
Le gendarme de Saint-Tropez, suite.
Je ne sais pas si c'est le fait que, dans mon enfance, mon père m'a beaucoup parlé de la fin de la Deuxième (ou Seconde?) Guerre mondiale à Chambois, notre village natal, et de la poche de Falaise qui a transformé la région en vaste cimetière à ciel ouvert pendant les mois de l'été 1944, il a vécu tout cela, mais je suis sensible à la polémologie, la science ou l’art (!) de la guerre, mais plus encore à l'irénologie, la science ou l'art de la paix.
Voilà pourquoi, passionné par ces sujets, j'ai jadis lu des traités de la guerre - de L'Art de la guerre de Sun Tsu au Fil de l'épée de Charles de Gaulle (un chef d'œuvre), en passant par La Guerre et la Paix de Proudhon ou les pages que Machiavel ou Saint-Just consacrent à ce sujet. J'ai aussi lu l'abbé de Saint-Pierre, un Normand du XVIII° siècle auquel on doit un Projet de paix perpétuelle dans lequel Kant a pillé de quoi écrire un petit texte sur le même sujet.
Les dirigeants politiques parisiens semblent avoir pris le parti de s'aligner, dans la crise actuelle, sur ce qu'ils présentent pour l'expertise médicale. On doit d'abord comprendre la peur panique qui commande cette attitude.




