France et politique française - Page 3529
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TrollingMarx (1) : Le journal de gauche "Le Monde" ne veut pas accueillir de migrants :(
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Marion Maréchal-Le Pen joue l’ouverture aux Identitaires
La liste que conduira Marion Maréchal-Le Pen aux élections régionales comportera Philippe Vardon, chef de file des identitaires niçois.
La députée du Vaucluse, qui n’est toujours pas soutenue par Jean-Marie Le Pen, a également débauché un ancien adjoint de son adversaire Christian Estrosi.
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur est une de celles que le FN ambitionne de conquérir aux élections régionales des 6 et 13 décembre 2015. Tête de liste investie, Marion Maréchal-Le Pen joue l’ouverture aussi bien vers la droite sarkozyste que vers l’extrême droite radicale.
Dans les Alpes-Maritimes, son chef de file est l’ex-UMP Olivier Bettati. Ce dernier affrontera donc la tête de liste LR-UDI, Christian Estrosi, dont Olivier Bettati était jusqu’en novembre 2013 l’adjoint au maire.
Question de générations
Dans les Hautes-Alpes, le chef de file du FN est Amaury Navarranne. Militant frontiste depuis son adolescence, ce conseiller municipal de Toulon (Var) est un des assistants parlementaires européens de Bruno Gollnisch.
Il s’agit même de l’unique rescapé des jeunes piliers de la campagne interne de Bruno Gollnisch contre Marine Le Pen pour la présidence du FN : tous les autres, dont beaucoup étaient parallèlement membres de l’Œuvre Française, en ont été exclus, conformément au souhait de Marine Le Pen de rompre avec les « groupuscules radicaux, caricaturaux, anachroniques » composés d’intégristes, de pétainistes ou d’« obsédés de la Shoah ».
Même s’il a toujours démenti son appartenance personnelle à l’Œuvre Française, le choix d’Amaury Navarranne comme tête de liste confirme que la rupture en Provence-Alpes-Côte d’Azur entre Marion Maréchal-Le Pen et Jean-Marie Le Pen n’est pas idéologique mais générationnelle.
Reste à savoir si Jean-Marie Le Pen répondra favorablement aux sollicitations de conseillers régionaux en rupture de ban (Lydia Schénardi, Hubert de Mesmay, Jean-Louis Bouguereau), qui rêvent de la voir prendre la tête d’une liste FN « canal historique ». L’intéressé laisse planer le suspens, en attendant que la justice se prononce, mardi 28 juillet, en appel, sur le retrait de sa présidence d’honneur du FN.
Les Identitaires « régionalistes » et « européistes »
Mais c’est surtout la présence de Philippe Vardon, chef de file des « identitaires » niçois, en cinquième place dans les Alpes-Maritimes, qui constitue une nouveauté. Christian Estrosi a même aussitôt écrit à Marine Le Pen afin d’exiger l’exclusion de Marion Maréchal-Le Pen du FN en raison de cette présence ! « Par cette alliance, votre nièce franchit une ligne rouge que même votre père n’avait pas osé franchir », sermonne le maire de Nice.
En réalité, le rapprochement de Philippe Vardon, dont l’implantation électorale est réelle, avec le FN n’est pas récent.
S’il faudra attendre les élections européennes de 2014 pour que le Bloc identitaire appelle à voter FN, le groupe niçois présidé par Philippe Vardon – Nissa Rebela – a soutenu Marine Le Pen dès la présidentielle de 2012. Le FN refuse toutefois de soutenir sa candidature aux législatives de la même année. En 2013, le Rassemblement bleu Marine refuse toujours son adhésion.
Aux élections départementales de mars 2015, le FN avait déjà investi des membres de Nissa Rebela, dont son secrétaire général Benoît Loeuillet. Cette fois, la porte s’ouvre également pour Philippe Vardon.
Auparavant, pourtant, Marine Le Pen avait refusé tout rapprochement avec le Bloc identitaire qu’elle qualifiait en novembre 2012 sur BFMTV d’« européiste » et de « régionaliste ».
