
Rien n’est moins sûr… Il est épuisé physiquement, nerveusement et moralement :
Retranchés sous le sceau de l’anonymat, de nombreux proches s’inquiètent. Ils dévoilent la fatigue d’un homme épuisé par un exercice très solitaire du pouvoir. Alors qu’il aborde une étape cruciale de son quinquennat, au moment où il s’apprête à annoncer les conclusions qu’il tire du grand débat national, le président serait harassé.
« Il est dans un état… Il est sous l’eau », s’alarme un familier. « Rincé », « essoré », s’affolent d’autres. « Il a perdu la queue du Mickey, il n’arrive plus à l’accrocher », constate un ami. Un de ses « textoteurs du soir » va plus loin. « On n’est pas loin du burn-out », lâche-t-il très sérieusement. Une « petite main » abonde : « Heureusement qu’il est maquillé, sinon on verrait à quel point il est crevé… » […]
Seul, très seul. Trop seul ? Cette semaine, le président a même reçu sur son portable des textos de candidats postulant au gouvernement en vue du mini-remaniement. « C’est lunaire que des gens s’autorisent à faire ça », s’étrangle un ministre. Mais à qui d’autre les envoyer ? « Tout le monde le sursollicite. Pour tout et n’importe quoi, s’étrangle ce poids lourd du gouvernement en hochant la tête. Et en plus, il répond… »
Depuis le début du quinquennat, le cabinet élyséen s’est réduit comme peau de chagrin. Le Château s’est vidé, la petite bande conquérante des conseillers qui l’avaient accompagné vers la victoire s’est dégarnie. Au fil du temps, leur énergie s’est tarie, l’usure s’est installée.
Un ministre s’exaspère de l’organisation hasardeuse du Palais depuis des mois : « C’est le bordel ! » Il n’y a toujours pas de directeur de la communication, et le nouveau conseiller spécial Philippe Grangeon se retrouve bien seul. « Macron est tout en haut, avec Kohler (NDLR : Alexis, le secrétaire général) qui a deux balles dans le ventre, au figuré. Tous ceux en qui il avait confiance sont partis. » […]
« C’est le plus mauvais manageur que la terre ait porté », ose un conseiller de l’exécutif, surpris qu’il ne promeuve pas davantage les talents et rechigne à « tuer » les moins performants. […]
Pour éteindre la révolte qui secoue son mandat, il rêve d’une « mesure à effet waouh », selon l’expression d’un ami. À force de faire durer le suspense et d’étirer sans fin le grand débat, il finit par inquiéter ses plus proches. « S’il déçoit, il est mort. Et il va décevoir… » frémit l’un. « Je ne vois pas comment on sort de ça, angoisse un autre. Avec les beaux jours, les Gilets jaunes vont revenir et installer des barbecues sur les ronds-points… »
Mais la secte n’est pas morte :
Parlementaires et ministres sont nombreux à s’en remettre à ses supposés supers pouvoirs. « Je l’ai toujours vu avoir un coup d’avance et sortir un lapin de son chapeau », prie l’un. « J’ai une confiance absolue dans le Christ », professe François Patriat, le patron des sénateurs LREM. Un député macroniste file la métaphore religieuse en soupirant, lui aussi : « Le Très-Haut a de la ressource ». Amen.
Et Mediapart a retrouvé la trace du coffre fort de Benalla :
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, magouille et compagnie, social 0 commentaireEn Macronie, voilà comment un commissaire envoie les street medics en garde à vue !
Emmanuel Macron, roi des “fake news” qu’il voulait combattre par une loi ? Hélas, oui, enfin roi, peut-être pas, mais auteur régulier de ces fausses nouvelles, il nous le prouve souvent. Son dernier mensonge, peu pieux il faut le dire, tourne autour de cette dame Legay, grièvement blessée à Nice pendant une manifestation interdite lors du dix-neuvième samedi gilets jaunes.
Dans une déclaration qui a été jugée par de nombreux commentateurs comme étant hautaine, méprisante et arrogante, des adjectifs souvent utilisés pour décrire les commentaires présidentiels, Emmanuel Macron a affirmé, avec beaucoup de conviction, que la blessée n’avait jamais été en contact avec la police. “Quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celle-ci”, et de souligner que “cette dame n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre”.
