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  • Dénonçant banquiers, hauts fonctionnaires et médias, Patrick Sébastien met le Gilet jaune (VIDEO)

    Dénonçant banquiers, hauts fonctionnaires et médias, Patrick Sébastien met le Gilet jaune (VIDEO)©GEORGES GOBET / AFP
    Un pendentif représentant un Gilet jaune.

    L'une des premières voix du paysage artistico-médiatique à avoir apporté son soutien aux Gilets jaunes, l'animateur a rencontré un groupe de manifestants avant un spectacle. Il a livré son analyse du mouvement, proposant de «changer de méthode».

    Devant le Théâtre de Périgueux, en Dordogne, Patrick Sébastien a rencontré un groupe de Gilets jaunes le 23 février, avant de se produire sur scène. Il a réaffirmé son soutien au mouvement citoyen et à même enfilé le symbolique vêtement sous les applaudissement de la quarantaine de manifestants présents.

    Répondant à un journaliste de Sud Ouestl'animateur a expliqué les raisons de son soutien au mouvement citoyen et a livré son analyse de la situation : «On ne s'en prend pas aux vrais responsables. Parce que ce n'est pas forcément les politiques. Parce qu'il y a une petite caste là [...] qui était là sous Chirac, sous Mitterrand. C'est des banquiers, c'est des hauts fonctionnaires et c'est des mecs des médias.»

    Estimant que l'un des principaux enjeux du mouvement était de «dégager ceux-là», Patrick Sébastien a ajouté : «Pour l'instant on va continuer à gueuler.»

    Auteur: Sud Ouest
  • Ascoval, Ford, Arjowiggins, Air France : chronique d’une industrie qui dégringole – Journal du jeudi 28 février 2019

     

    Ascoval, Ford, Arjowiggins, Air France : chronique d’une industrie qui dégringole

    Les usines ferment et se ressemblent. En une semaine, l’industrie française vient d’essuyer des pertes considérables avec son lot d’emplois perdus… Face à cela, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, brille par son incompétence et sa naïveté.

    Usage du LBD : Macron contre le Conseil de l’Europe

    Critiqué depuis de nombreuses semaines, le lanceur de balle de défense s’est attiré les foudres du Conseil de l’Europe. Malgré ses positions très européistes, Emmanuel Macron est allé à l’encontre des recommandations de l’instance européenne.

    Pakistan/Inde : crispation régionale dans le Cachemire

    Escalade de violence entre l’Inde et le Pakistan dans le Cachemire… des tensions qui ravivent une rivalité ancienne entre deux puissances possédant l’arme nucléaire et qui implique également le puissant voisin chinois.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/ascoval-ford-arjowiggins-air-france-chronique-dune-industrie-qui-degringole-journal-du-jeudi-28-fevrier-2019

  • GILETS JAUNES : LE MOUVEMENT QUI A CHANGE LA DONNE

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    Lu sur Métainfos cliquez ici :

    Fini de tergiverser, il faut saboter les réformes en cours, préparer la chute totale du Système libéral, viser l’instauration d’un nouvel Etat national et identitaire, se préparer aussi physiquement et mentalement à affronter les « ennemis » et les « renégats ». C’est la priorité absolue si on ne veut pas voir notre pays broyé par la volonté des tenants du pouvoir d’imposer leur monde globalisé. Pour faire prendre conscience de tout cela à notre peuple, et en particulier aux Gilets jaunes qui incarnent actuellement sa volonté de résister, Synthèse nationale vient de publier un numéro hors-série. Nous ne pouvons que vous inviter à vous en procurer des exemplaires et à les diffuser autour de vous.

    Synthèse nationale (Hors-série n°6, 120 pages,  l’exemplaire : 15 € (+ 5 € de port). Par 5 : 50 € (port offert), par 10 : 80 € (port offert)

    Dans ce numéro exceptionnel, vous retrouverez des articles de Emmanuel Albach, Serge Ayoub, Franck Buleux, Charles-Henri d’Elloy, Alain Escada, Georges Feltin-Tracol, Roland Hélie, Pieter Kerstens, Aristide Leucate, Olivier Pichon, Arnaud Raffard de Brienne, Philippe Randa, Jean-Claude Rolinat, Vincent Vauclin, de nombreux Gilets jaunes et de bien d’autres encore…

    Le commander en ligne : cliquez là

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  • «Gilets jaunes : assassinat des français par l’oligarchie financière» avec André Gandillon

  • Les Gilets Jaunes face au « vide ensemble »

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    Les injonctions martiales pour plus de « vivre ensemble » en provenance de la caste culturo-politico-médiatique se multiplient.
    Mais leur effet reste malgré tout limité. Face à ce projet déraciné de « vide ensemble », les Gilets Jaunes semblent apporter une réponse lumineuse : parole au peuple et chaleur humaine retrouvée. Un cocktail mortel pour la super classe mondiale.

