Dans “Vers l’Armée de métier”, le général de Gaulle avait anticipé en 1934 la guerre qui surviendrait quelques années plus tard. L’emploi de divisions blindées pour pénétrer au coeur du territoire ennemi, la Ruhr en l’occurrence, était le seul moyen de vaincre l’Allemagne qui venait de se donner à Hitler. Cette stratégie offensive était la seule aussi à être cohérente avec nos alliances, notre soutien à la Tchécoslovaquie, à la Pologne. On demeure atterré lorsqu’on pense à nos brillants politiciens de l’époque, au “normalien” Léon Blum, plus préoccupé du risque d’un coup d’Etat militaire que de celui qui s’enflait à vue d’oeil de l’autre côté du Rhin, et qui s’ingéniait à diminuer le temps de travail et les capacités industrielles de la France, quand une Allemagne revancharde fourbissait ses armes.
France et politique française - Page 847
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UN PRÉSIDENT DOIT AVOIR UNE VISION HISTORIQUE ! (II)
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Dans la bande à Macron : Aurélien Taché
Nous avions le député (désormais ex-LREM) M’Jid El Guerrab qui avait asséné deux violents coups de casque Boris Faure.
Une enquête a été ouverte après une bagarre à Niort à la suite de laquelle le député du Val-d’Oise, également ancien LREM, Aurélien Taché a été accusé d’avoir insulté des policiers. Le parquet de la ville a ouvert une enquête, tout en précisant que la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) n’avait «pas déposé plainte».
Elu député en juin 2017 sous l’étiquette La République en Marche, Aurélien Taché a démissionné du parti d’Emmanuel Macron trois ans plus tard, avant de fonder le parti «Nouveaux démocrates» avec d’autres ex-marcheurs.
https://www.lesalonbeige.fr/dans-la-bande-a-macron-aurelien-tache/
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« Avec Zemmour, Jean-Marie Le Pen est candidat une sixième fois » déclare au Point Lorrain de Saint Affrique, proche conseiller du fondateur du FN, qui apporte son soutien à Eric Zemmour
Source Le Point cliquez ici
Son nom est indissociable des Le Pen et il est le témoin clé de leur saga politico-familiale. À Saint-Cloud, au bureau de Jean-Marie Le Pen, et au domicile de celui-ci à Rueil-Malmaison, on croise souvent la silhouette longiligne de Lorrain de Saint Affrique. Celui-ci a été conseiller en communication du leader frontiste de 1984 à 1994 et conseiller régional FN du Languedoc-Roussillon de 1992 à 1998. Exclu du mouvement en 1994 après avoir accusé Bruno Mégret de « protéger des néonazis et des admirateurs de l'Allemagne hitlérienne », il le retrouve cette année parmi les soutiens d'Éric Zemmour.
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Frédéric Lemoine, l’homme d’affaires dans l’ombre de Pécresse
Pour que vous compreniez où vous allez mettre les pieds, commençons par une anecdote. Elle va peut-être vous révolter, mais, dans ce milieu-là, c’est assez banal.
Nous sommes en mars 2009, l’empire industriel Wendel est dans la tourmente. Des complots, une famille qui se déchire, et surtout un endettement colossal qui met en danger l’existence même de l’entreprise.
La confiance est rompue et les banques se détournent. Ernest-Antoine Seillière, qui préside Wendel, doit trouver rapidement un successeur au directeur général qui vient d’être débarqué.
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Richard Ferrand propose de nommer au Conseil constitutionnel la magistrate qui a classé l’affaire des Mutuelles de Bretagne… le concernant
Nous avons relevé le choix surprenant d’Emmanuel Macron (voir ici) de proposer une de ses ministres au Conseil constitutionnel mais celui de Richard Ferrand, président de l’assemblée nationale, est encore plus choquant (source):
Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, propose la magistrate Véronique Malbec, actuelle directrice de cabinet du ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti (…)
Cette magistrate judiciaire de 63 ans à la carrière bien remplie était procureure générale de la cour d’appel de Rennes, supérieure hiérarchique du procureur de Brest lorsque celui-ci a décidé le 13 octobre 2017 le classement sans suite de l’enquête préliminaire concernant l’affaire des Mutuelles de Bretagne. Si Richard Ferrand souhaitait nommer une magistrate judiciaire au Conseil constitutionnel, alors que Mmes Maestracci et Lottin s’en vont, il avait l’embarras du choix. Prendre le risque de nommer la magistrate qui a classé son affaire ressemble, politiquement, au mieux à une bêtise.