Il se peut qu’Emmanuel Macron n’ait pas regardé la séquence visible sur le Web où l’on voit clairement “cette dame” bousculée par un CRS. C’est un accident regrettable dans lequel, désormais, la responsabilité du policier semble engagée, contrairement à ce qui avait été annoncé en début de semaine, tant par les autorités politiques que judiciaires. Mais ce que l’on voit dans un document diffusé par France 3, et dans une autre vidéo filmée par un téléphone, est peut-être autrement plus grave que cette malheureuse charge de la brigade lourde des forces de l’ordre.
Sur la place Garibaldi, interdite aux gilets jaunes par M. Castaner sur demande de M. Estrosi, il y avait, à l’ombre d’une pharmacie, une dizaine de street medics qui sont là non pour manifester mais pour donner les premiers soins aux éventuels blessés, qu’ils soient gilets jaunes ou policiers, comme ce fut le cas ce même samedi sur la place de la République à Paris pour soigner un policier en arrêt cardiaque. Le personnel médical bénévole présent a voulu se précipiter auprès de la septuagénaire qui gisait, la tête ensanglantée sur son drapeau. Je n’ai aucune compatibilité politique avec Geneviève Legay, son drapeau arc-en-ciel et son appartenance à Attac, mais la scène à laquelle cette vidéo m’a permis d’assister est parfaitement scandaleuse. On voit que les secouristes hospitaliers sont tenus à l’écart pendant la charge des policiers. Une infirmière street medics explique, dès samedi, au micro de France 3, que “le commissaire divisionnaire, fort de son écharpe tricolore, nous a non seulement empêchés de porter secours, mais il a procédé à notre arrestation. Les policiers étaient écœurés.”
Les dix secouristes, dont quatre du service hospitalier, sont alors envoyés en garde à vue. L’infirmière explique, toujours au micro de France 3 : « Dix heures de garde à vue en chaussettes, dans une cellule insalubre avec du sang par terre, des cheveux collés au sol, des excréments sur les murs. On a été photographié, menotté en blouse blanche, on a pris nos empreintes. Pendant dix heures, sans boire, sans manger, sans rien. » Effectivement, voilà un traitement proprement scandaleux. Envoyés en garde à vue par un commissaire aux ordres qui a empêché ce personnel médical d’intervenir pour porter secours à une blessée. Comment appelleriez-vous cette action ?
En Macronie, voilà où mène le bénévolat ! En garde à vue ! Et Christophe Castaner continue de pavaner…
27 interdictions de manifester ? Les gilets jaunes ont répondu : même pas peur !
Des chiffres d’abord, encore et toujours : à Paris, le pouvoir annonce 5600 manifestants, mais la préfecture de police affirme, en même temps, avoir procédé à 8053 contrôle préventifs ! On dirait que M. Castaner s’ingénie chaque samedi à se ridiculiser un peu plus. Champion du fake. Et, cela, le jour où l’on apprend que l’Elysée, pour défendre Alexandre Benalla, aurait fabriqué de faux montages vidéos.
Et puis il y avait ces 27 arrêtés d’interdiction de manifester. Les gilets jaunes les ont allègrement bravés. A Bordeaux, ils étaient encore plusieurs milliers, selon Le Monde.
Mais tous les Français savent que la bataille du nombre, Emmanuel Macron l’a perdue, d’abord par ses mensonges, ensuite par le soutien toujours impressionnant de l’opinion. Et comment en irait-il autrement quand les raisons de la colère de novembre sont toujours là, à commencer par le prix des carburants qui dépasse parfois ce qu’il était alors !
Des atmosphères, ensuite : tout le monde s’accorde à dire, comme l’a constaté Didier Maïsto lui-même sur twitter en rentrant de la manifestation parisienne, qu’elle est restée bon enfant. À Bordeaux, des vidéos montraient l’arrivée, dans le cortège, de groupes de Blacks blocs, en toute impunité.
