France et politique française - Page 3462
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Zoom : Jacques Bompard : la dissidence en Provence et au Palais Bourbon (05-10-2015)
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Après le mariage pour tous, l’impôt pour tous
Il y a, décidément, de drôles de socialistes chez les socialistes. Prenez Emmanuel Macron, par exemple : il est socialiste, mais oui, et, en plus, ministre ; l’air de ne pas y toucher, il flingue les 35 heures et canarde le statut des fonctionnaires, les deux piliers de la sagesse de gauche. Macron, c’est Samson secouant les colonnes du temple. La droite se frotte les yeux pour y croire tandis que, à gauche, de grandes voix s’élèvent avec tact et autorité pour dire : « Macron ? Euh… comment vous dire ? euh… ras le bol ! »
Depuis quelque temps, il n’est plus seul, Macron, à dire des trucs que le « polcor » réprouve – le « polcor », c’est le « politiquement correct » à la sauce apocope. Il y a Razzy Hammadi. 36 ans d’existence dont la moitié passée au service du PS. D’ordinaire, ça vous formate un bonhomme, un truc pareil. Eh bien, pas forcément ! Razzy semble passer à travers les gouttes.
Il y a huit mois, le jeune homme dévoilait, tout empreint d’une saine indignation, que des candidats maires, pour rafler la mise municipale, avaient négocié des voix contre des mosquées ; il n’a pas été démenti, mais ne s’est pas fait que des amis, ce jour-là. Un peu plus tard, il a carrément agoni d’injures grossières deux voyous qui avaient cru bon d’insulter sa compagne et de bousculer le couple ; face à ce qu’il a alors dit, le « Casse-toi, pauv’ con » de Sarkozy semble tout droit sorti d’un conte de Perrault.
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Sédation contre soins palliatifs
Le début du débat parlementaire sur la proposition de loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie (2e lecture) est en ligne ici. Quelques députés ont courageusement bataillé contre la sédation criminelle et pour les soins palliatifs. Parmi lesquels Marion Maréchal le Pen :
"[...] Si l’on privilégie le respect de la vie sur la liberté individuelle, il ne faut pas toucher à la loi de 2005 ; dans le cas contraire, comme l’indiquait à l’instant M. Falorni, il faut aller plus loin – ou plus bas, selon le point de vue que l’on adopte –, jusqu’au bout de la logique selon laquelle on pourrait autoriser le suicide assisté ou l’euthanasie car c’est pour moi la même chose.
Au fond, quelle est l’intention de ce texte, une fois que l’on a décrit un cadre politique extrêmement complexe ?Une législation ou une avancée vers l’euthanasie que, visiblement, le Parlement ne veut pas, si j’en juge par le débat à l’Assemblée nationale et au Sénat en première lecture.
Je n’avais pas voté contre cette proposition de loi en première lecture parce que je considérais que les intentions de MM. les rapporteurs étaient faussées ou cachées. Au contraire, ils ont essayé de trouver la manière la plus équilibrée possible de répondre à l’invitation du Président de la République et à la mission qu’il leur avait confiée.
J’ai entendu qu’il fallait soulager la douleur et délivrer les patients d’un traitement que, pour une raison ou une autre, ils ne supportent plus. J’ai entendu que la pratique de la sédation servirait à empêcher la souffrance des patients, en cas de douleurs réfractaires. Mais tout cela figure déjà dans la loi.
Que modifie cette proposition par rapport à la loi de 2005 ? Trois éléments se trouvent modifiés, qui avaient justifié ma position lors du vote en première lecture.
La première modification concerne le caractère irréversible de la sédation. La sédation, bien que n’étant pas en elle-même une pratique à caractère euthanasique, porte la possibilité grave d’une dérive de cette nature. À ce titre, même si la loi peut distinguer la sédation d’une pratique euthanasique, il sera extrêmement difficile d’opérer cette distinction en pratique.En raison de cette dérive possible, le Parlement ne peut pas prendre le risque d’adopter une telle disposition dans la loi.
