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France et politique française - Page 3537

  • Marion Maréchal-Le Pen : «La France meurt d'une vie politique sclérosée»

    Candidate aux élections régionales en Paca, Marion Maréchal-Le Pen confie ses objectifs et ses axes de campagne au Figaro. Elle prévoit un scrutin de décembre «très serré» mais veut miser sur le renouvellement politique pour l'emporter. Entretien.

    Erreur

    LE FIGARO. - Vous proposez l'alternance dans une région Paca qui affiche dix-sept ans de gouvernance socialiste, comme en Ile-de-France...
    Si ça passe la majorité, cela risque de devenir désagréable!
    Mais croyez-vous à la possibilité d'une rupture?

    Je le souhaite. Les habitants décideront. Cela dépendra grandement de la qualité de la campagne. Christian Estrosi a un avantage sur moi: il est capable de dire tout et son contraire. Il nous faudra dénoncer cette imposture, rappeler le bilan de la gauche et ne pas nous laisser enfermer dans un duel entre Estrosi et nous. Ce n'est pas le sujet. Nous ne tomberons pas dans le jeu de la surenchère à droite. Si je suis une femme de droite et si j'ai des convictions, je ne suis pas obligée d'en faire des tonnes en devenant une caricature. De l'autre côté, il y aura la gauche marketing et ses alliés écolo-communistes en position de chantage permanent. Je compte porter un discours économique et social en m'affichant comme un point d'équilibre. Mais nous sommes d'abord les adversaires de la gauche. Nous voulons sortir les sortants.
    Le dernier sondage Ifop-Fiducial vous a placée en tête au premier tour mais laisse envisager un second tour plus serré. Quelle est votre analyse?
    La campagne n'ayant même pas commencé, ce sondage est très bon. Surgir en tête au premier tour est un signal très fort. J'en suis d'autant plus heureuse, que cette mesure ne tient pas compte, au second tour, de la dynamique du premier tour, alors que cela est un élément extrêmement important, voire parfois décisif. Ce qui est sûr, sans être une surprise, c'est que ce scrutin va se jouer à très peu.
    Dans la bataille régionale en Paca, trente quatre années vous séparent de votre adversaire de droite, Christian Estrosi. Votre jeunesse est-elle un atout ou une faiblesse pour prendre la tête d'un exécutif régional?
    Pour être très claire, je ne fais pas de la jeunesse un argument de campagne. Quand je parle de génération, je ne parle pas tellement d'âge. Je pense surtout à des personnes libres. On reproche souvent au Front national son inexpérience politique mais je crois que la critique est infondée. D'abord parce que nos gestions municipales démontrent tout à fait l'inverse et, de surcroît, notre liberté est une force indéniable. Nous, nous ne sommes tenus par aucun arrangement passé. Nous ne devons rien à personne. Et si nous arrivons au pouvoir dans cette région, nous serons libres de pouvoir mener une gestion saine sans être tenus par des années de coopérations, parfois contre nature, entre socialistes et UMP. Nous avançons aussi avec des candidats de bon sens. Beaucoup, comme le sénateur-maire Stéphane Ravier, ont longtemps travaillé dans le secteur privé comme salariés. En ce sens, ils ne sont pas des professionnels de la politique et n'ont pas de leçons à recevoir. Incarner le renouvellement est un atout.
    Vos adversaires ne seront-ils pas tentés de présenter votre âge, 25 ans, comme une fragilité?