Atmosphère encore, inquiétante pour le pouvoir celle-ci, que ces slogans très ciblés contre Emmanuel Macron, et la police. L’AFP rapportait les propos d’un certain Sébastien, 46 ans, préparateur automobile au chômage, venu d’Orléans pour manifester à Paris. « On sera là tant [qu’Emmanuel Macron] n’écoutera pas. » Plus de quatre mois après le début du mouvement, le président de la République n’a pas réussi à perdre son statut de cible. Au contraire, en refusant une solution politique (dissolution, changement de Premier ministre ou démission), en se faisant le seul grand ordonnateur de son grand débat, il n’a fait qu’accroître cette personnalisation de la crise, et de la colère.
Plus grave, par son incapacité à rétablir l’ordre, par ses erreurs dans l’usage des forces de police, il dresse une partie du pays – et pas seulement les gilets jaunes « actifs » – contre ces institutions qui recueillaient pourtant la sympathie d’une très forte majorité de la population. C’est potentiellement dangereux pour l’avenir de la cohésion nationale, déjà bien atteinte.
Pour cet Acte XX, tout le monde peut pousser un « ouf » de soulagement, le temps d’un samedi printanier. Mais comment ne pas voir que la France est entrée durablement dans une période instable et que rien n’est réglé ?
20e samedi de mobilisation des Gilets jaunes (EN CONTINU)
©CHARLES PLATIAU Source: ReutersDes Gilets jaunes avant le début de leur marche à Paris, le 30 mars.Le Nombre jaune a délivré sa première estimation. Il y aurait eu «102 713 manifestants minimum» en France pour l'acte 20.
Les Gilets jaunes ont appelé à rester mobilisés ce 30 mars, pour le vingtième samedi d'affilée, tandis que les autorités ont à nouveau interdit toute manifestation sur les Champs-Elysées. Bordeaux pourrait être l'épicentre de cet acte 20.
D'après notre reporter à Paris, à proximité du Trocadéro, des gendarmes mobiles retirent leur casque alors que des manifestants sont encore présents, «signe d'un apaisement de la situation».
LUCIEN CERISE - L'AVENIR DES GILETS JAUNES
Fraude aux prestations sociales : le défenseur des droits dénonce des dérives dans les contrôles
Même ceux ayant commis une fraude aux prestations sociales doivent pouvoir conserver un "reste à vivre" minimal lorsqu'ils remboursent les sommes indûment perçues, estime Jacques Toubon.
Le contrôle des bénéficiaires de prestations sociales par l'administration entraîne encore trop de "dérives" préjudiciables aux usagers, affirme le Défenseur des droits dans un rapport publié jeudi 28 mars.Une loi adoptée en juillet dernier a certes consacré un "droit à l'erreur" pour les administrés - qui ne peuvent désormais plus être sanctionnés pour des erreurs déclaratives s'ils se sont trompés "de bonne foi" - s'est félicité le défenseur, Jacques Toubon.M. Toubon rappelle que même ceux ayant commis une fraude aux prestations sociales doivent pouvoir conserver un "reste à vivre" minimal lorsqu'ils remboursent les sommes indûment perçues. Ce principe n'est pas toujours respecté, ce qui semble refléter "la primauté des impératifs budgétaires sur le respect du principe de dignité de la personne humaine". Le Défenseur des droits raconte ainsi avoir dû intervenir en faveur d'une mère célibataire de quatre enfants menacée d'expulsion car la CAF voulait lui appliquer "un plan de remboursement irréaliste au regard de sa situation": privée d'allocations pour rembourser sa dette, elle ne disposait plus que de 670 euros par mois, alors qu'elle devait s'acquitter de 750 euros de loyer.[...]En savoir plus sur actu.orange.fr“De l’argent pour les Français / Pas pour les étrangers” – Génération Identitaire a occupé la Caisse d’Allocations Familiales de Seine-Saint-Denis !
Ce vendredi 29 mars, les jeunes Identitaires ont bloqué l’accès à la CAF de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, et occupent le toit du bâtiment. Une grande banderole « De l’argent pour les Français / Pas pour les étrangers » a été déployée sur la façade. Par cette action symbolique, Génération Identitaire réclame la suppression de toutes les aides sociales aux étrangers extra-européens.
