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De nombreux observateurs politiques se désolent, en voyant cette France exsangue, enflammée, subissant depuis plusieurs jours une déferlante de violence noire et cagoulée.
Il existe, en réalité, deux types de réactions. La première consiste à dénoncer immédiatement, à s’indigner devant cette horde de gauchistes décérébrés qui ne souhaitent qu’une seule chose : le chaos. La seconde façon de réagir consiste, cette fois-ci, à « seulement » regretter ces affrontements tout en expliquant que le véritable responsable est le président de la République. Il serait l’unique fautif de cet immense brasier qu’il décide d’attiser au gré de sa suffisance.
Ancien haut fonctionnaire, il a été diplomate, mais aussi sous-préfet.
Il connaît donc bien les rouages de la haute administration publique avec laquelle il a pris ses distances ces dernières années. Très actif sur Twitter, compagnon de route des Gilets jaunes et du mouvement social dont il a documenté en vidéo les manifestations, il dénonce régulièrement les violences policières qui les accompagnent. Des violences policières dont il a été lui-même victime à plusieurs reprises. Laurent Bigot accorde cet entretien à Théophile Kouamouo au lendemain de la grève et des manifestations du 23 mars, à la suite desquelles on a pu avoir l’impression de vivre dans un pays en situation d’insurrection générale. Violences policières généralisées et la plupart du temps gratuites, feux de poubelles et incendies d’édifices, où va la France ? Pourquoi Laurent Bigot considère-t-il comme très inquiétantes les scènes auxquelles il a assisté ce jeudi ? Comment est-on passé du maintien de l’ordre à ce que l’ancien sous-préfet désigne désormais comme de la “répression” pure et simple ? Le pouvoir d’Emmanuel Macron s’est-il mis dans une impasse ? Se trouve-t-il désormais dans un positionnement où l’égo surdétermine tout le reste ? Entretien.
« La réforme des retraites ne signe pas la retraite des réformes ». C’est en usant de ce jeu mot à l’humour contestable, que le porte-parole du gouvernement a annoncé dans un entretien au Journal du Dimanche, l’intention d’Emmanuel Macron de poursuivre les réformes « impopulaires, mais nécessaires à l’avenir du pays ». Alors que des centaines de rassemblements ont eu lieu samedi dans toute la France, et que l’intersyndicale prépare sa 10e journée de mobilisation, Olivier Véran assure que la volonté de réforme du gouvernement n’est pas enrayée par la contestation massive contre la réforme des retraites et l’utilisation du 49-3.
C'est fait. Il aura suffi de moins d'un an pour que le fragile capital de confiance dont bénéficiaient Emmanuel Macron et sa majorité relative depuis leur reconduction se dissipe dans les feux qu'il a lui-même rallumés partout dans le pays. Les derniers sondages montraient que c'était le noyau dur de son électorat lui-même qui était désormais sceptique.
La France est en faillite malgré des prélèvements et des taxes spectaculaires…
Comment est-ce possible, comment est-il concevable de dépenser 250 milliards chaque année dans un système de soin qui est incapable de recevoir en urgence un gamin de 17 ans atteint de pneumopathie ?
La Commissaire aux droits humains du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic, a exprimé ses préoccupations vendredi au sujet de l'usage excessif de la force envers les manifestants contre la réforme des retraites en France. Elle a appelé la France à respecter le droit de manifester et a déclaré dans un communiqué que des incidents violents ont eu lieu, certains d'entre eux ayant ciblé les forces de l'ordre.
Ce week-end, ils déferleront en masse dans la commune de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres.
Combien y aura-t-il de blessés chez les forces de l’ordre.
Jeudi, ils ont tenté d’interdire la venue d’Eric Zemmour à Villeurbanne dans le Rhône : le tribunal administratif de Lyon a finalement imposé au maire la tenue de la réunion ce 24 mars. Eux, ce sont les Antifas, ces milices armées qui s’attaquent physiquement aux Français de droite, détruisent volontairement à la matraque les symboles du capitalisme, banques, assurances, abribus publicitaires, et s'en prennent dans l'ultra-violence aux tenants de l’ordre, policiers et gendarmes.
Un nouveau groupe militant Mouvement Chouan a mené sa première action devant le ministère des Finances, à Paris-Bercy, ce samedi 25 mars au matin. Les militants ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Inflation, retraites, fiscalité, Macronie – esclaves des lobbys, syndicats complices ».
Des pantins symbolisant des travailleurs, artisans, agriculteurs pendus du fait des politiques gouvernementales ont été déployés par dessus les militants.
D’après les investigations, l’élu aurait passé de nombreuses commandes sur le Darknet, la partie cachée et clandestine d’Internet, de drogues de synthèse, dont la 3MMC, une substance de plus en plus prisée qui augmente l’euphorie et diminue la fatigue. Le produit était acheminé depuis les Pays-Bas, conditionné dans des emballages de téléphonie et livré par colis postal au magasin de réparation électrique de son fils adoptif, situé dans le XVIe arrondissement.
Mercredi, l’ISSEP, l’Institut d’études politiques cofondé par Marion Maréchal, a été dégradé au cours d’une manifestation sauvage dans le quartier de Confluence, à Lyon, par des militants d’extrême gauche et des syndicalistes de la CGT, en présence d’étudiants. « On voit sur les images des militants d’extrême gauche et de la CGT qui ont insulté nos étudiants, frappé la vitre, craché sur le local et laissé des tags », décrit la vice-présidente du parti Reconquête, qui dénonce une manifestation extrêmement violente. Elle y voit les conséquences d’une « impunité médiatique, juridique et même politique ».