La « question raciale »
Reste sur le fond une autre opposition entre le FN et Les Identitaires. D’un côté, le FN sous Marine Le Pen défend l’égalité de tous les citoyens sans distinction d’origine ou de couleur de peau, à condition que les immigrés s’assimilent à la culture française.
De l’autre, Les Identitaires ne se placent pas uniquement sur le terrain culturel mais aussi ethno-racial en défendant les « Français de souche », c’est-à-dire dans leur esprit les Français blancs de peau, contre « le métissage ethnique » et « toute logique intégrationniste ou assimilatrice ». Selon eux, « l’immigration extra-européenne » pose effectivement problème en soi, puisque « l’Europe ne saurait intégrer des peuples qui seraient anthropologiquement hétérogènes ».
Rapprochement entre le FN et Les Identitaires
Plusieurs raisons expliquent malgré tout l’actuel rapprochement entre le FN et Les Identitaires, qui ont rompu en 2012 avec leur aile la plus extrémiste (Philippe Milliau, Richard Roudier). Cette rupture est justement intervenue à la suite d’un conflit avec Philippe Vardon. De fait, celui-ci a contribué à infléchir le racialisme du Bloc identitaire, qui, par exception, accepte dorénavant « à titre militaire (Légion étrangère) » les naturalisations d’étrangers « extra-européens ».
Tout d’abord, Les Identitaires ont acquis des compétences et une notoriété en matière de propagande et de communication politiques. Ce qui constitue un vivier de cadres formés pour un FN qui en manque encore.
Plusieurs maires frontistes ont ainsi embauché des Identitaires au sein de leur service de communication, Julien Langella par Marc-Étienne Lansade à Cogolin et Damien Rieu par Julien Sanchez à Beaucaire.
Ensuite, Marion Maréchal – Le Pen comme la grande majorité des militants FN se retrouvent dans le vocabulaire des Identitaires, que récusent à l’inverse Marine Le Pen et Florian Philippot : « Français de souche », « remigration » ou encore le concept de « grand remplacement » théorisé par l’écrivain Renaud Camus.
Enfin, auteur l’année dernière d’un ouvrage titré « L’imam Estrosi : demain à Nice, 20 mosquées ? », Philippe Vardon a fait condamner en 2013 la mairie de Nice pour subvention illégale du culte musulman. Un fait d’arme, sur un sujet devenu le cheval de bataille des Identitaires, qui le rend populaire au sein de l’électorat du FN voire d’une partie de celui de droite.Laurent de Boissieu
Source : La croix :: lien
http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFZZZVyuZzmmwSRzQ.shtml
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La liberté d’expression sous le boisseau
La liberté d’expression, la liberté de la presse et de l’édition sont-elles menacées aujourd’hui en France ? Oui, assurément si l’on en juge par le nombre de procès apparus récemment dans la République des lettres (Fallaci et Houellebecq pour les plus récents) et par les réactions suscitées chez certains chiens de garde de la pensée unique par les livres de Robert Ménard et de Daniel Carton qui ont osé malmener certains tabous et bouleverser des dogmes bien établis.
Une furieuse envie de pénal
Le juridisme s’est peu à peu introduit dans le monde littéraire, de manière insidieuse d’abord avec des procès intentés à Antoine Gaudino, par exemple, pour La Mafia des tribunaux de commerce, ou l’action entreprise contre Michel Houllebecq, coupable d’avoir mis en scène dans Les particules élémentaires un camping alternatif charentais peuplé de « pouffiasses karmiques », description qui a eu le tort de déplaire à son propriétaire !
On ne compte plus, ces dernières années, les lettres d’avocats, convocations, demandes d’interdiction faites par tel ou tel taliban de prétoire, soucieux du respect de l’ordre moral ou désireux aussi de ne pas enfreindre les règles du nouveau droit à l’image. On pourrait croire également avec les récentes interdictions de Rose Bonbon ou de Baise-moi que le temps du puritanisme et des bigots est revenu.