Depuis le mois d’octobre 2018, le peuple français se soulève pour réclamer une véritable justice fiscale et sociale. Révoltés contre la multiplication et l’augmentation des taxes, les Français sont tout autant scandalisés par le gaspillage de l’argent public et les choix opérés par les gouvernements successifs. Chaque année, des milliards d’euros sont ainsi déversés sur les banlieues, via notamment la « politique de la ville », pendant que la France périphérique est délaissée.
Les prestations attribuées par les caisses d’allocations familiales – sans condition de cotisation préalable – sont les plus emblématiques de ce pillage qui, de fait, profite majoritairement aux populations issues de l’immigration. Le coût des allocations familiales perçues par les immigrés représente ainsi plus de 8 milliards d’euros par an, tandis que le coût du RSA versé aux étrangers dépasse les 2 milliards (Jean-Paul Gourévitch, « Les véritables enjeux des migrations », 2017).
Cette situation, profondément injuste, crée un appel d’air massif qui pousse des millions d’extra-européens à venir profiter de la générosité de notre système social. L’arrêt de l’invasion migratoire passe par la fin de toutes les aides sociales aux étrangers : les nôtres avant les autres !
En occupant la Caisse d’Allocations Familiales de Seine-Saint-Denis, Génération Identitaire veut faire passer le message suivant : Les nôtres avant les autres !
La police a réussi à déloger les militants en fin de matinée et placé 19 d’entre eux en garde à vue. Selon les premières constatations, il n’y a pas eu d’effraction. Ce vendredi soir, il est encore trop tôt pour connaître les suites judiciaires. La CAF a d’ores et déjà déposé plainte, dénonçant « une agression » qui « porte atteinte au fonctionnement du service public, mais également à ses valeurs ». L’institution ajoute : « En appelant à restreindre les droits sociaux des étrangers, le groupe Génération identitaire nie l’identité de la branche Famille de la Sécurité sociale. »
Les réactions de colère des immigrationnistes ont été nombreuses. Stéphane Troussel, le président (PS) du conseil département de Seine-Saint-Denis, a notamment déclaré : “Ils sont dans un département qu’ils exècrent, un département qui représente un modèle de société qu’ils exècrent : jeune, populaire, mixte et divers.”
La municipalité a également condamné l’action de Génération identitaire : “Bobigny est fière de sa diversité, de son multiculturalisme et d’accueillir sur son territoire des administrations qui rendent un service nécessaire à la population.”Soutenez Génération Identitaire : https://generationidentitaire.org/soutenir/
« Le pouvoir doit revenir à la raison ou disparaître ! » – LE CENTRE ZAHRA CONTRE-ATTAQUE
Enfants du djihad : quand la France perd leur trace – Journal du vendredi 29 mars 2019
Enfants du djihad : quand la France perd leur trace
Des centaines d’enfants de djihadistes sortis des radars français. Le secrétaire d’Etat, Laurent Nuñez, a avoué jeudi que la France était sans nouvelle d’une bonne partie des enfants qui ont évolué sur la zone irako-syrienne…
Mineurs isolés étrangers : la plaie de la Capitale
Depuis la crise migratoire de 2015, plusieurs milliers de prétendus mineurs isolés étrangers ont investi les rues de Paris. Cambriolages, vols et violences rythment leur quotidien et l’appareil judiciaire peine à endiguer le phénomène.
Le gouvernement à l’assaut des contrats courts
Alors que le nombre de CDD de moins de trois mois explose, le gouvernement planche sur une réforme pour mettre un terme à cette pratique jugée trop coûteuse. Les entreprises et les demandeurs d’emplois pourraient bien être mis à contribution pour régler la crise de l’assurance chômage.
L’actualité en bref
La ruse des étatistes
La mystification chiraquienne de 1995 n'a pas fini de développer ses effets pervers. Depuis cette escroquerie aux espoirs d'une alternative de liberté, la France n'a jamais cessé de subir l'empreinte du socialisme étatique. Et par conséquent de dégringoler. À l’époque, le pays venait de sortir de 14 ans de présidence Mitterrand, depuis 1981, et, dès 1983 la catastrophe était devenue si sensible et si mesurable que, disciple de Machiavel et lecteur du cardinal de Retz, le chef de l'État florentin s'était séparé de la vieille éponge à bière Mauroy. Et, par la suite, à chaque échéance électorale la gauche véritable perdait du terrain dans l'opinion populaire.
