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France et politique française - Page 3346

  • Rappel : Au cœur du clan des Hauts-de-Seine

    French corruption, l'ouvrage de nos collaborateurs Gérard Davet et Fabrice Lhomme, à paraître mercredi 9 octobre 2013 (Stock, 310 p., 19 euros) et dont nous publions ici en exclusivité les bonnes feuilles, constitue une plongée vertigineuse dans les coulisses de la vie politique française de ces cinquante dernières années. Au cœur de ce récit, le coming out d'un témoin de choix, Didier Schuller, dont les confessions font office de fil rouge. L'ancien conseiller général (RPR) de Clichy-la-Garenne, qui s'est longtemps tu, y compris devant la justice, raconte les malversations dont il fut le témoin ou l'acteur : conflits d'intérêts, financements illicites, enrichissement personnel...
    De Jacques Chirac à Nicolas Sarkozy en passant par Patrick Balkany, les personnalités mises en cause sont nombreuses, essentiellement de droite. Les auteurs ont invité ces dernières à réagir et, après enquête, font d'autres révélations. En voici quatre extraits.
    "J'ai fait revenir de Suisse 2 millions de francs..." 
    Nous sommes en 1990. La droite se prépare déjà à revenir au pouvoir, ce qu'elle fera en emportant haut la main les élections régionales de 1992 puis, surtout, les législatives de 1993. Didier Schuller est alors un membre influent de ce fameux "clan des Hauts-de-Seine" du RPR, parti qui se déchirera entre balladuriens et chiraquiens avant la présidentielle de 1995. Mais pour l'heure, la concorde règne encore au sein du mouvement gaulliste, uni derrière son champion, à la fois maire de Paris et président du RPR, Jacques Chirac. Le "clan du 92", c'est celui qui compte, celui qui apporte le sel de la politique, depuis toujours : l'argent.
    Figure du RPR 92, le député et maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany, contacte son grand ami Didier Schuller, qui se trouve dans sa première propriété alsacienne, tout occupé – déjà – à traquer le gibier. Il a la jouissance, depuis 1979, d'une magnifique chasse de près de 2 000 hectares où il vient se changer les idées dès qu'il en a le loisir, avec ses amis chefs d'entreprise. S'y pressent notamment Henri Antona, Francis Poullain, Christian Curtet...
    Tous fournisseurs de l'office HLM des Hauts-de-Seine... et sponsors officieux du RPR. On y croise même Patrice de Maistre, le futur gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. (...)
    D'après Schuller, son vieux copain lui téléphone ce jour-là : "Balkany m'a dit : 'Il faut que je donne du fric à Chirac'. J'ai compris que Jacques Chirac avait besoin d'argent, sans doute dans la perspective des prochaines échéances électorales."Apparemment, c'est un besoin pressant, il faut trouver plusieurs millions de francs. A quelles fins exactement ? Schuller se garde bien de poser la question. Il y a des choses qui ne se font pas, dans ce milieu.
    "Donc, poursuit-il, j'ai fait revenir de Suisse 2 millions de francs, provenant d'un compte dont le véritable objet social, c'était l'argent pour les élections !" Basée à Zurich, cette caisse noire était "alimentée par l'argent des entreprises". "On ressortait le fric en liquide et on le ramenait en France quand on en avait besoin. Entre-temps, il produisait des intérêts. Au moins il n'était pas caché dans une cave ou dans le coffre-fort de Chirac à la Mairie de Paris !" (...)
    Pour récupérer les 2 millions réclamés par Balkany pour Chirac, il faut trouver un intermédiaire prêt à aller chercher les fonds à Zurich. Schuller, comme souvent, sollicite son homme de confiance, le chef d'entreprise Jean-Paul Schimpf, qui sera plus tard mis en cause lui aussi dans l'affaire des HLM des Hauts-de-Seine. Sur procès-verbal, Schimpf (qui n'a pas souhaité répondre à nos questions) qualifiera d'ailleurs Schuller de "porte-serviettes" de Balkany...
    "C'est Schimpf qui a ramené l'argent chez moi, en Alsace", poursuit Schuller, qui décide, en attendant son retour à Paris, prévu deux jours plus tard, de le stocker... dans des boîtes en plastique : "Deux millions, ça fait deux gros Tupperware remplis de billets de 500 francs." Reste à dénicher une bonne cachette, on ne sait jamais...
    Schuller a son idée. "J'ai pris une pelle, et je suis allé dans la forêt. A cent mètres de la maison à peu près, j'ai repéré un arbre, je l'ai marqué avec un rond de peinture verte et j'ai enterré les boîtes au pied de l'arbre, à cinquante centimètres de profondeur environ." 
    Quarante-huit heures plus tard, Didier Schuller retourne chercher l'argent, qu'il doit convoyer le jour même à Paris. En arrivant devant l'interminable épicéa siglé d'un cercle vert, une mauvaise surprise l'attend. "La terre était toute retournée autour de l'arbre et il n'y avait plus les boîtes, ni bien sûr l'argent !" Schuller, incrédule, réfléchit à toute vitesse. "Quand je vois la manière dont la terre a été retournée, je comprends rapidement que c'est un sanglier", rapporte-t-il.
