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  • Zoom – François Boulo : l’avocat des Gilets Jaunes sans filtre sur TVL

     

    Porte-parole des Gilets Jaunes de Rouen, le très médiatique avocat François Boulo fait le point sur la révolte des Gilets Jaunes. Il reprend, sans filtre, sur le débat national, les manifestations sur le climat, les violences policières, les pillages de l’extrême-gauche. Un entretien important alors que l’on annonce la fin de la révolte des Gilets jaunes.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-francois-boulo-lavocat-des-gilets-jaunes-sans-filtre-sur-tvl

  • On est chez nous?

    europe-vue-du-ciel-300x225.jpgIncompétences, dysfonctionnements, jeu trouble du pouvoir instrumentalisant les pillards et autres casseurs pour pourrir le mouvement des Gilets jaunes et apparaître comme les garants de l’ordre ? Les critiques pleuvent sur l’exécutif après l’Acte XVIII de la mobilisation des Gilets Jaunes  qui s’est soldé à Paris par des centaines de blessés chez les manifestants comme chez les policiers et gendarmes, un peu moins de 200 arrestations et par la mise à sac des Champs Elysées. N’en déplaise à la piètre Anne Hidalgo, les exactions de ce samedi ne sont pas à mettre au passif de l’extrême droite  mais aux habituels groupuscules anarchiste et d’extrême gauche. Et ils ont été particulièrement « efficaces » : des dizaines d’enseignes (dont le Fouquet’s) ont été vandalisées et pillées, une banque  (le feu s’est propagé à l’immeuble et  le pire a été évité de  justesse), des kiosques à journaux et des véhicules ont été incendiés. Un bilan 180 millions d’euros de dégâts selon l’estimation des assureurs,  quant aux forces de l’ordre  qui accumulent les heures supplémentaires, elles sont « sur l’os », épuisées par 18 semaines de mobilisation.

    Sur son compte twitter, Jean-Yves Le Gallou a estimé que le «  Chaos sur les Champs Elysées (était la) conséquence de la stratégie du pouvoir : absence de solution politique et mépris des GJ, usage inappropriée de la force contre des manifestants pacifiques délégitimant la police et protection des antifas. » Le criminologue Xavier Raufer l’a dit et de nouveau répété dans l’émission Interdit d’interdire sur RT, et il s’en est « étonné » comme Marine Le Pen, il est en effet pour le moins très « curieux » que les antifas et autres black block, - ceux présents samedi sur les Champs étaient nombreux à venir d’Allemagne, de Belgique ou d‘autres pays limitrophes – puissent agir impunément. M. Raufer a rappelé que les indicateurs de police, les balances et autres toxicomanes sont légions au sein de cette mouvance, que leurs déplacements sont en outre surveillés et signalés à la police française par leurs homologues européens. Il serait donc très facile de les neutraliser, non seulement dans les manifs, mais aussi en amont par des arrestations préventives.

    Un extrémiste  est en tout cas passé sous les radars,  à savoir  l’auteur du massacre des mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande) le 18 mars, l’Australien Brenton Tarrant. A priori un «suprémaciste blanc »  dont le manifeste dans lequel il dénonce « le grand remplacement » a été utilisé chez nous par un certain nombre de commentateurs pour attaquer tous ceux qui, sous nos latitudes, dénoncent pacifiquement,  sans haine, ni violence, les conséquences de  l’immigration massive. Immigration-invasion, celle pour le coup des populations européennes vers l’Amérique,  qui est au cœur des polémiques ces dernières années sur la célébration du Columbus Day, instaurée en 1892 et décrétée « fête nationale » en 1934,  jour férié  l’honneur du marin Génois Christophe Colomb, découvreur (officiel) de ce continent.

