« Là où il n’y a plus de dieux, il y a les Titans. »
Friedrich Georg Jünger
Le symbole, au sens le plus exact et le plus profond – qui devrait être d’ailleurs le seul usité – est une image sensible qui, comme « le dieu qui est à Delphes », nous dit Héraclite, « ne montre ni ne cache » mais « fait signe », et le signe appelle une herméneutique, c’est-à-dire un autre dieu, en l’occurrence, Hermès, pour désigner la réalité intelligible, soit, la connaissance métaphysique indiquée. Ainsi, les Titans et les dieux ne relèvent pas de l’ « imagination fantastique » mais de l’ « imagination vraie », de cette réalité intermédiaire entre le sensible et l’intelligible qu’est le « mundus imaginalis » ; autrement dit, les Titans et les dieux sont, participent à l’être et nous font signe.