    Les promoteurs du « vivre ensemble »

    Le « vivre ensemble » fait partie de ces injonctions qui cherchent à s’imposer, comme une évidence,par le biais de la répétition. Nous pouvons identifier, sans souci, les plus prolixes à seriner cet impératif. Tous ceux qui surfent sur la vague de la grande globalisation financière et jouissent des plaisirs de la libre circulation des hommes et des marchandises font, dès qu’ils le peuvent, la promotion de cette vertu qu’ils jugent certainement cardinale. Nous pensons-là au monde médiatico-politique et aux bobos en tout genre.

    Les victimes du « Vivre ensemble » : un ostracisme quotidien

    La candidature de François-Xavier Bellamy nous montre, encore une fois, à quel point l’univers politico-médiatique déteste les catholiques. Notez leurs rictus d’hyène lorsqu’ils disent « versaillais » du bout des lèvres et « chrétiens » en crachant. Que l’on soit pratiquant ou non, c’est toute l’histoire de France qu’ils cisaillent.

    Laurent Wauquiez aurait eu plus de succès en choisissant un musulman fiché S. C’est pathétiquement éloquent ! Le vrai délit de « sale gueule » pris sur le vif ! La grande tolérance des initiateurs du « vivre ensemble » mais pas avec tout le monde. Exit les chrétiens, les versaillais et assimilés, les chasseurs, les bouchers, les amoureux du français, les romantiques, les hommes qui sont des hommes, les femmes qui sont des femmes…

    En définitive, il n’y a pas grand monde dans « leur vivre ensemble ». Je leur propose une autre formule « Le vivre entre soi ».

    « Pour qu’un ordre existe, il n’est pas nécessaire de donner des ordres » (*)

    Un chef qui manque d’autorité naturelle aura tendance à lever la voix et à répéter ses directives, jusqu’à les marteler. Ceci, n’est pas sans nous rappeler le matraquage que nous subissons avec, entre autres, ce « vivre ensemble » obsessionnel déjà si peu respecté par les promoteurs de cette rengaine.

    Bref, tout cela témoigne que ces prescriptions imposées de l’extérieur continuent à vaquer dans leur univers fait de bulles médiatiques et postures de plateaux télévisés… Qu’elles restent artificielles et, en définitive, inefficaces.

    C’est le caractère fabriqué, usiné, médiatisé de ce « vivre ensemble » qui le rend vain. Une société ne se conduit pas par des consignes qui ne viennent pas d’elle-même – ou alors cela s’appelle une dictature. Officiellement, nous ne sommes pas censés être dans ce cas de figure.

     

    Notre société, obsédée par les normes et les principes de précaution, cherche vainement à calibrer les contacts humains comme elle réglemente les productions industrielles. Mais cela ne marche pas ou, plutôt, cela marche mal.

    En effet, ces leitmotiv arbitraires et préfabriqués nuisent à l’émergence et à la circulation des idées personnelles et invitent à utiliser davantage les stéréotypes que la réflexion dans les discussions. Dans nos communications, on se remet à un mode de pensée, on catalogue avant de tenter de comprendre. Bref, on n’entre plus « en relation », on toise son interlocuteur et les propos qu’il tient sur la grille de « la bien-pensance » habituelle.

    Ainsi, nous sommes amenés à ne plus « réfléchir » par nous-même. C’est-à-dire à métaboliser une pensée avec nos émotions, nos souvenirs et la part inconsciente qui nous constitue.

    Ceci signifie que, dans le domaine essentiel de notre rapport aux autres, nous sommes amenés à rétracter ce que nous sommes en vérité. Ce qui peut s’appeler « l’auto – censure » est sans doute la meilleure façon de se perdre de vue au quotidien et de ne plus rien « risquer » dans les relations humaines qui vont, par ce fait, s’étioler.

    Les idées qui, nous le savons, n’appartiennent à personne et sont faites pour circuler, sont camisolées au banc du bien-pensant et surveillées de près par les juges de la pensée.

