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France et politique française - Page 3348

  • Le doyen FN rafraîchit la mémoire d’Estrosi

    Président de la séance inaugurale du conseil régional de Paca, au titre de doyen d’âge, Jean-Pierre Daugreilh s’est fait plaisir en rappelant à Christian Estrosi le temps où, dans ses culottes courtes (ou presque), il portait à droite.

    Lors des élections régionales de 2010, le traditionnel discours du doyen, lors de la séance inaugurale de la mandature, avait déjà été prononcé par un élu du Front national. Il s'agissait alors d’un certain… Jean-Marie Le Pen. Vendredi dernier à Marseille, c’est un autre frontiste qui a présidé à l’installation du nouveau conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) : Jean-Pierre Daugreilh.
    Agé de 73 ans, ce conseiller municipal d’opposition à Vence figurait en neuvième position sur la liste des Alpes-Maritimes menée par l’ex-UMP Olivier Bettati. Si ces deux mandats sont récents, l’homme n’en est pas moins un vieux routier de la droite nationale dans le sud de la France et même de l'autre côté de la Méditerranée : il fut un ardent défenseur (euphémisme) de la cause de l’Algérie française avant de participer à toutes les aventures activistes puis intellectuelles du camp patriote dans les années 1960 et 1970.

    « Je suis d'accord à 99 % avec le FN. »
    Si Jean-Marie Le Pen avait prononcé un discours à la connotation très nationale en 2010, cette fois-ci, Jean-Pierre Daugreilh s’est attaché à s'en tenir au plan local, évoquant en particulier les conditions particulières de cette élection et la personnalité de celui qui allait être élu président de
    la nouvelle assemblée régionale quelques instants plus tard.
    Car si Jean-Pierre Daugreilh connaît bien Jean-Marie Le Pen, il connaît aussi très bien Christian Estrosi. Et pour cause : il l’a vu faire ses premiers pas en politique !

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  • Corse : la République molle

    Se rendent-ils compte que « ça n’imprime plus », c’est-à-dire que leurs propos péremptoires, déclarations solennelles et autres mâles attitudes ne rencontrent que l’incrédulité de leurs auditeurs ou au mieux l’ironie ? « Ils », ce sont les princes qui nous gouvernent. Ecoutons-les commenter les événements dont la Corse a été le théâtre ces derniers jours. Valls : « l’agression contre la police et les pompiers, tout comme le saccage de la mosquée sont inacceptables ». Que faire ? Le premier ministre a la réponse : « Respect de la loi républicaine ». C’est simple, il suffisait d’y penser, frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. Il suffit en effet que la loi républicaine soit respectée pour qu’elle ne soit pas violée et qu’en conséquence les pompiers ne soient pas lapidés et que la « mosquée » demeure intacte. A l’Elysée, on est sur la même longueur d’ondes : « Respect de la loi et respect de l’ordre public. » Du côté du ministre de l’Intérieur, on assure que, c’est promis « La lumière sera faite, les auteurs en répondront, ainsi sont nos règles de droit et vie commune. »

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  • La cage aux phobes

    Voilà un certain temps que je m’inquiète de l’étrange propension du débat public à tourner à ce qu’on pourrait appeler l’inquisition lexicale.

    Il s’agit, en effet, de prendre à tout prix en défaut celui dont la tête ne vous revient pas, pour ce qu’on considère être un dérapage verbal. Le but est de le disqualifier, et plus encore de le mettre hors-jeu, en le faisant condamner par les tribunaux. Ce disant, je ne plaide évidemment pas pour la diffusion des discours de haine, pour l’apologie de ce qui est d’évidence insupportable. Je m’insurge contre une forme de police lexicale, qui finit par être dangereuse pour la liberté d’expression. En ce sens, je me sens assez proche de la mentalité américaine, farouchement attachée à cette liberté, garantie par la Constitution dans son célèbre Premier amendement, qui date de 1791.

    S’il y a excès et même faute, est-il absolument nécessaire de recourir aux tribunaux, dès lors qu’on a la faculté de répondre et d’expliquer franchement en quoi quelqu’un a dépassé la ligne jaune et peut être, pour cette raison, incriminé moralement ? Mais il est un autre aspect de l’inquisition lexicale, qui met en danger la probité du débat : c’est la psychiatrisation de l’adversaire, que l’on veut absolument convaincre de « phobie ».

    Gérard Leclerc

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-cage-aux-phobes

  • « On est chez nous ! »

    Il est quand même formidable que l’Etat d’urgence serve à réprimer les manifestants corses plutôt qu’à empêcher le lynchage à mort des pompiers et des policiers la nuit de Noël. On comprend bien que le gouvernement soit très ennuyé. Très. Il ne gouverne quasiment rien en Corse. Pas plus qu’il n’a la moindre autorité républicaine sur les zones de non droit. Partant de là, la vendetta entre jeunes nationalistes corses et jeunes issus de l’immigration maghrébine risque d’être inédite, explosive et incontrôlable.

    C’est un guet-apens criminel qui a été tendu à Ajaccio par les « jeunes » de la cité de l’Empereur (qui avaient déjà vandalisé une école et allumé plusieurs incendies dans la journée du 24 décembre). Quand les policiers et les pompiers arrivent sur les lieux de l’incendie volontaire, 60 voyous encagoulés les attendent aux cris de « Sales Corses de merde, on est ici chez nous ! ». Dans un « déluge de pierres et de barres de fer », décrit l’un des pompiers, « il y aurait pu y avoir des morts ».