Même volonté de censure avec les deux procès intentés à Michel Houellebecq et Oriana Fallaci, coupables aux yeux des associations musulmanes (et anti-racistes) qui les poursuivaient, d’avoir diffamé l’islam, le premier dans un roman, la seconde dans un pamphlet où elle disait ce qu’elle avait sur le coeur.
Ces nouveaux censeurs ont ainsi voulu transformer les prétoires en des lieux où l’on décide ce que l’on doit dire ou ne pas dire. Mal leur en a pris d’ailleurs puisque les magistrats ont estimé que les deux écrivains n’étaient pas coupables de délits de « racisme » ou « d’incitation à la haine raciale ».
Mais il est symptomatique de constater combien la France regorge de ces organisations croyant incarner le bien, la morale ou les bons sentiments et qui s’érigent ainsi en juge du prêt-à-penser obligatoire.
Corollaire de ce phénomène, la judiciarisation de l’édition est la conséquence directe du désengagement progressif de l’Etat de la chose publique, remplacé par une société civile activiste, avide de procès et donneuse de leçons.
En effet, avant même que l’Etat dise quelque chose, les associations et les groupes de pression interviennent, tapent du poing sur la table, voulant domestiquer la justice à leur profit.
Au centre de ce petit monde s’affirme chaque jour un peu plus le pouvoir des avocats qui taillent, coupent et tranchent, tiennent des chroniques judiciaires dans tel magazine professionnel de l’édition, conseillent de nombreux éditeurs et servent de gourou aux écrivains en vogue.
Ainsi, le terrorisme intellectuel existe toujours et les « hommes du ressentiment » récemment dénoncés dans Le Figaro par David Martin Castelnau sont tapis dans l’ombre, toujours prêts à haïr davantage et à s’acharner impunément sur une nouvelle cible, eux qui ont réhabilité la haine en politique et ont « envie de pénal » comme ils pourraient avoir envie d’une bonne bouteille !
La grande peur des bien pensants
Très attentifs aux messages des media dès qu’il s’agit de parler de censure politique, les Français ne se rendent pas compte que, depuis des années maintenant, les journalistes travestissent l’information au mépris du devoir et de la liberté d’informer.
Les deux livres publiés par Daniel Carton d’une part (1) et Robert Ménard et Emmanuelle Duverger d’autre part (2) sont, à cet égard, emblématiques du malaise ambiant. Ils mettent, avec talent, un coup de pied dans la fourmilière du politiquement correct. Le premier souligne la collusion des journalistes politiques avec le pouvoir, de droite comme de gauche. Le second énumère la liste des barrières juridiques qui s’accumulent pour entraver la liberté. A commencer, bien sûr, par les lois Pleven et Gayssot qui poursuivent les incitations au racisme et au négationnisme, comme vient d’en être victime l’éditeur révisionniste Jean Plantin, récemment condamné à six mois de prison ferme. Comme l’a rappelé dans les colonnes du Figaro le ministre syrien de l’information : « En France, il existe des lois qui interdisent au philosophe Roger Garaudy et à l’abbé Pierre de dire des choses que nous autres Syriens considérons comme normales ».
Ardent défenseur du modèle américain et du 1er amendement de la Constitution qui garantit une totale liberté de débattre, le fondateur de Reporters sans frontières et la responsable de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme estiment de leur côté que « tout doit pouvoir être discuté. Les Français sont adultes. Il faut en finir avec cette capitalisation de la pensée ( ) pour qu’en France nous n’ayons plus seulement le droit de nous taire ».
Et ils précisent pour ceux qui n’auraient pas bien compris : « Ras-le-bol du « devoir de mémoire », des commémorations, des bons sentiments dégoulinants – ces jeunes de banlieue forcément victimes des forces de l’ordre, ces « sans papiers » qu’on devrait accueillir sans jamais fixer de limite, ces anti-mondialisations tellement plus sympathiques que le FMI, nouvelle incarnation de l’ordre dévoreur d’enfants du tiers-monde – du « principe de précaution », de tout ce bric-à-brac à la mode qui nous empêche de réfléchir. De l’audace, du souffle, du culot ».
