Le pouvoir s’est trompé à chaque étape de la bataille à mener. Il a commencé par nier qu’elle pouvait atteindre notre sol. Le 24 janvier, Mme Buzyn, ministre de la Santé, déclarait que « le risque d’importation du virus depuis Wuhan est pratiquement nul, le risque de propagation très faible ». Ce jour-là, le ministre de la Santé s’appuie sur « des analyses de risques modélisés par des équipes de recherche ». L’INSERM vient de construire « un modèle pour estimer le risque d’importation de l’épidémie en Europe ». Ses chercheurs ont réalisé deux scénarios, « celui d’un faible risque de diffusion et celui d’un risque élevé ». Pour la France, le risque d’importation était estimé entre 5 % et 13 %. Il n’était donc pas nul, contrairement à ce qu’a dit le ministre, et il a été moins faible que les manipulateurs de chiffres plutôt que de molécules ne l’avaient prévu.
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La gestion calamiteuse du gouvernement face au Covid-19
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Confinement prophylactique : Calcul Politique ou Horreur économique ?
Bernard Plouvier
Les Français – à la différence des Britanniques ou des Néerlandais – goûtent aux joies curieuses du confinement imposé par décret, avec de lourdes amendes pour les contrevenants autochtones – les racailles (souvent importées) n’en faisant qu’à leur guise, avec la complicité des « faibles » de l’ordre.
Or, si la pandémie à coronavirus est indéniable (un demi-million de cas contrôlés, ce 27 mars, au bout de 4 mois d’expansion de l’épidémie), la mortalité demeure très faible : moins de 25 000 morts en 4 mois, sur 176 États touchés (chaque État des USA ou de Chine est comptabilisé séparément, ce qui explique le nombre « d’États » répertoriés)... soit une mortalité de 4,5%, parfaitement stable depuis 15 jours (cf. le Global Cases du Johns Hopkins University and Hospital, réactualisé toutes les 6 heures).
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Marine Le Pen sur les masques et tests -“On a menti aux Français en disant que ça ne sert à rien !”
Marine Le Pen était l’invité de Patrick Roger et Cécile de Ménibus dans le Grand Matin Sud Radio du 25 mars 2020.
La présidente du Rassemblement national estime que “la politique du gouvernement de réserver les tests aux cas graves et hospitalisés ne semble pas la bonne pratique“. Selon Marine Le Pen, “la première des choses pour arrêter une épidémie est la connaissance des cas susceptibles de contaminer les autres pour qu’ils puissent eux-mêmes se confiner“.
“Dès le départ, chacun savait que 15 jours de confinement seraient insuffisants“, regrette la députée du Pas-de-Calais. “C’est la stratégie de la torture chinoise : toutes les 48 heures on annonce une nouvelle chose“, s’indigne-t-elle. “Pourquoi ne pas avoir annoncé 45 jours directement ?“. Car pour Marine Le Pen, “si par chance on régule l’épidémie et qu’on peut faire sortir les Français avant la fin des 45 jours, tout le monde aurait été ravi“.
Pour la présidente du RN, “la parole du gouvernement a entamé la confiance que les Français leur portent, ils ont compris que quand on leur disait que les tests et les masques ne servaient à rien, en réalité c’est que nous en manquions“. Elle pointe du doigt “la cacophonie qui découle d’une erreur initiale : ne pas avoir mis en place dès janvier une cellule de crise et avoir minimiser la crise dès le départ“. Marine Le Pen rappelle que dans un premier temps, “le gouvernement a porté la parole qu’il s’agissait d’une grippe“. Alors, selon elle, “les Français n’ont pas compris ce changement de pied quand ils ont adopté les mesures de confinement. Beaucoup de Français sont aujourd’hui en colère et je peux les comprendre“.
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Emmanuel Macron, chef d’une guerre… de communication
La France a déjà perdu la guerre de l’efficacité contre la contagion du coronavirus :
- absence de masques, de gels hydro-alcooliques, pour toutes les personnes en contact professionnel avec beaucoup de monde (personnels soignants bien sûr, forces de l’ordre, personnels des magasins…) comme pour l’ensemble de la population ;
- incapacité logistique et règlementaire à faire fabriquer, acheter, protéger et livrer ces produits manquants ;
- incapacité à déployer des tests de dépistage en nombre.