La deuxième modification a trait aux directives anticipées. La loi de 2005 prévoyait que le médecin les prend en compte ; la proposition de 2015 l’obligera à les suivre.Cette évolution montre, mes chers collègues, le désir de faire primer la volonté des patients sur la compétence et l’art des médecins.Je n’aime pas cette défiance à l’égard du corps médical. Quelle que soit l’appréciation qu’un patient peut porter sur sa propre situation, les médecins restent et doivent rester les plus qualifiés pour connaître celle-ci.
La troisième modification a trait à la nutrition et l’hydratation artificielle. S’il s’agit de soins, elles ne peuvent être arrêtées ; s’il s’agit de traitements, elles peuvent l’être.Ces dispositions, comme vous l’avez rappelé, monsieur Leonetti, figuraient déjà dans la loi de 2005 – je vous avais d’ailleurs interpellé en soulignant ce point problématique de la loi. En effet, lorsque le corps médical ne peut plus prodiguer à un patient la satisfaction de ses besoins vitaux, c’est-à-dire l’hydratation et la nutrition, où se trouve le principe du respect de la vie et de la satisfaction des besoins fondamentaux ?
Dans la mesure où ces différents points ne seront pas modifiés par le débat parlementaire, si j’en crois du moins la volonté du Gouvernement et de MM. les rapporteurs, il est probable que mon vote sera le même qu’à l’issue de la première lecture."
"Ayant eu l’occasion de fréquenter le monde hospitalier au cours des derniers mois, j’ai pu constater que la médecine française est dans un triste état : elle souffre d’un déficit de chirurgiens, de médecins et même d’infirmières. Dans les campagnes comme dans les villes, on ne parvient plus remplacer les praticiens qui partent ; et ce n’est certes pas la suppression des éthiques médicales millénaires qui arrangera les choses.
Vous l’avez compris, je suis un adversaire acharné du présent texte, sans être toutefois de ceux qui plaident pour le maintien des dispositions actuelles : il aurait fallu, justement, supprimer celles qui remettent en cause le respect de la vie jusqu’à son terme naturel.
Avec l’article 1er, et c’est là toute sa prétention, vous entendez assumer jusqu’au bout le maintien des patients dans une situation de « dignité », haute et belle notion qu’il est intéressant de vous voir invoquer. En latin, la dignitas est l’estime, le mérite, la considération, le prestige. La vie en tant que telle recouvre donc bel et bien cette notion, et ce sans aucune béquille étatique. La vie s’intègre à un ordre naturel – même si je sais que cette expression vous choque –, lequel décide de son commencement et de sa fin ; d’où l’opposition essentielle à l’acharnement indu, mais aussi le devoir de rappeler qu’aucun homme n’a le droit de briser cet ordre : c’est ce qui fonde le refus du suicide dans toutes les sociétés.
Imposer à des étudiants et à des praticiens de se faire acteurs de la rupture de cet ordre revient à altérer en profondeur cette notion fondamentale, et cela contribuera à empirer encore la situation de la médecine dans notre pays."
"Il y a quelque chose d’un peu irréaliste dans ce débat. On est en train d’essayer de remettre les soins palliatifs à la place où ils doivent être, c’est-à-dire avant la séquence de fin de vie, comme cela a été rappelé. Pour autant, toutes les questions que nous posons pour nous assurer que tout est bien déployé pour la mise en œuvre des soins palliatifs sont contournées. Un collègue vient de demander si les choses étaient suffisantes dans les établissements pour personnes âgées. On sait bien qu’elles sont insuffisantes, mais on lui a répondu qu’une convention était prévue. À un autre collègue, il a été répondu que le déploiement des soins palliatifs était prévu dans les textes, alors qu’on sait très bien que les moyens financiers manquent. C’est extrêmement gênant !
Tout le monde reconnaît que les soins palliatifs sont importants, au cœur même du débat. On nous dit que leur développement est prévu dans les textes, qu’il y a des conventions,mais on sait très bien que, dans les faits, les services ne disposent pas des moyens, des personnels ni des dispositifs opérationnels qu’on serait en droit d’attendre. À chaque question sur les soins palliatifs, on nous apporte des réponses normatives, on nous dit que c’est dans les textes. On ne nous apporte aucune garantie, aucune assurance, aucun élément qui nous permette d’être sereins quant au fait que les soins palliatifs seront dispensés équitablement sur l’ensemble du territoire français.
