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tradition - Page 20

  • À propos des révolutions

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    [Ci-contre : Boris Koustodiev, Le Bolchevique, 1920]

    Les révolutions poursuivent de grands buts : l’affranchissement de l’homme de l’oppression et de l’esclavage. Ceux qui ont préparé la révolution étaient des hommes héroïques, capables de sacrifier leur vie à une idée. Mais une fois qu’elles ont triomphé, les révolutions détruisent la liberté, sans en laisser la moindre trace, elles s’en méfient plus qu’on ne s’en méfiait avant la révolution, et ses auteurs, une fois installés au pouvoir, deviennent féroces, cruels et se déshonorent en versant le sang humain.

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  • Les fondements du paganisme celtique et slave

    Celtes et Slaves honoraient un dieu du ciel et nous en retrouvons les traces aujourd'hui encore dans des my-thes, des noms de sites cultuels, des coutumes traditionnelles. Les mythes celtiques, après une christianisation superficielle, ont été transposés dans des littératures richissimes, qui continuent à nous en-chanter. Les Slaves ont pu conserver sans trop de problèmes leurs propres mythes dans les coutumes de la religion orthodoxe, demeurée paysanne et enracinée.

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  • SYMBOLES, DU MONDE PAÏEN AU MONDE CHRÉTIEN

    Depuis la nuit des temps, l'homme use de symboles : les dessins rupestres sont symboles religieux et non, comme on l'a cru longtemps, des fresques narratives. La symbolique évolue en fonction du degré de la civilisation : on peut distinguer quatre étapes qui se chevauchent et/ou coexistent.

    • 1) Le symbole matérialise un concept philosophique ou religieux inaccessible autrement au commun des mortels. En général, le symbole est inclus dans une narration, mythe, conte, légende, épopée…

    • 2) Le symbole représente une chose concrète ou abstraite et se substitue à elle par souci de poésie (neige et vieillesse), par pudeur ou tabou (avoir la puce à l'oreille), par similitude de forme (ventre et grotte), par recouvrement de caractère (rat et avarice)…

    • 3) Le symbole masque une vérité que l'on ne veut pas ou que l'on ne peut pas exprimer en clair : ésotérisme (alchimie), sociétés secrètes ou sectes (franc-maçonnerie), politique, psychanalyse…

    • 4) Le symbole permet les jeux de mot, sur les armes (Hugues Capet, abbé de Senlis, élu roi, pris pour écu un semis de lys  — cent lis —  sur champ d'azur  — le fleuve —) ; les rébus, le pictionary (contraction de picture et dictionary).

    La deuxième série permet d'obtenir quelques renseignements sur les mœurs, la troisième est inexploitable sauf par les personnes concernées directement, la quatrième catégorie, un temps utilisée pour favoriser l'éveil des enfants à leur langue maternelle, a été abandonnée par suite de trop nombreuses confusions de sens et d'orthographe.

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  • Pour une Renaissance européenne : retrouver le fil de la continuité

     
    Pour une Renaissance européenne : retrouver le fil de la continuité

    « Vivre ensemble » : telle est l’injonction faite aux Européens en ce début du XXIe siècle. « Vivre ensemble » avec ceux dont on ne partage ni les origines, ni les mœurs, ni les coutumes, ni les interdits, ni la religion, ni la civilisation. Tel est le commandement diversitaire qui s’impose dans tous les pays européens. Au nom du multiculturalisme en Grande-Bretagne, dans les pays scandinaves, l’Allemagne et la Belgique. En France, par référence à une conception dévoyée de l’assimilation, devenue « intégration » et « inclusion ». Le tout sur fond d’une inversion du niveau des contraintes imposé à ceux d’ici, d’un côté, à ceux venus d’ailleurs, de l’autre. L’habituelle exigence d’adaptation des immigrés aux règles des pays d’accueil a été abandonnée, rendant la cohabitation plus difficile encore. Alors, pour rendre possible un « côte à côte » de plus en plus conflictuel, les élites progressistes ont mis en place une redoutable mécanique de déconstruction des traditions, de l’histoire, des références culturelles et religieuses. Il s’agit de faire croire qu’il n’y a plus ni passé, ni avenir, ni homme, ni femme, ni Blanc, ni Noir, ni chrétien, ni non chrétien. Les oligarques mondialistes ont renoncé à acculturer les autres, ils ont préféré déraciner les nôtres. Le Grand Bouleversement est mis au service du Grand Remplacement. Le Grand Effacement de la mémoire prépare le Grand Remplacement des peuples. Un tel phénomène est sans précédent.

