santé et médecine - Page 255
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La débâcle de la République face au COVID-19
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Le petit virus, grand pédagogue ? (I), par Christian Vanneste.
« L’homme est un apprenti, la douleur est son maître » disait Musset. Le Covid-19 risque d’être un bon professeur ! La pandémie s’est répandue. Elle a appris aux Français qui en doutaient encore qu’ils sont gouvernés par des incompétents qui, une fois de plus, ont fait preuve d’une imprévoyance coupable, que notre pays subit une oligarchie où s’entrelacent des réseaux parfois cupides. Mais, plus profondément que cette mousse malodorante, il y a une grande leçon de civilisation qui est donnée en ce moment. Il se peut que le virus soit dans un an un mauvais souvenir, et qu’après une crise économique mondiale, une destruction massive de valeurs boursières et monétaires, l’on refasse marcher la planche à billets, et qu’on impute à la crise une insuffisance d’Europe et l’absence d’un gouvernement mondial… Mais il se peut aussi que la pédagogie du virus fonctionne et casse un certain nombre de processus mortifères.
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Coronavirus : la nouvelle colère populaire – Thibault Bastide
La peur laisse place à la colère. Après deux semaines de confinement, l’épidémie de coronavirus continue sa progression mortelle en France. Dans le même temps, la défiance à l’égard du gouvernement prend chaque jour un peu plus d’ampleur et cette dernière se témoigne particulièrement sur les réseaux sociaux. Si les cotes de popularités du premier ministre, Edouard Philippe, et du président Emmanuel Macron progressent, 73 % des Français estiment que l’exécutif n’est pas à la hauteur, selon une enquête de l’institut Elabe.
Ainsi, les hashtags #IlsSavaient et #OnNoublieraPas ont émergé sur Twitter et font partie des sujets les plus discutés et les plus relayés. Certains internautes reprochent notamment le manque d’anticipation, d’autres accusent les autorités d’avoir tardé à réagir et de ne pas être à la hauteur de cette crise sanitaire.
Au cœur de cette colère… les propos de l’ancien ministre de la Santé, Agnès Buzyn qui assurait avoir prévenu le gouvernement de la gravité de l’épidémie de Covid-19, dès le mois de janvier, le maintien du premier tour des élections municipales mais aussi le sentiment d’une santé à deux vitesses.
En effet, les internautes ont constaté que de nombreuses personnalités publiques ont pu bénéficier d’un test alors même que le gouvernement répète qu’ils sont réservés au cas les plus suspicieux. Un nouveau traitement de faveur qui ne passe pas. De quoi faire émerger une nouvelle fracture sociale, un an après le mouvement des gilets jaunes.
Thibault Bastide
https://www.tvlibertes.com/actus/coronavirus-la-nouvelle-colere-populaire-thibault-bastide
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Pr Raoult / Confinement / Chloroquine / Krach Financier / Covid-19
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Le pouvoir macronien face à la crise sanitaire : on annonçait un chef de guerre, on a des épiciers bavards
Bien sûr, nous ne sommes pas en guerre : nous sommes en situation de crise. Et Emmanuel Macron, son Premier ministre, ses ministres et son directeur général de la santé nous submergent d’une vague de paroles incessante (amplifiée, c’est vrai, par le phénomène des chaînes dites d’information continue). Encore samedi avec cet exercice interminable de la conférence de presse d’Edouard Philippe, parce que voulu pédagogique. Comme si nous étions des enfants, la pédagogie étant la direction des enfants (et comme si d’ailleurs être pédagogue, c’était forcément être long et ennuyeux).
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Marine Le Pen veut que les médecins de ville puissent prescrire la chloroquine contre le Covid-19
Marine Le Pen (RN) a jugé lundi nécessaire que les médecins de ville puissent prescrire la Chloroquine pour des symptômes «peu graves» du coronavirus afin d'éviter la saturation des hôpitaux et le risque de tri des malades, rapporte l'AFP.
La Présidente du Rassemblement national a pris position dans la polémique autour de la prescription de chloroquine pour soigner le coronavirus.
«Je pense qu'il faut tout de suite donner la possibilité à tous les médecins de ville qui savent ce qu'ils font et connaissent les effets secondaires possibles de ce médicament, la capacité de le prescrire à ceux qui sont contaminés avec des symptômes peu graves», a expliqué la présidente du Rassemblement national du France Info.
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Charles Gave: « Un choc pétrolier suivra la crise du coronavirus ». Le consommateur va-t-il trinquer ?