    C'est à double tranchant. Je pense que la France meurt de cette vie politique sclérosée et de l'incrustation d'élus inamovibles. Je ne doute pas que l'intégralité de la campagne de messieurs Estrosi (LR) et Castaner (PS) sera concentrée sur les attaques habituelles contre le prétendu extrémisme mais aussi, et surtout, sur l'inexpérience de la jeunesse. Je n'ai aucun complexe sur le sujet et je suis parfaitement consciente de mes limites mais je crois sincèrement qu'un homme politique n'est pas omniscient. Sa qualité se mesure surtout à sa capacité à s'entourer. Et sur ce point, de nombreuses compétences seront à mes côtés demain pour mener à bien une mission. Ensuite, je veux bien recevoir des leçons de M. Estrosi mais j'ai un peu envie de rigoler quand j'observe son bilan à la mairie de Nice, à la métropole et au Conseil général. Il est bien d'avoir vingt ans de vie politique derrière soi mais si c'est pour avoir vingt ans de bilans catastrophiques... J'avais d'ailleurs avoué que je craignais plus Eric Ciotti que Christian Estrosi.
    Quels seront vos axes de campagne?
    Nos cellules sont au travail et notre projet sera abouti en septembre. Il ne sert à rien de partir trop vite ou de s'agiter dans tous les sens. Ces dossiers sont assez techniques et nécessitent du temps pour proposer un projet crédible. Cela dit, le développement économique, compétence forte de la région, sera un axe principal. Il faut revoir entièrement les mécanismes d'aide existants. Ils sont autant de saupoudrages inefficaces qu'il faudra davantage cibler. Je ne vais pas mentir aux gens en promettant des emplois mais je veux faire de la région un véritable partenaire qui leur permettra de les créer. Même si l'expression est un peu désuète, j'ai également l'intention de proposer une gestion en «bon père de famille».
    Certains modèles de gestion des collectivités vous inspirent-ils?
    Le mérite que nous pouvons accorder aux municipalités frontistes est de ne pas avoir augmenté les impôts en faisant des choix. Ces choix n'étaient pas évidents mais cet impératif devra nous animer.
    Les élections régionales seront-elles une occasion de rééquilibrer la ligne économique du Front national?
    Oui, c'est l'occasion d'être audible dans un domaine où on l'est peut-être un peu moins. Nous pourrions aller un peu plus loin sur le plan local pour dénoncer les carences de la politique gouvernementale en la matière. Nous ferons des propositions pour les entreprises, le tourisme et l'industrie.
    Certains militants de gauche ont prévenu, comme ils l'ont dit récemment à Vergèze dans le Gard, qu'ils entreraient en résistance contre le FN. Qu'en pensez-vous?
    Ces gens ne représentent rien, ni personne. La plupart du temps, ils sont issus de syndicats financés par l'argent public. Ce sont des professionnels du syndicalisme en totale déconnexion avec la population. Pour des gens qui donnent des leçons de république à longueur de journée, je trouve leur attitude contre nos élus scandaleuse. Mais leur agitation est à la mesure de leur inquiétude. Ils sont inquiets parce qu'ils se rendent compte que les Français sont de plus en plus convaincus par nos propositions. Tout cela leur échappant, ils deviennent agressifs.
    La réaction des frontistes à leur égard est-elle en train de changer?
    Nous n'avons rien à gagner en étant aussi agressifs qu'eux. En général, leur comportement est assez mal perçu par la population. Nous avons intérêt à prendre de la hauteur en s'en amusant. Il ne s'agit pas de s'aplatir ou de tout accepter, mais prendre du recul et répondre avec humour me semble plus intéressant.

    SourceLe Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFZkppyFpGErqiZtH.shtml

  • Bardot à Ségo : « Comment pouvez-vous être une telle catastrophe écologique ? »

    Victime de la maltraitance des hommes, cette biche sait se comporter en véritable tigresse lorsque les chasseurs/prédateurs de la bonne société se conduisent comme des hyènes.

    Dans les années 50-60, les puritains de droite clouaient au pilori Brigitte Bardot parce qu’elle représentait la beauté, la féminité et la liberté. De nos jours, elle est considérée comme « réac » et « facho » par les néo-puritains de la gauche bobo parce qu’elle vilipende la décadence morale, le relâchement généralisé et la branchitude cosmopolite. Libre, toujours libre, BB ! Toujours en porte-à-faux avec son temps et ses modes dominantes. Entière, droite et de la droite la plus décomplexée ! Toute une vie marquée par la fierté solaire, le courage et l’indépendance d’esprit en honorant la France, au service des animaux et de la nature.

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  • Encore trop off pour être honnête

    « Bien entendu… c’est off » ; ce que les journalistes politiques ne racontent jamais, par Daniel Carton.