    Deux pompiers et un policier seront blessés. Mais pour ne pas troubler les valeurs du vivre ensemble de Noël, il n’y aura aucune interpellation. L’intervention des forces de l’ordre dure jusqu’à 2 h 45 vendredi.

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  • « Que fait donc SOS Racisme à part porter plainte ? »

    Puisque la grosse presse se contente de condamner Robert Ménard sans lui donner la parole, laissons-le s'exprimer :

    Michel Janva

  • HALTE À L’ÉTAT D’URGENCE !

    Ainsi, le président « Degôche » travaille activement à l’avènement d’un Etat policier en France. « Il faut répondre aux gens, à leurs angoisses, à leur besoin de sécurité », soutient mordicus le président «Degôche ». Il ne faut pas "répondre aux gens", crâne de piaf ! Il faut répondre à la réalité ! La meilleure com', c'est l'action concrète.

    Alors, cette « déchéance de la nationalité », ça vient ? Attendez d’avoir compris, nous dit le président « Degôche » : Je fais un pas en arrière, sous la poussée de l’aile gauche du PS ? La droite se dresse sur ses ergots : « Nous ne voterons pas la modification constitutionnelle ! ». Fausse alerte ! Parce que ma vraie intention, c'était de forcer la droite à voter ma loi en faisant un nouveau pas en avant ! Je décherrai donc de leur moitié française de nationalité les mauvais sujets qui se seront retournés contre la Nation pour la poignarder. Et pan dans les gencives de la droite, qui réclamait cette mesure ! Il y aura du déchet dans les rangs de la gauche ? Pas assez pour ne pas atteindre la majorité des 3/5èmes au Parlement réuni en Congrès. Je prends le pari. Fin de "citation". 

    On reconnaît bien là l’habileté manœuvrière du tacticien, digne héritier de Mitterrand, vous savez, cet inoubliable intrigant florentin, son maître en manigances machiavéliques : la « recomposition politique » a commencé. L’objectif : pouvoir immortaliser la photo de François Hollande en chasseur de safari, avec en main sa 600 Nitro Express de la maison Auguste Francotte à Liège (ah, ces "Bige Five", si finement gravés), poser la botte victorieuse sur le cadavre de la droite française, réduite à un champ de ruines. 

    Si j'ai bien compris, on observera donc bientôt une « recomposition », il y aura, selon les vœux du président, dans le paysage, là-bas tout à gauche du tableau, toutes sortes d’inoffensifs menus fretins qui brailleront de plus en plus fort à mesure qu’ils deviendront plus infinitésimaux et groupusculaires ; un ensemble un peu plus consistant de « socialistes frondeurs » qui formeront l’aile « gôche » du PS ; un gros marécage où se retrouvera tout ce qui est rose pâle, centriste et « républicain », qui rassemblera une majorité capable d’enjamber, allègrement et en souplesse, la frontière qui séparait jusque-là la « gauche » de la « droite » ; et puis là-bas tout à droite du tableau, un nouveau parti auquel tous les responsables, depuis trente ans, se seront donné la main pour faire la courte échelle, et qui ne demandera qu’à croître et embellir. 

    Etant entendu qu’il n’est nullement question, dans ce tableau, de changer quoi que ce soit aux vieilles pratiques politiciennes en vigueur, celles précisément qui auront créé cette situation d’un genre nouveau. Les abstentionnistes ? Tous des cons ! Que des non-citoyens ! Qu’ils crèvent ! J'en ai rien à faire ! 

    Chapeau l’artiste ! Et tant pis pour la France ! Le raisonnement de François Hollande, quand il pense à la France, si mon analyse n’est pas trop éloignée de la réalité, est une inversion radicale de l’inscription que Mathias Grünewald place devant la bouche de Saint-Jean-Baptiste désignant le Christ martyrisé, dans le Retable d’Issenheim (« Illum oportet crescere, me autem minui »). En version corrigée, ça donne : « Illam oportet minui, me autem crescere » (traduction libre : qu’importe que la France crève, pourvu que je croisse). 

    Suprême habileté du chef de bord : pendant que la bataille de chiffonniers agite son chiffon rouge dans les partis, faisant monter l’ « actualité » comme une mayonnaise chantilly très prisée par les médias toujours avides de produire de cette bonne « thèse-antithèse-foutaise » qui abreuve et aveugle les gogos, on ne discute plus de l’essentiel : le passage dans la Constitution de la normalisation de l’état d’urgence. C’est tellement bien joué qu’il n’y a plus que quelques juristes renommés et modérés que personne n’écoute pour s’inquiéter de la chose : qui, à part Mireille Delmas-Marty et Dominique Rousseau ? 

    Car le nœud de l'affaire, l'objectif essentiel de François Hollande, c'est d'occuper tout le monde avec l'os de la déchéance de nationalité, pour que plus personne n'ait présente à l'esprit la saloperie première que constituera en France l'état d'urgence éternisé. L’état d’urgence au quotidien, l’état d’urgence ordinaire, l’état d’urgence à demeure, c'est un chien dangereux qu’on serait forcé de garder à domicile pour garder les enfants.