    A la stupéfaction succède rapidement la panique. "J'étais comme un fou ! Doublement dingue parce que, si je n'avais pas retrouvé l'argent, j'aurais été obligé de le rembourser. Ces billets ne m'appartenaient pas." Et voilà Didier Schuller sur la piste du sanglier-maraudeur, dans une scène de chasse pour le moins inhabituelle. Des heures durant, transi de froid, le coeur battant, il arpente, avec sa première femme, Catherine, et l'incontournable Heicko , ces bois qu'il connaît par coeur, priant pour qu'un chasseur du coin ne soit pas tombé sur son trésor malencontreusement déterré...
    "Après trois ou quatre heures de recherche, j'ai enfin retrouvé les Tupperware, avec tout l'argent dedans, à une cinquantaine de mètres de l'arbre devant lequel je les avais enfouis. Les deux boîtes étaient en bon état. Les sangliers les avaient poussées puis réenterrées à moitié, c'est pour ça que nous avions eu du mal à les retrouver."
    Début 1996, le couple Schuller-Delaval reçoit six passeports vierges 
    Après quatre jours à Londres, Didier Schuller met donc, fin février 1995, le cap, via les Etats-Unis, sur les Bahamas et leurs décors féeriques. "Je finance moi-même, à 100 %, mon début de fuite. Jacques Heyer n'a pas encore dilapidé ma fortune, j'ai les moyens." (...)
    Pour tromper leur ennui, Schuller et sa compagne voyagent beaucoup durant les deux ans qu'ils passent aux Bahamas. Aussi surprenant que cela puisse paraître, s'agissant d'un couple recherché par la justice française... "J'ai visité toute l'Amérique latine et toute l'Amérique centrale. Sans difficulté puisqu'on m'avait procuré des 'vrais-faux' passeports. Ce n'est bien sûr pas Charles Pasqua lui-même qui me les a apportés, c'est un simple militant RPR, proche du député Alain Marsaud. Et là, Francis Szpiner n'est pas dans le coup, même si j'étais passé par lui pour demander des faux papiers d'identité. C'est le clan des Hauts-de-Seine, cette fois."
    Et voilà comment le couple Schuller-Delaval reçoit, début 1996, "six passeports belges totalement vierges, avec les tampons officiels. On n'avait plus qu'à les remplir à la main et à coller nos photos. Le militant RPR avait amené des cachets pour tamponner et un poinçon spécial, parce qu'on m'avait apporté aussi des permis de conduire. Il me semble qu'il y en avait six également".
    Didier Schuller n'a plus qu'à choisir les noms d'emprunt qu'il souhaite, ce qui l'amuse beaucoup. "Christel est devenue Marie-Astrid Lambert. Moi, j'ai décidé de m'appeler Jean Wiser. Pourquoi Wiser ? Parce que c'était le nom du directeur général du groupe du père de Christel. Il était belge et mon beau-père ne pouvait pas le blairer, donc j'avais eu cette idée !" Autre identité, assez transparente, utilisée par le couple : Delavallée.
    "Je n'ai pas financé la cavale de Schuller, pas plus que je ne lui ai fourni de faux passeports, proteste Charles Pasqua. Quel aurait été mon intérêt ? Je n'avais aucun contact avec Szpiner. Cet avocat, en liaison avec les chiraquiens, a monté toute une histoire pour accréditer l'idée que Schuller était menacé. Je me demande bien du coup qui a payé tout ça."
    "Cette personne a dit à Balkany : 'Si tu ne sors pas l'argent, dans une heure, Didier crache tout'"
    Le 5 mai 2002, Jacques Chirac est réélu dans un fauteuil face à Le Pen. Didier Schuller, lui, se retrouve dans l'impasse politiquement. Et financièrement. Ce qui va le contraindre, du coup, à replonger dans le bain électoral... pour aider Patrick Balkany, quitte à mettre son orgueil dans sa poche.
    "J'ai accepté, pour des raisons financières : j'ai quand même une ardoise de 150 000 euros d'amende à payer au Trésor public suite à ma condamnation et pas d'argent. Sans compter une caution de 120 000 euros. En échange de la promesse du paiement de la plus grande partie des fonds que je dois à la justice, j'ai donc filé un coup de main à Balkany pour qu'il soit élu député. Je vais faire campagne pour lui à Clichy, à l'occasion des législatives de 2002, et je vais lui permettre d'être élu, parce qu'il n'a gagné qu'avec quelques centaines de voix d'avance. Concrètement, on peut dire que j'ai fait le tapin à Clichy pour lui !" 
    Patrick Balkany s'impose d'extrême justesse à l'issue d'une triangulaire au couteau (il obtient 34,47 % des voix, contre 32,80 % pour Gilles Catoire et 32,72 % pour Olivier de Chazeaux, alors investi par l'UMP).
    Seul souci : à en croire Schuller, le maire de Levallois-Perret ne tient pas son engagement. "Certes, il me filait de temps en temps 2 000 euros en liquide, pour que je ferme ma gueule, car c'est comme ça qu'il tient les gens. Mais il n'a pas réglé ma caution , alors que ça avait toujours été convenu comme ça. J'ai appris cette année seulement, par un avocat, que ce n'était pas un oubli de sa part. Il voulait me faire payer, c'est le cas de le dire, mon attitude durant la confrontation organisée entre nous deux par le juge. Il avait estimé que je ne l'avais pas assez protégé, un comble..."