Il ne reste donc plus que les moyens de rattrapage, beaucoup plus onéreux. D’abord pour la richesse de la nation (confinement généralisé), ensuite pour toutes les personnes engagées d’abord dans les soins apportés aux malades, enfin –quand on y réfléchit- à d’incompréhensibles suppressions de liberté (on laisse les lieux de culte ouverts, limités à 20 personnes, mais on n’a pas le droit d’y célébrer de messes en public en respectant les précautions élémentaires et d’ailleurs le formulaire d’attestation de déplacement dérogatoire ne prévoit pas le cas du culte !).
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Le difficile confinement des « quartiers » : analyse médiatique
Depuis mardi 17 mars 2020, les déplacements sont strictement réglementés en France. En tout et pour tout, 5 motifs de déplacement sont tolérés. Le décret les instituant écarte toute autre possibilité, ainsi que toute possibilité de regroupement. Si dès le 17 mars, la contravention pour non-respect de ces dispositions était majorée, il en faudra plus pour intimider une partie de la population.
Nous revenons sur le traitement médiatique de la violation délibérée et assumée de ces règles, qui, conjuguée à la persistance d’une délinquance de droit commun, aboutit à mettre en danger de nombreuses personnes, dans un point de situation arrêté le 21 mars.Les faits divers
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En pleine crise du coronavirus : vers l’élargissement de l’Union européenne
Alors que la France et le monde sont confrontés à une crise sanitaire sans précédent qui a obligé le confinement de trois milliards de personnes et qui tue chaque jour, nos dirigeants français et européens poursuivent le chemin, jamais remis en cause, d’une mondialisation et d’un élargissement de l’Union européenne.
Peu importe à nos élites bruxelloises qui, à la manière d’une inconsistante Ursula von der Leyen (dont la mesure la plus significative pour lutter contre le Covid-19 fut une vidéo d’elle expliquant comment bien se laver les mains), continuent leur folle politique d’expansion d’une Union européenne dont les failles éclatent au grand jour à l’aune de cette crise.
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Entretien spécial Coronavirus
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I-média n°291 – Coronavirus : la faillite du gouvernement
02:20 L’image de la semaine
Michel Cymès continue, mine de rien, à pontifier sur les plateaux télé malgré ses graves erreurs quant à la dangerosité du Coronavirus.
04:13 Coronavirus. La faillite du gouvernement
Les médias ne savent pas sur quel pied danser face aux incroyables loupés gouvernementaux. Les journalistes semblent même de plus en plus agacés…
23:13 Revue de presse
Dans la revue de presse de la semaine, nous verrons que les médias s’intéressent peu à l’arrivée possible de l’Albanie dans l’UE et qu’ils s’intéressent encore moins aux attaques de migrants à la frontière entre la Turquie et la Grèce…
28:58 Chloroquine : grand Raoult médiatique
Enfin, nous nous intéresserons au débat médiatique le plus brûlant du moment : faut-il faire confiance au druide Raoult et boire sa potion magique ? Dans ce I-Média n°291, nous tenterons d’apporter quelques éléments d’éclairage…
https://www.tvlibertes.com/i-media-n291-coronavirus-la-faillite-du-gouvernement
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Coronavirus – Michel Onfray : “Le gouvernement a choisi la pire stratégie”
Michel Onfray a donné son avis sur le début de la crise : « pas de stratégie, c’est la stratégie libérale, laissez faire, laissez passer, pas de frontières »
Découvrez cet extrait tiré de l’émission “L’Heure des Pros 2” (CNews) du 23 mars 2020.
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Une crise pour rien ?
Depuis quelques jours, il est de bon ton d’affirmer ou d’espérer que, après cette crise, rien ne sera plus comme avant, et nombre d’articles évoquent cette possibilité, cette « bonne nouvelle » que je suis le premier à souhaiter. Le discours du président lui-même n’appelait-il pas à changer les choses, à en finir avec l’illimitation de la mondialisation ? En tout cas, il est bien certain que cette période étrange fournit nombre d’arguments crédibles et solides aux partisans d’un retour au local et d’une certaine distanciation du mondial lointain : retrouvons le sens du proche et des prochains, cela paraît désormais plus prudent et, surtout, nécessaire.