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tradition - Page 20

  • Viktor Orbán : une politique de résistance et de redressement

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    Éric Zemmour a donc rencontré Viktor Orbán, qui l’avait invité au Sommet démographique mondial de Budapest. Cette rencontre est importante, puisqu’elle permet au chroniqueur de s’élever au niveau des chefs d’État et de gouvernement avant même de déclarer une candidature à la présidence qui ne fait plus le moindre doute. Viktor Orbán était un opposant au régime communiste inféodé à l’URSS et a été élu et réélu Premier ministre à la suite des victoires de son parti, le Fidesz, « l’Alliance des jeunes démocrates, Alliance civique hongroise » de 1998 à 2002, puis depuis 2010.

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  • L’Homme, les Titans et les Dieux : le regard des Grecs sur la nature

    L’Homme, les Titans et les Dieux : le regard des Grecs sur la nature

    « Là où il n’y a plus de dieux, il y a les Titans. »
    Friedrich Georg Jünger

    Le symbole, au sens le plus exact et le plus profond – qui devrait être d’ailleurs le seul usité – est une image sensible qui, comme « le dieu qui est à Delphes », nous dit Héraclite, « ne montre ni ne cache » mais « fait signe », et le signe appelle une herméneutique, c’est-à-dire un autre dieu, en l’occurrence, Hermès, pour désigner la réalité intelligible, soit, la connaissance métaphysique indiquée. Ainsi, les Titans et les dieux ne relèvent pas de l’ « imagination fantastique » mais de l’ « imagination vraie », de cette réalité intermédiaire entre le sensible et l’intelligible qu’est le « mundus imaginalis » ; autrement dit, les Titans et les dieux sont, participent à l’être et nous font signe.

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  • L’histoire des paysans français (Eric Alary)

    Le récit que nous propose l’historien Eric Alary débute à la Belle Epoque, période où la IIIe République achève d’initier les paysans à la “démocratie républicaine”. Le titre est donc trompeur car le lecteur est en droit de s’attendre à un panorama historique bien plus vaste. Mais il n’empêche que cette lecture s’avère intéressante et révélatrice des bouleversements opérés en un siècle à peine.

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  • L'identité française

    Il est souvent dit que s'interroger sur son identité, c'est déjà l'avoir perdue. Dans un contexte de mondialisation et de construction européenne, d'immigration massive que peut encore signifier le fait français ou être Français pour quelqu'un ?

    Samuel Huntington, dans son livre « Le choc des civilisations » écrivait que les deux facteurs les plus importants qui déterminent un individu sont la religion et la race. Pour Marx, c'était la classe sociale donnée par sa position dans le système de production et pour le philosophe Burke, l'identité nationale.

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  • JÜNGER, HEIDEGGER ET LE NIHILISME 2/4

    Heidegger commence par contester que l’on puisse, comme Jünger cherche à le faire, donner une bonne « définition » du nihilisme. « En demeurant attachés à l’image de la ligne, écrit-il, nous découvrons qu’elle parcourt un espace, lui-même déterminé par un site. Le site rassemble. Le rassemblement recèle le rassemblé dans son essence. C’est le site de la ligne qui donne la provenance de l’essence du nihilisme et de son accomplissement » (p. 200). S’interroger sur l’accomplissement du nihilisme dont le monde tout entier est devenu le théâtre —en sorte que le nihilisme est désormais l’« état normal » de l’humanité —, impose donc de chercher à situer ce « site de la ligne » qui fait signe vers l’essence du nihilisme. Pour Heidegger, poser la question de la situation de l’homme dans son rapport au mouvement du nihilisme exige une « détermination d’essence ». Comprendre le nihilisme implique que la pensée soit ramenée à la considération de son essence.

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  • JÜNGER, HEIDEGGER ET LE NIHILISME 1/4

    [Texte d’une conférence prononcée à Milan]

    Ernst Jünger et Martin Heidegger ont, comme chacun le sait, engagé à cinq ans d’intervalle un dialogue sur le nihilisme, dialogue noué au moyen de deux textes particulièrement importants, parus dans les années cinquante à l’occasion de leur 60e anniversaire respectif (1). L’étude et la comparaison de ces textes est particulièrement intéressante dans la mesure où elles permettent de mieux apprécier ce qui, sur ce sujet fondamental, sépare deux auteurs que l’on a fréquemment rapprochés l’un de l’autre et qui ont eux-mêmes entretenu une puissante relation intellectuelle durant plusieurs décennies. Nous en donnerons ici une brève présentation.

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  • La symbolique politique du Loup

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    Synergies européennes - Bruxelles/Berlin - Décembre 2007

    Ces jours-ci, on conteste l’authenticité de la découverte récente, à Rome, d’une grotte où, prétend-on, l’on honorait les fondateurs de l’Urbs, Romulus et Remus. C’est un coup supplémentaire pour la Ville porteuse de tant de mythes, après que l’on ait nié l’authenticité de la Louve Capitoline, qui n’aurait pas d’origines dans l’Antiquité mais n’aurait été inventée qu’au cours de notre Moyen-Âge. Quoi qu’il en soit, les enfants légendaires de la Louve sont tels qu’on les a toujours imaginés : paisibles sous le ventre du fauve, s’abreuvant à ses tétons.

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