Dans cette vidéo, Charles Gave anticipe un choc pétrolier dans les toutes prochaines années. Le prix du pétrole, dont personne ne parle aujourd’hui car il est extrêmement bas, va voir ses acteurs secoués par de nombreux changements. Les sociétés qui sont aujourd’hui investies dans le pétrole de schiste vont exploser. Une mauvaise nouvelle pour les entrepreneurs texans mais aussi et surtout pour les banques et fonds de pension qui leur ont prêté l’argent pour leurs installations.
Tout ce petit monde va exploser. On peut s’étonner de la chute du prix du pétrole, dont on pensait manquer et dont on pouvait imaginer que le prix augmente au fur et à mesure de l’épuisement des réserves. Mais on peut expliquer l’effondrement du prix du pétrole par les mesures de confinement suite à la crise du coronavirus. En récession économique, le pétrole n’est tout simplement pas un sujet. Personne ne bouge, personne n’a besoin de pétrole…
via Breizh Info
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Sur le blog de Michel Onfray, " voici venu le temps des assassins".
Ce virus risque de précipiter la mort de plus que des hommes… Il accélère le processus de décomposition de nos fausses démocraties qui montrent dans la lumière aveuglante des scialytiques hospitaliers ce qu'elles sont véritablement: de véritables autocraties libérales -pour ne pas dire des dictatures.
A l'heure où j'écris, une loi dite d'urgence permet à l'employeur d'imposer à son salarié de prendre ses congés pendant la durée du confinement. Le sénat a limité la disposition à six jours ouvrables et l'Assemblée nationale a confirmé la chose en commission! Quel humanisme! Quelle humanité! Quelle générosité! Quelle grandeur d'âme!
Ce sont les mêmes élus du peuple qui, il y a peu, crachaient sur la douleur de parents qui avaient perdu un enfant et auxquels il était refusé l'aumône de quelques jours de congés supplémentaires afin qu'ils puissent tenter de faire face, un peu, au malheur.
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Que ferons-nous de la France post-coronavirus ?
Marion Maréchal-Le Pen signe une tribune sur le blog Atlantico. Une charge sévère contre l’Etat macronien, la société multicultrelle et libérale-libertaire, une Union Européenne aux abonnés absents :
“Depuis mon lieu de confinement, j’observe avec attention et inquiétude ce que cette crise du coronavirus révèle de l’état de notre pays. Occultant totalement la pression migratoire aux portes de la Grèce ou le débat sur les retraites, cette pandémie ébranle nos certitudes et met en lumière nos multiples faiblesses. Au-delà des mesures immédiates qu’imposent l’extinction de cet incendie sanitaire, il sera aussi temps de nous pencher sur les solutions structurelles qui devront suivre ce drame.
La France, le jour d’après
J’assiste, heure après heure, au défilé des experts, politiciens, journalistes sur les plateaux de télévision.
Je les entends constater et déplorer la désindustrialisation de la France devenue incapable de produire des masques et des respirateurs sur son territoire. La menace de dizaines de milliers de morts leur ouvre enfin les yeux sur les vertus de l’indépendance nationale. Cet objectif politique, recherché par toute grande nation, n’est pas un simple slogan réactionnaire mais la liberté de ne pas être soumis au bon vouloir de pays étrangers pour sa survie. La France, sixième puissance mondiale, se voit contrainte de quémander l’aide de la Chine pour recevoir en urgence 1 million de masques. Que serait-il advenu de cette précieuse livraison si les chinois n’étaient pas parvenues à endiguer l’épidémie sur leur sol ?
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Cymes, Ndiaye, Dombasle, Goldman, Bruel : les grossistes de la bonne conscience
Selon le réac François-René de Chateaubriand, « l’aristocratie a trois âges successifs : l’âge des supériorités, l’âge des privilèges et l’âge des vanités. Sortie du premier, elle dégénère dans le second et s’éteint dans le dernier. » En cette période de confinement, voici la question qui se pose à la piétaille que nous sommes : à quelle époque se situe notre aristocratie républicaine ?
En république heureuse, moult catégories d’aristocraties cohabitent et collaborent sereinement : un vivre ensemble qui, contrairement à d’autres, a assez bien réussi. L’exception qui confirme la règle, peut-être. Parmi celles-là se distinguent l’aristocratie officielle, celle des élus, des experts et des courtiers accrédités des valeurs républicaines et, plus officieuse, celles des faux-semblants et des concessionnaires de la bonne conscience collective.