    Le titre est alléchant, la 4e de couv’ l’est tout autant. Publié dans la foulée des différentes introspections des journalistes et intellectuels français, ce livre éveille la curiosité. On l’aurait pu penser surfant sur les concepts de transparence de la nouvelle gouvernance raffarinienne.
    Las, les espoirs seront déçus. Au prix d’à peine quelques coups de griffe aux dépens des valeurs déjà mortes de la politique française (Rocard, Tapie, Noir ou Giscard), l’auteur nous administre une touchante introspection sur les splendeurs et misères de ces courtisans que sont trop souvent les journalistes politiques.

    Bien que bousculé dans sa conscience au soir de sa carrière, Daniel Carton se garde bien de montrer que le roi est nu. Tout au plus a-t-il l’honnêteté ou la naïveté de commenter les choix de ses confrères à vouloir briser ou pas « cette muraille habituellement dressée entre ceux qui savent et ceux qui voudraient savoir mais ne sauront jamais »

    Le cas de Le Pen est le plus flagrant : « Cette muraille, n’a-t-on pas su la fracasser pour aller livrer bataille à Le Pen ? On a eu le courage de dire, d’enquêter, de disséquer, de prévenir. Tout y est passé. Personne ne peut dire qu’il n’a pas su. Le Monde était en première ligne et nous en étions fiers. Avec Le Pen, pas de off. Jamais de off. Si le zèle mis à débusquer les ennemis de la République ne se retrouve jamais pour confondre ses charlatans et ses profiteurs, la presse ne pourra plus continuer longtemps, comme elle l’a fait entre les deux tours de la présidentielle, à battre sa coulpe sur la poitrine des autres. Le Pen est devenu une exception journalistique. Il serait bon d’étendre cette exception à d’autres » (pages 112-113).

    Un constat certes intéressant, mais très feutré et bien tardif. Ce ne sont pas avec ces coups de carton que la muraille va s’effondrer !

    Philippe Christele, 24/02/2003

    Bien entendu… c’est off, Daniel Carton, Albin Michel, 200 pages, 15 Euros

    http://www.polemia.com/encore-trop-off-pour-etre-honnete/

  • Immigration clandestine à Calais : pour 1,5 milliards à jeter !

    La Grande-Bretagne jette chaque année pour 1,5 milliard d’euros d’aliments et marchandises contaminés par les immigrants illégaux de Calais.

    La Grande-Bretagne est maintenant forcée se débarrasser d’une quantité inimaginable de nourriture qui a été « contaminée » par les immigrants illégaux dans des camions à Calais. Certains chauffeurs préfèrent faire des détours de 120 km en Hollande afin d’éviter les gangs de demandeurs d’asile essayant de se faufiler au Royaume-Uni à l’arrière de leurs camions. Le patron du principal groupe de transport en Grande-Bretagne a décrit devant les députés l’ampleur choquante de la crise et des gâchis engendrés.

    Les policiers français ont effectivement perdu le contrôle de la ville portuaire et cela représente un coût énorme et inacceptable pour notre économie.

    Richard Burnett, directeur général de l’Association du transport routier, précise que les clandestins défèquent et urinent à l’intérieur des camions en route vers la Grande-Bretagne ce qui signifie que toute la cargaison devient totalement irrécupérable.

    Il ajoute que c’est aux « propriétaires des biens de prendre les mesures immédiates de mise au rebut des cargaisons contaminées ou endommagées. » Avec quelque chose de l’ordre de 10 000 frets se déplaçant quotidiennement outre-Manche, même si seulement un pour cent sont trafiqués ou sales, à un coût de perte d’environ 42 000 € par remorque, cela équivaut à environ 4,2 millions € par jour, soit 1,5 milliard d’euros par an. « C’est un coût énorme et inacceptable pour notre économie et en fait ce sont de nombreux transporteurs qui absorbent une grande partie de ce coût. En plus de cela il y a d’autres coûts énormes comme ces véhicules bloqués lors d’opérations de police et les astreintes pour défaut de livraison. En outre, le stress causé aux conducteurs est incalculable. »