Cette courbe ne s'est guère infléchie. Aujourd'hui les intentions de vote pour les partis se réclamant ouvertement de cette vieille mouvance ne dépassent pas 24 %. Il ne s'agit plus d'ouvriers CGT qui votent socialo-communistes. Le PCF lui-même n'est plus crédité que de 2 %. Les derniers lecteurs de l'Huma se recrutent chez les enseignants du secondaire affiliés à la FSU.
Leurs victoires électorales alternatives, hélas bien réelles, ont dès lors résulté de la division systématique des droites.
Et ainsi la libération de la Pologne et de l'Europe danubienne, la chute du mur de Berlin et celle de l'Allemagne de l'Est, comme la faillite du Venezuela restent aux yeux de l’intellocratie parisienne des phénomènes lointains.
En France au contraire, on persiste à aggraver l'étatisme, et pas seulement d'un point de vue fiscal. Le danger d'une nouvelle branche en vue de la sécurité sociale incite la Une de l'Opinion à s'interroger : "qui va payer des milliards"? Un tel point de vue, économiste, ne doit pas nous faire oublier les racines du problème. On ne le résoudra ni à coups de subventions ni à coups de décrets.
La hausse des prélèvements fiscaux et sociaux résulte en effet d'abord de l'effondrement des principes et des institutions qui fondent les sociétés libres. On piétine le droit de propriété. On pense la retraite en fonction d'une répartition, en oubliant jusqu'au mot de l'épargne. On évacue en toutes circonstances la référence à la famille. On envisage une médecine sans médecins, entièrement pilotée par l'administration financière et fiscale. Le grand virage vient certes de loin, mais le plan Juppé adossé à la réforme constitutionnelle de 1996 a grandement et durablement appuyé sur l'accélérateur.
Car la première ruse des hommes de l'État et autre fiscalistes consiste à rendre le moins lisible possible les montants respectifs de ces différents tributs.
Ont ainsi contribué, depuis plus de 20 ans, à cette occultation, successivement :
- le basculement des cotisations maladie vers la CSG accompli par Juppé et Barrot en 1996 et 1997, achevé par Macron en 2018 ;
- le projet d'une fusion de l'impôt sur le revenu et de cette satanée cotisation sociale généralisée préconisée par Piketty depuis son [affreux et stupide] livre rouge se réclamant d'une révolution fiscale dès 2010[1], idée certes récusée par Moscovici sous Hollande, mais à nouveau remise en selle de façon périodique ;
- et, bien sûr, le prélèvement à la source, rêvé de longue date par nos technocrates et signé Darmanin à partir de l'an de grâce 2019.
En ce moment, certains commencent à s'inquiéter sérieusement de la prétention de créer, aussi, une soi-disant nouvelle "branche" du système. Ceux qui agitent un tel projet, encore mal défini, suggèrent que l'État puisse s'emparer des problèmes de la dépendance et du grand âge. Cette question est attisée par diverses craintes irrationnelles qui traversent notre société déboussolée. Gageons hélas qu'elle pourrait coûter très cher, avant d'avoir reçu la moindre légitimité.
Pour mieux comprendre la crise durable dans laquelle, sur ce dossier comme sur tant d'autres, la France patauge, sans doute faudrait-il donc opérer un petit détour du côté du ministère de la vérité.
Les gens qui acquittent l'impôt sur le revenu ne représentent en effet que 43 % des ménages français.
Il n'échappe donc à personne, et surtout pas aux princes qui nous gouvernent, qu'ils ne forment qu'une minorité.
Et, en démocratie on pose en principe que la majorité décide. On l'estime dès lors seule fondée à élire, et à imposer, sinon ses décisions, du moins celles que les démagogues concoctent pour lui plaire.
JG Malliarakis
Apostilles
[1] La première constatation par laquelle l'auteur de la présente chronique commençait son [joli et intelligent] petit livre bleu "Pour une Libération fiscale" en 2011 partait du constat que "tout le monde en France paye trop d'impôts". Même ceux qui pensent ne pas en payer. De même pour les cotisations sociales.