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tradition - Page 117

  • La Manif pour tous : retour de boomerang ?

    Le plus grand mouvement de contestation vu en France depuis mai 68, aura, par une mauvaise stratégie, perdu le combat qui avait tant mobilisé.

    Lors de la dernière Manif pour tous du 16 octobre, Ludovine de La Rochère avait déclaré :

    « Je lance un appel solennel aux famille de France : mobilisez-vous, engagez-vous et votez lors des primaires des partis dont vous vous sentez proches. Votez lors des futures élections présidentielle et législative pour les candidats qui prendront en compte la famille. »

    Un site d’information a également été lancé pour informer sur la position de chaque candidat à ces primaires et qui sera certainement utilisé pour la présidentielle. Il faut cependant constater qu’aucune grille de lecture récapitulative n’a été faite, et que l’utilisateur doit chercher les informations en lisant toutes les déclarations.

    Pour la primaire de la droite, seul Jean-Frédéric Poisson avait des positions conformes aux positions des militants de la Manif pour tous, ce qui ne se voyait pas sur le site, certainement en raison du noyautage du mouvement par Sens commun. Ce manque de lisibilité a probablement permis le détournement des électeurs proches de la Manif pour tous par François Fillon.

    Pour la primaire de la gauche, aucun candidat n’a de position compatible avec le combat.

    Du côté du Front national, aucune primaire n’est prévue, puisque la candidate du parti, Marine Le Pen, a déjà été choisie. Marine Le Pen a, de toute façon, une position claire sur l’abrogation.

    Pour l’élection présidentielle, seule Marine Le Pen souhaite l’abrogation (parmi les candidats médiatiques) ; bien qu’elle soit pour un « PACS amélioré », cette mesure va dans le bon sens. François Fillon, de son côté, ne fait qu’affirmer que cette loi est gravée dans le marbre : si, après une alternance, la loi n’est pas abrogée, alors les chances d’abrogation future seront fortement réduites. De la part d’Emmanuel Macron, de Jean-Luc Mélenchon ou du candidat socialiste, il n’y a rien à espérer, bien au contraire. Et parmi les petits candidats déclarés, il y a bien Robert de Prévoisin qui souhaite l’abrogation : oserai-je demander aux élus qui me lisent d’avoir le courage de lui apporter son parrainage ?

    Pour les législatives, on pourra s’attendre à une nouvelle charte, qui sera signée par de nombreux candidats « Les Républicains », qui voteront pourtant toutes les lois LGBT. Faute d’avoir soutenu le seul candidat qui aurait pu défendre la famille lors de la primaire de la droite et du centre, ses électeurs sont privés d’un candidat à la présidentielle, et d’investitures de candidats pro-famille aux législatives. Certains passeront peut-être au vote Front national, en espérant que le candidat investi pour leur circonscription ne soit pas un proche de Florian Philippot.

    Ainsi, le plus grand mouvement de contestation vu en France depuis mai 68 aura, par une mauvaise stratégie, perdu le combat qui avait tant mobilisé. En lançant le boomerang, les responsables de la Manif pour tous auraient dû se souvenir qu’un tel instrument peut leur revenir en pleine figure et leur faire très mal ! Serait-il possible d’espérer que, pour l’élection présidentielle, les responsables de la Manif pour tous lancent un appel clair à voter pour le ou les candidats qui veulent réellement l’abrogation, sans condition ?

    http://www.bvoltaire.fr/benjaminleduc/manif-retour-de-boomerang,307361

  • Les Réprouvés d’Ernst Von Salomon : Grandeurs et limites de l’activisme

    Bréviaire de plusieurs générations d’aventuriers et de militants (de « gauche » comme de « droite »), « Les Réprouvés » est l’analyse la plus fine des grandeurs et des limites de l’activisme. A travers le récit d’Ernst Von Salomon, on découvre une époque troublée où les explosifs les plus violents étaient les esprits embrasés et où les hommes pouvaient encore jouer à avoir un destin. « Nous croyons aux instants où toute une vie se trouve ramassée, nous croyons au bonheur d’une prompte décision ».