    Sous la poussée des revendications des natives american, des peuples indiens autochtones, et plus largement des  opérations militantes d’autre groupes ethniques non blancs, plusieurs villes (Cincinnati, Los Angeles, Phoenix, San Francisco,  Seattle..), mais aussi des États entiers (Arkansas, la Floride, Kansas Michigan, Minnesota, Oregon, Texas, Vermont) ont pris la décision de ne plus célébrer cette journée et de la remplacer par un Indigenous Peoples Day. Mais faut-il en arriver pour autant à chasser la mémoire de  Colomb de l’espace public ? RT rapportait en début d’année que « l’université catholique de Notre-Dame (Indiana) a décidé de masquer douze fresques représentant des scènes de la vie de l’explorateur Christophe Colomb, jugées aveugles, voire humiliantes envers les autochtones. » En novembre,  une statue de ce même explorateur avait été déboulonnée à Los Angeles…

    Alors certes, il est admis par tout le monde que l’arrivée des blancs en Amérique a été une catastrophe pour les peuples indiens, décimés par les envahisseurs et les microbes emportés dans leur bagage, chassés de leur terre, parqués dans des réserves…. Ce qui faisait dire en son temps à Jean-Marie le Pen, défenseur des droits et des libertés des  indigènes français, qu’il se situait plus dans la lignée  du grand Sitting-Bull que d’une tunique bleue …

    Pour autant, les extrémistes et autres contempteurs de ce qu’ils appellent la domination blanche,  poussent toujours plus loin leur avantage et les tensions inter-communautaires, inter-ethniques s’exportent désormais de ce côté-ci de l’Atlantique. On se souvient des polémiques, dans la foulée de la tragique manifestation de Charlottesville le 12 août 2017, « entre partisans et opposants au retrait de statues confédérées », de « la controverse sur l’Histoire coloniale ( qui s’était exportée) des Etats-Unis à destination de l’Europe, et en particulier de la France. »

    Nous nous en étions fait l’écho,  Louis-Georges Tin, à la tête de l’association communautaire dite Conseil représentatif des associations noires (Cran), avait demandé au chef de l’Etat de «lancer une réflexion nationale sur la nécessité de remplacer ces noms et statues de la honte par des figures de personnalités noires, blanches ou autres ayant lutté contre l’esclavage et contre le racisme (…) On ne peut pas être dans l’indignation face à Charlottesville et dans l’indifférence par rapport à la France par rapport à toutes statues, toutes ces rues, qui défigurent nos villes. Il faut décoloniser l’espace, il faut décoloniser les esprits…».

    Bruno Gollnisch l’a souligné, pour les multucultaristes les plus extrémistes, « l’immigration est une fin en soi, qui n’a plus aucun fondement de type économique ou social. La croyance dans ses infinis bienfaits revêt un caractère quasi religieux. En refusant d’imposer leurs valeurs, leurs normes, leurs langues et leur culture sur leur propre territoire, les pays européens contribuent depuis des décennies à la communautarisation de la société, et créent les conditions d’affrontements inter-ethniques et inter-culturels, qui ont déjà lieu dans plusieurs pays. »

    Ce que ne veulent pas voir,  refusent d’admettre ou de comprendre les militants des sociétés ouvertes, de l’immigrationisme,  c’est que les autochtones, les natifs de ce pays,  les Français de souche,  bien qu’accueillants, entendent rester maîtres chez eux de même que les Européens n’entendent pas devenir minoritaires en Europe, dans leur foyer originel. C’est pourquoi nous refusons par principe une repentance qui entend entretenir le masochisme antinational pour mieux préparer les esprits à la dilution-disparition de la France et des nations de notre espace boréal  dans le multiculturalisme.

    https://gollnisch.com/2019/03/18/on-est-chez-nous/

  • Gilets Jaunes : le pouvoir à la dérive – Journal du lundi 18 mars 2019

     

    Gilets Jaunes : le pouvoir à la dérive

    Nouveau désaveu pour l’exécutif. L’acte XVIII des Gilets Jaunes a donné l’occasion à des centaines de casseurs de saccager la Capitale… Après des semaines de répression musclée contre les manifestants pacifiques, le gouvernement n’a pas réagi face à l’extrême-gauche… Pendant les scènes de chaos sur les Champs Elysées, Emmanuel Macron était au ski…

    Gilets Jaunes : Le casse-tête des Républicains

    Les Républicains face à un dilemme. Alors que le mouvement ne bouderait pas une partie de l’électorat Gilets Jaunes, il est bien difficile de conjuguer leur fonctionnement. Chronique d’une séduction vouée à l’échec.

