
Dresser le portrait de Jean-Luc Mélenchon n’est pas un plaisir tant le personnage regorge de laideur et d’ineptie intellectuelle.
On nous le présente en verve tribunitienne, à l’éloquence facile, à l’arrogance républicaine, entouré de son parterre populacier où tout transpire la morgue phrygienne. Certes, et c’est tout cela, précisément, qui est rebutant et si déplaisant dans ce fils de receveur des postes et d’institutrice que la péninsule ibérique originellement puis la terre chaude d’Afrique auraient dû garder dans leurs entrailles. Or la fuite du temps, paisible lorsqu’elle est poétique, l’a fait échouer, jeune, dans le Jura puis en Franche-Comté pour le malheur des français.