    « Peu importe ce qu’on pense. Ce qui compte c’est la manière de le penser »

    L’épopée romantique, ne doit pas faire oublier que ce récit est surtout un témoignage sur une expérience personnelle à laquelle l’Histoire a donné une dimension tragique. Von Salomon se garde de tomber dans le manichéisme, sachant par expérience que les idéologies ne sont que des masques pudiques pour les passions humaines. Reconnaissant la valeur de l’adversaire, que ce soit les insurgés communistes poursuivant sous d’autres drapeaux un combat comparable au sien ou bien Walter Rathenau, à qui il rend un hommage riche d’enseignement, il tire de son époque une morale de l’action qui transcende les clivages : « Agir, agir n’importe comment, tête baissée, se révolter par principe, tendre ses énergies par tous les moyens, avec toutes les audaces, le sang ne coule jamais en vain ! ». Les seuls être qui ne trouvent nulle grâce à ses yeux sont les bourgeois, leur lâcheté les lui rend à jamais méprisables.

    Malheureusement cet élan vital ne suffira pas pour faire triompher les valeurs portées par les « réprouvés ». Car le manque d’expérience politique et l’ignorance des forces en jeu amènera les soldats perdus à servir les intérêts de cette classe bourgeoise tant haïe. Qui ne s’enracine pas dans le peuple, se laisse emporter par le vent de l’Histoire. C’est toute l’ambiguïté d’une partie de cette génération de combattants qui s’était sacrifiée pour sa Nation. En réalité, celle-ci les avait cyniquement instrumentalisés alors qu’ils pensaient lutter pour des valeurs héritées, dignes d’êtres défendues. Néanmoins, ils s’étaient plutôt construit une Nation idéale mais, d’une certaine façon, concrètement vécue sur la ligne du front, au coeur de la guerre. Toutefois, que pouvait-elle valoir, lorsque que ces hommes revinrent à la vie civile? Condamner la médiocrité de la vie bourgeoise prosaïque témoigne bien d’une certaine conscience de l’aliénation vécue quotidiennement mais ne suffit pas, pour remettre clairement en question, les fondements du système ayant conduit à la boucherie de la guerre impérialiste.

    « La guerre est finie : les guerriers marchent toujours »

    Elevé pour servir un ordre qui s’écroule avec l’armistice de Novembre 1918, Von Salomon se retrouve orphelin d’un Empire idéalisé. Il va rejoindre les colonnes revenant du front et, qui comme lui se sentent perdues dans cette Allemagne au bord du chaos.

    Seules subsistent encore les valeurs guerrières forgées par les années de tranchées, la communauté fraternelle des camarades servant de refuge face aux bouleversement de leur époque. « La Patrie était en eux, et en eux était la Nation » écrit Von Salomon qui comprit que lorsque la majorité décide de capituler, il ne reste aux hommes libres qu’à rester fidèles à eux-mêmes.

    Ces troupes seront mises à contribution par la République de Weimar afin de liquider la révolution spartakiste dans un Berlin surréaliste, où la luxure des cabarets côtoie les derniers combats de rue. Sale besogne qui entachera les drapeaux des corps-francs. Les guerriers vont comprendre trop tard qu’ils ont sauvé leur pire ennemi, la bourgeoisie, et se condamner. C’est alors que vers l’Est de nouveaux combats éclatèrent. La nouvelle époque, celle du Baltikum, permit d’oublier l’amère « victoire » de Berlin. Voulant garantir les frontières de l’Allemagne à l’Est, ils furent utilisés par le système pour faire barrage à l’avancée communiste de la jeune Union Soviétique.

    Les « desperados de la Nation » traînèrent leurs guêtres de la Lettonie à la Silésie, combattant sans cesse pour finir une nouvelle fois poignardés dans le dos par le régime de Weimar. « Nous avons tendu la victoire comme une coupe précieuse sur nos mains prêtes au sacrifice. Mais ils l’ont laissé tomber par terre, et elle s’est brisée sur leurs pieds ». La marche vers l’Est avait été un moyen de fuir les bassesses de la démocratie, qui finirent pourtant par les rattraper. Leur retour à la vie civile les laissèrent sans repère : « A l’époque, l’Allemagne était pour lui un pays de soixante millions d’hommes qui avaient le sentiment de ne pas être à leur place et de quelques autres qui n’étaient pas du tout à leur vraie place ».

    La Nation Impossible

    Condamnés à revenir vers ce monde qu’ils fuyaient, soldats sans armée, il ne leur restait qu’à devenir des terroristes. Ce plongeon dans la clandestinité donne à l’aventure un tournant individualiste qui fait de Von Salomon plus un aventurier qu’un militant. D’abord, dans la Ruhr occupée par les alliés, puis en menant un activisme débridé contre l’Etat. La violence que ces soldats perdus exerceront contre leur propre gouvernement ne pouvait être comprise par les masses.

