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Réformer l'instruction (Claude Meunier-Berthelot, Fête du Pays Réel)
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Le patriotisme pour sauver la France, par Yvan Blot
Contrairement à un préjugé tenace, le patriotisme n’est pas une idéologie. Le patriotisme est l’amour de la mère-patrie. Dit-on d’un enfant qui aime ses parents qu’il a une idéologie ? Ce serait absurde. Toutefois, le patriotisme peut se mêler à des idéologies, laïques comme religieuses. Il peut aussi se heurter à des idéologies comme on le voit dans l’Occident actuel. Un Etat démocratique libre ne saurait interdire telle ou telle idéologie sauf s’il est avéré qu’elle est criminelle. C’est le cas des idéologies révolutionnaires parce qu’elles prônent la violence. Mais un tel Etat peut difficilement admettre l’absence de patriotisme car il peut exiger des citoyens de « mourir pour la patrie ». Il doit combattre les idéologies qui s’opposent au patriotisme comme le socialisme ou le libéralisme de types cosmopolites ou comme l’islamisme radical, lui aussi cosmopolite.
Combattre l’antipatriotisme n’est pas combattre une opinion. C’est combattre une attitude délinquante où un citoyen s’arroge le droit de ne pas défendre ses compatriotes, notamment en cas de guerre avec l’étranger.
Combattre l’islamisme radical consiste à combattre des individus prêts à retourner leurs armes contre la patrie, par des attentats terroristes notamment. Combattre une telle idéologie cosmopolite fondée sur le rêve d’un califat mondial ne peut pas se faire par la seule répression physique pour empêcher de nuire physiquement. Un tel combat n’est efficace que s’il se fonde sur le patriotisme.
Les échecs des tentatives de « déradicaliser » les prisonniers islamistes étaient prévisibles. On ne combat pas une foi religieuse avec des arguments intellectuels qui n’ont aucune prise sur le cœur des hommes. Invoquer la laïcité ou la constitution, voire la « République » pour stopper l’islamisme révolutionnaire, est stupide.
On ne meurt pas pour des idées froides mais pour sa famille, sa patrie ou son Dieu car ils font l’objet d’un amour humain.
C’est révélateur de notre société sans amour, fondée sur l’utilitarisme individuel et sur le calcul, de ne pas comprendre un mouvement fondé sur des sentiments capables de vous conduire jusqu’au sacrifice. Le sentiment de l’honneur peut conduire à son propre sacrifice. La rapacité financière ou juridique (culte de ses « droits ») ne va jamais jusque-là puisque elle est fondée sur l’utilitarisme de l’individu déraciné.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Français qui se sont engagés dans la Résistance l’ont fait par amour de la France, ils ne l’ont pas fait pour sauver la Sécurité sociale ou pour payer moins d’impôts !
Staline lui-même, tout communiste qu’il était, lorsqu’il eut peur de perdre la guerre contre Hitler, s’est résolu à parler au peuple russe à la radio en disant : « Mes frères, il faut sauver notre sainte Russie ». Il n’a pas parlé de sauver le socialisme ou la laïcité. Il était à sa façon très psychologue.
Il s’agit de voir aussi comment le patriotisme peut s’associer à des courants idéologiques. Cela donne alors des idéologies politiques à plusieurs dimensions comme le national-libéralisme (Mme Thatcher par exemple) ou comme le national-socialisme (révolutionnaire totalitaire ou simplement réformiste). Dans certains cas, cette synthèse est impossible : c’est le cas de toutes les formes d’idéologies cosmopolites de l’anarchisme au communisme en passant par le libéralisme anti conservateur que le professeur Hayek appelait « constructiviste ».
Le patriotisme fait bon ménage en général avec les traditions, religieuses, culturelles ou autres car il tient lui-même son origine de la matrice des traditions et non d’un discours intellectuel fait ex cathedra. C’est pourquoi un patriote conscient doit savoir ce que sont les traditions qui ne sont pas nécessairement issues de la pensée rationnelle mais de l’expérience existentielle de nombreuses générations : les œuvres d’Edmund Burke, de Hayek ou de Gehlen, notamment sont incontournables.