Les deux auteurs remettent également en cause la censure en invoquant la défense des bonnes moeurs (affaire « Rose bonbon ») ou le secret d’Etat. Ils s’attaquent aux associations de défense des droits de l’homme et expliquent que le droit français sur la presse fait de notre pays l’un des plus rétrogrades. Ils rappellent fort opportunément que la loi de 1880 sur la presse, que personne n’ose toucher, comporte une vingtaine d’articles limitant la liberté d’expression !
Autre morceau de bravoure de leur ouvrage, la dénonciation des pratiques de journaux qui, comme le Canard Enchaîné ou Charlie Hebdo, réclament la censure de certaines idées en voulant faire interdire des points de vue opposés aux leurs.
De son côté, Daniel Carton administre une volée de bois vert aux journalistes politiques, trop souvent complaisants envers le monde du pouvoir. Il ne ménage pas la rédaction du Monde et décoche des flèches qui font mal au point de montrer que finalement l’information tourne bien vite à la désinformation systématique pour cause de copinage et de complicités. Il dissèque les méthodes de fonctionnement de Jean-Marie Colombani, d’Alain Duhamel ou Jérôme Jaffré et démontre, preuves à l’appui, la réalité de l’omerta journalistique.
Après la polémique récente sur les « nouveaux réactionnaires », coupables, pêle-mêle, de ne pas être islamophiles, de déplorer la destruction de l’école, de refuser les pleurnicheries droits-de-l’hommistes, bref de porter un jugement critique sur le monde actuel, cette nouvelle percée de résistance montrerait-elle que les temps changent ?
On constate, effectivement, que le débat public et intellectuel, même s’il est étroitement surveillé par les bien-pensants, se libère d’une certaine contrainte. Les excès commis par les Chiennes de garde qui voulaient bannir du vocabulaire certains mots jugés sexistes et les exigences des associations homosexuelles pour punir les propos « homophobes » ont lassé bon nombre de leurs anciens complices. Tout comme d’ailleurs les fureurs juridiques des « nouveaux progressistes » commencent à fatiguer le monde même de la justice. Il convient cependant de ne pas se réjouir trop vite. La grande peur des bien-pensants n’est pas près de désarmer !
Françoise Monestier
(1) « Bien entendu c’est off », éditions Albin Michel, 15 euros.
(2) « La censure des bien-pensants », Albin Michel, 15 euros.
http://www.polemia.com/la-liberte-dexpression-sous-le-boisseau/
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Cazeneuve ment sur les chiffres des déboutés du droit d'asile !
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Épidémie de maisons squattées : et si on supprimait la loi DALO ?
S'emparer du bien d'autrui, donc le voler, est devenu un droit accordé par l'État.
Personne n’a oublié Odette, 84 ans, qui, en 2013, après quelques mois d’absence, a trouvé son domicile occupé par des intrus. Personne n’a oublié Maryvonne, 83 ans, dont la maison squattée a fini par lui être rendue dans un état effrayant.
Début juillet, à La Réunion, c’est la famille Leperlier qui, au terme d’une procédure judiciaire – qui lui coûtera 5.000 euros contre 500 pour les « indélicats » – finira par récupérer son bien que ces derniers, métropolitains et belges, ont transformé en élevage de chiens.
Il y a quelques jours, un couple et ses enfants, se rendant en vacance dans leur propriété familiale, dans le Calvados, ont été dans l’impossibilité d’entrer dans les lieux pris d’assaut, peu de temps auparavant, par des individus faisant valoir leur « droit opposable » au logement.
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Economie : le FN change de discours
Comme le constate Dominique Albertini dans Libération :
"Après avoir été taxé de gauchisme par les élus Les Républicains, le FN amende sa ligne pour rassurer les milieux économiques en vue de la présidentielle. [...] Lors d'un récent déplacement en Normandie, Marine Le Pen a rendu hommage aux petits entrepreneurs : «Ils sont héroïques de se battre dans ces conditions», a-elle lancé, prônant un «Etat stratège mais pas intrusif». Elle a ensuite évoqué dans un communiqué la «colère» des Français «contre un impôt déjà trop lourd».