Les intentions, les textes, les normes, les conventions ne suffisent pas. On ne peut aborder sereinement ces questions si l’on n’a pas des garanties sur ce que l’État, via les ARS, propose réellement en matière de fin de vie. On sait très bien que les soins palliatifs, aujourd’hui, ne sont pas à la hauteur des attentes des Français."
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Message de Marion Maréchal Le Pen au meeting des jeunes patriotes
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Le « Véritable mur des cons », non exhaustif…
Rappelez-vous le « Mur des cons » du syndicat de la magistrature. (Voir vidéo ci-dessous). Les magistrats tenus à l’impartialité en principe, affichaient leurs têtes de turc afin d’être sereins au moment de rendre leur verdict et de régler leurs comptes en fonctions de leurs idées rouges; malgré les plaintes déposées, ils n’ont jamais été sanctionnés pour cela.
Voici plutôt « le Véritable mur des cons » qui pourrait servir de pense-bête aux distraits. Mais la liste est loin d’être exhaustive :
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JT du Lundi 5 octobre 2015 de TVL
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Racket et répression des automobilistes : plus de radars, des « leurres », des lois idiotes et même des drones !
Toujours sous le prétexte hypocrite de « sauver des vies », Manuel Valls a annoncéen fin de semaine dernière la « rénovation et l’augmentation du parc actuel de radars » d’environ 10%. D’ici trois ans, le nombre de radars sur le bord des routes françaises sera de 4.700, contre 4.200 actuellement.
L’augmentation du nombre de radars sur le sol français sera accompagnée del’installation de 10.000 « leurres » au bord des routes : des panneaux annonçant des radars n’existant pas ! Guère étonnant de la part de politiciens républicains mentant en permanence.
Une amende de 650 euros pour les entreprises qui ne « dénoncent » pas leurs chauffeurs ayant été « flashés ».
Les deux roues sont eux aussi harcelés, avec notamment une mesure ridicule (mais sûrement juteuse pour certains), consistant à imposer le port de « gants homologués » aux cyclomotoristes et aux motards. Il est certain que cela va faire baisser la mortalité.
Enfin, et c’est peut-être le plus inquiétant pour l’avenir, le Premier ministre a indiqué que les forces de l’ordre pourraient avoir recours aux drones pour procéder à des contrôles routiers pour une expérimentation dans un premier temps.
Source T. de Chassey
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« Il ne faudrait jamais qu’une femme refuse d’accueillir un tout petit »
Aleteia relate le témoignage d'une femme de 41 ans, qui a participé activement au lancement des Veillées pour la vie dans sa paroisse et est membre de SOS IVG.
"Mariée très jeune alors qu’elle n’a que 21 ans, la jeune femme met au monde un premier enfant, et tombe rapidement à nouveau enceinte. « J’ai vécu un creux », explique-t-elle. Avec son mari, elle est sur le point de déménager, leurs études à tous les deux n’étaient pas terminées, etc. La toute jeune maman se demande comment elle va pouvoir s’occuper d’un enfant de plus ! Elle se souvient qu’elle refusait, malgré elle, ce nouveau bébé imprévu. « Quand on ne veut pas un bébé, le corps ne grossit pas. J’étais en plein déni de grossesse », confie-t-elle. Confrontée à cette période angoissante, elle comprend les jeunes femmes qui choisissent l’IVG. « L’avortement, on baigne dedans ! C’est devenu complètement normalisé. »
Aucun recul sur l’avortement
Elle souligne : « À cette époque, c’est-à-dire il y a moins de 20 ans, on ne parlait pas des conséquences que pouvaient avoir un avortement sur les mères ». Pourtant, elle n’envisage pas elle-même d’avorter et lorsque son enfant naît, une jolie petite fille en pleine forme, elle oublie toutes ses angoisses : « Il ne faudrait jamais qu’une femme refuse d’accueillir un tout petit ».