    Et dire que la « Gôche » fulminait contre Sarkozy chaque fois qu’il faisait une loi à la suite d’un fait divers tragique ! Mais Hollande fait pire : il instrumentalise une Constitution dont il n’a, sur le fond, rien à faire, pour donner au peuple français (pour ce qu’il en reste) un coup de poing communicationnel dont il espère sans doute qu’il le mettra KO. 

    C’est bien cet état d’urgence banalisé, celui qui risque de placer toute la population française sous la coupe administrative de la police et des préfets, c’est-à-dire livrée à l’arbitraire, aux abus et à la violence de forces de l’ordre qui se plaignaient depuis trop longtemps d’avoir les mains liées par l’état de droit (car c’est à ça que ça revient : l’urgence contre le droit). 

    Il suffit pour s’en convaincre d’observer le bilan des presque 3000 cassages de portes (alias « perquisitions administratives », en version médiatique) et la taille des poissons ramenés dans leurs filets par les flics. Comme dirait l’inspecteur Charolles au commissaire Bougret (Rubrique-à-brac, Gotlib) : « Comme indice c’est plutôt maigre ».

    La plupart des poissons ne font pas la maille. Pensez, 51 incarcérations ! Et je voudrais bien avoir la liste de toutes les armes que les perquisitions ont permis de saisir : 39 « armes de guerre », ça fait 10%. Et combien d’armes de chasse non déclarées ? Combien d'opinels ? Combien de pistolets à bouchon ? Je te dis qu'il faut du chiffre, coco !

    La population devrait s’en convaincre : il faut avoir peur de l’état d’urgence. Ce n’est pas à coups d’état d’urgence et de « perquisitions administratives » que Hollande empêchera le prochain attentat meurtrier sur le territoire français. En démocratie – si le mot veut encore dire quelque chose – l’état d’urgence n’est acceptable que sur une durée extrêmement courte (c’était parti pour douze jours au départ). Sa prolongation « ad libitum », et bientôt « ad perpetuum », une fois gravée dans le marbre constitutionnel, est une infamie pure et simple. 

    Qu'est-ce que c'est, ce protecteur, qui commence par abolir la liberté de celui qu’il protège ? Qu'est-ce que c'est, ce loup qui s'érige en gardien des agneaux ? Qu'est-ce que c'est, ce renard qui promet de raccompagner chaque poule à son poulailler après minuit sonné ? Qui veut croire à la fable ? Ceux qui voudraient nous faire croire au père Noël du "Nous sommes tous frères" ? 

    Sans compter le linge sale.

    Qui peut croire, aujourd’hui en France, que l’état d’urgence le protègera ? Pas moi. 

    Voilà ce que je dis, moi.

    http://lantidote.hautetfort.com/

  • Regard sur l’actu #22/3 : Les deux France face aux attentats

    Les attaques de novembre auront eu cet aspect bénéfique : pouvoir observer toutes les sortes de comportements et de considérations possibles face à une situation gravissime. Ce sera la matière du présent article, troisième partie de notre dossier qui s’était tout d’abord intéressé aux faits et aux acteurs des attentats puis avait fait le point sur la culpabilité indéniable du système dans cette affaire.
    Les attentats et les élections régionales l’ont clairement montré, nous assistons à la partition de notre pays en deux. Le récent mot de Marine Le Pen était très juste : les patriotes contre les mondialistes. On pourrait nuancer les termes et les sous-entendus mais l’essentiel est là. D’un côté, le système, ses protégés et les Français toujours dupes, fossoyeurs de tout ce que nous sommes et pourrions être ; de l’autre, la France, la vraie, le pays réel qui connaît un réveil indéniable.

    Le système vous explique les attentats

    On ne saurait évidemment pointer du doigt tel ou tel type de personnes pour la responsabilité et la culpabilité des attentats du vendredi 13… Impensable ! Les Français, ces salauds, se devaient donc d’être rappelés à l’ordre dès les jours suivants par le gouvernement et ses sbires. L’inénarrable Claude Bartolone, élu de Seine-Saint-Denis et président de l'Assemblée nationale s’en est tout de suite chargé. Ce pourfendeur de ce qui reste de « la race blanche » en Ile-de-France (on le voit bien à son aise sur la photo plus haut) n’avait pas attendu les élections régionales de décembre pour nous expliquer la vie.

    «Je ne voudrais pas qu'il y ait un lien entre banlieue populaire - banlieue dangereuse. Il ne faut pas qu'on établisse ce lien entre les classes populaires, les banlieues populaires, et ces terroristes qui n'ont rien à voir avec ces populations qui aspirent à vivre normalement» déclara-t-il sur Europe 1.