    En tout cas, en novembre 2003, le juge Jean-Paul Albert, qui a succédé quelques mois plus tôt à Philippe Vandingenen, ordonne la réincarcération de Schuller à la Santé, pour non-paiement de caution.
    "Je n'avais pu payer que 30 000 euros environ sur les 120 000 prévus. J'ai retrouvé Alfred Sirven à la Santé, il était aussi surpris que moi !" Cette fois, Schuller ne va rester incarcéré que six jours. Car il a immédiatement envoyé un émissaire auprès de Balkany : "Cette personne lui a dit : 'Si tu ne payes pas, Didier parle. Si tu sors pas l'argent dans une heure, il crache tout.' Au moins, c'était clair."
    Il assume aujourd'hui ce chantage. Il est vrai que Schuller connaît tous les secrets du clan Balkany. (...) L'ultimatum fonctionne. "Balkany a sorti environ 100 000 euros en espèces pour me permettre d'être en règle avec la justice. Pour justifier l'existence du cash, des amis communs, des particuliers, ont fait des chèques à l'administration, compensés par l'argent que leur a remis Balkany en liquide. Les gendarmes ont même fait une enquête car ils ont trouvé ça suspect, mais heureusement, ils n'ont rien trouvé." 
    "Sarkozy m'a dit : "Je connais un type très bien en Suisse...""
    Pour la première fois, Didier Schuller a consenti, début 2013, à nous révéler l'identité de celui qui lui présenta Jacques Heyer, au milieu des années 1990, pour remplacer le gestionnaire de fortune historique de sa mère, en Suisse. Il s'agit tout simplement de... Nicolas Sarkozy.
    "Oui, c'est Sarkozy qui me parle de Heyer, lors d'un dîner chez moi, confesse-t-il.C'est bien Sarko qui me l'a présenté. Ce devait être début 1994, lorsqu'il était venu à Clichy dédicacer son bouquin sur Georges Mandel. Je lui ai indiqué que je ne savais pas à qui confier mon argent en étant à l'abri du fisc, et il m'a dit : 'Je connais un type très bien en Suisse'. Il ne m'a pas dit si lui-même lui avait confié ses sous, mais il m'a donné les références de Jacques Heyer, m'a précisé qu'il avait été président de la Banque populaire suisse, qu'il était très discret et qu'en plus son frère pouvait le protéger, puisque c'était un haut magistrat, ce que j'ai effectivement pu vérifier. Je me rappelle qu'il a ajouté : 'D'ailleurs, il s'est toujours occupé de l'argent des gens du RPR puisque le premier mari de sa femme était l'un des trésoriers du parti'. Ce qui est exact. Chez Heyer, il y avait d'ailleurs une photo dédicacée de Chirac. Et l'ex-femme de Heyer était bien la compagne d'un ancien trésorier de l'UDR." 
    Me Herzog dément que son client ait pu recommander les services de Jacques Heyer à Didier Schuller : "Lui conseiller un gestionnaire en Suisse alors qu'il était ministre du budget est une absurdité."
    Tous les barons du mouvement gaulliste n'avaient pas forcément confié leurs économies à M. Heyer. A l'exception peut-être, selon Schuller, de Nicolas Sarkozy lui-même. Il est établi que ce dernier fréquenta Heyer à la fin des années 1980, mais en qualité d'avocat du tennisman Henri Leconte, lui aussi floué par le gestionnaire de fortune genevois. Dans son livre Sarko et Cie (L'Archipel, 2011), le journaliste Ian Hamel écrit que Patrick Balkany était un visiteur régulier de la société Heyer Management, où il se rendait "de préférence le samedi, jour de congé des employés".
    "Balkany n'avait pas d'argent chez Heyer, conteste Schuller. Heureusement pour lui ! Chirac non plus. Mais, d'après Heyer, Sarkozy, oui. Sarko, lui, ne m'a jamais dit qu'il lui avait confié son fric, mais après tout, il n'avait pas de raison de s'en vanter. En tout cas, Heyer me disait : 'Je connais très bien Sarkozy, je m'occupe de ses affaires.' D'ailleurs, quand Heyer venait en France, il allait voir Sarkozy à la mairie de Neuilly puis, entre 1993 et 1995, au ministère du budget. Ça, j'en ai été le témoin direct. Courant 1994, j'ai accompagné moi-même Heyer un jour à Bercy, où il avait rendez-vous avec le ministre. Sur le chemin, il me disait : 'Je vais voir Sarko parce qu'il est comme toi, il a un compte que je gère.' Il s'est vanté cent fois devant moi de gérer l'argent de Sarko, il m'a même montré un jour un papier censé prouver qu'il avait placé son fric chez lui. Je ne sais pas s'il se faisait mousser, mais je n'avais pas de raison de douter de sa parole. D'autant qu'un jour, en allant chez Heyer à Genève, j'ai croisé Sarko. Il est vrai qu'il était accompagné d'Henri Leconte, son client. Le juge Renaud Van Ruymbeke lui-même y a cru, à ce compte. Je pense d'ailleurs que Van Ruymbeke a signé son arrêt de mort le jour où il a interrogé Heyer dans le dossier des frégates de Taïwan. Sarko a compris que c'était une attaque contre lui."
    Source