    C’est en cela que les débats et les réelles disputations se font si rares. En effet, et d’une certaine façon, ils se mènent « hors de nous » et sont essentiellement régulés par les normes sociales du « vivre ensemble » et de la judiciarisation réservée aux éventuels indisciplinés qui franchissent la ligne rouge.

    L’objectif est toujours d’éviter l’expression d’idées, de passions, de sentiments personnels.

    L’objectif est d’empêcher les manifestations, tout simplement, humaines et de s’écarter du naturel et de « l’organique » – élaboré au cœur même de la société.

    Le « vivre ensemble » : source de conflit

    Ce diktat, cette règle de vie imposée à la société, perturbe le champ des relations humaines qui ne peuvent plus progresser librement et sincèrement.

    Encore une fois, son caractère artificiel rend cette chape « comportementaliste » bien fragile. Nous pouvons craindre que, sous le joug de tensions sociales, elle ne se brise lamentablement. Cet écroulement sera précipité par la colère emmagasinée de longue date chez le peuple, née du décalage entre sa vie au quotidien et ce vœu pieux du « vivre ensemble ».

    Les Gilets Jaunes : un retour à l’organique

    Le consensus est clair autour de l’origine des Gilets Jaunes. Tous s’accordent à reconnaître son caractère spontané, rural, terrien. Loin des syndicats et des activités associatives, encore plus distancé des domaines politiques et médiatiques, ce mouvement – né d’une colère salutaire – est, par sa nature instinctive, une turbulence réellement venue du cœur de la société. La recherche de convivialité aux ronds-points et lors des manifestations, les revendications simples et saines de pouvoir vivre de son travail, en attestent.

    Ici, il faut, malheureusement, nous rappeler que notre société est menée depuis des décennies par des êtres dont l’objectif est de démanteler les fondements mêmes des communautés humaines : villages, familles, églises, cafés, quartiers…. Nous le savons : tout est fait pour, en chantant le culte de l’individu, l’isoler de ses regroupements historiques, le rendre ainsi vulnérable et bien plus manipulable.

    C’est par cette prétention à la renaissance de l’échelle locale ancrée que les Gilets Jaunes sont une source d’espoir que nous n’attendions plus.

    Mais, leurs exigences mêmes qui dénoncent la faillite d’un système devenu inhumain, les exposent à un rejet violent de ceux qui ont encore le pouvoir et entendent bien le conserver dans une société de plus en plus aseptisée et indifférente aux besoins des Français.

    Les Gilets Jaunes portent une espérance forte qui les rend vulnérables

    En comptabilisant le nombre de blessés et en évaluant la gravité de ces traumatismes, nous ne pouvons que réaliser, avec stupeur, la violence déployée par l’état contre ce mouvement populaire.

    Nous l’avons vue et nous connaissons les raisons de cette intensité déloyale de la réplique gouvernementale.

    Au regard du « deux poids, deux mesures », les voyous dans les banlieues qui terrorisent les habitants, tuent, violent et investissent ce qui fait les « territoires perdus de la République » sont loin d’être malmenés comme les manifestants du samedi. Ceci atteste qu’ils sont donc moins dangereux pour le pouvoir en place. Il va de soi qu’ils favorisent une partition de notre pays et le fragilisent en imposant une législation et une économie parallèle.

    A l’inverse, les Gilets Jaunes aspirent à un retour à l’enracinement et à une vie basée sur un souci de proximité et d’unité.

    L’équipe « En marche » qui souhaite aller vers une Communauté européenne qui tient sa puissance des grandes métropoles et des groupes financiers internationaux, ne peut que chercher à écraser tous desiderata de retour vers le local et de prise en compte du rôle essentiel, pour les Français, de leur pouvoir d’achat.

    C’est pourquoi les défenseurs de l’explosion des nations sont prêts à :

    Faire subir des blessures de guerre aux manifestants.
    Cultiver l’idée que les Gilets Jaunes sont infiltrés par des antisémites que l’on ne trouve en définitive que parmi les casseurs (**) – peu gênés curieusement par les CRS.
    Donner une image d’antisémite ou encore d’homophobe à ce mouvement, c’est encore une fois utiliser les drapeaux rouges pavloviens qui fonctionnent trop souvent.
    Favoriser la création prématurée de partis politiques au sein des « Gilets Jaunes » pour qu’ils mettent à mal leur caractère organique que la Super Classe Mondiale veut éradiquer.

    Souhaitons que les Gilets Jaunes fassent preuve de courage certes mais surtout de perspicacité et qu’ils puissent se faire aider par des personnes informées et clairvoyantes.