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  • QU'EST-CE QUE LE PAGANISME ?

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    « La religion de l’Europe est d’essence cosmique. Elle voit l’univers comme éternel, soumis à des cycles. Cet univers n’est pas regardé comme vide de forces ni comme “absurde” comme le prétendent les nihilistes. Tout fait sens, tout est forces et puissances impersonnelles régies par un ordre inviolable, que les Indiens appellent Dharma (concept récupéré plus tard par les Bouddhistes), terme qui peut sembler exotique, mais que les Grecs traduisent par Kosmos : Ordre. Depuis des millénaires, notre religion, reflet de la tradition primordiale, pousse l’homme à s’insérer dans cet ordre, à en connaître les lois implacables, à comprendre le monde dans sa double dimension visible et invisible. Le païen d’aujourd’hui, comme il y a trois mille ans, fait siennes les devises du Temple d’Apollon à Delphes : connais-toi toi-même et rien de trop. » (Christopher Gérard, La Source pérenne, L'Âge d'Homme, 2007).

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  • Ernst Jünger entre les dieux et les titans

     
    Ernst Jünger entre les dieux et les titans

    Implexe, foisonnante, parfois cryptique, l’œuvre d’Ernst Jünger (1895 – 1998) est de celles qui, par la profondeur des « idées » qu’elles mobilisent et auxquelles elles donnent naissance, nécessitent une introduction. Le livre d’Alain de Benoist remplit parfaitement ce rôle ; il est loin de s’en contenter. S’il définit d’emblée et avec beaucoup de clarté l’espace de la réflexion jüngerienne et les « notions » qui la traversent, c’est pour entamer une passionnante narration philosophique, abondamment ponctuée d’éléments bio-bibliographiques.

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  • Aux origines de l’Europe

    Aussi loin que nous remontions dans le passé, nous baignons dans une culture commune à tous les Européens. Dénommée “Religion cosmique”, son axe principal est un système de trois cycles, de trois couleurs puis de trois fonctions. Cette religion est à la base d’une conception globale de la société qui s’est transmise d’âge en âge au moyen de mythes, légendes et contes, voire de données historico-légendaires.

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  • Du Christianisme au Libéralisme : le chemin de la décadence

    Que ce soit dans le cadre de colloques internationaux, de séminaires organisés par des autorités universitaires, ou plus simplement de débats télévisés, le monde intellectuel est dominé par une idéologie qu'il est malaisé de définir, mais qui projette son ombre omniprésente sur tous les champs du savoir. La recherche de la vérité DOIT passer préalablement par le “filtre” castrateur de la pensée du Big Brother universel.

    Dans un essai collectif paru sous la direction de Watson Fuller (La Responsabilité scientifique, Hermann, 1974), le professeur Geoffrey Beale signale que certains savants se sont prononcés pour la suppression des crédits affectés aux recherches dont les résultats n'iraient pas dans le même sens que les croyances universalistes et égalitaristes.

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  • À la rencontre des dieux maudits

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    Les archives d’Éléments recèlent des trésors comme ce plaidoyer de Jean Mabire en faveur des dieux du Nord de l'Europe, paru a occasion de ja sortie de son livre Les dieux maudits, aux éditions Copernic.

    Pourquoi ne pas l’avouer ? Je me que j’avais grande envie de le lire.

    Il n’existait rien de tel en langue française : une sorte de Que sais-je ? de la mythologie nordique. Guère plus de deux cents pages et un peu d’ordre dans ces récits décousus et parfois contradictoires. Cet ouvrage a donc été d’abord composé comme mon propre « pense-dieux ». Je voulais faire une sorte d’aide-mémoire élémentaire pour éclairer tant de ténèbres.

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