  • Nouvelle preuve de l’incurie des médias

    Dimanche soir, France 3 a invité un certain Rachid Birbach, présenté comme le président de l’Assemblée des musulmans de Corse, pour évoquer les tensions à Ajaccio. Seulement voilà, l’homme est un mythomane avéré qui ne représente personne à l’exception de lui-même. En 2014,  Rachid Birbach avait déjà trompé son monde en intervenant comme imam d’Auxerre où il prônait « l’amitié judéo-musulmane ». L’association Avicenne qui gère une mosquée d’Auxerre  répliqua pour dénoncer l’imposture : « Monsieur Birbach n’est pas notre imam, ni l’imam d’aucune mosquée à Auxerre ».

    L’homme avait berné les médias une fois, le voilà qu’il recommence quelques mois plus tard en se faisant passer pour le président de l’Assemblée des musulmans de Corse. Et France 3 de l’interroger, le 27 décembre, au sujet des tensions raciales dans le quartier colonisé des Jardins de l’Empereur à Ajaccio. (voir la vidéo ci-dessous)

    L’imposteur avait été coopté à FR3 par Hassen Chalgoumi, imam de Drancy et grand admirateur d’Israël. Pour Pascal Boniface, le directeur de l’IRIS, tous deux font partie de « ces figures qui occupent la parole d’une communauté dont ils n’ont pas le soutien, mais qui tirent leur légitimité des médias et des milieux politiques dominants ».

    Même la chaîne France 3 a été obligée de publier un communiqué de presse cinglant à l’égard de Birbach :

    « Rachid Birbach, pseudo imam… Vous êtes nombreux a avoir réagi à la présence de Rachid Birbach sur le plateau du Soir 3. Le titre dont il se revendique « Président de l’Assemblée des Musulmans de Corse » est en effet une invention. Ses propos à l’encontre du CFCM n’engagent que lui, comme l’a souligné la journaliste Catherine Gonier-Cléon. »

    http://www.contre-info.com/nouvelle-preuve-de-lincurie-des-medias

  • GPA : La Manif Pour Tous dénonce une manipulation grossière

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    Communiqué de presse

    GPA : La Manif Pour Tous dénonce une manipulation grossière

    Le refus par la France de retranscrire à l’état civil les actes de naissance de jumeaux nés par GPA à l’étranger est parfaitement conforme au droit français et européen. La Manif Pour Tous dénonce une sur-interprétation et une instrumentalisation des arrêts de la CEDH par des lobbies qui veulent faire avancer la légalisation de la GPA en France malgré la condamnation claire de cette pratique indigne et intolérable par le Premier ministre Manuel Valls et, tout récemment, par le Parlement Européen. 

    Ce 25 décembre 2015, Le Monde a rendu publique la proposition faite par la France à M. X de lui verser 33 750 € pour la non-retranscription des actes de naissance de jumeaux à l’état civil français, ces enfants ayant été obtenus par M. X en faisant appel à une mère porteuse à l’étranger malgré le fait que la législation française interdise la GPA (Gestation Pour Autrui, ou Grossesse Pour Abandon). « La GPA est un délit pour lequel la loi prévoit une amende de 7500 €. Là, l’Etat propose un dédommagement deplus de 33000 € alors que M. X devrait, au contraire, payer une amende ! C’est aberrant ! » commente Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous.