    Son analyse des récentes attaques nous permet de mieux comprendre le pourquoi du comment. Dans leur «folie», les djihadistes «essaient d'avoir un minimum d'organisation. Et comme «c'est beaucoup plus facile de se cacher dans un milieu où il y a beaucoup de monde », ils se planquent quasiment toujours dans ces «banlieues populaires » (où « la race blanche » est de plus en plus absente). Comme à Saint-Denis par exemple. Aucun lien avec les habitants de ces doux endroits, pensez… Le malade imaginaire ne nous dit malheureusement pas pourquoi les terroristes n'ont pas choisi, au hasard, Versailles ou Neuilly pour se cacher car « il y a beaucoup de monde » là-bas aussi…

    Selon le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, il faut chercher ailleurs. C’est la société française qui porte «une part de responsabilité» dans la radicalisation des terroristes à l'origine des massacres du 13 novembre. Son analyse est là encore d’une rigueur imparable :

    «Le terreau sur lequel les terroristes ont réussi à nourrir la violence, à détourner quelques individus, c'est celui de la défiance. » Eh oui ! «Nous sommes une société où nous avons construit la capacité à fermer la porte» et l’on peut déplorer que «quelqu'un sous prétexte qu'il a une barbe ou un nom à consonance qu'on pourrait croire musulmane, a quatre fois moins de chances d'avoir un entretien d'embauche qu'un autre».

    Merci Manu ! On comprend mieux ! Le plus important reste tout de même de «Ne pas céder aux tentations du repli, à la peur, à la stigmatisation, à la surenchère» ajoute notre Hollande de président. «Aucun acte antisémite, anti-musulman ne doit être toléré», lança-t-il juste après les attentats, histoire de bien nous faire comprendre que les priorités restent les priorités. D’ailleurs, le premier ministre, pour répondre à l’urgence de la situation, n’a pas tardé à adouber une énième campagne de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, cause de tous les maux de la France. Labellisée «Grande cause nationale» par Manuel Ier, la campagne#DeboutContreLeRacisme consiste en de courts spots diffusés partout et au slogan évocateur : «Je suis de la couleur de ceux qu’on persécute»... Cette «grande cause nationale » a été lancée par quatre associations dont on connaît l’influence : la LICRA, le MRAP, la Ligue des droits de l’homme et SOS racisme. Alain Jakubowicz, divinité républicaine et accessoirement président de la LICRA, chevalier de l'Ordre National du Mérite, chevalier de la Légion d'Honneur et avocat de Karim Benzema, est clair : «La seule réponse possible contre la haine est de parler du vivre-ensemble, de réaffirmer les valeurs de la République». Alain le divin a parlé et il a pu compter sur tous les médias du Système pour servir religieusement et sans délai ses désidératas! La liste est longue des journaux et sites qui ont, dès le 14 novembre, pourfendu le FN, Philippe de Villiers, Eric Zemmour et tous ceux ayant osé avoir un discours « dur » après les attentats. La palme de l’hystérie pourrait sans doute revenir à Libération avec cet article risible qui résume bien la folie des zélotes du système mondialiste et le terrorisme intellectuel qu’ils cherchent à établir.

    La victimisation des musulmans de France

    Les jours qui ont suivi les attentats ont été des plus pénibles pour les musulmans vivant sur le sol français et les médias s’en sont largement fait les relais. Combien d’articles sont venus corroborer les peurs du gouvernement ? Ce que vous allez lire plus bas fait effectivement froid dans le dos… Grâce à un article de slate.fr, tout un chacun peut mesurer le climat de peur dans lequel les musulmans évoluent dans un pays comme le nôtre. Insultes, tags racistes, attaques au jambon sur les mosquées… L’évocation frise l’insupportable ! On pressent d’ailleurs l’évanouissement quand on se souvient qu’une femme voilée n’a même pas pu aller s’acheter une mini-jupe à Zara, empêchée d’entrer par un vigile (sans doute néo-nazi).

    Tout ceci est d’autant plus pénible que tous les musulmans de France ou presque ont tenu à rejeter les attentats ! Même l'imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, soutenu comme le gouvernement par la Ligue des droits de l’homme et pour qui la musique transforme en porc ou en singe, est formel : les attaques du vendredi 13 sont des actes "barbares", qui n’ont "rien à voir avec l'islam". Il ne diverge pas en cela du Conseil français du culte musulman (CFCM) qui a fait parvenir à «toutes les mosquées de France » (NDLR : enfin, celles qu’il contrôle…) un prêche destiné à être lu aux fidèles lors de la prière du vendredi 20 novembre. Lié au pouvoir, le CFCM ne pouvait qu’accoucher d’une ode républicaine dont suivent les parties les plus émouvantes :

    "Nous, Musulmans de France, réaffirmons notre rejet catégorique et sans ambiguïté de toute forme de violence ou de terrorisme qui sont la négation même des valeurs de paix et de fraternité que porte l’Islam.

    Nous, Musulmans de France, sommes des citoyens français à part entière, faisant partie intégrante de la Nation, et solidaires de l’ensemble de la communauté nationale.

    Nous, Musulmans de France, proclamons notre attachement indéfectible au pacte républicain qui nous unit tous.

    Nous, Musulmans de France, proclamons notre adhésion totale aux valeurs de la République.

    Les Musulmans de France élèvent leurs Prières vers Dieu, le Très Clément et le Très Miséricordieux, pour qu’Il préserve et qu’Il bénisse la France !

    Les Musulmans de France formulent tous leurs Vœux de Paix, de Sécurité et de Prospérité pour leur Patrie, la France."