    Laurence Maugest

    Tribune reprise de Polémia

    (*) Friedrich Hayek Droit, Législation, Liberté, PUF 1995 – Propos repris par François Xavier Bellamy Demeure Grasset 2019- P.129

    (**) Ces casseurs sont principalement des membres de mouvements d’extrême gauche. C’est dans cette sphère politique et aussi bien sûr au sein du monde musulman que s’exprime un antisémitisme violent tel que l’explique très clairement Alain Finkielkraut dont les propos viennent d’être analysés sur Polemia : https://www.polemia.com/mediocratie-epreuve-affaire-finkielkraut/

    https://fr.novopress.info/213776/les-gilets-jaunes-face-au-vide-ensemble/

  • La France en colère aux « hésitants » : « Choisissez votre camp ! »

    Je ne sais pas qui est cette Gilet jaune, mais ce qu’elle balance, c’est du lourd et du très clair :

    « Et ça qu’on le sache bien, ceux qui sont contre nous, ceux qui sont avec nous, choisissez votre camp, mais nous on est là et on ne lâchera rien ! »

    NB : cliquer sur le petit haut-parleur en bas à droite pour avoir le son.

  • Gilets jaunes : le bras de fer entre le gouvernement et les manifestants se durcit sur fond de condamnations internationales

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La tension est remontée d’un cran ces derniers jours autour des Gilets jaunes. Les tentatives de récupération de la France insoumise agacent comme en témoignent les déclarations de Priscilla Ludosky, à l’origine de la pétition contre l’augmentation des taxes sur le carburant. La libération d’Alexandre Benalla et de son complice Vincent Crase décidée hier par les juges n’est pas de nature à apaiser le climat. Plusieurs ont pointé un deux poids deux mesures de la justice, plus ferme avec le boxeur Dettinger qu’avec le barbouze Benalla.

    Le procureur de Paris ravive la polémique des gardes à vue abusives

    Franceinfo a révélé ce mardi une note du procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, en date du 12 janvier, destinée aux membres du parquet de Paris. Le procureur demande notamment de privilégier les levées de garde à vue le samedi soir ou le dimanche matin, même si les faits sont ténus et même s’il y a classement sans suite, afin d’empêcher les interpellés de « retourner grossir les rangs des fauteurs de troubles ». Il est aussi préconisé d’inscrire les Gilets jaunes interpellés sur le fichier de traitement des antécédents judiciaires, même si les dossiers les concernant sont classés sans suite.

    Le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, de son côté, tacle le Gouvernement français…

    Dans un mémorandum adressé hier aux autorités françaises, le commissaire les invite à « ne pas apporter de restrictions excessives à la liberté de réunion pacifique » et à « suspendre l’usage du lanceur de balle de défense » responsable de graves blessures chez les manifestants. Sans portée juridique, cette note n’en est pas moins embarrassante pour un gouvernement qui fait profession de respecter les droits de l’Homme et les libertés fondamentales.

    Et Emmanuel Macron jeta de l’huile sur le feu

    Débattant hier avec les élus du Grand Est à l’Élisée, le président a déclaré qu’ « Il faut maintenant dire que lorsqu’on va dans des manifestations violentes, on est complice du pire », en guise de réponse aux propos du président de la région, Jean Rottner (LR), qui a appelé l’Etat à faire preuve d’autorité. Une phrase qui a fait bondir Benjamin Cauchy (Gilet jaune de Toulouse) qui a rétorqué par média interposé, que « Quand on dénonce l’antisémitisme et qu’en même temps on rapatrie des centaines de Jihadistes, qui est “complice du pire” ? » Signe qu’Emmanuel Macron cristallise les mécontentements : au carnaval de Cologne, il est prévu qu’un char défile sur lequel on aperçoit une statue du président mis à terre par un Gilet jaune pour être conduit à la guillotine.

    https://fr.novopress.info/213769/gilets-jaunes-le-bras-de-fer-entre-le-gouvernement-et-les-manifestants-se-durcit-sur-fond-de-condamnations-internationales/

  • L’euro a particulièrement nui aux Français

    L’euro a particulièrement nui aux Français

    Selon le Centre de politique européenne, la France et l’Italie sont les pays qui ont le plus pâti de l’adoption de l’euro. Chaque Français aurait perdu 56.000 euros sur la période 1999-2017. Et les grands gagnants seraient l’Allemagne et les Pays-Bas.

