement parce que cela prouve ce que tout le monde redoute : il y a désormais dans la population des quantités de Raouf qui sont prêts à passer à l’acte à n’importe quel moment, sans motif apparent, sans revendication, sans appartenance à un groupe, sans « radicalisation ». Des monsieur ou madame Tout-le-Monde qui ne sont pas fichés et encore moins fichables. Des anonymes, de ceux qu’on défend au nom du « pas d’amalgame », jusqu’à ce qu’ils se transforment en « forcenés »…

    Marie Delarue

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVkppEVVFufzFLwLa.shtml

  • La Corse, le jacobinisme et le principe de subsidiarité

    De Denis Sureau :

    "Les crispations autour de la victoire des nationalistes corses offrent l'occasion de rappeler la vision chrétienne de la subsidiarité.

    Les discours d'investiture, jeudi 17 décembre, de Gilles Simeoni et surtout celui Jean-Guy Talamoni – car prononcé en langue corse –, les nouveaux présidents respectifs du Conseil exécutif et de l'Assemblée de Corse, ont suscité de violentes réactions d'hommes politiques continentaux : « insultes faites à l'histoire de la France » (François Fillon), « recul de la République » (Florian Philippot), « éclatement de l'espace national » (Jean-Pierre Chevènement). Rien de très étonnant, tant le jacobinisme, expression territoriale de l'égalitarisme,demeure l'un des fondamentaux de l'appareil idéologique d’État. On se souvient de la décision du Conseil constitutionnel en 1991 niant l'existence du « peuple corse ».

    Plus surprenant est de voir Madeleine de Jessey (porte-parole de Sens commun) agiter le spectre de « la désunion nationale », et prendre la défense de « l'indivisibilité de la République ». En effet, la jeune militante catholique semble ignorer que c'est le principe de subsidiarité – et non d'égalité – qui est le principe d'organisation de l'enseignement social chrétien, celui qui doit structurer la société : ce qui peut être réalisé à un certain niveau ne doit pas être réalisé par le niveau supérieur. Il n'est pas facultatif dans la mesure où il relève de la justice, laquelle consiste à rendre à chacun ce qui lui est dû, et sa méconnaissance porte atteinte aux libertés de l'homme et de ses communautés d'appartenance :groupes, associations, réalités locales et territoriales, organisations professionnelles, etc.

    C'est pourquoi les papes ont promu un certain fédéralisme, tant au niveau infranational que supranational. Une organisation subsidiaire a le mérite de concilier à la fois le respect des différentes communautés, avec leurs richesses spécifiques (notamment linguistiques), et la poursuite d’un bien commun transcendant les parties. L’Eglise a toujours défendu tant les droits des minorités régionales. Pie XII :

     « il n'y a pas place pour l'oppression, ouverte ou dissimulée, des particularités culturelles et linguistiques des minorités nationales » (Noël 1941).

    Jean XXIII : 

    « Il nous faut déclarer de la façon la plus claire que toute la politique visant à contrarier la vitalité et l’extension des minorités est une faute grave contre la justice, une faute encore plus grave lorsque, en agissant ainsi, elles se proposent de les faire disparaître. Au contraire, rien qui ne soit plus conforme à la justice que l’intervention des pouvoirs publics en vue d’améliorer les conditions de vie des minorités ethniques, spécialement en ce qui concerne leur langue, leur culture, leurs coutumes, leurs richesses et leurs entreprises économiques » (Pacem in terris, n. 95-96).

    Jean Paul II a condamné à son tour la logique bureaucratique de l'État de l'assistance qui prive la société de ses responsabilités (cf. Centesimus Annus, n. 48). La subsidiarité dissout les problèmes artificiels produits par le jacobinisme."

    Michel Janva

  • Le ministère de l’Intérieur tancé pour sa répression policière de la Manif pour tous

    Deux ans après les faits ayant justifié sa saisine, le Défenseur des droits vient de rendre un avis au sujet de la répression policière de LMPT.
    « Mieux vaut tard que jamais », dit le bon sens populaire. Deux ans après les faits ayant justifié sa saisine, le Défenseur des droits vient de rendre un avis au sujet de la répression policière de la Manif pour tous. Et plus précisément d’une de ses adventices, les « Mères Veilleuses » : un collectif de mères de famille qui se contentaient d’occuper l’espace public en silence, sans manifester, crier, ni – faut-il le préciser ? – troubler l’ordre public. Fin 2013, une quarantaine de ces mères de famille se recueillaient auprès du Mur pour la Paix au Champ-de-Mars lorsqu’elles ont été encagées par la police. C’est-à-dire entourées de forces de police qui empêchaient tout mouvement vers l’extérieur. Pour quelle raison ? Les ordres, sans doute.
    La plaisanterie a duré deux heures. Puis les policiers sont repartis comme ils étaient venus. Difficile d’arrêter de si paisibles manifestantes. Mais l’effet psychologique de cet encagement était atteint. D’où la décision de déposer un recours auprès du Défenseur des droits.

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