De leur côté, la plupart des candidats frontistes aux régionales tiennent un discours économique franchement libéral.Lors de son lancement de campagne en Paca, Marion Maréchal-Le Pen a jugé que «la politique doit être la moins contraignante possible pour être efficace». En Bretagne,Gilles Pennelleplace la «baisse des impôts» en tête de ses priorités. Dans les Pays-de-la-Loire, Pascal Gannat dénonce la «spoliation fiscale des entrepreneurs» et appelle à «libérer l'économie de ses pesanteurs». Enfin, les stratèges économiques du FN, déjà à l'œuvre sur le prochain programme présidentiel, envisagent plusieurs inflexions allant dans le même sens. [...]
«Après les élections départementales, on a été quelques-uns à se demander si notre positionnement n'avait pas limité les reports de voix de l'UMP vers le FN au second tour, témoigne un cadre frontiste. Aujourd'hui, on a sans doute fait le plein des voix à gauche. Il ne serait peut-être pas inutile d'équilibrer un peu notre discours en matière sociétale et économique.» Le FN s'y est d'ailleurs efforcé au printemps en s'engageant dans unmouvement contre le Régime social des indépendants(RSI), en solidarité avec les petits patrons, commerçants et artisans mobilisés.
«Il faut désamorcer les arguments de nos adversaires qui disent que nous sommes de gauche», reconnaît également Bernard Monot. Cet eurodéputé est, avec Jean-Richard Sulzer, l'un des stratèges économiques du Front national ; il dirige un «comité d'action programmatique» chargé d'élaborer ce volet pour la candidature de Marine Le Pen en 2017. Et ce programme pourrait connaître quelques évolutions par rapport à la dernière édition.«Le paysage a changé depuis 2012 : il n'est plus possible d'augmenter la fiscalité sans décourager les acteurs économiques, explique Jean-Richard Sulzer. Ce ne sera pas le grand soir.»
Concernant les particuliers, le dernier programme présidentiel proposait de renforcer la progressivité de l'impôt sur le revenu, notamment avec la création d'une tranche supérieure à 46 % : «Les classes moyennes paieront moins, mais les foyers aisés paieront davantage», pouvait-on lire. Cinq ans plus tard, «on proposera sans doute la stabilité fiscale, tout en simplifiant le système», poursuit Sulzer. Plus précisément, «on va proposer une grande réforme fiscale qui va énormément réduire le nombre d'impôts en France, et en particulier sur les entreprises, explique Bernard Monot. Il s'agit notamment debaisser le taux de l'impôt sur les sociétés à 25 %[contre 33,33 % aujourd'hui, ndlr]». Certes, cette baisse serait accompagnée d'un élargissement de l'assiette, aboutissant à un niveau de prélèvement quasi stable. Mais le taux pourrait être encore plus bas pour les entreprises investissant en France. Le programme de 2012 prévoyait, lui, un taux maximum de 34 %, dégressif selon la taille des entreprises. [...]
Autre évolution déjà actée :il ne sera plus question en 2017 de ramener l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans, comme c'était le cas en 2012. «Nous n'avons jamais défendu la retraite à 60 ans», a osé Nicolas Bay en mai. Seule la référence à 40 annuités de cotisation pourrait être retenue, et non plus un âge légal. «En interne, il est même question d'une fusion de tous les régimes ainsi que d'une retraite à points», assure un membre du bureau politique.Quant au temps de travail hebdomadaire, si rien n'est encore tranché, une remontée progressive de 35 heures à 39 heures est envisagée. [...]"
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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La parole capétienne et la crise de l’agriculture française
Le chef de la Maison royale de France, Monseigneur le comte de Paris, a très souvent exprimé son soutien aux agriculteurs et aux éleveurs Français face aux lobbys financiers et aux dictats insensés de l’union Européenne.