    Dans sa réaction auprès du quotidien Le Monde, Me Caroline Mécary, avocate de M. X, déclare : « on est face à un gouvernement qui ne respecte pas la jurisprudence de la CEDH. » Il s’agit là d’une manipulation grossière : en effet, tout arrêt de la CEDH est valable in concreto, c’est-à-dire pour le cas jugé.  Enl’occurrence, Me Caroline Mécary évoque une décision de la CEDH qui ne traite que du cas personnel des enfants nés de GPA commandées par les couples Mennesson et Labassé. Ils n’ont juridiquement pas vocation à s’appliquer à tous les enfants nés de GPA à l’étranger au profit de Français. Cela reviendrait en outre, pour la France, à légaliser les GPA convenues et réalisées à l’étranger. Ce commentaire de Me Mécary est une instrumentalisation des arrêts Mennesson et Labassé, commeLe Monde est instrumentalisé dans cette affaire pour tenter de susciter une polémique autour de la proposition de dédommagement faite à M. X.

    D’autre part, ces arrêts de la CEDH concluaient spécifiquement sur la retranscription à l’état civil de la filiation des enfants avec leur père, puisqu’en l’espèce celui-ci était leur père biologique. Or, dans le cas de M. X, étonnamment, il n’est pas précisé s’il existe un lien biologique entre M. X et ces jumeaux, ni quelle filiation a été inscrite à l’état civil de leur pays de naissance, ni quel est ce pays !? L’opinion publique est à la fois trompée sur la portée des arrêts Mennesson et Labassé, et sous-informée puisque cette affaire est rendue publique, mais sans les informations indispensables à sa compréhension !

    Face à ces tentatives de manipulation, La Manif Pour Tous rappelle que :

    1. Le Premier ministre Manuel Valls a lui-même déclaré dans une interview au quotidien La Croixpubliée le 3 octobre 2014 (soit après la publication des arrêts Mennesson et Labassé), que « le gouvernement exclut totalement d’autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA. »
    2. Les difficultés de retranscription à l’état civil français étaient connues d’avance par M. X qui ne pouvait pas ignorer la loi française dans ce domaine au moment où il a passé un contrat de GPA. Autrement dit, M. X se plaint de ce qu’il a lui-même mis en œuvre pour ces jumeaux, lesquels ont été, en outre, volontairement privés par lui de leur mère, ce qui est contraire à la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE). A ce sujet, Manuel Valls avait déclaré dans son interview du 3 octobre 2014 :« Il est incohérent de désigner comme parents des personnes ayant eu recours à une technique clairement prohibée… tout en affirmant qu’ils sont responsables de l’éducation des enfants, c’est-à-dire chargés de la transmission de nos droits et de nos devoirs ! » 
    3. Ces jumeaux ont bien, comme tout un chacun – et heureusement ! -, l’état civil et la nationalité de leur pays de naissance. A ce propos, la position du Premier Ministre a été également très claire : « Il ne faut pas laisser dire non plus que ces enfants sont sans filiation ni identité. Ils ont une filiation et une identité, mais établies à l’étranger » (quotidien La Croix, 3 octobre 2014). C’est encore une fois M. X qui, dès l’origine de son projet, avait prévu d’emmener ces enfants en-dehors de leur pays, en connaissance de cause quant aux conséquences en France en matière d’état civil.
    4. Le Parlement Européen vient de se prononcer sur ce sujet le 17 décembre 2015 en  condamnant toutes formes de GPA dans son rapport annuel sur les droits de l’Homme et la démocratie dans le monde.

    La France se trouve donc en parfaite cohérence avec l’Europe en refusant de supprimer les mesures – dont la non-retranscription des actes de naissance à l’état civil français – qui retiennent les éventuels candidats à la GPA et empêchent, par conséquent, l’extension de cette pratique qui conduit à l’exploitation de femmes et au trafic d’enfants.

    En revanche, la France n’est pas en cohérence avec elle-même en proposant un dédommagement en lieu et place d’une amende : les pouvoirs publics doivent respecter la loi de la République !

    La dignité de la femme et de l’enfant n’ayant pas de frontière, La Manif Pour Tous invite la France, patrie des droits de l’Homme, à protéger les femmes et les enfants de toutes origines de cette nouvelle forme d’exploitation en luttant contre la GPA en France comme à l’étranger.

    Contact presse : Héloïse

    h.pamart@lamanifpourtous.fr   –   Tel : 06 81 70 76 58 

  • Allahicité : la République protège les lieux de culte clandestins

    Où sont les laïcistes hystériques ?

    "Le ministre de l’Intérieur de la République islamique de France, Bernard Dhimmi Cazeneuve, s’est rendu aujourd’hui à la « salle de prière » musulmane qui avait été « saccagée » par des Corses après les émeutes arabes d’Ajaccio. Il a déclaré que « la République laïque continuera à protéger l’exercice de tous les cultes ». Rappelons qu’il s’agit d’une salle de prière clandestine, enregistrée comme siège social de l’Association marocaine, sportive et culturelle des musulmans de Corse. Autrement dit elle contrevient à plusieurs lois de la République, et d’abord à la loi de 1905. La République protège les lieux de culte clandestins, s'ils sont musulmans."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/12/allahicit%C3%A9-la-r%C3%A9publique-prot%C3%A8ge-les-lieux-de-culte-clandestins.html

  • Déchéance de nationalité: le "baiser de la mort" du FN à Hollande

    Depuis que François Hollande a décidé d'étendre la déchéance de nationalité aux binationaux français, le FN se réjouit ouvertement de la mesure. De quoi gêner un PS déjà très divisé sur la question.