    Malgré ces témoignages touchants, les autorités ont tout de même tenu à perquisitionner plusieurs mosquées. Aucun problème pour notre imam favori, Rachid Abou Houdeyfa ! "Il y a eu des perquisitions administratives, je suis content qu'elles aient été faites parce qu'on n'a rien à se reprocher". Il pouvait d’autant plus se réjouir que ces perquisitions se doivent d’être faites « avec tact et mesure » nous explique Philippe Galli, le préfet de Seine-Saint-Denis. Après avoir renversé des meubles lors de la perquisition de la mosquée d’Aubervilliers, la police était effectivement en ligne de mire ! Le sujet est sensible et les autorités marchent sur des œufs ! Il fallait donc éviter les débordements qui sont vite considérés comme des amalgames : « On respecte le sacré des lieux. Les policiers investissent un lieu de culte, il faut faire attention. Mais on respecte aussi la République et il n’est pas question que les policiers se déchaussent avant d’entrer dans une mosquée. » Comme la République sait être rassurante ! Elle n’a d’ailleurs pas fait énormément de perquisitions (une trentaine) dans ces mosquées jugées radicales dont seules trois ont été fermées « pour motif de radicalisation ». Le gouvernement continuera-t-il dans cette voie et fermera-t-il la grosse centaine de mosquées radicales non reconnues par le CFCM et ne bénéficiant donc pas d’une autorisation officielle ? On en doute fort. Mais que les musulmans s'apaisent. Valls l'a encore affirmé récemment: «L’islam est en France pour y rester»!

    Le ridicule et l’abject ne tuent pas de Français...

    Les plus minables réactions furent bien sûr le fait de ceux qui se sont réjouis du sort des victimes. Premièrement, ce fut le cas des cris de joie ont été signalés dans ces banlieues parisiennes de Saine-Saint-Denis ou du Val-de-Marne, remplies comme le dit Bartolone de «populations qui aspirent à vivre normalement» ... Marianne hurle sans surprise à l’intox ! Encore un coup des fascistes, probablement… Même joie chez les islamistes suisses et dans les prisons où l’on a presque sabré le champagne. Qui est étonné ? Pire il y a toujours et on a pu constater combien certains catholiques justifiaient presque la mort des spectateurs du Bataclan. Pensez, ils étaient allés adorer le diable en regardant un concert de Rock…

    Suit ci-dessous un panel d’autres constatations malheureuses et/ou grotesques :

    - Le marxisme culturel continue encore à frapper. Même après la vague d’attentats, il s’est trouvé un certain nombre de lobotomisés pour nous servir le même message droit-de-l'hommiste que celui dont nous rabâchent politiciens et médias aux ordres (voir plus haut). Pas d'amalgames était leur cri de ralliement et les plus atteints sont même allés jusqu'à baiser les mains de musulmans pour leur exprimer soutien et inconditionnel amour. La photo plus haut vous montre une de ces bobos de la Génération Bataclan comme ils disent en pleine adoration masochiste de l'autre... On l’a vu également lors de la manifestation parisienne du 22 novembre où les habituels gauchistes ont versé leurs larmes de crocodiles pour soutenir les « réfugiés » et dénoncer l’état d’urgence. Un manifestant nous résume le B.A.-BA de leur pensée : « Il se dit inquiet parce que la France "ferme ses frontières" et de "l'amalgame fait entre terroristes et réfugiés" »… Amalgame qui a même été fait depuis par Manuel Ier, contraint devant l’évidence de dire la vérité. En parallèle, cosmopolites et islamistes continuent à travailler de concert comme il est démontré ici.

    « L’organisation d’extrême-gauche “Ligue des Droits de l’Homme” s’est formellement associée à la mouvance des Frères Musulmans. Cette dernière, représentée par le “Collectif Contre l’Islamophobie en France” (CCIF) est liée à l’UOIF, vitrine de la confrérie islamiste dans l’Hexagone. »

    - L’appât du gain. Tout le monde a entendu parler de ce restaurateur parisien qui a vendu la vidéo de surveillance d’une attaque 50.000 euros à des journalistes. Il n’a pas été le seul à se frotter les mains d’avoir été présent sur le lieu des attentats ! Ce fut la même chose à Saint-Denis où l’on s’est arraché les vidéos amateurs liées à l’assaut du RAID du 18 novembre. Mais ce n’est pas tout, des petits malins ont essayé d’enregistrer auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) les marques « Je suis Paris » et « Pray for Paris ». Il y aurait eu une dizaine de demandes... L’INPI a refusé de les enregistrer comme marques (même verdict que pour « Je suis Charlie » en janvier) car il a considéré celles-ci comme « contraires à l’ordre public ». Ne doutons pas sinon que maillots et bibelots à la con se seraient arrachés comme des petits pains !

    - Le légalisme. Victoire pour Hollande and co. ! Ils avaient pu remonter dans les sondages grâce aux attentats ! Les Français apeurés s’étaient évidemment, par réflexe moutonnier, ré-attachés au Système, considéré bien bêtement comme un facteur de sécurité alors qu’il est le coupable n°1 de la situation (nous l’avons amplement démontré dans notre précédente partie). « Fin novembre, les deux hommes (Valls et Hollande) font jeu égal, à 50% d'approbation » lisait-on dans 20 Minutes… On peut certes se méfier des sondages mais on ne doit pas être loin de la réalité.

