Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

santé et médecine - Page 256

  • Réflexions sur le coronavirus

    Cet article a été publié le jeudi 18 mars dans le journal Présent.

    Qu’écrire qui n’ait pas déjà été dit sur le coronavirus, sur lequel les chaînes d’information continue déversent leurs flots de commentaires ? On peut trouver ailleurs les quelques réflexions qui suivent, et certaines déjà dans Présent ; rassemblons cependant quelques enseignements de cette crise : 

    1. L’homme n’est pas le maître de l’univers.

     

    On nous faisait croire le contraire : les progrès de la science reculaient indéfiniment l’âge de la mort, dernier tabou de notre société, après la disparition de ceux concernant le sexe. Certes, le sous-développement existait encore dans beaucoup de pays, mais le mirage de la croissance indéfinie du PIB allait bientôt résorber tout cela. Et quant au réchauffement climatique, il ne tenait qu’à notre surconsommation d’énergie : les panneaux photovoltaïques et les éoliennes allaient résoudre le problème ; les conférences mondiales y veillaient : « COP 21 », 22, 23, etc. Le virus nous ramène à plus de modestie. Il nous rappelle les grandes épidémies du passé. Il montre la faiblesse de nos réactions, entre panique et insouciance. Il nous laisse désarmés, car il n’existe pratiquement pas de traitement. Non vraiment, l’homme n’est pas le maître de l’univers. 

    Lire la suite

  • Dans la série, on nous prend pour des pélicans…

    Dans la série, on nous prend pour des pélicans…

    J’aime beaucoup cette information, que je viens de vérifier sur le site du ministère de l’Economie.

    Le fonds de solidarité pour les très petites entreprises concerne les entreprises ayant réalisé moins d’un million d’euros de chiffre d’affaires et subissant une fermeture administrative ou qui auront constaté une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 % en mars 2020 par rapport à mars 2019 (c’était 70% avant le 31 mars – ça l’est d’ailleurs toujours sur le site du ministère de l’Economie et peut-être que les 50% dont je parle ne sont qu’une énième promesse n’engageant que ceux qui l’écoutent!). La perte constatée sera compensée dans la limite de 1 500 euros (avec possibilité d’une “rallonge” de 2000 €).

    Je me demande si les technocrates qui ont pondu cette décision ont simplement réfléchi aux ordres de grandeur. Prenons l’exemple d’une TPE ayant réalisé 500 000 € de chiffre d’affaires en 2019, soit un peu plus de 41 500 € par mois. Si elle a perdu 50% de son chiffre d’affaires, cela correspond à 20 800 €. Tout cela, naturellement, ne sont que des chiffres minimaux: si une société a subi une fermeture administrative, cela peut être 100% de perte de chiffre d’affaires.

    C’est sûr, le chef d’entreprise qui voit “compenser” sa perte de 21 000 euros par une obole de 3500 doit être extrêmement reconnaissant à Sa Majesté l’Etat (dont on rappelle qu’il pique dans nos poches en moyenne 56% de ce que nous produisons). Peut-être que les électeurs qui continuent à croire qu’Emmanuel Macron va nous sortir du socialisme vont enfin se réveiller!

    https://www.lesalonbeige.fr/dans-la-serie-on-nous-prend-pour-des-pelicans/

  • Comment les lobbies agroalimentaires nous bourrent le mou... et le ventre

    Comment les lobbies agroalimentaires nous bourrent le mou... et le ventre.jpegL'industrie agroalimentaire et agrochimique, c'est le « big business ». Un lobby aussi puissant que son poids économique. Et le poids, on ne connaît que ça dans ces arrière-cuisines de la grande distribution. D'ailleurs, pour connaître la santé financière du secteur inutile de se reporter aux courbes de vente, celles de l'obésité suffisent.

    Qui ne connaît la « semaine du goût », qui fêtera cette année ses vingt ans ? Vingt ans que chaque année, à la rentrée scolaire, on initie nos enfants à la tradition culinaire, qu'on leur vante notre patrimoine gastronomique pour lutter contre la culture « fast-food ». Avec le célèbre Jean-Luc Petitrenaud en parrain gourmand de l'événement, lequel vous ferait passer une conserve de ravioli pour un plat de chef, la manifestation a acquis ses fourchettes de noblesse.

    Lire la suite

  • Après...