  • Invasion migratoire : ils préfèrent aider les autres avant les nôtres

    Faut-il être un immigré clandestin pour espérer trouver rapidement un logement en France ? Telle est la question que désormais, les Français sont en droit de se poser quand on assiste, médusés, à la multiplication des initiatives en faveur des "migrants".

    Faut-il être un immigré clandestin pour espérer trouver rapidement un logement en France ? Telle est la question que désormais, les Français sont en droit de se poser quand on assiste, médusés, à la multiplication des initiatives en faveur des "migrants". Subitement, il semble possible de débloquer des budgets et de trouver des lieux pour héberger des populations entières qui ont quitté leur pays pour venir s'installer chez nous. Comme par enchantement, le gouvernement trouve 1 000 € par place d'hébergement de clandestins. Mais où était cet argent pour loger les SDF qu'on laisse crever seuls et abandonnés dehors ? Aujourd'hui, il vaut surement mieux s'appeler Tarik que Bernard, venir de Syrie plutôt que de Clichy.
    En février dernier, la Fondation Abbé-Pierre avait pointé du doigt l'échec des politiques dans la lutte contre le mal-logement. La France peut ainsi s'enorgueillir de détenir un triste record avec 3,5 millions de personnes mal logées ! Comme le révélait une enquête parue dans Le Monde, "le 115, numéro d’urgence pour les sans-abri, a, lors de l’hiver 2013-2014, reçu 355 000 demandes d’hébergement mais ne dispose que de 140 000 places (...) Le droit au logement opposable, créé par la loi Boutin en 2007, a reconnu 147 000 personnes prioritaires mais 55 000 restent sans solution. Le nombre de demandeurs d’un logement social atteint 1,8 million, alors que seules 467 000 HLM sont attribuées chaque année, satisfaisant moins d’un quart des demandes." De son côté l'Armée du Salut, qui vient de fêter ses 150 ans d'existence, constate que la misère ne cesse de se développer. Quant à leurs centres d'accueil, ils sont tous pleins. Impossible donc de loger tous ceux qui viennent à leur rencontre pour demander de l'aide.
    On ne parvient donc pas à offrir un toit à tout le monde en France ? Qu'importe ! Malgré cette situation préoccupante, des fonctionnaires de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) préfèrent s'activer en Allemagne pour inciter des milliers de "réfugiés" à venir s'installer chez nous, dans le cadre du "plan d’urgence" décrété par François Hollande. Et pour mettre toutes les chances de leur côté, ils se sont même décidés à distribuer des prospectus en arabe... En France, l’association Singa a lancé l'initiative CALM (Comme A La Maison) avec un site web proposant à des familles d'héberger des clandestins pendant plusieurs mois. Une sorte de Airbnb pour "migrants" qui ne peut qu'inciter les candidats à l'exil à venir tenter leur chance en France. Le slogan est assez clair : "Vous avez une chambre libre dans votre appartement ? Hébergez un réfugié !". Et nos SDF qui dorment dans la rue ? Seraient-ils trop de souche pour intéresser ces militants associatifs ?
    Le gouvernement est également prêt à apporter un certain nombre d'aides aux communes qui acceptent de mettre en place des dispositifs d'hébergement pour les "réfugiés". Claude Huet, ancien SDF et responsable de l'association SOS Sans-abris, dresse aujourd'hui un constat amer : "Quand j'ai été reçu au ministère, j'avais demandé que chaque commune de France accueille un SDF. On m'a répondu que ce n'était pas possible !". Déjà en mai dernier, Claude Huet avait expliqué que les Français de souche semblaient être des citoyens de seconde zone dans leur propre pays : "Un centre d’hébergement d'urgence de 250 "lits" et seulement 3 FRANÇAIS. C'est de la préférence nationale ou étrangère ?".
    Quand les jeunes identitaires sont venus en aide aux SDF Français de souche, des voix se sont élevées pour dénoncer une "discrimination". Par contre, aider les autres avant les nôtres, c'est mieux car cela participe à l'accélération de l'invasion.
    Fabrice Robert
    ( tribune parue sur Boulevard voltaire).

    http://www.bloc-identitaire.com/actualite/3245/invasion-migratoire-ils-preferent-aider-autres-avant-notres

  • C'est vous le maillon faible, sortez

    J'ignore si la croyance au Père Noël, que l'Espagne franquiste tenait en haute suspicion, a droit de cité chez les talentueux éditorialistes et maquettistes de Présent. Fondé par Jean Madiran, regretté philosophe catholique qui m'a toujours paru très orthodoxe, ce quotidien titrait pourtant son édition datée du 25 décembre : "Taubira doit partir". (1)⇓

    Quant à moi, plus naïf sans doute, je l'avoue, que les responsables de cette mise en page, j'ai vainement scruté, au jour dit, les arbres de Noël, ces résidus païens qui nous renvoient chaque année l'écho des montagnes aimées. Et, je n'ai pas trouvé trace de la démission du ministre de la Justice.