    Il y a 4 000 migrants en attente pour faire le voyage vers la Grande-Bretagne et des experts avaient estimé précédemment que la Grande-Bretagne devait jeter jusqu’à 13 millions d’euros par mois d’aliments.
    Depuis la situation à Calais s’est considérablement détériorée, avec des policiers français ayant presque complètement perdu le contrôle de la ville portuaire. Maintenant, des milliers de migrants errent dans les rues sans aucun contrôle et essayent de pénétrer dans les camions et passer en Grande-Bretagne, parfois en terrorisant les chauffeurs et les touristes au point de gravement perturber la chaîne d’approvisionnement alimentaire de la Grande-Bretagne.

    Malgré cette situation désastreuse il a été annoncé cette semaine que l’Union européenne a autorisé un projet énorme pour plus que doubler la taille du port. La Grande-Bretagne devrait y contribuer pour 80 millions €…
    La situation est maintenant tellement mauvaise que les supermarchés commencent à être à court d’approvisionnement, avec de nombreuses entreprises de transport routier européen projetant de se retirer du marché britannique. Les vacanciers anglais ont également vu des immigrants se cacher dans leurs véhicules à Calais.

    http://fr.novopress.info/190715/immigration-clandestine-calais-15-milliards-jeter/#more-190715

  • Après la Grèce la France

    Ce jeudi 16 juillet, sur le site de L'Humanité, on ne relevait, à propos du débat parlementaire français de la veille, qu'un élogieux commentaire, mis en ligne à 9 h 16 : "les élus PCF du Sénat et de l'Assemblée nationale, écrit un aimable lecteur, peuvent sortir la tête haute après leur vote."

    Les déclarations et prises de position des diverses forces politiques de l'Hexagone autour de la question des dettes de l'État grecque ont en effet permis, au-delà des postures, de mesurer leur degré de compréhension de la crise qui menace la France et qui risque fort de la frapper.

    S'agit-il de s'alarmer plus que de raison que de souligner que la France – l'État français – continue de s'endetter pour payer ses dettes, de faire du social à crédit, de maquiller habilement son endettement sans garantir ni évaluer la "dette implicite" des systèmes de retraites "par répartition", de laisser les collectivités locales emprunter, etc.

    Le danger d'un scénario comparable à celui d'Athènes, et qui serait par conséquent d'une tout autre ampleur, pourrait bien se préciser plus vite que prévu, notamment dès que les taux d'intérêts aujourd'hui excessivement bas remonteront à des niveaux normaux.

    Les forces qui s'opposent depuis longtemps et s'opposeraient sans doute alors aux indispensables réformes françaises de demain se sont exprimées avec une désarmante franchise à propos de l'actuelle crise grecque. Ces sophistes pensent probablement que l'opinion populaire de l'Hexagone se solidarise du démagogue Tsipras, continuateur d'une longue série d'éloquents naufrageurs dans l'Histoire millénaire de son pays.

    Sous les lambris du palais du Luxembourg, nous apprend L'Huma, le groupe du Front de Gauche aura donc été "le seul à tenir une position unanime : ce sera non." Au palais Bourbon, l'inusable apparatchik Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, préside la "Gauche démocratique et républicaine", dernière mouture de la survivance stalinienne, le PC ne disposant plus de suffisamment d'élus pour constituer un groupe à lui seul. Il a développé de son côté, au nom de ses camarades, des arguments sans surprise. "C’est un mauvais accord, expertise-t-il savamment, désastreux pour l’avenir de la Grèce” et dont "l’objectif recherché est de continuer à enterrer la Grèce”. On entend cela partout, en boucle, aussi bien dans la bouche des survivants des doctrines keynésiennes, que dans les propos des vieux crocodiles souverainistes, comme dans ceux des spéculateurs qui depuis 2009 parient sur le "Grexit", le "défaut" et les CDS correspondants, – où ils voient beaucoup d'argent à gagner – mais bien sûr également, du parti communiste pour qui l'idée de faire sortir un pays de l'économie étatisée, notamment en privatisant et en libéralisant ses structures, revient à le détruire.