Accompagnement de mamans en détresse
Grâce à l’association SOS IVG, elle a été mise en contact avec une future maman qui avait été convaincue par son entourage d’avorter, mais qui ne parvenait pas à se faire à cette idée. Elle se souvient : « Nous avons parlé, j’ai partagé mon expérience. Au fur et à mesure de la conversation, j’ai découvert qu’elle avait en fait très envie d’avoir ce bébé ! J’ai participé à mon petit niveau à cette naissance… Et peut-être, espérons-le, à d’autres, grâce aux prières que nous organisons, avec les Veillées pour la Vie. Il y a des choses cachées, que nous ne pouvons pas connaître ».
Les Veillées pour la vie
Ces « Veillées pour la vie » sont des réunions de prières organisées « pour toutes vie humaine naissante ». Elles rassemblent des chrétiens autour de la prière pour la vie de Jean-Paul II, extraite de l’Encyclique « Evangelium Vitae » de Jean-Paul II (1995)."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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« 80 % de nos lois ne sont que des transcriptions de directives de la Commission de l’U.E. ! »
Entretien avec Audrey D’Aguanno
Audrey D’Aguanno, vous êtes italienne, vous observez depuis des années la vie politique de votre pays et vous connaissez bien la France. Face à la crise, le gouvernement italien a fait passer en août une vaste réforme de l’administration publique qui fait effet de révolution vu d’ici. Peut-elle être un exemple pour la France ?
Sans parler des mesures spécifiques au pays : réduction du nombre d’agents publics locaux et de chambres de commerce régionales, démantèlement du Corps national des gardes forestiers… il y a des aspects intéressants dans cette réforme. Principalement, la simplification bureaucratique, qui entend favoriser les rapports des citoyens et des entreprises avec les organismes publics ; et l’instauration de la méritocratie dans l’administration publique. Cela vise particulièrement les cadres et hauts fonctionnaires, qui seront évalués en fonction de leurs résultats, et pourront être licenciés. Ils ne pourront plus cumuler les rôles et leur statut de fonctionnaire à vie est remis en question. Les procédures disciplinaires en cas d’atteinte à un quelconque organisme public sont facilitées.
L’administration publique étant nécessaire, il serait bon de s’inspirer des derniers points de cette réforme. Mais de là à parler de révolution…
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A qui la faute ?
Les terribles précipitations qui se sont abattues sur les Alpes-Maritimes samedi (17 morts, quatre disparus, des centaines de millions d’euros de dégâts) ont été suivies sur place d’un formidable élan de solidarité des Français pour aider leurs voisins, les victimes de dommages, les communes sinistrées. Signe autrement plus inquiétant de la tiers-mondisation des mœurs et des comportements dans notre pays, de nombreux pillages d’habitations ont été aussi signalés, la gendarmerie a d’ailleurs arrêté plusieurs individus pris en flagrant délit… Samedi toujours, à l’autre bout de la France, à Calais (Nord-Pas-de-Calais) et sous un grand soleil, plusieurs centaines de personnes ont répondu à l’appel du collectif apolitique « Calaisiens en colère ». Ce rassemblement avait pourtant été interdit la veille par Natacha Bouchart, sénatrice-maire LR de Calais. On l’aura compris, les habitants entendaient malgré tout manifester leur ras-le-bol devant l’invasion migratoire de leur ville, le laxisme, l’impuissance des autorités, alors que les clandestins multiplient les actions hors-la-loi pour gagner l’Angleterre.
Autre manifestation, autorisée cette fois, celle organisée dimanche par une cinquantaine d’organisations immigrationnistes d’extrême gauche (Droits devant!, Lutte Ouvrière, Réseau éducation sans frontière, Fédération anarchiste, NPA, EuroPalestine….) en « solidarité avec les réfugiés » et pour réclamer « la liberté totale de circulation et d’installation » ; un des vœux des ultra-libéraux, du Medef et des officines mondialistes…
Un raout qui a fait un bide (1400 personnes selon la police, 3000 selon les organisateurs), tant il est vrai que les Français dans leur très grande majorité ne veulent plus d’immigrés supplémentaires et estiment même qu’ils sont trop nombreux en France.
