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santé et médecine - Page 257

  • Quand l’Allemagne s’inquiète de nous voir laisser mourir nos anciens… J’ai honte de mon pays !

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    Honte de mon pays. Honte de mon pays en lisant cet article de Courrier international se faisant l’écho de multiples articles inquiets outre-Rhin, après un rapport publié par des spécialistes allemands sur Strasbourg : l’Allemagne s’alarme du « triage des patients dans les hôpitaux alsaciens »« Par manque de matériel, les patients âgés n’y seraient plus ventilés » : « Toute personne de plus de 75 ans n’est plus intubée » (Frankfurter Allgemeine Zeitung), « Les personnes de 80 ans ne sont plus ventilées […] elles sont placées en soins intensifs et des somnifères leur sont fournis » (Tagesspiegel). « En France, on n’aide désormais plus les patients plus âgés qu’à mourir » (Die Welt).

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  • Sur le blog de Michel Onfray : Faire la guerre.

    Le gendarme de Saint-Tropez, suite.
    Je ne sais pas si c'est le fait que, dans mon enfance, mon père m'a beaucoup parlé de la fin de la Deuxième (ou Seconde?) Guerre mondiale à Chambois, notre village natal, et de la poche de Falaise qui a transformé la région en vaste cimetière à ciel ouvert pendant les mois de l'été 1944, il a vécu tout cela, mais je suis sensible à la polémologie, la science ou l’art (!) de la guerre, mais plus encore à l'irénologie, la science ou l'art de la paix.
    Voilà pourquoi, passionné par ces sujets, j'ai jadis lu des traités de la guerre - de L'Art de la guerre de Sun Tsu au Fil de l'épée de Charles de Gaulle (un chef d'œuvre), en passant par La Guerre et la Paix de Proudhon ou les pages que Machiavel ou Saint-Just consacrent à ce sujet. J'ai aussi lu l'abbé de Saint-Pierre, un Normand du XVIII° siècle auquel on doit un Projet de paix perpétuelle dans lequel Kant a pillé de quoi écrire un petit texte sur le même sujet.

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  • Quand la peur a pris le pouvoir

    6a00d8341c715453ef0240a51bba94200b-320wi.jpgLes dirigeants politiques parisiens semblent avoir pris le parti de s'aligner, dans la crise actuelle, sur ce qu'ils présentent pour l'expertise médicale. On doit d'abord comprendre la peur panique qui commande cette attitude.

    Tous craignent de se trouver débarqués comme le fut le malheureux professeur Mattéi, victime expiatoire au lendemain de la canicule d'août 2003, séquence pendant laquelle "Mattei était en vacances, son directeur de cabinet était en vacances, le directeur général de la Santé était en vacances". Dans une telle circonstance "c’est le directeur adjoint de la Santé qui avait donné [la] réponse dont on sait qu’elle coûta son siège de ministre à Jean-François Mattei." À savoir que "la Direction générale de la Santé l’avait rassuré, en lui disant que tout ça, c’étaient des bêtises"[1]

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  • « Français, vos papiers ! » Le flicage plutôt que le dépistage

    Le ministre de l’Intérieur en avait sans doute rêvé : voilà les Français assignés à résidence pour une durée indéterminée. Et les rassemblements interdits. Finis les Gilets jaunes ! Oubliée la claque reçue par le parti présidentiel lors du premier tour des municipales ! Puisque de toute façon le second tour n’est pas pour demain.
    Avec le coronavirus, on a enfin muselé ces Gaulois jamais contents. Ah, Dieu, que la pandémie est jolie !
    Une tribune de Michel Geoffroy.

    Les Français, coupables de l’épidémie

    Faute de masques, de dispositifs de dépistage, de respirateurs, et compte tenu de la saturation de notre système hospitalier, le gouvernement ne pouvait que prendre la voie du confinement durable des Français.

    Même si cela surprend les Chinois et suscite les critiques du corps médical. Mais le conseil scientifique, qui semble désormais diriger la France, en a, paraît-il, décidé ainsi. Dont acte.

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  • Pourquoi le coronavirus est-il moins mortel en Allemagne ?