    Même un Dupont-Aignan, qui peut mieux faire, reprenait à son compte ce matin sur RFI l'antienne selon laquelle les plans d'assainissement financier ne fonctionnaient pas, alors même qu'en Grèce le bilan du gouvernement Samaras entre 2012 et 2014 prouve exactement le contraire. Rappelons qu'il en est allé de même de toutes les expériences analogues, "thérapies de choc", etc. notamment en Europe de l'est, depuis l'année 1989 avec l'adoption du plan Balcerowicz en Pologne libérée.

    C'est donc forts de leur fausse rhétorique, intériorisée à force d'avoir été développée, martelée, répétée, que les démagogues cuirassent leur bien-pensance de certitudes jamais remises en cause malgré l'épreuve des faits.

    Un argument de Jacqueline Fraysse, députée des Hauts-de-Seine, membre du groupe communiste (1)⇓ était mis en exergue en page centrale de L'Huma : “On ne peut pas voter pour la Grèce des mesures que l’on a refusées pour la France”,

    Il semble qu'on pourrait retourner le propos sans difficulté.

    On l'adressera au glorieux Hollande et à toute notre classe politique : comment ne pas appliquer de façon préventive en France des mesures analogues à celles que notre gouvernement et nos assemblées viennent d'approuver pour la Grèce ?

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  Mme Fraysse n'appartient plus officiellement au PCF mais elle siège dans le groupe que contrôle le parti. Le temps n'est plus où tout ancien communiste était une vipère lubrique, un suppôt du capital, un fasciste. 

    150704

    Vient de paraître"La Faucille et le Croissant"
    – Islamisme et Bolchevisme au congrès de Bakou présenté par Jean-Gilles Malliarakis
    ••• ce livre de 225 pages au prix de 20 euros port gratuit est disponible aux Éditions du Trident 
    vente par correspondance 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris tel 06 72 87 31 59 
    ••• on peut le commander  :
    - en ligne sur la page catalogue des Éditions du Trident en réglant par carte bancaire
    - ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

    http://www.insolent.fr/

  • « La société de surveillance et les lois liberticides ne remontent pas à hier… »

    Radars sur les routes, caméras de surveillance à tous les coins de rue. Grande est l’impression d’être en permanence surveillés. Avec la nouvelle loi sur le renseignement, jusqu’où les dérives liberticides peuvent-elles aller ?

    La nouvelle loi autorise l’installation sur les réseaux et les serveurs de « boîtes noires », reposant sur des technologies d’« inspection des paquets en profondeur » (Deep Packet Inspection), qui permettent de lire les conversations privées sur Internet, d’intercepter et de scanner toutes les communications pour détecter, grâce à des algorithmes tenus secrets, les propos « suspects » ou les comportements « bizarres ». Elle autorise aussi, sans qu’il y ait besoin de solliciter l’autorisation d’un juge, la sonorisation des domiciles, l’intrusion informatique pour siphonner le contenu des ordinateurs, les « valises IMSI-catcher » (fausses antennes-relais qui interceptent la totalité des conversations téléphoniques dans un périmètre donné), les « keyloggers » (logiciels permettant de lire en temps réel ce qu’une personne tape sur son clavier), la pose de balises sur les voitures, la géolocalisation des personnes, des véhicules et des objets, etc.

    Les « boîtes noires » permettent aussi d’analyser l’ensemble des « métadonnées », c’est-à-dire toutes les traces que l’on laisse derrière soi en téléphonant ou en utilisant Internet. La valeur d’une donnée étant proportionnelle au carré du nombre de données auxquelles elle est reliée, le ramassage toujours plus large des « métadonnées » permet, non seulement de prédire les comportements d’un groupe d’individus aux caractéristiques déterminées, mais de connaître tout de la vie des citoyens : leurs relations, leur correspondance, leur pratique des réseaux sociaux, leurs opérations bancaires, leurs déplacements, leurs achats, leurs abonnements, leur mode de vie, leur âge, leurs opinions politiques, etc.