    - La lutte pacifique contre l’Etat Islamique. « Vous n’aurez pas ma haine ! » disait un proche de l’une des victimes du Bataclan à l’encontre du groupe terroriste… Voilà où on en est ! Une partie de la population est tellement conditionnée par le « vivrensemble », la culpabilisation à outrance, le déni de son identité et le manque de couilles qu’on a entendu des tas d’inepties du genre. Que l’Etat Islamique prenne garde ! Les bobos-gauchos vont sortir l’artillerie ! En Belgique par exemple, la campagne fut rude avec envois de photos de chats en masse sur les réseaux sociaux afin de combattre le terrorisme ! Notre cher gouvernement a, quant à lui, invité les Français à «Faire un selfie (ou une photo) en bleu blanc rouge et à le publier sur les réseaux sociaux avec le hashtag #FiersdelaFrance» ! Selfies et chats contre Daesh ! Ce « patriotisme bisounours » a été notamment dénoncé sur Boulevard Voltaire où l’on se gausse fort justement des offensives du type : « Faisons du bruit et de la lumière pour qu’ils comprennent qu’ils ont perdu. »

    Petit extrait :

    "Au rayon du ridicule élevé en cause nationale, nous avons également cet élan de compassion pour Diesel, le chien malinois tué au cours de l’assaut de Saint-Denis. Une pétition réclame qu’il soit décoré ! Le hashtag #jesuischien a même fleuri sur Twitter. Au milieu de tous ces morts, de cet assaut sanglant, militer pour un chien aussi méritant soit-il… Mais où sommes-nous ? Dans quel précipice de la pensée sommes-nous tombés ? Il ne manque plus que le #jesuisleroidescons pour que la farce soit vraiment réussie.
    Sur la route du dérisoire, le combat doit continuer. À force d’angélisme et de niaiserie, la bobosphère finira par avoir la peau des djihadistes. Encore un effort et ils seront morts. De rire."

    Inutile de préciser que tout le show-biz combat le terrorisme de cette manière. La philosophie n’est toutefois pas toujours absente de leur réflexion comme en témoigne l’immense Soprano dont les paroles sont remplies de sagesse ancestrale : « il faut combattre la peur car la vie c’est beau. » Heureusement que notre Johnny national est là pour montrer à ces tapettes un peu de virilité ! "Si je n'étais pas chanteur, je prendrais une arme et j'irais les combattre" a déclaré notre héros, malheureusement trop occupé sur d’autres fronts…

    Le bon sens finira par triompher !

    Ce bon sens, on le constate amplement autour de nous. Il suffit d’écouter les gens, de leur parler.

    - Un sursaut de patriotisme. Je cite ici un article du Figaro du 23 novembre :

    « Si l'on en croit l'étonnant regain de popularité du drapeau tricolore ces derniers jours, qui orne les profils des internautes sur Facebook et dont une enquête d'opinion vient de révéler que 93% des sondés y sont très attachés, si l'on en croit la Marseillaise chantée partout et le triplement journalier du nombre de jeunes Français désireux de s'engager dans les armées on ne peut que conclure au retour soudain d'une certaine forme de patriotisme. »

    Les Français se remettent à aimer leur pays qu’ils dissocient de plus en plus de la République. Nous ne pouvons que nous en réjouir et les chiffres du vote FN aux Régionales le prouvent amplement, surtout chez les jeunes ! Par ailleurs, ils reviennent vers des symboliques fortes comme celle de l’armée. Dès janvier, 80% des Français se déclaraient en effet favorables au rétablissement du service national.

    - Un intérêt accru pour l’autodéfense. Dès les jours suivant la tragédie, un certain nombre de nos compatriotes sont sortis de leur léthargie. « Pour se sentir plus en sécurité, les Français ont décidé de se prendre en main. Nombreux sont les citoyens qui s'inscrivent en cours d'autodéfense, s'engagent dans l'armée, ou (ré)apprennent les bases du secourisme. » lit-on dans le Point. Les armureries ont été prises d’assaut! Les gens veulent s’armer afin de pouvoir se défendre. Saine préoccupation ! Malheureusement pour eux, la législation est très stricte et « il est totalement impossible d'acheter une arme, à moins de posséder un permis de chasse (1,4 million de titulaires) ou d'être licencié de la Fédération française de tir (160.000 personnes), permettant d'entamer la procédure pour obtenir un port d'armes. » Vont-ils persévérer dans leur élan premier ? Se rendent-ils compte qu’en France, la justice est d’une sévérité hystérique envers ceux qui osent se défendre seuls ?

    - La peine de mort. Jean-Marie Le Pen a été le premier à la réclamer pour les terroristes, en préconisant « la décapitation » comme le font les sbires de l’Etat Islamique. Pour le coup, il n’est pas le seul à le faire savoir au grand jour : en témoigne cet annonceur publicitaire qui a utilisé l’un de ses panneaux géants à la Seyne sur Mer pour cela ! Une opinion marginale ? Certainement pas ! Il y a quelques mois, 52% des Français se déclaraient pour le rétablissement de la peine de mort. Inutile de dire que le pourcentage a dû sérieusement augmenter après le Vendredi 13 !