    Cette étude du CEP, intitulée «20 ans d’euro: perdants et gagnants, une enquête empirique», a imaginé une évolution du PIB pour chaque pays, dans l’hypothèse où l’euro n’aurait pas existé.

    Selon le CEP, c’est bien l’Allemagne qui est le grand vainqueur de l’introduction de l’euro, avec 1893 milliards d’euros supplémentaires pour le PIB, sur la période 1999-2017, soit un gain de 23.116 euros par habitant. Les Néerlandais ont gagné presque autant (21.003 euros).

    Si l’Espagne et la Belgique n’ont pas trop vu baisser leur PIB par habitant (-5031 et -6370 euros), les Portugais ont plus fortement souffert de la monnaie unique (-40.604 euros par personne). Et les deux pays les plus négativement affectés sont la France et l’Italie, qui ont perdu respectivement 3591 et 4325 milliards d’euros sur 20 ans, soit 55.996 euros par Français et 73.605 euros par Italien.

    https://www.lesalonbeige.fr/leuro-a-particulierement-nui-aux-francais/

  • Nouvelle vague de folie fiscaliste

    6a00d8341c715453ef022ad3e50075200b-320wi.jpgEn posant, dans sa lettre aux Français du mois de janvier, la double question : d'une part, "Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ?" ; et d'autre part "Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?", le président de la république a bien évidemment ouvert une boîte de Pandore.

    Aussitôt, les esprits faux n'ont pas manqué de s'engouffrer dans ce débat piégé. Plus grave encore, sous prétexte de faire intervenir ses ministres dans le grand débat, on les a laissés s'exprimer de manière contradictoire, au mépris du principe essentiel au fonctionnement d'une démocratie parlementaire : la solidarité gouvernementale.

    De toute évidence la véritable urgence se situe dans la deuxième partie de la phrase interrogative.

    Quelle que soit la manière de définir, et de calculer, la part de la richesse nationale absorbée par les prélèvements obligatoires, la France bat tous les records.

    Cela se révèle plus grave encore, d'ailleurs, si, de façon plus pertinente, on se base sur les dépenses publiques, incluant la loi de financement de la sécurité sociale.

    Quand on parle ainsi de 48,4 % de prélèvements, on écarte les déficits. Or ceux-ci produisent une dette de plus en plus lourde. Qu'une telle évolution puisse être jugée totalement contraire aux engagements monétaires européens, les souverainistes prétendent s'en moquer. Mais, dans le contexte de l'euro ou dans celui du franc, ces règles approximativement définies correspondent, en partie, à des considérations de bon sens.

    On parle en effet de 3 % de déficit de l'État, rapporté à un produit national qui n'appartient pas à l'État. Le gouvernement de Paris, à plusieurs reprises, depuis le traité de Maastricht, a théoriquement promis de ne pas dépasser 60 % d'endettement. Mais non seulement, dans ses calculs officiels, la France est à 100 %, mais encore ceci ne comprend pas les obligations résultant des systèmes de retraites, évacuant aussi une partie du passif de grandes entreprises publiques comme la SNCF, etc.

    Autrement dit, la double question qui se pose aujourd’hui est comment, à la fois,

    1° diminuer cet endettement, ce que monsieur de la Palice lui-même supposerait de ne pas l'augmenter par des déficits,

    2° et, en même temps de diminuer aussi les taux d'imposition, de ne pas créer d'impôts nouveaux, de ne pas alourdir ceux qui existent, etc.

    Cela implique donc de programmer à la baisse la masse globale des recettes : tout ceci suppose, sans doute, de baisser la fiscalité un peu plus lentement, sans doute, que la diminution des dépenses mais de diminuer les deux.

    Ne doutons pas de la difficulté d'un tel exercice. Ce programme, manifestement dépasse les moyens intellectuels des cadors de Bercy, et n'entre même pas dans leur imaginaire. Bien plus encore sa définition comme son application suppose un courage auquel nos dirigeants politiques ne nous ont pas habitués.

    Or, la procédure du grand débat tourne absolument le dos à cette recherche de solutions : à ce jour on évalue à environ 1 000 000 le nombre des suggestions qui auront été rassemblées entre le 15 janvier et le 15 mars, et seront dépouillées au plus tôt courant avril.

    Sans préjuger du contenu détaillé de cet océan d'idées, les unes justes, les autres farfelues, on peut prévoir bien évidemment que les propositions dépensières, les revendications, les attentes se révéleront les plus nombreuses que les désirs d'économies.