Aujourd’hui à l’heure où une nouvelle fois les éleveurs français tentent de sauver ce qui reste de l’élevage français, nous vous invitons à lire ou à relire deux textes publiés par monseigneur le comte de Paris, dans lesquels le prince exprime sa vision de ce que devrait être la politique agricole française et dans lesquels le prince condamnait déjà ce que les éleveurs et les agriculteurs dénoncent aujourd’hui par leurs actions.
Preuve une fois de plus que la parole capétienne, indépendante des lobbys financiers et de l’obsession électorale de nos élus, serait encore aujourd’hui et même plus que jamais utile à notre démocratie .
Cliquez sur les liens ci-dessous pour lire ou relire les textes du prince :
Monseigneur le comte de Paris : " Il serait peut-être temps d’écouter la sagesse paysanne "
Réflexions de Mgr. le Comte de Paris sur l’Agriculture
Merci à La Couronne
http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-parole-capetienne-et-la-crise
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I Media S2e20 - Immigration, le retour du mariage forcé.
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Entretien avec Fabrice Robert, fondateur de NOVOpress
Entretien accordé par Fabrice Robert, fondateur de NOVOpress, au quotidienPrésent.
1/Depuis quand existe votre site et dans quelles circonstances a-t-il été fondé ?
Novopress.info a été créé en 2005. Nous allons donc pouvoir fêter cette année les 10 ans du site.
Les médias « classiques » ont longtemps détenu le monopole de l’information. Grâce au réseau des réseaux, il me paraissait important – à l’époque – de tenter l’expérience d’un nouveau média susceptible de proposer une information alternative en ligne. Et le constat est désormais sans appel. Internet a permis de révolutionner l’accès à l’information tout en permettant une diversification de ses acteurs.
Pourquoi avoir choisi un tel nom ? « Novo » signifie, en latin, « renouveler » ou encore « refaire ». NOVOpress se donnait alors comme objectif de refaire l’information face à la propagande du système et face à l’« idéologie unique ». On ne parlait pas encore, à l’époque, de réinformation, mais l’approche était – avec du recul – assez similaire. Dans un certain sens, on peut dire que NOVOpress a joué un rôle de précurseur par rapport à qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui, la réinfosphère.2/Qu’est-ce qui vous différencie des autres sites de la réacosphère ? D’un site comme F. de Souche par exemple ?
Je pense, tout d’abord, qu’une certaine complémentarité entre les différentes plateformes ne peut que servir notre combat commun contre l’idéologie unique. Plus l’écosystème réinformationnel se développera sur le Net, plus nos idées se diffuseront.
NOVOpress se propose d’analyser, avant tout, l’information sous un angle identitaire. Mais nous nous faisons aussi le relais d’initiatives intéressantes qui se développent au sein des milieux patriotes.
Autre particularité importante de NOVOpress. Servir de caisse de résonance à des actions et projets destinés à sensibiliser l’opinion publique et mettre face à leurs responsabilités un certain nombre d’acteurs en les obligeant à se positionner. C’est ainsi que depuis 10 ans, NOVOpress a souvent servi de base au déclenchement d’actions qui s’appuient sur deux logiques convergentes : l’audience du site sur le web et la présence d’un appareil militant actif. Nous l’avons souvent dit. La rue et les réseaux informatiques sont nos permanences politiques !
3/Vous vous présentez comme une « agence de presse française indépendante », comment recueillez-vous vos infos ?
Outre des entretiens et nos propres contenus rédactionnels, NOVOpress met aujourd’hui beaucoup l’accent – à travers son contenu – sur les réseaux sociaux (Twitter, mais aussi Facebook) et certaines plateformes emblématiques du web 2.0 (comme YouTube, Flickr).
Nous considérons que, chaque jour, des milliers de contenus pertinents sont noyés dans un océan d’information numérique. Des documents plus anciens peuvent aussi être exhumés et constituer des pépites pour nos lecteurs.