    - Le retour aux réalités. Si certains resteront indécrottables, on l’a vu plus haut, une conscientisation sérieuse des Français est indéniable. Elle avait certes été entamée bien avant mais les récents attentats islamistes n’ont fait que la renforcer. Une partie du peuple se libère de ses chaînes et n’est pas prête de revenir en esclavage ! Certains bobards ne passent plus et toutes les forces de l’Etat et des médias n’y peuvent rien. Le meilleur exemple est celui-ci : « depuis les attaques de Paris, le lien entre immigration est terrorisme est présent dans les esprits. »

    Indéniablement, deux France se font face. Ce clivage bien établi sera essentiel pour comprendre les évolutions futures de la situation et de l'opinion publique de notre pays.

    La quatrième et dernière partie de notre dossier paraîtra dans quelques jours et sera consacrée à l'état d'urgence.

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2015/12/19/regard-sur-l-actu-22-3-les-deux-france-face-aux-attentats-5733264.html

  • Racisme à sens unique

    La chronique barbare de Philippe Randa

    S’il est évident que le saccage dans le quartier des Jardins de l'Empereur à Ajaccio d’une salle de prières pour les musulmans et d’un restaurant kebab durant le week-end, tout autant que plusieurs slogans entendus dans les manifestations de ce week-end, sont à l’évidence à caractères racistes – qui le nient ? – il est tout aussi évident que l’agression de deux pompiers et d’un policier, tombés dans un guet-apens vendredi soir, était tout autant – voir davantage encore ? – à caractère raciste.

    C’était alors l’occasion ou jamais, mais non ! Gauche et droite n’ont pas franchi le pas de renvoyer dos à dos tous les racismes ; ils se sont contentés, comme à leur habitude, de fustiger le seul racisme « blanc ».

    Tandis que Christophe Mirmand, préfet de Corse, s’est empressé de « relativiser le climat d'insécurité dénoncé par certains », ni le Ministre de l’Intérieur, ni le Premier Ministre, ni aucun élu socialiste, écologiste ou Républicain, ne l’a ne serait-ce que sous-entendu !

    Et pas un seul commentaire dans les « grands » médias pour appeler un chat un chat, soit en l’occurrence indiquer que les agresseurs du camion de pompier étaient d’origine extra-européenne… et reconnaître que leurs seules motivations étaient le mépris de la République française, la haine des Français de souche et leur refus évident et assumé de ce « vivre ensemble » dont on ne cesse de nous rabattre les oreilles.

    Quant aux faits bruts, rappelons tout de même que les témoignages des pompiers agressés vendredi soir étaient unanimes pour décrire une tentative avérée de lynchage physique… tandis que les manifestants du week-end, n’ont, eux, cherché à agresser personne physiquement.

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVEkAEFkEQKNjovnD.shtml

  • 2015 : bon bilan de La Manif Pour Tous

    Comme l’atteste le nombre incroyable d’articles et de publications parus sur La Manif Pour Tous (près de 5000 retombées médias en 2015), le mouvement social a une ampleur, une durée et un impact historique. La Manif Pour Tous a suscitéun élan nouveau, aussi bien en France qu’à l’étranger, pour défendre activement l’Homme, la famille et la civilisation.

    Malgré l’adoption (provisoire) de la loi Taubira, La Manif Pour Tous parie sur la persévérance. C’est ainsi qu’elle a remporté de grandes victoires :

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    Cependant, la majorité au pouvoir ne cesse de chercher des voies alternatives pour favoriser les pratiques de PMA « sans père » et de GPA. Elle passe aussi par les instances européennes, raison pour laquelle La Manif Pour Tous a créé Europe for Family (basée à Bruxelles) et co-fondé le collectif No Maternity Traffic (basée à Strasbourg). La Manif Pour Tous contribue aussi à l’initiative citoyenne européenne « Mum, Dad & Kids » pour soutenir le mariage et la famille en Europe.

    Mais tout cela nécessite des moyens importants : La Manif Pour Tous ne pourra pas continuer sans l’aide de chacun de vous. Le mouvement a vraiment besoin de soutiens financiers.

    Une information importante : La Manif Pour Tous a acquis une telle notoriété que beaucoup pensent qu’elle a des moyens très importants. Hélas, c’est (très) loin d’être le cas. Cette impression est amplifiée par le dévouement des centaines de bénévoles qui permettent à La Manif Pour Tous de mener des actions avec un très grand professionnalisme, comme ce fut le cas lors des meetings organisés pendant les élections régionales partout en France. Le coût de toute action reste néanmoins très élevé.

    Autre information importante : par souci d’efficacité, La Manif Pour Tous agit très régulièrement de manière délabellisée, c’est à dire sans apparaître elle-même, mais en créant ou soutenant d’autres labels, collectifs et associations partenaires. Si cette stratégie d’actions multiformes fonctionne très bien, ces actions dépendent aussi entièrement des moyens de La Manif Pour Tous.

    Contrairement aux lobbys LGBT, La Manif Pour Tous n'est pas abreuvée de subventions, issues de l'argent du contribuable.