Patriotisme et attachement aux traditions vont de pair et ceux qui veulent détruire les traditions, soit par haine reptilienne (les traditions limitent mes caprices), soit par rationalisme borné (telle tradition n’est pas fondée en raison abstraite, comme la famille ou la propriété), veulent aussi détruire l’amour de la patrie.
La raison calculatrice et l’instinct pulsionnel se liguent contre les traditions au nom des caprices de l’égo : telle est la situation de l’Occident en proie au Gestell (l’arraisonnement utilitaire). Sortir du monde inhumain du Gestell, où l’homme n’est plus considéré que comme matière première, suppose de retrouver un vrai monde humain, structuré autour des racines, des missions (plutôt que des « valeurs » purement subjectives), des hommes avec leur cœur (pas seulement leur raison et leurs instincts), et autour de la divinité transcendante.
Tel est l’enjeu de la période historique où nous sommes où les peuples retrouvent, à partir de la souffrance, leurs traditions bienfaisantes, au besoin en s’opposant à des élites devenues décadentes car centrées sur l’ego de leur membre : « France combattante », la devise de l’ENA à ses débuts, a été remplacée par « carrière méritante », mais la carrière comme valeur suprême peut se construire sur l’absence de cœur envers les humains, « dans les eaux glacées du calcul égoïste ».
Yvan Blot
Texte repris de Polémia
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Vive l'Europe - Yvan Benedetti et Daniel Conversano, le nationalisme et la Tradition
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CIVITAS présente son programme pour les élections législatives 2017.
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Énorme succès pour la 1ère fête du Pays réel organisée par Civitas
En attendant un compte rendu plus détaillé, voici un premier aperçu en image du déroulement de la 1ère fête du Pays réel organisée par Civitas. Cette première journée est un énorme succès qui a vu affluer près d’un millier de personnes dans le grand espace couvert loué par le parti catholique Civitas à Rungis.
A ceux qui pensent que le rassemblement passe par le reniement, la stratégie de l’enfouissement, les compromis, les discours mièvres et empruntés, Civitas montre qu’il n’en est rien.







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Gérard Letailleur vient de publier un recueil de contes intitulé : PÂQUES DE LA SAINTE RUSSIE
Les contes russes constituent un vaste univers dont les racines remontent aux temps les plus reculés. Ils ont conservé leur symbolique dans la mémoire populaire grâce à la riche palette de leurs couleurs, leur sens du mouvement, leurs nobles sentiments, et parfois leur charmante naïveté.Dans cet ouvrage, ceux que nous avons choisis ont un point commun : la fête de Pâques. venue de Byzance au Xe siècle, à l’époque où les premiers slaves posèrent le pied sur le territoire russe entre la Haute Volga et le Dniepr, cette célébration revêt dans la liturgie orthodoxe une dimension fastueuse.
Les plus beaux contes de Pâques portent la signature d’écrivains exceptionnels, à l’instar d’Alexandre Pouchkine, Léon Tolstoï, Anton Tchékhov, Alexandre Kouprine, Fédor Dostoïevski…
Gageons que la redécouverte de ces petits joyaux tisse de nouveaux liens d’amitié entre nos deux peuples et contribue au renouveau spirituel de l’Occident chrétien.
Gérard Letailleur, éditeur d’ouvrages de bibliophilie, est l’auteur de nombreux livres consacrés à l’histoire, dont le dernier, L’histoire insolite des cafés parisiens, préfacé par Jean Piat, paru aux éditions Perrin, a rencontré un vif succès couronné par le prix de l’Académie Rabelais 2013.
Illustrations de Françoise Pichard.