    Il ne s’agit donc plus de cibler, mais de quadriller. En dépit des assurances lénifiantes des pouvoirs publics, c’est bien à une surveillance de masse des citoyens que l’on est en train d’assister, alors même qu’il n’existe pour l’immense majorité d’entre eux aucune suspicion de lien avec une quelconque infraction. Le régime d’exception devient ainsi la norme. La vie privée n’existe plus et les libertés publiques sont menacées par une loi qui se fixe pour objectif de savoir si chacun d’entre nous connaît des gens qui connaissent des gens qui connaissent des gens qui ne sont pas « clairs ». Tradition « républicaine » oblige, on en revient à la loi des suspects de 1793. Les citoyens se plaignent non sans raison de ne pas être entendus. À défaut d’être entendus, ils seront écoutés.

    Les citoyens, on le sait de longue date, sont toujours prêts à abandonner des pans de liberté pour des semblants de sécurité. D’où le Patriot Act américain. Manuel Valls utilise d’ailleurs le même argument : c’est pour lutter contre le terrorisme. Benoît Hamon ajoutait, l’an dernier, que « si on n’a rien à cacher, il n’y a pas de problème à être écouté ».

    Rappel historique. Le 8 décembre 1893, pour venger Ravachol, guillotiné l’année précédente, l’anarchiste Auguste Vaillant faisait exploser à la Chambre des députés une bombe qui ne fit aucune victime. Quelques jours plus tard, les parlementaires adoptaient des lois antiterroristes, connues bientôt sous le nom de « lois scélérates », prévoyant la suppression de la liberté de la presse et l’interdiction de tout rassemblement anarchiste, même dans un lieu privé. Le banquier et futur président de la République Casimir Perier précisait à cette occasion que la « liberté d’expression ne s’applique pas aux ennemis de la civilisation ». Cela ne vous rappelle rien ? Terrorisme, « civilisation », restriction des libertés, tout y est. La « lutte contre le terrorisme » est seulement un prétexte, au demeurant très classique. Aucune des mesures de la nouvelle loi n’aurait permis d’éviter les attentats de ces derniers mois. Au demeurant, on ne déploie pas un chalut pour attraper une poignée de sardines.

    Quant à ceux qui disent que cela ne les gêne pas car « ils n’ont rien à cacher », ils méritent assurément le GPNC (Grand Prix de la naïveté citoyenne). Ce sont les mêmes idiots qui regardent les jeux télévisés ou qui achètent au bureau de tabac des cartes à gratter dans l’espoir de faire fortune. En disant cela, ils renoncent d’eux-mêmes à leurs libertés, sans réaliser que les motifs allégués par la loi (de la « prévention des violences collectives » à celle « de la reconstitution ou du maintien de groupements dissous ») sont suffisamment flous pour permettre, selon les circonstances, de placer sous surveillance policière toute action concertée visant à changer les structures politiques, sociales ou économiques du pays, tous les mouvements sociaux revendicatifs, tous ceux qui ont des opinions dissidentes ou qui se permettraient de contester d’une façon ou d’une autre l’ordre établi, que ce soit les manifestants de Sivens et de Notre-Dame-des-Landes ou ceux de la Manif pour tous.

    Nos gouvernants veulent pouvoir écouter tout le monde, mais ils sont eux-mêmes écoutés, notamment par les Américains. Comment l’Élysée aurait-il dû réagir aux récentes révélations faites à ce sujet par Julian Assange ?

    François Hollande aurait pu exiger le rappel immédiat de l’ambassadrice américaine à Washington. Il aurait pu accorder le droit d’asile à Julian Assange, voire à Edward Snowden. Il aurait pu annoncer que la France se retire de la négociation sur le traité transatlantique. Il n’a rien fait de tout cela, parce qu’il est le vassal des États-Unis, dont il dépend même désormais pour conduire les opérations où nos forces armées sont engagées. Depuis que la France a réintégré l’OTAN, ayant perdu toute indépendance, elle s’est du même coup interdit toute réaction.

    source : Boulevard Voltaire ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuFZplyZpVwTABpiBP.shtml

  • Mariage forcé : la désinformation et la réalité

    Alors que l’association Voix de femmes lance une campagne de lutte contre le mariage forcé mettant en scène des Français de souche, un fait-divers australien nous rappelle la réalité du terrain.