    Glucksmann ou la mort du PS

    La mort des socialistes en passe d’être consommée. Raphaël Glucksmann est officiellement la tête de liste pour les élections européennes. Une manœuvre qui lui permettra de mêler aux socialistes les membres de sa formation politique Place Publique… une solution de dernier recours pour le PS qui pourrait bien avoir signé sa mort politique.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-le-pouvoir-a-la-derive-journal-du-lundi-18-mars-2019

  • Retraite: la ministre de la Santé évoque un allongement de la durée de travail

    A Buzyn.jpgLa ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a envisagé dimanche de "proposer un allongement de la durée de travail" lors des discussions avec les partenaires sociaux "dans le cadre de la réforme générale" des retraites.
    "La question de l'âge du départ à la retraite est sans arrêt sur la table, à gauche comme à droite", a relevé la ministre lors du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI.

    "Moi j'entends ces débats. Le président de la République avait pris lors de sa campagne l'engagement devant les Français de ne pas toucher à l'âge de départ à la retraite. Après, nous allons mener une réforme des retraites pour rendre les retraites plus universelles, plus compréhensibles pour les Français et avoir un système qui pérennise notre système par répartition, peut-être que cela, ça sera en discussion avec les partenaires sociaux dans le cadre de la réforme générale", a-t-elle indiqué.

    "Je n'y suis pas hostile", a poursuivi la ministre, interrogée sur l'enjeu de retarder l'âge de départ à la retraite.
    [...]
    En savoir plus sur bfmtv.com
  • Champs-Élysées : Marine Le Pen a-t-elle tort de dénoncer l’impunité des « cagoules noires » ?

    Une partie de la presse fait ses choux gras d’un tweet, publié samedi par Marine Le Pen, qui dénonce les « cagoules noires », avec une photo datant du 1er mai 2018.
    Façon d’insinuer que la présidente du Rassemblement national n’hésite pas à utiliser de faux documents et à pratiquer la désinformation.
    Ces censeurs feraient mieux de s’intéresser au contenu de la déclaration plutôt qu’à son illustration. 

    « À Paris, les cagoules noires ont remplacé les gilets jaunes. Les black blocs détruisent, brûlent, violentent toujours en toute impunité », a écrit Marine Le Pen, après les scènes de saccage et de pillage, ajoutant la photo de manifestants vêtus de noir, le visage masqué, avec une banderole portant le A cerclé de l’anarchie. 
    Que l’illustration date du 1er mai dernier est accessoire. 
    Peut-être même est-ce un choix volontaire pour montrer la permanence de ces groupes d’ultras dans toutes les occasions où l’on peut semer le désordre. 
    Les auteurs des incidents de samedi sont-ils ou non des professionnels de l’émeute ?
    Il suffisait, si l’on n’était pas en personne sur les lieux, de regarder les chaînes d’information en continu pour s’apercevoir que ce type d’individus, bien reconnaissables, étaient encore plus nombreux que lors des précédentes manifestations et se sont livrés, comme le 1er mai, à des scènes de vandalisme. 
    Ils se sont attaqués notamment aux symboles du capitalisme, des banques, des magasins de luxe, le Fouquet’s, laissant avec leurs tags les stigmates de leur idéologie.
    Si on lit bien le message de Marine Le Pen, il paraît évident que son objectif est de dénoncer l’ « impunité » dont semblent bénéficier ces casseurs, envers lesquels le gouvernement prodigue une étrange indulgence. 
    Plutôt que de rechercher la source de la photo incriminée, les journalistes en question auraient pu s’inquiéter des raisons pour lesquelles les violences n’ont pas été contenues. 
    Par impéritie ? Ce serait grave. 
    Par intérêt ? Ce serait encore plus grave. 
    Et si les forces de l’ordre sont impuissantes face aux casseurs, il est urgent que le ministre de l’Intérieur revoie sa stratégie.
    Bruno Retailleau, évoquant la proposition de loi « anti-casseurs » dont il avait été l’initiateur après les événements du 1er mai 2018, a déclaré récemment dans la presse : « Je ne confonds pas les Gilets Jaunes et les cagoules noires. » 
    Ce n’est pas le cas des politiciens ou journalistes qui prennent un malin plaisir à porter le discrédit sur Marine Le Pen – à l’approche des élections européennes, comme par hasard.
    Beaucoup de ces commentateurs partisans ont été plus indulgents, en revanche, vis-à-vis de l’attitude incongrue de Christophe Castaner, qui, selon le mot d’un élu LR, va « draguer en boîte » pour décompresser en galante compagnie, quelques jours après l’Acte 17 des gilets jaunes. 
    Ou, surtout, vis-à-vis de la désinvolture de notre Président qui, bien que la manifestation de ce samedi fût annoncée comme à hauts risques, a choisi de partir avec son épouse skier à La Mongie. 
    Chacun, fût-ce un dirigeant, a le droit d’avoir une vie privée, mais il est des circonstances où la fonction impose des priorités.
    Quand on voyait samedi, parallèlement sur l’écran de télévision, le visage radieux de Macron au ski et les scènes de violence sur les Champs-Élysées, on se prenait à se demander par quelle bande d’irresponsables et de noceurs on est gouverné. 
    Philippe Kerlouan