Pâques de la sainte Russie, Gérard Letailleur, Via Romana, 139 pages, 19 € cliquez ici
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40 Days for Life : 51 enfants à naître sauvés de l’avortement
"Lancée le mercredi des Cendres dernier, la campagne de Carême des 40 Days for Life manifeste déjà une remarquable réussite. Nous apprenons aujourd’hui que 51 enfants à naître ont déjà été sauvés de l’avortement au 9ème jour de la campagne (jeudi 9 mars) !
Americatho et Riposte Catholique soutiennent la chaîne de prière “de l’arrière” qui, en France notamment, invite à prier une dizaine de chapelet chaque jour et pendant les 40 jours de la campagne (qui se terminera le dimanche des Rameaux) aux intentions de 40 Days for Life. Au moins un millier de personnes ont rejoint cette chaîne de prière : elle n’attend que vous ! Les adhérents reçoivent gracieusement une lettre quotidienne d’information qui donne des informations et des images des vigiles en cours, et les intentions de prière du jour. Si vous souhaitez vous associer à cette chaîne de prière ou recevoir un spécimen de la dernière lettre d’information, signalez-le nous ici en précisant bien : « J’adhère » ou « Je souhaite recevoir la dernière lettre d’information ». Merci !"
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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4e colloque annuel de l’Institut Iliade le 18 mars, à Paris, sur le thème : « Européens : transmettre ou disparaître ».
Dans le monde qui vient, pour continuer à exister, il faudra plus que jamais savoir qui l’on est et d’où l’on vient. En France même, le combat politique et celui des idées est un « combat de civilisation ». Ce qui se joue, c’est la nécessité pour les Français et les Européens de renouer avec le fil de leur tradition, que Dominique Venner définissait comme « ce qui persévère et traverse le temps, ce qui reste immuable et qui toujours peut renaître en dépit des contours mouvants, des signes de reflux et de déclin ».
C’est à cet impératif que s’attachera le colloque annuel de l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne, organisé samedi 18 mars 2017 à partir de 10h à la Maison de la Chimie, 28 Rue Saint Dominique, 75007 Paris.
La journée est divisée en deux séquences. La matinée (10h-12h30) dressera le cadre de l’analyse, et plus particulièrement la crise de la transmission. Après une introduction de Grégoire Gambier et une mise en perspective proposée par Philippe Conrad, président de l’Institut Iliade (« L’Héritage européen, le connaître, le transmettre »), François Bousquet abordera « les origines du désastre : l’idéologie de la déconstruction », avant une table ronde consacrée à l’impasse de l’école républicaine, réunissant autour de Charlotte d’Ornellas, le délégué général de SOS Education Jean-Paul Mongin (« L’Education nationale : un outil idéologique »), Françoise Candelier, institutrice et créatrice d’une école hors contrat (« Les écoles hors contrat, lieux de résistance et de transmission »), l’enseignant et essayiste Jean-François Chemain (« L’Education nationale au miroir de l’éducation antique »). Cette matinée se conclura sur une évocation stimulante, issue de l’histoire : « Aristote au Mont Saint-Michel, comment la tradition grecque s’est transmise au Moyen Age ? ».
L’après-midi (14h-18h30) explorera les différentes voies possibles du ressourcement. Interviendront ainsi Philippe Christèle (« Révéler et transmettre les valeurs du chef : éloge incongru de l’entreprise »), Christopher Gérard (« Paideia : la transmission comme acte révolutionnaire »), Jean-François Gautier (« La transmission par le patrimoine musical »), Lionel Rondouin (« Quel récit civilisationnel pour les Européens ? ») et Jean-Yves Le Gallou(« Face au ‘dernier homme’, le recours à la civilisation »). Ces interventions seront entrecoupées d’illustrations concrètes et de deux tables rondes. L’une, animée par Patrick Péhèle, réunira des représentantes des Antigones pour évoquer « le retour des femmes » dans l’œuvre de transmission. L’autre traitera, autour d’Aloysia Biessy, de laPaideia pour « former le corps, l’âme et l’esprit », avec l’essayiste et blogueuse Anne-Laure Blanc (« Le conte, lointaine mémoire et permanence vivante »), le chef d’entreprise et responsable d’un mouvement scout Hadrien Vico(« Le scoutisme, école de la vie et du caractère ») et le maître artisan allemand Harald Bosch (« Compagnonnage et artisanat d’art »).