    L’intention est louable, le résultat dérape dans le politiquement correct et la PADAMALGAM. L’association Voix de femmes lance une campagne estivale contre le mariage forcé, alors que les grandes vacances sont souvent le prétexte pour envoyer les jeunes filles dans leur pays d’origine se faire épouser contre leur gré. « Souvent, les mariages forcés sont déguisés en vacances », prévient Sarah Jamaa, directrice de Voix de femmes.
    S’agissant d’un phénomène très communautaire, et disons-le essentiellement musulman, pourquoi avoir mis en scène une famille de Français de souche, ne présentant de plus pas de signe de conversion récente ?

    L’article que Libération consacre au sujet ne laisse pourtant planer guère de doute quant aux victimes de cette pratique.

    Asma (1), une jeune Algérienne de bientôt 20 ans, a été envoyée au pays à la mi-juin, promise à un cousin qu’elle ne souhaite pas épouser. […]Prétextant des vacances en Algérie, sa mère l’y envoie, sans lui laisser le temps de passer les épreuves de rattrapage du bac. Depuis, donc, la voilà « séquestrée ».
    […]À 13 ans, Mariam (1) a, elle, été promise à un homme d’une cinquantaine ou une soixantaine d’années, elle ne saurait dire précisément. Elle vit au Sénégal, lui en France. Mariam doit devenir sa quatrième épouse.
    […]Samira (1), 21 ans aujourd’hui, a pour la première fois entendu parler de mariage à 14 ans, lorsqu’elle vivait en Algérie. À 18 ans, cette Franco-Algérienne finit par accepter de rencontrer son prétendant, le frère du mari de sa sœur. « Je suis tombée amoureuse de lui, c’était un grand parleur. » Lui n’a d’intérêt que pour ses papiers français. Elle finit par s’en rendre compte et décide de mettre un terme à cette relation.

    Et puisque le sujet est sur la table, rien ne vaut un exemple concret. Celui-ci nous vient d’Australie : condamné à 8 ans de prison pour avoir livré à un tiers sa fille de 12 ans à des fins de relations sexuelles, ce père de famille ne voit pas le problème. Il affirme avoir décidé de marier sa fille au moment de la puberté pour lui éviter le péché de relations sexuelles hors mariage, la fillette étant promise à un ressortissant libanais de 26 ans, entré en Australie avec un visa d’étudiant.

    Un cheik, peut-être étranger, a célébré le mariage musulman avant que le couple ne se rende à l’hôtel avec le consentement du père, a relevé le juge. D’autres relations sexuelles ont ensuite eu lieu également au domicile de l’accusé. L’adolescente est tombée enceinte et a fait une fausse couche. Il est apparu à l’audience qu’on lui avait conseillé de ne pas utiliser de moyens de contraception.
    Selon la chaîne de télévision australienne 9 News, l’homme serait un récent converti à l’islam

    http://fr.novopress.info/

  • Islamisme : vers le terrorisme Uber-POP ?

    Le gouvernement a de quoi pavoiser : un nouveau complot terroriste aurait été déjoué dans les Pyrénées-Orientales. Soit quatre jeunes djihadistes français, dont le moins âgé (17 ans) aurait été l’instigateur. But de la manœuvre ? Décapiter un officier de la Marine nationale du cap Béar, près de Collioure, pour ensuite diffuser la vidéo sur les réseaux sociaux.

    Pas de pot, c’est grâce ou à cause de ces mêmes réseaux sociaux que les quatre apprentis terroristes se sont fait poisser par les argousins. Comme il se doit, ils étaient en contact avec des combattants de Daech. Mais cela constitue-t-il un réseau pour autant ? Et quid de ce vocable de « terroriste » chaque jour de plus en plus galvaudé ?

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