    Parallèlement l'incident Jacqueline Gouraud proposant de faire payer un impôt sur le revenu, fût-il minime, à l'ensemble des citoyens, vieille idée, raisonnable dans son principe, mais toujours mal définie a déchaîné les sentiments et les raisonnements les plus absurdes.

    Cette idée pouvait au départ être tenue pour louable. En effet, à ce jour, la moitié des ménages résidant sur le sol français se croient légitimement dispensés des impôts réservés aux riches. Et, de ce fait la majorité des électeurs ne se rendent même pas compte de ce qu'ils subissent une fiscalité indirecte et des cotisations monopolistiques extrêmement lourdes.

    Mais dans le contexte, on a réussi à transformer une suggestion raisonnable en nouvelle folie fiscaliste, au nom d'une prétendue justice. Ainsi va la dérive de la conscience sociale française.

    JG Malliarakis 

    https://www.insolent.fr/2019/02/nouvelle-vague-de-folie-fiscaliste.html

  • Maxime Nicolle veut renverser le Système

    Maxime Nicolle.jpgUn passage télé chez Cyril Hanouna et c’est la notoriété pour Maxime Nicolle. Depuis on le retrouve chaque samedi, dans une manifestation. À Paris, à Nice, à Toulouse, à Bordeaux… Le Télégramme vient de découvrir son existence.
    Il n’est jamais trop tard pour bien faire. À plusieurs reprises, nous avions souligné que la presse régionale ne se pressait pas pour réaliser des entretiens et des portraits avec les leaders bretons des Gilets jaunes. Un oubli en quelque sorte…
    Le Télégramme (samedi 23 février 2019) vient de réparer cette insuffisance rédactionnelle grâce à une rencontre avec Maxime Nicolle qui habite Léhon (près de Dinan).
    Évidemment, ce dernier n’est pas un intellectuel comme Hervé Berville (LREM), le député de la circonscription. Maxime Nicolle est simplement un Breton un peu plus décidé que les autres. Un indigène qui n’est pas né au Rwanda.
    « Aller à l’Élysée chercher Manu pour le mettre en prison »
    Il s’était rendu célèbre an appelant à « aller à l’Élysée chercher Manu pour le mettre en prison » (sic). Après tout Carlos Ghosn est bien en taule au Japon ! Sa notoriété a démarré avec une vidéo sur Facebook. Depuis, il a développé sa petite entreprise en lui donnant une tournure militante : « Flyrider info blocages » (174 000 abonnés).
    Autre moment de gloire médiatique pour « Fly rider » : son passage chez LCI (28 novembre 2018) où il est opposé à Emmanuelle Wargon ; ce jour-là Nicolle avait fait une grosse impression et s’était rendu populaire. « « Je vous ai donné mon salaire, j’aimerais connaître le vôtre s’il vous plait ». La question de Maxime Nicolle, l’une des figures des « gilets jaunes », est simple mais Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire tergiverse, raconte ses études supérieures, son passage dans le privé, plus rémunérateur… « Votre salaire, s’il vous plait… » : casquette à l’envers, voix douce mais déterminée, Maxime Nicolle ne lâche pas. Léger vertige de l’intéressée : « Autour de 7 000 – 7 500 euros… – Je touche 487 euros », soupire Nicolle. Dans la régie de LCI, on entend une mouche voler. » (L’Obs, 21 février 2019). Ces 487 euros correspondent à l’allocation de solidarité spécifique.
    « Il faut juste renverser le Système »
    Les journalistes du Télégramme se sont intéressés au programme et aux projets de Fly rider. Ce dernier jure qu’il « ne lâchera jamais rien », promet un « printemps jaune » et la reprise des blocages. « Le gouvernement va tomber » : il y croit dur comme fer. Et finalement, son « ennemi, c’est la finance ». Ce dernier point rappelle le discours du Bourget de François Hollande. La suite a de quoi désarçonner Hervé Berville. En effet, si Nicolle est pour « l’humain » et pour que les gens puissent « juste remplir leur frigo », il réclame également « la prise en compte du vote blanc, la démission de l’exécutif et la tenue de nouvelles élections ». Panique chez les journalistes du Télégramme qui lui reprochent de vouloir installer le chaos. Réplique de l’intéressé : « Pas du tout, il faut juste renverser le Système ». Plus facile à dire qu’à faire : la classe dominante n’est pas de cet avis.
    Bernard Morvan pour breizh-info.com