    Le choix d’assassiner Walter Rathenau s’éclaire au soleil noir d’un nihilisme refusant totalement une société négatrice de leurs valeurs (dont le ministre social-démocrate était l’incarnation intolérable). Il fut donc leur victime expiatrice, non du fait qu’il était le responsable de l’armistice ou parce qu’il était d’origine israélite, mais parce qu’il incarnait, par sa valeur, l’avenir du système…

    Fournissant la voiture qui servit aux lieutenant de vaisseaux Kerm et Fischer pour abattre leur victime, Von Salomon sera traqué dans sa tentative de retrouver ses camarades encerclés. Ils se suicideront pour éviter la capture, ce destin ne sera pas offert à l’auteur. Arrêté, il passera plusieurs années en prison. Au bout de trois années d’isolement, on l’autorisera à recevoir un livre, Le Rouge et le Noir de Stendhal et à en écrire un, Les Réprouvés. Dès sa publication, il exercera une fascination qui est loin d’être éteinte.

    Von Salomon à sa sortie de prison devra assurer sa survie par de multiple petits boulots, avant de trouver sa voie comme scénariste pour les studios de cinéma. Amoureux de la France, il s’installe un temps au Pays Basque. Toujours en contact avec la mouvance national-révolutionnaire, il observe la montée du nazisme. Après la prise de pouvoir par Hitler, il refuse les honneurs que lui offre le régime et s’enferme dans un «exil intérieur» comparable à celui d’Ernst Jünger. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il sera inquiété par les Américains . Ceux-ci n’ayant rien à lui reprocher au final, il sera libéré après plusieurs mois d’internement et reprendra son activité cinématographique,avant de mourir en 1972.

    Source

    http://www.voxnr.com/7466/les-reprouves-dernst-von-salomon-grandeurs-et-limites-de-lactivisme

  • Samedi dernier : c'était la journée de la fierté parisienne et la marche en honneur à Sainte Geneviève

    Samedi 14 janvier, l’association Paris Fierté invitait une nouvelle fois les Parisiens à venir célébrer la culture et l’histoire de leur ville.

    A 15 h, le public était accueilli sur une péniche pour se retrouver dans un bistrot guinguette à la parisienne. La péniche a vite été pleine à craqué, et la bonne humeur était de rigueur !

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    A l’issue de la journée, mille Parisiens se sont rendus aux flambeaux en l’honneur de Sainte-Geneviève. Les musiques populaires ont succédé aux slogans à la gloire de Paris, dans un spectacle son et lumière qui a ravi les passants.

    Le formidable succès de cette journée prouve, une fois de plus, que les parisiens ne sont pas prêts d’abandonner leur ville : demain comme aujourd’hui, ils défendront Paris !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Donald et « le Bon Dieu » ...

    Ne sont pas - encore - prises en compte ici les déclarations révolutionnaires de Donald Trump, le weekend dernier, sur le Brexit, la politique catastrophique d'Angela Merkel en matière de migrants, de surcroit les responsabilités économiques de l'Allemagne dans l'échec prévisible de l'Union Européenne, sur l'OTAN, obsolète et trop coûteux ... Etc.  

    Avez-vous écouté la première Conférence de presse du « président élu » ? Si oui, vous l'avez entendu, si non, on vous le dit ici : au cours de cette longue mais jamais ennuyeuse prestation, celui qui n'est pas encore Président des Etats-Unis a évoqué deux fois Dieu. Et, lors de son installation officielle à la Maison Blanche, le 2O janvier prochain (date de la prise de fonction effective du Président des USA depuis 1937) il lancera son premier - et surement pas dernier - « God bless America » officiel, « Que Dieu bénisse l'Amérique... ». Rituel immuable...

    En 2009, lorsque Barack Obama fut élu, il appela également la bénédiction de Dieu sur lui-même et sur l'Amérique. Il se trouva que, à Moscou, au même moment (le premier février 2009 pour être précis, soit douze jours plus tard), le nouveau Patriarche Kyrill était intronisé. Et, pour l'occasion, Poutine et Medvedev côte à côte, avec leurs épouses et l'ensemble du gouvernement, se signèrent respectueusement, et prièrent eux aussi, à l'unisson de l'assemblée.

    A l'époque, nous n'avions pas manqué de relever ces deux faits, et d'opposer l'orgueilleuse nouvelle religion républicaine de notre Système - avec son laïcisme agressif déguisé en laïcité, qui interdit de parler de Dieu, se prenant lui-même pour Dieu - à ce qui se fait partout, dans le monde. Notre quotidien n'avait que deux ans (il fut fondé en 2007, le 28 février), il en aura dix dans un peu plus d'un mois. On pourra lire la courte note que nous avions consacrée à l'évènement : y-a-t-il quelque chose à changer ? A ajouter ? 