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/03/champs-elysees-marine-le-pen-t-elle.html#more

  • La France brassée ou le Grand Débat occulté par Génial Président

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    Bernard Plouvier

    Samedi 16 mars 2019, vers 22h25, sur France Ô (TNT-19, pour les amateurs de sigles), dans un spot publicitaire annonçant une émission branchée de la semaine à venir, une actrice noire vient se plaindre de n’avoir pas assez de grands rôles et dit : « Dans un pays métissé comme la France, Y en a marre ».

    Effectivement, il y en a marre des macroneries, après les Hollandouilleries et le cirque bling-bling de Sarkozy, qui faisait suite à la France Black-Beur de l’écœurant Chirac !

    Où, quand, comment nos politicards ont-ils pris l’avis de la Nation quant à cette arrivée massive d’extra-européens sur notre terre, arrivée massive qui aboutit à cette « France métissée », dont parle l’obscure comédienne ?

    Cessons d’enfiler les lieux communs sur la charge fiscale, qui ne baissera jamais sauf pour les amis et sponsors du titulaire provisoire du Pouvoir, ou sur des problèmes écologiques qui se poseront de moins en moins en une France devenue un Désert industriel. Que l’on cesse de nous casser les pieds (pour rester courtois) avec la pollution industrielle : il n’y a pratiquement plus d’industrie en France, ce qui est d’ailleurs la principale cause structurelle du chômage de longue durée qui atteint désormais 6 millions de Français.

    Commençons par le seul vrai problème, celui qui met en cause l’avenir de notre Nation et son intégrité : ce brassage par apport massif de populations non-européennes, dont a parlé l’actrice noire. Avant de poursuivre cette politique, anthropologiquement suicidaire, il est absolument indispensable de prendre l’avis du peuple souverain, car ni Macron ni son successeur ne sont ni ne seront jamais les maîtres de la République française : seul le corps électoral est souverain-maître de l’État.

    Une fois ce referendum réalisé, soit notre Nation aura décidé sa mort par brassage généralisé, soit elle l’aura repoussé et l’on pourra commencer le grand rembarquement des nouveaux arrivants vers leur continent d’origine.

    C’est cela et cela seul, le vrai Grand Débat, le vrai problème à résoudre de façon démocratique. En cas de refus persistant des politiciens de la faction dominante à organiser ce plébiscite, la Nation – se sentant en danger de mort et se proclamant victime d’une tyrannie – sera autorisée à déclencher une Révolution... ce qui est toujours la pire éventualité à envisager, à l’exception de celle de la mort de la Nation : c’est l’amputation du membre gangrené pour éviter l’issue fatale du malade.

    L’alternative est simple, comme très souvent dans les cas de force majeure : ou l’on prend enfin l’avis de la Nation souveraine sur l’unique menace qui obère son avenir ou la Nation se révolte.   