Incontestablement, le gros succès de cette fin de semaine (12 000 à 20 000 personnes selon les sources), fut le rassemblement organisé hier par la diaspora turque pour accueillir à Strasbourg le Premier ministre islamiste Recep Tayip Erdogan. Un véritable meeting électoral avant les législatives du 1er novembre, maquillée pour la circonstance en « Rassemblement contre le terrorisme ». Le choix de cette ville, une des capitales de cette «Europe» rétive à l’adhésion de son pays, est en soi tout un symbole…
Lors de son passage au Zénith de Paris il y a cinq, ans, accueilli comme hier par ses compatriotes dans une salle en délire, sous une forêt de drapeaux turcs, M. Erdogan avait été très clair : «Chacun d’entre vous êtes les diplomates de la Turquie, chacun, s’il vous plaît, apprenez la langue du pays dans lequel vous vivez, soyez actifs dans la vie culturelle, sociale du pays où vous vivez (…). La France vous a donné le droit à la double nationalité: pourquoi vous ne la demandez pas ? Ne soyez pas réticents, ne soyez pas timides, utilisez le droit que la France vous donne. Prendre un passeport français ne vous fait pas perdre votre identité turque». «Personne ne peut vous demander d’être assimilés. Pour moi, le fait de demander l’assimilation est un crime contre l’humanité, personne ne peut vous dire: renonce à tes valeurs…»
Peu avant son départ pour son meeting strasbourgeois, M. Erdogan s’est livré à une critique virulente des opérations anti-terroristes menées par Moscou en Syrie pour aider le régime laïque en place : «Les actions de la Russie et sa campagne de bombardements en Syrie sont inquiétantes et troublantes», « totalement inacceptables pour la Turquie.»
Pendant qu’islamistes et atlantistes critiquent Moscou, les miliciens des Brigades internationales djihadistes, les incultes fanatisés de l’Etat islamique (EI) commettent l’irréparable. Ces fous d’Allah, a-t-on appris il y a quelques heures par le chef des Antiquités de Syrie, Mamoum Abdelkarim, ont pulvérisé un des joyaux de la cité antique de Palmyre, son célèbre Arc de triomphe. Au nom de cette volonté d’éradication de monuments, d’antiquités, de statues «impies» ou «idolâtres», les temples de Bêl et Baalshamin, dans cette même ville, ont déjà été détruits à l’explosif…
A qui la faute ? La responsabilité du Qatar, du Koweït, de l’Arabie saoudite dans l’essor d’un islam totalitaire, dogmatique, agressivement prosélyte est bien connue. Nous l’avons vu, nous le voyons à l’œuvre non seulement au Proche et au Moyen-Orient, dans les communautés musulmanes vivant en Europe, mais aussi en Afrique avec le financement par les pétro monarchies de prédicateurs wahhabites et salafistes qui ont fait reculer l’islam soufi et tolérant traditionnellement pratiqué dans toute la zone sahélo-sahélienne. Pour ne rien dire de l’appui logistique direct qu’ils ont apporté à des groupes terroristes.
Or, si M. Erdogan tenait hier un rassemblement officiellement sur le thème de la lutte contre le terrorisme, si son gouvernement, comme celui du Qatar, aide aussi au coup par coup la coalition occidentale, il est vrai également qu’il apporte son soutien ponctuel à l’Etat islamique pour faire tomber son ennemi juré Bachar el-Assad. Un appui que certains ambassadeurs Turcs en Afrique de l’Ouest et Centrale ont aussi apporté aux fanatiques sanglants de Boko Haram.
Duplicité, hypocrisie, jeux de billard à dix bandes…Bruno Gollnisch l’a rappelé il y a peu, cette conquête de Palmyre par les milices islamistes, «curieusement», n’a pourtant pas été empêchée par l’aviation de la coalition occidentale, américaine principalement, qui aurait pu aisément frapper les centaines de véhicules djihadistes déferlant vers cette ville qui roulaient alors à découvert dans le désert. Ce qui ne manque pas de susciter autant d’interrogations que de doutes sur les larmes de crocodile versées par certains de ceux qui s’indignent des destructions opérées, dont ils sont plus ou moins directement la cause…