
Cassandre Fristot a accordé à MPI TV un entretien au cours duquel elle revient sur la dynamique dont bénéficie Civitas depuis plusieurs mois et sur le réveil du pays réel.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Cassandre Fristot a accordé à MPI TV un entretien au cours duquel elle revient sur la dynamique dont bénéficie Civitas depuis plusieurs mois et sur le réveil du pays réel.
Lucas Leiroz & Catarina Leiroz
Source : https://www.geopolitika.ru/pt-br/article/o-exemplo-de-daria-dugina-discurso-juventude-dissidente
Discours préparé par nos camarades Lucas et Catarina Leiroz pour le Ier Congrès régional Sud-Sud-Est, en hommage à nos camarades tombés au champ d'honneur et pour que nous puissions les avoir comme exemple permanent de résilience et d'abandon total à notre objectif dissident ultime, celui de la victoire, celui du triomphe du Bien.
Camarades et amis,
aujourd'hui est un jour très spécial. La Nouvelle Résistance est réunie pour célébrer une nouvelle année d'activités incessantes pour la Cause de la Multipolarité. L'année la plus prospère pour notre Organisation, mais aussi la plus ardue - avec seulement un avant-goût des difficultés que nous aurons désormais.
Les fondamentaux du politique s’appliquent indifféremment en Europe centrale et en France : désigner l’ennemi, décider de la situation d’urgence et imposer de nouveaux paradigmes. Dissidence ou reconquête, il est question de passer à l’offensive ou de prendre l’ascendant dans la cité.
Voici à grands traits le parcours accompli par le Premier ministre hongrois en 35 ans. Viktor Orbán participe à la fondation d’un mouvement de jeunesse dissident en 1988. Après l’effondrement du bloc de l’Est, il est élu au Parlement en tête de la liste Fidesz et siège huit ans dans l’opposition. Il est Premier Ministre une première fois de 1998 à 2002 et mène une politique de bon élève démocrate-chrétien. Renvoyé dans l’opposition de 2002 à 2010, il revoit sa copie ; il l’exprimait en ces termes en mai dernier : « Cependant, chers amis, en 2002 nous avons organisé un mouvement populaire et une résistance intellectuelle avec les troupes qui nous restaient après notre défaite électorale. Nous n’avons pas adopté une attitude défensive, et nous ne nous sommes pas résignés à notre statut minoritaire ; nous avons joué pour gagner et avons proclamé la Reconquista ». Dans le même temps, la crise de 2008 écaille l’hégémonie occidentale. De quoi se détacher du mimétisme contracté dans le contexte troublé de l’effondrement du Bloc de l’Est et renouer avec des traditions politiques nationales.
Belle réussite pour Civitas, samedi 19 novembre à Rungis.
Parmi les stands, celui de Synthèse nationale sur lequel de nombreux amis de notre revue sont passés nous voir ou pour acheter nos livres, comme ici Thomas Joly, président du Parti de la France, en compagnie de Roland Hélie.
L’automne évoque immanquablement l’idée d’une fin de cycle. La végétation, après une explosion de couleurs crépusculaires, se met progressivement au repos à mesure que les jours déclinent, que les brumes matinales, le ciel bas, la fraicheur puis le froid se répandent sur les régions tempérées.
L’imagerie populaire moderne, associant cette décrépitude apparente de la végétation aux célébrations des morts de la Toussaint, est encore imprégnée de productions poétiques mélancoliques. Le magnifique poème de Charles Verlaine, « Chanson d’automne », en constitue un exemple archétypal et souligne le caractère lugubre de ces mois automnaux. Oui, c’est un temps où l’on pense à sa finitude, un temps qui appelle au souvenir et au repli consciencieux de l’intériorité. L’automne nous rappelle avec simplicité cette évidence : toute chose a une fin.