Ce colloque constitue la manifestation publique annuelle de l’Institut Iliade. Elle réunit plus de 1 000 participants désireux d’explorer les pistes du nécessaire réveil des peuples européens, d’échanger avec les orateurs et de se retrouver, y compris autour d’un verre, dans la convivialité d’une communauté ainsi reformée.
Avec ses séances de dédicaces et davantage encore de stands, l’édition 2017 sera l’occasion de présenter en exclusivité :
- Le prochain film de l’Iliade à destination des réseaux sociaux : « Européen, ton soleil revient !»
- Le premier ouvrage co-édité par l’Iliade et Pierre-Guillaume de Roux : Le chant des alouettes. Cette anthologie poétique constitue le prolongement du travail réalisé par Thibaud Cassel dans le cadre de sa formation au sein de l’Institut.
Pour être certain de disposer d’une place et accéder plus rapidement à la salle, il est vivement recommandé de réserver en s’inscrivant en ligne dès maintenant via weezevent.com/colloque-iliade
Contact, demandes d’interviews et renseignements complémentaires : contact@institut-iliade.com
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8 mars, journée de la femme : grande veillée des Sentinelles à Paris
Le 8 mars, les Sentinelles vous invitent à une grande veillée place Vendôme, à l’occasion de la journée internationale de la femme. (Evènement Facebook) !
Dans notre monde, l’altérité des sexes est contestée avec par exemple la théorie du genre qui n’existe pas, mais qui fait l’objet d’un enseignement sournois. L’indifférenciation est promue comme un style de vie à la mode. Ce refus des déterminismes naturels est une des sapes qui vise à faire s’effondrer le socle anthropologique de notre société.Dans notre monde, des femmes sont réduites en esclavage. Il n’est pas comparable aux traites arabo-musulmane ou transatlantique. Cet asservissement revêt de multiples formes. Combien de jeunes filles issues de familles d’immigration récente sont mariées de force dans leurs pays d’origine ? Combien de femmes subissent un asservissement domestique dont elles ne peuvent échapper, parfois maintenue dans ce carcan par une violence physique et psychique continue ? Combien de prostituées remettent les fruits de leur travail sordide à des proxénètes ?
Dans notre monde, certes pas à l’intérieur de nos frontières, mais pas si loin que ça, des femmes vendent d’autres services pudiquement désignés comme « reproductifs ». Certaines vendent leurs ovules, d’autres portent l’enfant qu’elle céderont à sa naissance. La marchandisation du corps humain qu’implique la gestation pour autrui est bien là. L’hypocrisie des élites qui nous gouvernent atteint ici son summum : elles maintiennent une interdiction sur le territoire mais facilitent la transgression dans des pays où le prolétariat des gestatrices n’est pas protégé, et elles organisent la promotion de cette pratique à grand coup de sentimentalisme médiatique, afin de la rendre socialement plus acceptable.
Pour certains, rien ne doit s’intercaler entre l’individu démuni et l’ogre du marché triomphant. Parce que les femmes sont plus fragiles dans notre monde brutal et violent, des Sentinelles choisissent de veiller à cette occasion de la Journée de la Femme. Cette veille des Sentinelles ne sera pas genrée : tous les sexes sans exception sont les bienvenus, avec toujours les mêmes recommandations : respecter le silence, les distances entre chacun de nous, l’absence de signes distinctifs et la bienveillance.
A bientôt.
Des Sentinelles
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Vive l'Europe : Yvan Benedetti et Daniel Conversano, le nationalisme et la Tradition (février 2017)