    Pour Soutenir La Manif Pour Tous, c'est par ici.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/12/2015-bon-bilan-de-la-manif-pour-tous.html

  • Le principe de désinformation et ses causes

    L’on savait déjà que, sauf d’heureuses exceptions, la République française était fondée sur le Principe de Peter : c’est-à-dire que chaque politicien et chaque haut-fonctionnaire pistonné grimpe les échelons du cursus honorum jusqu’à son plus haut degré d’incompétence (et l’on retrouve la même proportion de compétents que de surdoués et très doués en Quotient Intellectuel : 25 à 30%, versus 75 à 70% de faiblards voire de nullards absolus). Mais il n’est que trop évident, depuis le début du grandiose quinquennat actuel, qu’un autre principe, hautement démocratique, régit notre Ripoublique.
    C’est celui de la désinformation, soit la distorsion de l’opinion publique par un bourrage de crânes sur certains sujets qui exacerbent la sensiblerie du bon (et très stupide) peuple de France et par une discrétion, qui confine parfois au mutisme intégral, sur d’autres qui risqueraient de lui faire froncer les sourcils. Au pays des bisounours, le gros marchand de sable hypnotise l’opinion, tandis que l’agité tremblotant (de rage, réelle ou simulée) la « colère » (un substantif qui fut employé comme un verbe par un grand praticien de la chose : Maximilien Robespierre, un révolutionnaire qui avait « emprunté » sa particule).
    Officiellement, l’on calme l’opinion pour éviter « d’aggraver les choses » et le postulat (ridicule pour qui a lu le coran) : « Pas d’amalgame entre gentils musulmans et vilains islamistes » sert d’alibi à une absence quasi-totale de sanction contre les imams et ulémas qui hurlent leur haine tous les vendredis soirs, électrisant leurs ouailles (qui en redemandent).
    Aux alentours du solstice d’hiver, une salle de prières musulmane a été saccagée en Corse. Nul – pas même l’athée – ne peut approuver un geste stupide : une grille, une porte, quelques meubles sont des objets, par définition, dépourvus de toute responsabilité… seul un grotesque oserait répéter la (très mauvaise) phrase d’un poète souvent pompier : « Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? ».
    Pour une fois, on peut estimer que les musulmans de France méritent un peu de compassion… qui ne sera exprimée qu’une fois bouclée l’enquête de police, car l’on connaît énormément de précédents de soi-disant attentats antijuifs simulés ou organisés par des Juifs, pour en accuser des « néo-nazis » ou n’importe qui n’aimant pas les Juifs (pour amateurs, on peut rappeler la profanation du cimetière de Rishon Letzion, près de Tel-Aviv, perpétrée dans la nuit du 2 au 3 mars 1984, immédiatement attribuée à « des terroristes Palestiniens »… l’enquête de police, fort bien menée, a permis de faire condamner les auteurs de cette ignominie, qui étaient des fanatiques d’un de ces très nombreux groupuscules religieux juifs).
    Mais l’indignation ne doit pas être sélective, comme celle de notre sémillant premier ministre. En ces années 2014-15, plus de 200 églises catholiques, quelques temples réformés et quelques synagogues ont été vandalisés (on connaît même une église de village tourangeau incendiée en ce très grand cru du terrorisme musulman 2015)… le tout dans un silence que l’on qualifie volontiers de sépulcral, d’autant que de nombreux monuments funéraires surmontés d’une croix ont été ravagés.
    D’un côté, le silence ou la discrétion la plus grande ; de l’autre, trémolos et hurlements. On rappelle aux politiciens gouvernementaux que la première règle de la Démocratie est un égal traitement pour tous devant la Justice. Par extension, des faits similaires doivent recevoir le même traitement médiatique.
    Évidemment, dans notre Ve République agonisant dans la pourriture, nombre de clubs sportifs sont devenus propriété éminente de roitelets des pétrodollars ; les emprunts d’État se placent facilement dans les émirats et royaumes arabo-pétroliers et (murmurent certains) des fonds de même origine viennent remplir les caisses des partis français bien-pensants, ceux qui encouragent l’immigration musulmane.
    Récapitulons. Des ploutocrates musulmans financent le pain et les jeux des Français et même leur « élite politico-médiatique » (on est prié de se pas s’étrangler de rire en lisant cette antinomie). D’un autre côté, notre « élite » fait le silence sur les exactions quotidiennes des islamistes (leurs attentats meurtriers sont trop énormes pour être tus, mais l’on noie le poisson sous une sauce pseudo-humaniste : faire pleurer la Margoton a toujours été la bonne recette pour occulter la réalité) et, au contraire, elle hurle à la mort au moindre « attentat raciste », mais faisons attention à la définition d’icelui !
    Des musulmans volent et incendient, violent et mutilent, égorgent, décapitent et mitraillent des Blancs. Des Blancs répondent, rarement, par un gros mot ou un coup de poing. C’est, bien sûr, cette réponse (faiblarde) aux (énormes) agressions et provocations qui devient un « attentat raciste ».
    L’observateur autochtone, totalement indifférent au problème religieux, mais qui, n’étant pas tout-à-fait idiot, perçoit la réalité du double phénomène d’immigration-invasion et d’un nouvel élan de haine islamique dirigée contre « les infidèles », ce Français de souche et fier de l’être est en droit de se demander si nos « élites politico-médiatiques » n’ont pas adopté, vis-à-vis de leurs bailleurs de fonds arabo-islamiques, un comportement de prostitué(e)s.

    Docteur Bernard Plouvier

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVEkEFEZlykEcWkoE.shtml