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France et politique française - Page 3533

  • Le trotsko-lambertisme à l’agonie ? – Analyse de Patrick Gofman

    L’extrême gauche connaît un nouveau soubresaut dont l’écrivain et journaliste Patrick Gofman nous livre quelques éléments de compréhension.

    POI

    Le trotsko-lambertisme à l’agonie ?

    Oui. C’est ce que proclament – avec une jubilation craintive et avide – les boutiquiers d’en-face : NPA de Besancenot, Médiapart et compagnie. « Crise sans précédent du lambertisme : l’explosion du POI [Parti ouvrier indépendant] est en cours », titre « Nina Pradier » le 9 juillet 2015 sur le site <tendanceclaire.npa.free.fr>. …Avec cette comparaison : « Même l’exclusion [en 1984] de Stéphane Just, le n° 2 de l’OCI [Organisation communiste internationaliste], (…) avait frappé « seulement » 150 militant-e-s (sic)…»

    « Nina » oublie qu’en 1986 Monsieur le Camarade Jean-Christophe Cambadélis avait embarqué environ 500 militants au Parti « socialiste » ; anéantissant les « fractions » jeunes et étudiants de la secte Lambert. Qui ne s’en est jamais remise : une réunion du POI, héritier dégénéré du lambertisme, c’est désormais le goûter des cheveux blancs.

    Mais quel est donc l’événement « sans précédent » qui soulève l’enthousiasme au NPA, avec l’espoir non dissimulé de ramasser les morceaux ? Il est vrai qu’il n’est pas mince : Monsieur le Camarade Daniel Gluckstein, président à vie débauché de la LCR de Krivine et promu par Boussel dit Lambert il y a 35 ans (à la fureur muette des vétérans soumis), vient d’être mis en minorité ! Un tiers seulement de ses quelque 4 000 adeptes soutient son opposition au virage « trade-unioniste » voulu par la majorité – c’est-à-dire l’adaptation étroite à la seule réussite du lambertisme, le noyautage, « l’entrisme » dans les syndicats, Force ouvrière en particulier.

    Le conflit bureaucratique est violent, comme toujours dans la secte. Et il pourrait bien déboucher sur une scission massive… à l’échelle sectaire.

    Mais au NPA on ne peut pas, ne veut pas comprendre que le trotskisme « à l’agonie » est en fait déjà mort ; qu’il n’était qu’un appendice du stalinisme, et qu’il l’a suivi dans la tombe. Le plus probable est donc que nous ayons bientôt un groupuscule de plus, et plus encore d’impuissance et de dégénérescence dans le tout petit monde du marxisme dogmatique et opportuniste. « Tout ce qui naît est digne de périr », écrivait déjà l’ancêtre Hegel. Alors c’est Georges Brassens qui montre le sentier lumineux : « Il creusa lui-même sa tombe, En faisant vite, en se cachant, Pour ne pas déranger les gens. »

    Patrick Gofman

    L’auteur de cet article – trotsko-lambertiste de 1967 à 1979 – est aussi celui d’un livre, « Le Trotskisme dégénéré ». 18 € sur papier aux éditions Synthèse nationale. 3,92 € en e-book « Kindle » @amazon.fr.

    http://www.medias-presse.info/le-trotsko-lambertisme-a-lagonie-analyse-de-patrick-gofman/35693

  • Denis Tillinac fustige le conformisme de la presse régionale

    Haro sur la presse régionale ! Dans la dernière édition de Valeurs Actuelles, Denis Tillinac fustige des éditions locales où les plumes des journalistes sont « trempées dans la même encre » que celles de la presse nationale.

    Si celui-ci souligne que le gauchisme règne en maître dans la grande presse, et que cela est presque admis, il se désole que la presse régionale suive la même pente mortifère. « C’est plus choquant, car ces journaux, souvent en situation de monopole, affectent une neutralité de façade », note-t-il, en sortant La Dépêche du Midi du lot, elle qui, au moins, affiche ouvertement son ancrage historique radical-socialiste.

    « Les scores électoraux des Républicains et du FN ont beau être supérieurs à ceux du PS et de ses alliés, les tournures d’esprit des localiers restent alignées sur des clichés soixante-huitards », constate l’écrivain qui se demande s’il ne s’agit pas là d’un « mimétisme de provinciaux toujours fascinés par les éditorialistes de la capitale ». Pourtant, l’exemple de la réussite de Valeurs Actuelles sur une ligne droitière devrait faire des émules.

    Mais le prisme idéologique originel semble trop puissant. Formatés en école de journalisme, « les journalistes de la nouvelle génération sont calibrés comme des soldats sous l’uniforme. Le pluralisme démocratique n’y trouve pas son compte. » Un problème, car « en endoctrinant les futurs journalistes, on les prive de la capacité d’interpréter les réalités d’un monde en perpétuelle métamorphose ». Sans parler du lecteur provincial qui, de facto, se retrouve privé de « l’opportunité de retrouver dans son quotidien les débats qui agitent la conscience nationale ». Résultat ? Celui-ci « est tenté de les chercher sur les sites Internet, refuges équivoques du pluralisme ». [....]

    La suite sur l’Observatoire des journalistes et de l’information médiatique

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Denis-Tillinac-fustige-le

  • Régionales en PACA : Jean-Marie Le Pen « explore » l’idée de mener une liste dissidente au FN

    Plus les semaines passent, et plus le conflit avec Jean-Marie Le Pen semble échapper au contrôle de la direction du Front national. La situation s’est enlisée à tel point que le patriarche de 87 ans n’exclut plus aujourd’hui la possibilité de se présenter aux élections régionales de décembre en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) contre le mouvement qu’il a dirigé pendant près de quarante ans. Qu’importe que la liste du FN dans la région soit menée par sa propre petite-fille, Marion Maréchal-Le Pen.

    « Je vois des amis, je les consulte, nous échangeons des idées, nous imaginons des perspectives pour arracher notre pays au sort qui lui est promis », a déclaré M. Le Pen, lundi 20 juillet, à l’AFP. De nombreux élus frontistes de PACA demandent depuis quelques semaines au député européen, toujours président du groupe FN au conseil régional, de prendre la tête d’une liste dissidente du parti.

    « Dans une phase d’exploration »

    Jusqu’à présent, l’ancien président du parti d’extrême droite se refusait à évoquer l’éventualité d’un affrontement avec sa petite-fille, au profit de laquelle il avait retiré sa candidature en avril. Mais les « situations évoluent en permanence », assure-t-il désormais. « Je suis dans une phase d’information et d’exploration. On me sollicite pour que je me présente aux élections, je n’ai donné aucune réponse », précise M. Le Pen au Monde.

    Ses fidèles se préparent en tout cas à l’hypothèse d’une réponse positive, et travaillent pour constituer des listes dans les différents départements de PACA. « L’idée est de dire : président, si vous voulez être candidat, des listes sont prêtes, explique Lydia Schénardi, conseillère régionale sortante, et chef de file de la fronde dans les Alpes-Maritimes. Dans mon département, il nous faut 29 ou 30 personnes, et la liste est déjà complète. La moitié d’entre eux sont des élus. »

    « J’ai lancé un appel aux candidatures pour une liste dans les Bouches-du-Rhône il y a un peu plus d’une semaine. J’ai déjà reçu une quarantaine de propositions, raconte de son côté Laurent Comas, lui aussi conseiller régional sortant. Certains avaient envoyé leurs candidatures à la commission d’investiture officielle du FN, mais ils me font savoir qu’ils sont heureux que nous leur offrions cette alternative. A ce rythme, nous aurons une liste de 51 candidats dans le département à la fin du mois. »

    Fronde anti-Philippot

    Lors des dernières élections régionales en 2010, 135 candidats étaient requis au total pour pouvoir présenter une liste. Les frondeurs ne doutent pas qu’ils parviendront à réunir un tel chiffre. Sur les 20 conseillers régionaux sortants du FN, une quinzaine se sont déjà exprimés en faveur de M. Le Pen et ont chacun publié un communiqué contre Florian Philippot, vice-président du parti, qu’ils accusent de tous les maux. « Des mécontentements de toute la France se sont engouffrés dans cette faille ouverte en PACA, veut croire Lydia Schénardi. Ce qui couvait depuis trois ou quatre ans ressort aujourd’hui. »

    Pour les aider dans leur entreprise, les frondeurs lepénistes peuvent compter sur le soutien de la vieille garde de l’extrême droite, celle-là même – paradoxe ultime – que Jean-Marie Le Pen avait exclu en son temps du Front national. La Ligue du sud de Jacques Bompard et le parti de la France de Carl Lang mènent en effet des discussions avancées avec les dissidents frontistes. L’ancien député européen Jean-Claude Martinez a lui aussi été inclus dans la boucle.

    « Il y a un frémissement qu’il faut étudier avec attention, reconnaît M. Bompard, député et maire d’Orange (Vaucluse). Je ne serais pas hostile à participer à quelque chose qui défendrait les problèmes des citoyens en dehors des intérêts des partis. Cela peut devenir intéressant. »

    L’ancien député et leader FN à Marseille, l’avocat Ronald Perdomo, 74 ans, aurait en tout cas déjà donné son accord pour apparaître sur la liste qui est en train de se constituer dans les Bouches-du-Rhône. Aux dernières régionales, M. Perdomo menait les troupes de la Ligue du Sud dans le département.

    Décision « fin août »

    Jacques Bompard fixe l’échéance des discussions à la « fin août ». « Il faut que cela avance dans le mois qui vient, sinon ça ne sert à rien », juge-t-il. « Le moment de se décider, ce sera le mois d’août, confirme Laurent Comas. Si l’ostracisme vis-à-vis de Jean-Marie Le Pen continue, nous lancerons nos listes dissidentes sous la bannière du “Front national libéré”. »

    Les uns et les autres veulent croire au succès de leur initiative. « Je suis persuadé que nous irons au bout de la dissidence, estime Jean-Louis Bouguereau, premier vice-président du groupe FN au conseil régional. Nous attendons dès le mois d’août l’entrée en campagne de Jean-Marie Le Pen et le retrait de Marion Maréchal-Le Pen. Comment peut-elle être candidate contre son grand-père dans une région PACA dressée contre elle ? »

    Dans l’équipe de Mme Maréchal-Le Pen, on s’efforce de ramener cette dissidence en devenir au rang d’« épiphénomène ». « Le problème, c’est que ces frondeurs demandaient à être sur nos listes il y a quinze jours », raille un proche de la députée du Vaucluse.

    Olivier Faye et Gilles Rof

    source : Le Monde.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFZuyypuyUUVhuYpB.shtml

  • Plus de 12 000 anciens militaires au chômage

    Lu sur Secret Défense :

    "Malgré les efforts de Défense Mobilité pour la reconversion des personnels en fin de contrat, plus de 12 000 anciens militaires sont aujourd'hui au chômage, selon le dernier rapport de Défense Mobilité pour 2014.

    En moyenne, 12 450 anciens militaires au chômage ont été indemnisés chaque mois par Pôle Emploi l'an dernier. Le nombre d'ex-militaires sans emploi a franchi la barre des 10 000 en septembre 2012 pour ne plus la repasser. 

    La durée moyenne d'indemnisation est de 273 jours (9 mois), elle aussi en augmentation (+ 10 % en un an). [...] Le profil type de l'ex-militaire au chômage est un jeune militaire du rang (80%), issu de l'armée de terre 72%) après un contrat de moins de 7 ans (67%)."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Valls le collabo-traître l'a dit : L'Islam est en France pour y rester !

    A l’instar d’autres collabos tels que Sarkozy ou Juppé, Valls se lance lui aussi dans une stratégie qui vise un double objectif :

    1. récupérer les faveurs des musulmans en prévision des élections régionales de cette fin d’année mais aussi et surtout celles de 2017, on se souvient que lors des dernières présidentielles les socialistes avaient manœuvré de telle manière que 93% des musulmans votants avaient donné leurs voix à Hollande.

    2. imposer l’Islam de force à l’ensemble de la population française en lui donnant tous les attributs d’une religion d’état.

    Poursuivant en cela le travail de destruction de la Nation Française entamé par ses prédécesseurs, le noyautage de toutes les institutions de l’état par les islamo-collabos et les musulmans ayant bénéficié du droit du sol permet de bloquer toute initiative privée ou collective visant à empêcher l’inexorable islamisation du pays.

    Dans l’éducation nationale, les profs gauchistes adeptes du nivellement par le bas font la promotion du « vivre-ensemble » auprès de leurs élèves, et en sorte de formater les consciences dès le plus jeune âge pour correspondre aux critères de l’anti-racisme qui n’est ni plus ni moins que la promotion de la haine du blanc ou de l’européen de souche.

    Dans la police et grâce aux promotions qui encouragent la mixité, il n’est pas rare de trouver à Paris des effectifs composés d’une majorité d’africains mâtinée d’une belle proportion de maghrébins.

    Dans l’armée de l’aveu même de la hiérarchie l’Islam pose un problème, des témoignages directs font état d’une proportion allant de 20% jusqu’à 50% de musulmans selon les régiments, y compris parmi les officiers et sous-officiers.

    Dans la justice les syndicats gauchistes tel le fameux auteur du « mur des cons », je cite le « Syndicat Nationale de la Magistrature », protègent de manière avérée la population de remplacement au détriment de la population de souche, une justice à deux vitesses qui accorde sa magnanimité de manière flagrante aux voyous issus de l’immigration à coups de remises de peines et d’aménagements, pendant que les Français de souche eux doivent plier devant des décisions implacables même pour un dépassement de vitesse de 1 km/h !

    Dans les administrations régionales et départementales ainsi que les mairies, l’aide est avant tout dispensée à la population immigrée sous la forme des allocations les plus diverses, de l’aide médicale gratuite à 100% alors qu’elle est payante pour les nationaux, et l’octroi même des retraites à ceux qui n’ont jamais cotisé pendant que les pensions des retraités Français elles diminuent comme peau de chagrin.

    48 milliards d’euros, c’est le coût de cette immigration dont on ose nous dire qu’elle permet notre enrichissement, et qu’elle est indispensable pour maintenir notre niveau de natalité…preuve s’il en fallait que le Grand Remplacement est en cours de réalisation !

    Et comme cela ne suffit pas ces mêmes régions, départements, et mairies, subventionnent des réalisations à l’étranger avec l’argent de nos taxes et construisent des mosquées sur notre sol, alors que nos routes sont mal entretenues et qu’ils augmentent de façon considérable nos impôts.

    Oui, cet état qui nous ponctionne pour nourrir ceux qui nous envahissent est un état félon.

    Depuis le plus obscur bureaucrate qui avalise en faisant avancer le dossier de subvention d’une mosquée/école islamique, en passant par le maire qui cède généreusement le terrain public à vil prix, le député qui inaugure le lycée islamique jusqu’au ministre qui célèbre par son discours la fête de l’Aïd ou du Ramadan, tous sont des collabos au même titre que ceux qui « travaillaient » avec l’occupant nazi en 1940.

    Et ne valent même pas le prix de la salive du crachat qu’ils méritent.

    Tous, du plus petit au plus grand, œuvrent pour la destruction de la France et de l’Europe, en trahissant non seulement la mémoire de ceux qui avant eux ont défendu et construit ce territoire, mais aussi en trompant les plus faibles et les plus vulnérables à l’endoctrinement.

    La démocratie a vécu, la Liberté n’existe plus dans ce pays où les pensées déviantes sont fliquées et espionnées puis condamnées par l’appareil d’état.

    La Liberté d’expression a perdu tout son sens et ne signifie plus que le droit donné à ceux qui suivent la pensée unique de s’exprimer sans tarir ni supporter la moindre contradiction, et l’interdiction de la critique et de l’exercice du consentement éclairé.

    « Être Charlie » c’est être d’accord avec le mainstream politiquement correct et suivre comme un imbécile la doctrine d’état !

    A l’instar de ceux qui, hier sont devenus des héros de la résistance et qui étaient pourtant par ce même appareil d’état déclarés comme terroristes, ceux comme nous qui ne sont pas d’accord seront traqués sans relâche et condamnés sans état d’âme au nom de la Liberté, par ces collabos, ces traîtres et ces salauds qui aujourd’hui nous dirigent depuis le banc gauche jusqu’au banc droite de l’assemblée.

    La solution devant une telle violence par le système n’engendrera que de la violence en retour, dont ceux qui se plaindront le plus seront la cause.

    Il n’existe plus de solution politique, le chemin de l’Honneur et de la Liberté sera couvert de sang.


    Pour Manuel Valls, "L’islam est en France pour... par lemondefr

    Lochaberaxe

    Voir en ligne : http://euro-jihad.com/blog/

    https://euro-reconquista.com/site/spip.php?article746

  • Le tabou des suicides dans les campagnes

    4 à 500 : c’est le nombre de suicides d’agriculteurs recensés en France, chaque année, d’après des chiffres provenant des Caisses de la MSA (Mutualité sociale agricole) et de l’INVS, l’Institut national de veille sanitaire. Mais le chiffre réel est sans doute bien supérieur aux statistiques car, pour des problèmes liés aux assurances notamment, beaucoup de décès seraient déclarés dans la catégorie accident ou maladie.

    Par des lois scélérates, par une multiplication des contraintes administratives et environnementales notamment, par le système du « toujours moins cher » auquel on a habitué le monde urbain, le monde politique accule des agriculteurs à mettre fin à leurs jours. Reportage de Reinformation.tv :

    Michel Janva

  • Qui a financé la campagne de François Hollande ?

    Lu dans L'Express :

    "En examinant les comptes de François Hollande pour l'élection présidentielle, les membres de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) sont restés pantois devant la faiblesse des informations fournies. Après l'élection de mai 2012, ils ont donc écrit - ils l'ont également fait pour d'autres candidats - au trésorier de la campagne, Jean-Jacques Augier, pour lui réclamer pas moins de 450 justificatifs(contrats, devis, factures) supplémentaires, concernant des frais de déplacements, de restauration, de matériel de propagande, de conseil en image. C'est ce qu'il ressort d'un échange de courriers jusqu'alors confidentiel - une décision du Conseil d'Etat vient de rendre ces documents consultables."

    APour rappel, Jean-Jacques Augier, trésorier de campagne du candidat Hollande :

    • n'est pas un élu du PS
    • est un homme d'affaires qui a investi aux Caïmans
    • est propriétaire du magazine "Têtu"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Stop ou encore ?

    Marine Le Pen s’est élevée hier contre le projet de loi sur le droit des étrangers dont l’examen débutait le même jour devant l’assemblée nationale, simple transposition des très laxistes  directives européennes. En l’espèce le deuxième volet d’une « folle dérive immigrationniste », qui va inciter « les étrangers à rester durablement et à s’installer en France, notamment par une nouvelle carte de séjour pluriannuelle ». Quant à la question de l’immigration clandestine, « l’angélisme prévaut, qui aura pour conséquences d’un côté la multiplication des drames en Méditerranée et de l’autre, la saturation de notre système d’accueil et tous ses problèmes en matière de sécurité et de santé (…). Le Front National, lui, veut faire tendre vers zéro le nombre d’entrées légales chaque année en France, alors qu’il se maintient à 200.000 depuis les années Sarkozy ». Cela n’étonnera que les plus naïfs, il n’est pas étonnant dans ce contexte  qu’une majorité d’Européens, dont près de sept Français sur dix, soit favorable à la suppression des accords de Schengen. C’est ce qui ressort nettement d’un sondage exclusif Ifop-Le Figaro sur Les Européens et la gestion des flux migratoires publié le 8 juillet.

     Comme le notait au même moment Le Bulletin d’André Noël, à l’heure ou  des dizaines de milliers  clandestins «débarquent sur les côtes italiennes, la  solution  trouvée par l’Union européenne ne consiste pas à les en empêcher mais à les répartir dans les différents Etats, acceptant donc le fait accompli, ce qui ne peut que susciter de nouveaux flux d’immigrés clandestins. Répartition illusoire puisque, selon les accords de Schengen, tous ceux qui se trouvent dans son espace peuvent circuler et s’installer librement là où ils le veulent ».

     Et de relever encore que « selon les prévisions de l’ONU – qui a pourtant l’habitude de minimiser ces phénomènes pour ne pas susciter de réactions  xénophobes  – on prévoit qu’en 2015, 500.000 autres pourraient débarquer ! (…). Une des raisons de cette invasion c’est que le verrou libyen a sauté avec le renversement de Kadhafi à cause de l’intervention des occidentaux. L’accord signé par l’Union européenne avec le dictateur libyen en 2009 assurait le contrôle des flux migratoires vers le Vieux-Continent ».

     « Un certain nombre de pays étaient prêts à exclure la Grèce de l’union européenne» poursuit l’article. Ils ne voyaient pas plus loin que leur plan comptable. Or la Grèce est en première ligne de l’espace Schengen, elle doit protéger ses frontières qui sont un lieu stratégique pour contenir l’invasion. Elle est à un carrefour entre les clandestins venant des Balkans et ceux arrivant de Syrie, en face de la Grèce. Elle le fait avec efficacité, grâce à une armée importante qui vaut mieux que le gouvernement Tsipras ; elle accomplit son devoir pour le pays et pour l’Union. Mais si, demain, elle était exclue de l’Union européenne, elle ne serait plus liée par les accords de Schengen et son gouvernement serait trop content de laisser le libre passage à ces immigrés pour éviter qu’ils ne s’installent sur son propre territoire ! ».

     L’exclusion de la Grèce de la zone euro n’est pas, n’est plus d’actualité pour le moment, depuis l’accord signé la semaine dernière, avec un nouveau plan d’aide à la clé validé en France par les députés RPS et dénoncé comme , « inutile », « contreproductif » et « tyrannique » par le Front National qui y voit  «la volonté des peuples écrasée ». Une aide, évaluée à 85 milliards d’euros sur trois ans, qui ne permettra pas de sauver une monnaie unique « condamnée » et qui représente « une charge financière colossale sur les épaules des contribuables français ».

     Hier, rapportait Le Monde, «avec finalement trois semaines de retard, Athènes est parvenu à s’acquitter de ses arriérés de paiement auprès du Fonds monétaire international (FMI). La Grèce a désormais de nouveau accès aux financements et prêts du Fonds, qui participe aux côtés de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne au renflouement du pays. Le pays a aussi remboursé les 4,2 milliards d’euros dus à la Banque centrale européenne ce lundi ».

     « Mais grâce à un nouveau plan d’aide européen – le troisième depuis 2010 – Athènes a reçu un prêt d’urgence de 7,16 milliards d’euros. Ce prêt a été englouti immédiatement par deux remboursements : les 4,2 milliards d’euros dus à la Banque centrale européenne ce lundi, ainsi que le règlement au FMI. Il n’en restait donc plus grand-chose lundi soir, car la Grèce a aussi remboursé dans la journée un prêt de 500 millions d’euros à la Banque de Grèce, arrivé à échéance fin juin ».

     « L’humiliation pour les Grecs dure depuis plus de cinq ans » a rappelé de son côté  L’Express, « depuis que, incapables de financer seuls leur dette, privés de tout accès aux marchés, ils doivent se soumettre aux purges décrétées par l’Union européenne, sa banque centrale, ou le FMI. A ce régime depuis des années, ont aurait pu croire les Grecs habitués. Mais en votant majoritairement pour le parti Syriza en janvier dernier, ils ont déjà crié leur ras-le-bol de l’austérité ».

     « Six mois plus tard, la croissance grecque est de nouveau en berne et la dette est repartie à la hausse (…). Non contents d’avoir voté pour rien le 5 juillet dernier, les Grecs ont vu leur gouvernement parapher un accord stipulant que toute réforme doit être soumise à Bruxelles avant même d’être discutée à Athènes au Parlement. En outre, la liste longue comme le bras de mesures exigées pour discuter d’un nouveau plan d’aide, constitue un arsenal intrusif jamais vu, que même le FMI n’aurait pas osé imposer à un Etat souverain, résumait, la semaine dernière, Charles Wyplosz ».

     « Pour l’économiste François Cabau (…) l’ensemble des mesures prévues par l’accord grec coûtera bien plus cher à l’économie du bonnet d’âne de la zone euro. (La consommation) des ménages était déjà faible avant le plan. La Grèce est le seul pays d’Europe où les ventes au détail ont baissé au premier trimestre 2015, malgré le recul des cours du pétrole. Les mesures du plan – (principalement les hausses de TVA et les diminutions de certaines pensions de retraite) ne peuvent qu’aggraver les choses. Sa conclusion est sans appel: La chute de la croissance, entamée fin 2014, devrait donc s’accélérer. L’économiste de chez Barclays parie même sur un recul de l’activité de 6 % à 8 % en rythme annuel ».

