
Moi aussi je suis tenté de mettre l’effondrement (école, dette publique, insécurité, hôpital, désindustrialisation, libertés, frontières, corruption etc.) sur le compte de la dégradation des institutions politiques: l’extrême concentration de l’illusion du pouvoir dans les mains d’un seul homme écrasant l’esprit d’initiative et de responsabilité et favorisant ainsi l’impuissance générale. Pire : ce phénomène (de long terme) tend à substituer le culte narcissique d’un individu, la gesticulation vaniteuse et l’esprit de courtisanerie au sens du bien commun.