    Les chiffres sont frappants : vendredi matin, il y avait déjà 47 278 cas de Covid-19 confirmés en Allemagne depuis le début de l’épidémie (dont 41 324 personnes actuellement malades) contre 29 155 en France (dont 22 155 malades). Pourtant, l’Allemagne n’avait encore eu que 281 décès liés au coronavirus contre déjà 1 696 en France. Cette anomalie par rapport aux autres pays européens intrigue. On a voulu expliquer la forte mortalité en Italie, puis en Espagne, par le fait que ces pays ont une population particulièrement âgée. Pourtant, quand l’Italie et l’Espagne avaient le même nombre de cas confirmés que la France aujourd’hui, dont la population est plus jeune, le nombre de morts y était similaire. Par ailleurs la population allemande est en moyenne quasiment aussi âgée que la population italienne ou espagnole. Mais il est vrai que la moyenne d’âge des gens diagnostiqués positifs au coronavirus est beaucoup moins élevée en Allemagne, et que les contacts intergénérationnels y sont probablement moins fréquents que dans les pays méditerranéens.

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  • Le petit virus, grand pédagogue ? (I), par Christian Vanneste.

    « L’homme est un apprenti, la douleur est son maître » disait Musset. Le Covid-19 risque d’être un bon professeur ! La pandémie s’est répandue. Elle a appris aux Français qui en doutaient encore qu’ils sont gouvernés par des incompétents qui, une fois de plus, ont fait preuve d’une imprévoyance coupable, que notre pays subit une oligarchie où s’entrelacent des réseaux parfois cupides. Mais, plus profondément que cette mousse malodorante, il y a une grande leçon de civilisation qui est donnée en ce moment. Il se peut que le virus soit dans un an un mauvais souvenir, et qu’après une crise économique mondiale, une destruction massive de valeurs boursières et monétaires, l’on refasse marcher la planche à billets, et qu’on impute à la crise une insuffisance d’Europe et l’absence d’un gouvernement mondial… Mais il se peut aussi que la pédagogie du virus fonctionne et casse un certain nombre de processus mortifères.

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  • Coronavirus : la nouvelle colère populaire – Thibault Bastide

    La peur laisse place à la colère. Après deux semaines de confinement, l’épidémie de coronavirus continue sa progression mortelle en France. Dans le même temps, la défiance à l’égard du gouvernement prend chaque jour un peu plus d’ampleur et cette dernière se témoigne particulièrement sur les réseaux sociaux. Si les cotes de popularités du premier ministre, Edouard Philippe, et du président Emmanuel Macron progressent, 73 % des Français estiment que l’exécutif n’est pas à la hauteur, selon une enquête de l’institut Elabe.

    Ainsi, les hashtags #IlsSavaient et #OnNoublieraPas ont émergé sur Twitter et font partie des sujets les plus discutés et les plus relayés. Certains internautes reprochent notamment le manque d’anticipation, d’autres accusent les autorités d’avoir tardé à réagir et de ne pas être à la hauteur de cette crise sanitaire.

    Au cœur de cette colère… les propos de l’ancien ministre de la Santé, Agnès Buzyn qui assurait avoir prévenu le gouvernement de la gravité de l’épidémie de Covid-19, dès le mois de janvier, le maintien du premier tour des élections municipales mais aussi le sentiment d’une santé à deux vitesses.

    En effet, les internautes ont constaté que de nombreuses personnalités publiques ont pu bénéficier d’un test alors même que le gouvernement répète qu’ils sont réservés au cas les plus suspicieux. Un nouveau traitement de faveur qui ne passe pas. De quoi faire émerger une nouvelle fracture sociale, un an après le mouvement des gilets jaunes.

    Thibault Bastide

    https://www.tvlibertes.com/actus/coronavirus-la-nouvelle-colere-populaire-thibault-bastide

  • Pr Raoult / Confinement / Chloroquine / Krach Financier / Covid-19

  • Le pouvoir macronien face à la crise sanitaire : on annonçait un chef de guerre, on a des épiciers bavards

    Le pouvoir macronien face à la crise sanitaire : on annonçait un chef de guerre, on a des épiciers bavards

    Bien sûr, nous ne sommes pas en guerre : nous sommes en situation de crise. Et Emmanuel Macron, son Premier ministre, ses ministres et son directeur général de la santé nous submergent d’une vague de paroles incessante (amplifiée, c’est vrai, par le phénomène des chaînes dites d’information continue). Encore samedi avec cet exercice interminable de la conférence de presse d’Edouard Philippe, parce que voulu pédagogique. Comme si nous étions des enfants, la pédagogie étant la direction des enfants (et comme si d’ailleurs être pédagogue, c’était forcément être long et ennuyeux).