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Éric Drouet veut entrer dans le dur

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    Éric Drouet est incontestablement une figure majeure des gilets jaunes, que cela nous plaise ou pas. Il a été surveillé de près et arrêté par le pouvoir en décembre. Et, ces derniers temps, il a semblé vouloir infléchir le mouvement. La semaine dernière, il appelait, à la surprise de tous – mais peut-être pas de l’extrême gauche –, à l’union gilets jaunes/banlieues en soutenant les deux jeunes de Grenoble qui s’étaient tués accidentellement en tentant d’échapper à la police. Pour beaucoup d’observateurs, comme Olivier Damien le disait ici, c’était dénaturer et assassiner le mouvement des gilets jaunes. C’était l’un des pièges pointés ici par Lucien Paillet.

    Et voici que, vendredi, il publie sur Facebook une vidéo où il assure que cet acte XVIII sera pour lui le dernier : « Après cette journée, en tout cas pour moi, ça sera fini les manifestations […] Marcher, on a prouvé que ça fonctionnait pas. » Il appelle désormais à « de vraies actions », comme le blocage de certains sites spécifiques, susceptible de toucher directement à l’économie française. Dès le 8 mars, il publiait une vidéo au titre évocateur : « Blocage national complet raffineries-ports. » L’idée étant d’« avoir un vrai impact d’un coup », avec un « blocage total ».

    Si l’idée de fédérer gilets jaunes et banlieues en révolte laissait pantois, le constat sur l’usure et l’inefficacité du mouvement est lucide. Et Éric Drouet, comme beaucoup d’autres leaders de mouvements sociaux, découvre cette réalité de fer : l’inefficacité des manifestations. Dernier exemple en date : LMPT et son incapacité à obtenir quoi que ce soit, autant en manifestant qu’en se structurant ou en entrant dans le jeu des partis. Et la lucidité d’Éric Drouet est bienvenue, même si les gilets jaunes ont, eux, réellement fait peur au pouvoir et obtenu tout de même des satisfactions : dix milliards et un grand bazar de débat. Ce n’est pas rien.

    C’est un phénomène général que l’on trouve, d’ailleurs, dans des mouvements sociaux plus traditionnels par leur aspect corporatiste. Par exemple, chez les enseignants : les journées de grève ponctuelles aux motifs fourre-tout ne font plus recette et l’idée fait son chemin chez beaucoup que, pour obtenir quelque chose, pour faire peur à l’administration, il faut toucher où ça peut lui faire mal, notamment vis-à-vis de l’opinion publique. D’où, par exemple, l’idée de grève les jours d’examen, la seule action qui dérangerait vraiment le gouvernement. Un syndicat, le SNALC, a déposé un préavis de grève de février à juillet couvrant tous les enseignants qui se mettraient en grève ces jours-là.

    Désormais, le mouvement des gilets jaunes est mis en demeure, par sa nature même, de se réinventer, et dans ses revendications, et dans ses modes d’action, et dans sa stratégie vis-à-vis du pouvoir. Éric Drouet n’apporte peut-être pas les bonnes réponses. Mais il pose parfois de bonnes questions.

    En ce soir de l’acte XVIII, devant les images des violences parisiennes, on avait le sentiment d’être revenu en décembre. Et le prix des carburants est lui aussi revenu exactement à son niveau d’il y a six mois. On a comme l’impression que rien n’a changé. Si, une chose : Emmanuel Macron pouvait tranquillement skier à La Mongie.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/eric-drouet-veut-entrer-dans-le-dur/

  • Avec Marine Le Pen, ce sera le chaos nous disaient-ils

    Avec Marine Le Pen, ce sera le chaos nous disaient-ils

    Tandis qu’Emmanuel Macron s’offre quelques jours à la station de ski de La Mongie (Hautes-Pyrénées), Paris connaît de sombres violences :

    Loïc Lecouplier, secrétaire national du syndicat de police Alliance estime que c’était prévisible :

    Nos indicateurs savaient aussi que les black blocs allaient venir ainsi que des gens de nationalités étrangères. On savait donc que cela risquait d’être très fortement agité.”

  • Acte XVIII des Gilets Jaunes – en direct

    Acte XVIII des Gilets Jaunes – en direct
  • Un faux « grand débat » qui occulte le bien commun

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    Le Grand Débat, dont Macron a souligné qu'il ne l'obligerait en rien, pose une série de questions techniques qui empêchent qu'on discerne le sens de la chose publique, la philosophie du bon gouvernement. 