    Dans une démocratie normale, le ministre qui devrait passer à la trappe s'appelle en effet Taubira.

    Contrairement à la tradition constitutionnelle, et quoique ministre, elle s'est désolidarisée pratiquement de toutes les mesures ou mesurettes liées à la lutte contre le terrorisme.

    Garde des Sceaux elle ne s'est ainsi pas seulement opposé, la première, au principe de la déchéance de nationalité, affirmée avec emphase par le chef de l'État dans son discours au congrès le 16 novembre, et renvoyée depuis aux calendes de février. (2)⇓

    Elle s'est encore opposée au registre des passagers aériens, et aux diverses conséquences techniques et aux contrôles dans le cadre de l'état de siège, etc.

    En même temps rappelons aussi que c'est sous sa responsabilité que fonctionne l'administration pénitentiaire laquelle laisse impunément s’entasser, se regrouper, se radicaliser un vivier chaque jour grandissant de l'islamo-terrorisme. Personne ne s'avise de le lui reprocher.

    Taubira se singularise aussi par une attitude significative : elle ne desserre même pas les dents quand l'hémicycle unanime, à l'unisson avec le gouvernement auquel elle appartient, chante l'hymne national.

    En revanche ce n'est pas sur elle en général c'est sur les ministres sinon les plus durs, ou plus exactement les moins mous en apparence, que portent les critiques et que pèsent les soupçons de l'incontournable, de l'insubmersible "gauche de la gauche". Tout se passe comme s'il n'y avait rien de changé jusqu'ici dans le ciel hollandais…

    Dans un registre politique dominé par la comm', quoi de plus symbolique que les photos sur les affiches.

    Celles du gouvernement, cherchent à racoler auprès des banlieues – on dit maintenant les quartiers populaires. Cela fonctionne comme la garde impériale à Waterloo "l'ultime repart" sinon "l'ultime pensée" de la défunte majorité hollandaise.

    On ironisait aux débuts de la Ve république sur l'appoint décisif de l'outremer aux majorités gaulliennes. On remarquait à peine qu'un Michel Debré en fin de carrière ne parvenait plus à se faire élire qu'à la Réunion. Mais tout cela restait bon enfant.

    Quand Chirac eut conquis en 1977 la mairie de Paris les choses prirent un tour plus massif. On parlait alors de 10 à 12 % de la population de la capitale en provenance des dom-tom.

    Or, depuis, le vote des ultramarins s'était progressivement inversé. Au lieu de servir d'appoint au redoutable triangle Auteuil-Neuilly-Passy la génération suivante a pris l'habitude d'assurer de substantiels bataillons à la gauche. L'affichage de la diversité est ainsi devenu l'armée de secours d'une gauche en déconfiture.(3)⇓

    Cette illusion tactique n'avait pas réussi à Bartolone en Ile de France au second tour des élections régionales le 13 décembre.

    À l'époque où Paul Dijoud, secrétaire d'État aux Travailleurs immigrés, théorisait la politique d'immigration familiale de Giscard, il s'agissait selon lui de "faire de la France un nouveau Brésil".

    Voilà de quoi faire de Mme Taubira l'équivalent de Mme Dilma Rousseff, dont les Brésiliens ne veulent plus, et qui nous donne l'occasion de lui dire, à l'instar des Brésiiens : c'est vous le maillon faible, sortez !

    JG Malliarakis

    → Retrouver l'enregistrement de cette chronique sur le site de Lumière 101

    Apostilles

    1. cf. Présent N° 8511 du vendredi 25 décembre 2015.
    2. cf. L'Insolent du 28 décembre : sur le site de L'Insolent/a>"Quand tout sonne faux".
    3. L'armée de secours… comme à Alésia, peut-être… cf "Vercingétorix" par Camille Jullian pages 230 et suivantes.

    http://www.insolent.fr/2015/12/cest-vous-le-maillon-faible-sortez.html

  • Quand tout sonne faux

    Nos socialistes bien-aimés se divisent sur le projet de déchéance de la citoyenneté française et on pourrait s'en féliciter, si tout ne sonnait pas faux dans le débat comme dans le projet.

    Certes Taubira boude et Aubry grogne. Deux mégères en colère, certains penseront sans doute : demi-mal. Mieux encore : deux motifs de satisfaction. L'insignifiant Ayrault jette des petits cailloux dans le jardin de son successeur. Un conflit de titans, il faut en convenir. N'oublions pas quand même que le jeu de lancers de nains tombent sous le coup de la loi.