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À Nancy, des antifas perturbent la dédicace de Stella Kamnga
Les antifas, premiers acteurs de la censure ? Samedi 12 février était organisée une dédicace du livre de Stella Kamnga, La France n’est plus la France. Dialogue non coupable (Verbe Haut), à la librairie des Deux Cités. Cette librairie est « le penchant provincial de la Nouvelle Librairie », comme l’explique le gérant, Alexis Forget. Le directeur de Valeurs actuelles, Geoffroy Lejeune, devait initialement être aux côtés de la jeune femme d’origine camerounaise pour signer son livre Zemmour Président (Ring) ; suite à un imprévu, le journaliste a annulé sa venue. Un duo qui n’était pas de gauche. C’est sûrement ce qui a poussé les militants d’extrême gauche à polluer l’événement.
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Éric Zemmour affirme avoir obtenu ses 500 signatures pour l’élection présidentielle
À moins de deux mois du premier tour de la présidentielle, le candidat Reconquête Éric Zemmour vient d'annoncer qu'il avait recueilli les 500 signatures requises pour se présenter à l'élection présidentielle.
Après des mois d'incertitude, le doute semble levé sur la participation d'Éric Zemmour à la présidentielle 2022. À moins d'un mois de l'échéance pour la date limite du recueil des 500 signatures, qui est prévue au 4 mars, le candidat a annoncé avoir réuni les promesses de parrainages des maires de France. BFM TV rapporte que, « après avoir critiqué vertement le système des parrainages à l'élection présidentielle, le candidat affirme avoir récolté 500 promesses de parrainage ». Pour l'heure, le Conseil constitutionnel n'a validé que 181 signatures pour le candidat Reconquête.
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Mode d’emploi pour bloquer un débat
Se dirige-t-on vers une campagne confisquée ? Celle de 2017 avait été détournée par l’« affaire Fillon », ses costumes offerts par un aigrefin et les doutes sur la réalité de l’emploi de son épouse. Celle de 2022 se réduit, pour l’instant, à des injures ou des accusations en nazisme. Elles sont lancées, pour l’essentiel, par la gauche comateuse et la macronie sans idées. Quand, dernièrement, Emmanuel Macron se rend une deuxième fois à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), ville martyrisée par les SS, c’est pour y suggérer qu’Éric Zemmour banaliserait des idées dangereuses. Quand ce dernier vient à Lille samedi pour son grand meeting, ce sont les « antifas », cornaqués par Martine Aubry, qui affrontent la police. À peine Zemmour y a-t-il déclaré, devant 8 000 personnes : « Nous sommes la solution » que la gauche la moins sectaire fait savoir, par la voix de Rachel Khan, qu’elle se sent heurtée par le « rapport historique » (entendre : la solution finale).
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Des dizaines de militants LR sont partis du meeting de Valérie Pécresse avant la fin car ils la trouvaient “chiante” ( elle renonce finalement à organiser d’autres grands meetings)
Vu sur FdeSouche 15/02/2022
Valérie Pécresse ne tiendra plus de grand meeting comme au Zénith
(…)
La candidate LR a ainsi affirmé qu’elle était effectivement “plus à l’aise dans le dialogue avec les Français”. Et donc la stratégie va évoluer. La décision a été prise lundi, raconte un soutien de Valérie Pécresse. Il y aura des plus petits meetings comme au Cannet ce vendredi devant 2.500 personnes, et aussi des formats nouveaux.
Dans l’équipe de Valérie Pécresse, on assure que des meetings seront toujours organisés. Même si la forme va être amenée à évoluer. LR a choisi 4 villes : Lyon, Nice, Bordeaux et Marseille. Sur la scène, la candidate de droite sera entourée d’une dizaine de personnes pour qu’il y ait des questions et des échanges. L’objectif : montrer une candidate plus naturelle, plus à l’aise, et qui connait ses dossiers sur le bout des doigts.
la suite sur FdeSouche
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Entente à droite ou victoire de Macron ?
De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :
L’étrange campagne présidentielle actuelle se poursuit sans qu’il soit possible, à huit semaines du premier tour, de deviner comment elle va se conclure.
J’avoue tout d’abord que je doute fort qu’Emmanuel Macron soit aussi haut dans les urnes que ce qu’en disent les instituts de sondage. Même s’il est tout à fait possible (et même, hélas, probable) qu’il l’emporte, non pas en convainquant les électeurs de la qualité de son bilan, mais en laissant les candidats de droite se neutraliser mutuellement.