    420945253.jpgFace à la gronde du peuple français dont la manifestation bruyante est médiatisée sous l’appellation des Gilets jaunes, le Gouvernement a cru devoir lancer un Grand Débat pour faire croire aux mécontents qu’ils étaient entendus et pour leur laisser penser qu’ainsi les choses iront mieux puisqu’ils pourront – dans une certaine mesure – peser sur les choix politiques à venir. Mais, comme il n’était pas possible non plus de laisser chacun partir sur n’importe quel sujet dans une véritable cacophonie, le Président a tout normalement fixé des limites… quitte à risquer de tout fausser.

    Il a commencé par imposer de ne pas revenir sur les « acquis » récents (ce qui concerne aussi bien la loi Taubira que la réduction de l’assiette de l’impôt sur la fortune au seul patrimoine immobilier), puis il a adressé à tous les Français un message (baptisé « lettre », mais uniquement disponible sur Internet, ce qui méprise les 20 % de la population qui n’y a pas accès), enfin il s’est lancé à travers la France dans une tournée de politique-spectacle où il tient la scène tout seul pendant plusieurs heures devant un public trié sur le volet, pour expliquer ce que les Français doivent penser. Quant au débat proprement dit – si débat il y a –, il ne peut vraiment s’engager qu’à partir des trente-trois questions, regroupées en quatre chapitres, posées dans la fausse lettre, faussement envoyée aux Français.

    Compte tenu des modalités retenues pour ces cahiers des doléances d’un nouveau genre, il n’est absolument pas possible que ce débat permette de mieux appréhender le bien commun. En effet, en se limitant à quelques conséquences secondaires mais visibles, on occulte le fond des problèmes, comme s’il n’y avait pas d’autre politique possible. Pour les hommes au pouvoir c’est tout bénéfice. Cela leur permettra de redorer leur image en faisant penser qu’ils sont à l’écoute des préoccupations de la population sans pour autant remettre en cause les options qu’ils ont choisies et qu’ils imposent à tous. De plus, si les résultats ne satisfont pas les attentes des mécontents, ils pourront se décharger sur le peuple de la responsabilité des mesures parcellaires et technocratiques qui découleront de cette fausse concertation.

    Quelques exemples tirés de chacun des quatre chapitres ouverts à la discussion suffiront à montrer pourquoi ce faux débat ne conduira pas à faire progresser la politique sur la voie de la recherche du bien commun.

    Nos impôts, nos dépenses et l’action publique

    En demandant aux Français quels sont les impôts qu’il faut « baisser en priorité » ou « comment pourrait-on rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ? », on est sûr d’obtenir une masse impressionnante de réponses contradictoires, chacun se référant à sa situation personnelle pour répondre. Mais le bien commun n’est pas la somme des intérêts individuels ; il en est la combinaison harmonieuse. Quelle que soit la décision finalement retenue, il y aura donc des déçus et il n’est pas sûr qu’ils se contenteront, comme explication, du fait que cette décision résulte de la volonté de la majorité. Si l’on veut faire un pas dans le sens du bien commun, il faut commencer par rechercher à quoi servent les impôts, autrement dit quelle politique l’on veut suivre. Il faut ensuite tenir compte du besoin fondamental de liberté de chacun qui se traduit ici par la maîtrise d’un certain pouvoir d’achat. Or, celui-ci se mesure par la différence entre le revenu versé (pour les salariés, le montant total du salaire brut à la charge de l’entreprise, toutes charges comprises) et les dépenses contraintes, soit les prélèvements de toutes sortes et les dépenses obligatoires (assurance, chauffage, frais de transport pour aller travailler ou conduire les enfants à l’école…). Il faut encore définir ce qui, dans les missions de l’État lui appartient en propre et qu’il peut seul assumer, dans le respect du principe de subsidiarité, et à quelle cadence il peut les mener à bien, c’est-à-dire dans le respect de l’équilibre budgétaire qui n’est qu’une simple application du principe de solidarité envers les générations futures. À partir de là seulement, on peut définir le niveau de pression fiscale acceptable et discuter ensuite de la façon de la répartir au mieux en tenant compte des facultés contributives de chacun.