    Note à lire dans Lafautearousseau ...

    Il y a ceux qui se reconnaissent une autorité supérieure, et il y a l'orgueilleuse « République française » ...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le SIEL appelle à marcher pour la vie : ce n'est pas une question lunaire

    Communiqué du SIEL :

    6a00d83451619c69e201bb096c813d970d-800wi.jpg"Le dimanche 22 janvier se tiendra une nouvelle édition de la Marche pour la vie. Quelques semaines après le vote de la loi instaurant le délit d’entrave numérique visant à réprimer les opinions hostiles à l’avortement, - qui constitue une incroyable atteinte à la liberté d’expression et de conscience -, il importe de se mobiliser massivement pour affirmer notre attachement à la vie.

    Loin d’être une question « lunaire », cette question est fondamentale car elle touche à notre conception même de la personne humaine. L’enfant à naître, loin d’être un intrus ou un amas de cellule, est un être vivant en devenir : à 14 semaines date jusqu’à laquelle l’avortement est encore possible, le fœtus est déjà sexué, il mesure environ 12 cm de la tête au coccyx, il pèse environ 110 grammes et tous ses organes sont déjà formés. Il serre ses poings, bouge ses lèvres ou avale sa salive. Il ne s’agit pas ici de défendre une morale ou une idéologie mais une réalité concrète : la vie humaine d’un être fragile et sans défense.

    Dans un monde battu par les vents mauvais du libéralisme-libertaire, il est plus que temps de rappeler la classe politique au respect de ses devoirs premiers : préserver partout et à chaque instant les repères fondamentaux qui structurent notre société dont le principe absolu de la dignité humaine. 

    Le SIEL qui défend fidèlement le caractère sacré de la vie de la conception jusqu’à la mort naturelle appelle tous ses adhérents, ses cadres et ses sympathisants à se rendre nombreux à cette manifestation."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nous sommes les héritiers des Francs car cela fait des millénaires que nous sommes là !

  • Les Eveilleurs d’espérance marcheront pour la vie le 22 janvier

    Ils expliquent pourquoi :

    2875423621.png"Il y a quarante ans la loi Veil légalisait l’avortement en France, aboutissement d’un combat d’une génération née après-guerre revendiquant la liberté de pouvoir « jouir sans entrave » et de « disposer de son corps » comme elle l’entendait.

    Cette génération « baby boom » prétendait quitter la nuit pour entrer dans la lumière en s’affranchissant de respecter ce que l’homme et la femme  détiennent de plus sacré, le pouvoir de donner la vie.

    Après avoir imposé un tel bouleversement à la société, les enfants de mai 68 ne pouvaient s’arrêter là : quelques décennies plus tard, ils lui imposaient le droit au mariage et à l’adoption pour les couples de même sexe.

    En 2013, une génération s’est levée afin de clamer son désarroi et s’opposer à ces déconstructions nouvelles venant briser les derniers attachements immémoriaux qui structurent l’homme depuis la nuit des temps.

    Cette génération libre et désormais engagée porte un nom, les éveilleurs d’espérance.

    Les éveilleurs d’espérance ont maintenant compris que si la suppression d’une vie humaine était encore un principe acceptable en 2017, c’est parce que personne n’avait eu le courage de refermer la porte grande ouverte il y a quarante ans, génératrice de tant de chamboulements et de souffrances dans les familles.

    Les éveilleurs d’espérance ont surtout compris combien cette porte restée ouverte avait permis d’autres transgressions extrêmement graves, de la procréation médicalement assistée à la gestation pour autrui, parce qu’elles reposent sur un même fil conducteur, le mépris de l’enfant à naître.

    Pourraient –ils se satisfaire de la disparition chaque année de 220.000 enfants de France, victimes oubliées d’un pays malheureux parce que replié sur lui-même depuis trop longtemps ?

    Pourraient –ils accepter que le gouvernement d’un président affaibli et déconsidéré lui impose in extremis,  juste avant de quitter la scène, de se taire en lui supprimant sa liberté de s’exprimer sur les conséquences de l’avortement ?

    Les éveilleurs d’espérance ont choisi leur camp, celui de la défense de la liberté de pouvoir dire qu’ils préfèrent la vie à la mort.

    Ils marcheront nombreux pour la vie le 22 janvier prochain à Paris et appellent les français à se mobiliser massivement.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html