Notre stratégie suit une double logique : nous souhaitons informer, mais aussi enrichir l’internaute. Par ailleurs, nous savons que le flux d’information en continu crée de l’infobésité. En sélectionnant les contenus intéressants et qualifiés – dont certains n’ont jamais été traités par d’autres —, nous voulons recréer de la rareté au sein de l’abondance.NOVOpress apparaît comme un « médiagrégateur social », une sorte d’entonnoir informationnel qui se propose de filtrer l’actualité qui compte.
4/Qui collabore à NOVOpress et quel est votre public ?
NOVOpress est animé par une petite équipe de rédaction. Mais nous travaillons dans une logique de réseau avec une approche participative. Chacun peut participer au projet en nous transmettant des informations (un tweet, un statut Facebook, une vidéo, une photo, un article de presse, un document d’analyse ou de réflexion, etc.). Nous sommes toujours en quête de nouvelles « têtes chercheuses », de veilleurs et de personnes qui maîtrisent bien les réseaux.
Quant à notre public, je pense qu’il est tout simplement composé de personnes qui refusent l’idéologie de la pensée unique et du Pasdamalgam.5/Les journaux, les médias libres, les blogs politiquement incorrects vont se retrouver dans la ligne de mire avec le projet de loi Taubira et la possibilité de bloquer les sites. Vous qui n’avez pas pour habitude de museler vos paroles, vous sentez-vous menacé ?
L’Internet reste le dernier espace de liberté face à l’hyper-classe politico-médiatique. Et je pense que nous assistons aujourd’hui à une tentative de reprise en main du Système pour tenter de contrôler les hommes et les idées.
Finalement, le plus inquiétant demeure l’absence de véritable mobilisation des citoyens français face à la mise en place de lois liberticides. En effet, pour défendre leurs libertés individuelles, pour marquer clairement leur refus d’être espionnés par l’État — grâce à la loi Renseignement —, les Français n’ont pas réellement bougé.Alors, oui, la menace existe. Mais j’ose espérer que nous trouverons toujours des solutions technologiques pour contourner la censure.
6/Vous nous faites l’amitié de publier sur votre site la Une de Présent chaque jour. Croyez-vous encore en la presse papier ?
Aujourd’hui, il est certain qu’Internet a bouleversé la donne. Mais, dans le même temps, les nouveaux modes d’accès à l’information, qu’il s’agisse d’équipements (smartphone, tablette) ou des réseaux sociaux (Facebook, Twitter) ont augmenté l’appétit du public pour l’actualité. S’ils savent adopter une bonne stratégie, les médias traditionnels ont donc encore un rôle à jouer.
Propos recueillis par Caroline Parmentier
http://fr.novopress.info/190888/entretien-fabrice-robert-fondateur-novopress/
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Patients algériens : l’AP-HP ne veut plus payer ? C’est notre Sécu qui le fera !
Le transfert pour soins des Algériens, qui ne concernait jusqu’à présent que les salariés actifs et leurs ayants droit, sera élargi à tous les Algériens non assurés sociaux mais détenteurs d’une carte de démuni et nécessitant des soins à l’étranger (environ 30 % de la population).
La CNAS algérienne (Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés) rejette en bloc les affirmations de la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui lui réclame une facture, selon elle totalement fantaisiste et qui ne correspond à rien, de 31 millions d’euros, dont se sont fait l’écho les médias français.
Elle défie les hôpitaux parisiens d’établir un listing des patients algériens pris en charge dont les factures sont restées impayées.
Il y a des contentieux, certes, entre les deux parties mais ils sont réellement minimes, affirme la CNAS, qui refuse d’assumer les frais occasionnés par des soins prodigués à des personnes non munies d’engagements de prise en charge délivrés par ses soins avant leur départ.
Forte de ces constatations, la CNAS a signifié son refus à la partie française de payer par avance les soins et de régler des factures injustifiées.
D’après un document établi par l’AP-HP : « Aucune prise en charge d’organisme étranger ne sera plus acceptée, sauf règlement d’avance à la place du patient. Pour les patients accueillis en urgence, les prises en charge des assurances voyages seront acceptées avec un paiement a postériori sur facture. »