     Or, et c’est cette fois Bertrand Riasse qui le soulignait dans Minute (numéro en  date du 8 juillet), « depuis le début de la crise, le chômage a augmenté de 160% en Grèce, prés de 3,5 millions d’employés travaillent pour soutenir 4,7 millions de chômeurs et d’inactifs. Seulement 15% du 1,4 million de chômeurs reçoivent des prestations. Les transferts sociaux devraient être réduits de 18% cette année. Le budget de la santé a été réduit de 11,1 % entre 2009 et 2011. Aucun pays de l’OCDE n’a réalisé une coupe aussi importante sur ce budget. La pension moyenne de base se monte à moins de 700 euros, et depuis 2010, elle a été réduite d’un quart. Il est prévu que ce montant soit encore réduit de moitié  sur les prochaines années. Pour 48,6 % des ménages, la pension est la principale source de revenus »

     « Selon une étude de l’Université d’Athènes, 12,3% des Grecs souffrent de dépression clinique ; ils n’étaient que 3,3% en 2008. Environ 800 000 personnes vivent sans accès aux soins de santé (…). On note aussi une augmentation de 21% du nombre d’enfants mort-nés, attribuée aux restrictions d’accès aux soins prénatals. La mortalité infantile a augmenté de 43% entre 2008 et 2010.»

     Alors stop ou encore ? Si l’avenir des 11 millions de Grecs restent toujours suspendus au bon vouloir de ses créanciers, c’est bien ce Système eurobruxellois sous influence qui a été dénoncé plus largement par « Yanis Varoufakis, l’ancien ministre des Finances grec, remercié par Alexis Tsipras au lendemain de la victoire du non au référendum ». Sur le site de Marianne le 14 juillet, Bruno Rieth a publié un article évoquant l’entretien accordé dernièrement au magazine britannique New Statesman par M. Varoufakis. Dans celui-ci,   il fustige  « l’absence totale de scrupules démocratiques de la part des défenseurs supposés de la démocratie en Europe ».

     «  Pis, se souvient-il, dans les discussions avec les partenaires européens, il explique qu’« il y avait un refus pur et simple de livrer des arguments économiques. (…) Vous mettez en avant un argument que vous avez vraiment travaillé — pour vous assurer qu’il est logique et cohérent — et vous êtes juste face à des regards vides. »

     « Dans notre cas, il est clair que notre Parlement grec a été traité comme de simples ordures. Surtout, Varoufakis est frappé par la place prédominante de Wolfgang Schaüble, l’austère — dans tous les sens du terme — ministre des Finances allemand. « (L’Eurogroupe) est comme un orchestre très bien réglé et (Schaüble) est le directeur. (…) Il y aura des moments où l’orchestre est désaccordé, mais il l’organise alors et le remet dans la ligne. »

    « Dès le début, ces pays ont bien précisé qu’ils étaient les ennemis les plus énergiques de notre gouvernement. Car leur plus grand cauchemar était notre succès : notre réussite à négocier un meilleur accord pour la Grèce, aurait évidemment anéanti leur politique (d’austérité), ils auraient eu alors à justifier devant leur peuple pourquoi ils n’avaient pas négocié comme nous l’avions fait.  Une analyse politique qui éclaire d’un jour nouveau tous les reportages, que certains médias se sont empressés de réaliser, sur l’absence de soutien de la Grèce par les pays les plus pauvres de la zone euro… ».

     « Et la France dans tout ça ? François Hollande, lors de son intervention du 14 juillet, a déclaré que la France avait  joué pleinement son rôle . Reste à savoir lequel. Car si Michel Sapin, selon Varoufakis,  a fait des bruits qui étaient différents de la ligne allemande, ces bruits étaient  très subtiles  :  On sentait bien qu’il utilisait un langage très judicieux, pour ne pas être vu comme s’opposant. Car en dernière analyse, quand Doc Schäuble répondait efficacement et déterminait la ligne officielle, le ministre des Finances français, à la fin, pliait et acceptait toujours. »

     Et bien c’est à cette soumission là que le FN veut mettre fin, comme plus généralement à tous les diktats d’une Europe de Bruxelles décidemment bien étrangère au véritable esprit et génie européens affirme Bruno Gollnisch.

    http://gollnisch.com/2015/07/21/stop-ou-encore-5/