    L’organisation de l’État et des collectivités publiques

    Là encore les questions posées sont trop précises pour ne pas donner lieu à l’expression de souhaits particuliers. Ainsi, par exemple, on ne peut pas demander à un fonctionnaire territorial de dire que la collectivité pour laquelle il se dépense sans compter n’a pas d’utilité. Quand on sait le poids que représente, en France, la fonction publique totale, on comprend bien que les réponses ne pourront pas être exclusivement pesées à l’aune du bien commun. La seule question qui se pose ici est celle de savoir si les collectivités publiques, qu’elles soient nationales ou locales, ne sont pas plus au service de l’État qu’au service des citoyens. Car le bien commun suppose que toutes les collectivités publiques soient au service des citoyens et non de l’État qui ne peut en aucun cas être une fin sinon il « ne pourrait que nuire à la vraie et durable prospérité de la nation » (Pie XII, Summi Pontificatus, 20 octobre 1939). 

    La transition écologique

    Avec ce chapitre, on atteint des sommets dans le déni du bien commun. Les questions posées ne portent que sur des « solutions concrètes » pour mettre en œuvre des décisions non discutables. Mais ces décisions sont-elles vraiment non contestables ?

    Prenons l’exemple de l’énergie éolienne qui est imposée pour le plus grand bien des industriels étrangers et qui coûtera de plus en plus cher aux Français. En effet ces éoliennes sont essentiellement produites par des sociétés allemandes à partir de matériaux dont les plus stratégiques (terres rares) sont importés de Chine. Elles nécessitent pour leur ancrage au sol des tonnes de béton qui stérilisent des terres cultivables et perturbent les nappes phréatiques, et qu’il faudra bien éliminer lorsqu’au bout de vingt ans ces éoliennes seront en fin de vie. De plus ces machines émettent des ultra-sons qui troublent dangereusement le vol des oiseaux portant ainsi atteinte à la biodiversité. Enfin, dans le meilleur des cas ces éoliennes ne fonctionnent qu’à 25 % du temps ce qui suppose de développer parallèlement des centrales suffisamment souples pour prendre le relais en tant que de besoin, c’est-à-dire aujourd’hui des centrales à charbon – puisque le nucléaire est exclu. C’est ainsi que l’Allemagne a augmenté ses émissions de gaz à effet de serre et de particules fines. Sans parler des autres nuisances provoquées par ces machines.

    Redonner plus de force à la démocratie et à la citoyenneté

    Comme dans les chapitres précédents les questions posées sont parcellaires et n’abordent pas les questions de fond. La reconnaissance du vote blanc intéresse plus les politologues qui ont envahi les chaînes de télévision et sont payés grâce à la redevance, que le citoyen. « Dans quelle proportion diminuer le nombre des Parlementaires ? » n’est qu’anecdotique. Quant à savoir quel rôle faire jouer au Conseil Economique, Social et Environnemental alors que la plupart des Français ne savent même pas qu’il existe, ce n’est pas ainsi que l’on va rétablir la confiance. La seule question importante est celle de savoir quel doit être le rôle réel du chef de l’État. Il n’est pas le chef du Gouvernement ; il ne doit pas être l’homme d’un parti que celui-ci soit majoritaire ou minoritaire. Son rôle est de représenter le pays, de l’incarner. Il doit être le garant des institutions, l’arbitre de toutes les factions, le défenseur de l’identité nationale. C’est à lui qu’incombe le respect du bien commun ce pourquoi il doit fédérer tout le monde autour de sa personne. Ce n’est pas en se disputant sur les réponses à apporter à des questions de détail qu’on y arrivera.

    Ces quelques pistes de réflexion suffisent à montrer que le Grand Débat ne peut au mieux qu’accoucher d’un consensus mou, au pire séparer un peu plus les Français les uns des autres et distendre ainsi le lien national. Quel est donc le but poursuivi avec ce Grand Débat ? Favoriser la poursuite du bien commun ou diviser pour mieux « régner » ?    

    François Reloujac

    Journaliste, spécialiste des questions économiques

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/03/15/un-faux-grand-debat-qui-occulte-le-bien-commun-6136097.html