    LOGOAPRES.png.jpg

    L'avis de Jean-François Touzé
    Voici revenu le temps sombre où sonne le glas sur la terre de France et le tocsin dans les villes européennes. Dies irae.
    Ce temps passera. Rien ne dit pourtant qu'il sera suivi de celui des Te Deum.
    Beaucoup pensent que, lorsque viendra le moment de l'après, rien ne sera plus comme avant et que du mal que nous subissons naîtra automatiquement le bien que nous espérons. 
    Que l'impuissance, l'imprévision, l'incompétence, l'enfermement idéologique de nos gouvernants qui ont aggravé les conséquences d'une crise sanitaire dont chacun savait pourtant qu'elle surviendrait un jour, étant apparus en pleine lumière, nos peuples enfin décillés reprendront en mains leurs destins. 

    Lire la suite

  • Coronavirus : les leçons d’une pandémie (I)Coronavirus : les leçons d’une pandémie (I)

    image-845x456.png

    « L’homme est un apprenti, la douleur est son maître », disait Musset. Le Covid-19 risque d’être un bon professeur ! La pandémie s’est répandue. Elle a appris aux Français qui en doutaient encore qu’ils sont gouvernés par des incompétents qui, une fois de plus, ont fait preuve d’une imprévoyance coupable, que notre pays subit une oligarchie où s’entrelacent des réseaux parfois cupides. Mais, plus profondément que cette mousse malodorante, il y a une grande leçon de civilisation qui est donnée en ce moment. Il se peut que le virus soit dans un an un mauvais souvenir, et qu’après une crise économique mondiale, une destruction massive des valeurs boursières et monétaires, l’on refasse marcher la planche à billets et qu’on impute à la crise une insuffisance d’Europe et l’absence d’un gouvernement mondial… Mais il se peut, aussi, que la pédagogie du virus fonctionne et casse un certain nombre de processus mortifères.

    Lire la suite

  • Quand L’Obs découvre que l’Islam peut être dangereux pour la santé

    Ainsi que l’OJIM le montrait le 27 mars 2020 avec l’exemple du Point, les sujets et surtout la manière de les traiter changent un peu dans les médias convenus. Un nouvel exemple avec un article de L’Obs paru ce même 27 mars, qui s’appuie en grande partie sur une dépêche de l’AFP.

    Le titre : « Au Pakistan, forte affluence dans les mosquées pour la prière du vendredi malgré le coronavirus ». Un titre et un centre d’intérêt qui ne se seraient pas trouvés dans l’hebdomadaire il y a peu

    Les mots de l’article

    L’Obs reconnaît, sans accuser le monde développé d’en être responsable, une fois n’est pas coutume, qu’un pays tel que le Pakistan, musulman, doté de la bombe atomique, n’est pas en mesure de mettre en place un système de santé acceptable pour ses 200 millions d’habitants. Pourtant, l’Arabie saoudite « a interrompu les pèlerinages et fermé les mosquées » et « en Égypte, une fatwa a permis l’interdiction des prières publiques ». Le Pakistan ne suit donc pas le mouvement. Pourquoi ? L’Obs écrit un argument, en forme d’interview, qu’il n’eut jamais mentionné il y a peu :

    Lire la suite

  • COVID-19, JE DÉNONCE LE MANQUE D'INGÉRENCE DU GOUVERNEMENT

  • Coronavirus – Pour le Professeur Raoult, il faudra une enquête parlementaire… “Et elle sera sanglante”

    Le Professeur Didier Raoult a accordé un entretien au site Marcelle dont voici quelques morceaux choisis.

    Les critiques et les conversations de bar sur les plateaux télé, je m’en fous à un point que vous n’imaginez pas. Ce qui m’ennuie, en revanche, c’est que la France, mon pays, ne suive pas ce qui est raisonnable et prenne du retard parce que des gens qui se pensent importants ne veulent pas se dédire.

    Lire la suite

  • Mise à l’écart des cliniques privées : incompréhension et colère chez les médecins libéraux

    Mise à l’écart des cliniques privées : incompréhension et colère chez les médecins libéraux

    Scandale incompréhensible dans cette “guerre” contre la pandémie. Il faudrait d’abord faire guerre contre les lobbys, les stratégies de communication et les idéologies…

  • Coronavirus. Et si les dirigeants redoutaient la fin du confinement ?

    macron-serbie-11-novembre-588x330.jpg

    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère - Et si nos dirigeants craignaient finalement plus l’après-crise et ses conséquences pour eux que la crise en elle-même ? C’est l’hypothèse de notre fidèle contributeur Pierre Boisguilbert.
    Polémia

    Après le confinement, la fuite ? Après le « tous aux abris », le « sauve qui peut » ? Certains des dirigeants français ont peur d’être rattrapés par leurs mensonges, mais surtout par la foule. C’est la grande crainte de la Macronie que les comptes ne se règlent pas uniquement sur le plan judiciaire. Il y a eu des émeutes, des révolutions et des débordements pour moins que ça.

    Lire la suite