Ce mois de septembre est largement entamé au moment où votre chroniqueur reprend sa plume. Il sera dominé, à Paris, quoiqu'on nous serine par ailleurs, à propos de la pluie et du beau temps, de la marche du monde et de la rentrée des classes, par la question de la loi de finances pour 2023.
La Citadelle de Bercy va devoir faire adopter ses textes budgétaires par une assemblée au sein de laquelle n'existe aucune majorité cohérente, flanquée d'un Sénat clairement hostile. Cet exercice difficile demanderait des concessions, notamment, du côté de la droite et des défenseurs des classes moyennes, sur la question de la diminution globale de la dépense publique et de la priorité aux fonctions régaliennes de l'État.