    Hélas tout sonne faux, il convient aussi de l'observer, dans cette polémique artificielle, sur la peine de déchéance de nationalité. Elle serait infligée, nous propose-t-on, par la grâce d'une réforme constitutionnelle, une de plus, à des gens qui ont depuis longtemps renoncé à se considérer, de près comme de loin, comme français.

    Au plan des principes, les partisans de la théorie républicaine de la nation-contrat ne devraient rien objecter à la déchéance de citoyenneté. Les djihadistes en effet se situent tous, radicalement, en rupture de contrat. Si on pense au contraire qu'être Français "cela s'hérite ou cela se mérite" la solution est simple : et ceci confirme la supériorité de la théorie de la nation-héritage.

    Remarquons que cette affaire s'étale dans le temps, cinq semaines après le discours présidentiel. Une fois de plus on communique et on n'agit pas. On polarise donc le débat sur une affaire artificielle.

    D'abord, quantitativement, le projet ne mène à rien. On sait très bien que la mesure annoncée ne concernera que des gens peu nombreux, Cs gens auront été obligatoirement condamnés. Après avoir purgé leur peine ils se verraient interdire de demeurer sur un territoire français qu'ils exècrent. Leurs défenseurs, montrent ici un rapport fort étrange à la citoyenneté française. Et la Taubira s'enfonce dans cette ambiguïté, choisissant même l'Algérie pour en rajouter une couche. Maillon faible de ce gouvernement, elle doit déguerpir.

    Et d'invoquer une fois de plus la tarte à la crème du prétendu droit du sol. Inversion totale par rapport au "jus soli" du droit romain ce slogan gomme le fait que dans la Cité Antique le citoyen doit être à la fois né dans les limites de la cité et issu de citoyens…

    Pour revenir à l'époque moderne et contemporaine Mme Taubira, porte-drapeau de la contestation déclare : "Pour moi, la déchéance de nationalité, c'est extrêmement grave ! (…) Et c'est tellement grave que notre Code civil encadre très fortement les conditions de déchéance de nationalité".(1)⇓

    Mais, citoyenne ministre, prendre les armes, s'engager aux côtés de gens qui combattent l'armée française cela s'appelle de la trahison. Être complice de gens qui décapitent, qui égorgent des civils désarmés, et assassinent nos compatriotes, n'est-ce pas également "extrêmement grave" ? N'est-ce pas même infiniment plus grave que la simple sanction du retrait d'un passeport.

    Annoncé le 16 novembre avec beaucoup d'emphase par Hollande devant le congrès, le projet est supposé transformer le chef de l'État en chevalier blanc de la sécurité des Français, en faisant voter la droite en faveur de principes qui existent en l'occurrence déjà dans le code civil. En échange des dispositions très unilatérales sur le pouvoir présidentiel de décréter l'état d'urgence pourraient être adoptées sans coup férir.

    Depuis 1927, sous l'influence d'Aristide Briand, depuis 1938 sous le gouvernement de Daladier, maintenus par les ordonnances de 1945 on n'a jamais cessé de légiférer, de réglementer, de triturer les rédactions d'articles du code civil relatifs à la déchéance cd nationalité française. Elle a été appliquée à quelques centaines de personnes, des épurés après la guerre mais aussi des communistes pendant la guerre froide. "Le Français qui se comporte en fait comme le national d’un pays étranger peut, s’il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d’État, avoir perdu la qualité de Français." Cette procédure a été utilisée plus de 200 fois entre 1949 et 1953, et encore 3 fois seulement depuis 1958.(2)⇓

    Précisons aussi que la restriction "s’il a la nationalité de ce pays" tombe dans le cas des gens qui ont rallié le Califat islamiste, qui ravage actuellement la Syrie et l'Irak et ne fait pas mystère de vouloir frapper l'Europe en général et la France en particulier.

    On se moque donc de nous en prétendant faire voter, grâce au secours de l'opposition, une nouvelle fois, un principe qui existe déjà dans le droit français et que l'on n'a pas le courage d'appliquer.

    Tout sonne donc faux dans cette communication massive du pouvoir.

    Disons donc une fois pour toutes à nos gouvernants : cessez donc de menacer : faites. Cessez de légiférer : appliquez la loi, si vous en êtes capables.

    JG Malliarakis

    → Retrouver l'enregistrement de cette chronique sur le site de Lumière 101

    Apostilles

    1. cf. Déchéance de la nationalité: le «haut-le-cœur» de Christiane Taubira in Le Figaro le 3 décembre.
    2. cf. l'interview de Patrick Weil spécialiste ["bien-pensant"] du sujet"Déchéance de nationalité : ce que propose Hollande est déjà dans le code civil" en ligne depuis le 17 novembre

    http://www.insolent.fr/2015/12/quand-tout-sonne-faux.html