Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

tradition - Page 218

  • L’idéologie contre la famille

    Par Charles Saint-Prot*

    Entre 1748, date de publication de l’Esprit des lois, et le milieu des années 1760 avec la publication de l’Emile, du Contrat et des principaux tomes de l’Encyclopédie, s’opère le grand tournant de l’intelligence française, le moment où celle-ci entre dans l’âge de la métaphysique,...

    ...où l’idéologie remplace la raison tout en se parant abusivement de ses habits, où l’on fonde des doctrines sur des vues de l’esprit et sans se soucier des faits.

    L’idéologie ne consistera jamais qu’à donner pour des idées des passions ou des marottes et, par conséquent, à faire passer pour le bien de la communauté des intérêts ou des pulsions ou des appétits qui n’ont rien que de particuliers. Pourtant, elle va prospérer tissant des rideaux d’illusions de façon à dissimuler le réel. Et, comme il fallait s’y attendre l’idée générale, conçue comme un dogme religieux, ne poussera pas seulement à la perte de la mesure mais encore au totalitarisme. Quand le sage Montaigne avait démontré que la nouveauté idéologique est le plus souvent mue par l’esprit de cruauté, de méchanceté, d’envie et de guerres civiles, il avait tracé le portrait des fabricants de systèmes totalitaires de tous les temps et mis en garde contre leurs excès.

    Avec les idéologies, ces idoles sanguinaires, s’est ouverte une nouvelle ère totalitaire dont Hannah Arendt souligne bien que les moyens de domination totale ne sont pas seulement plus radicaux, mais qu’il diffère « par essence des autres formes d’oppression politique » [1].

    Et voici notre société moderne en proie aux idéologies les plus folles. Voici que l’homme est réduit à l’état d’un individu dont on proclame sans cesse de nouveaux droits, parfois ridicules, souvent saugrenus, en attendant le droit de pouvoir épouser son chien !

    De fait, les idéologies à la mode opposent constamment cet individu sans feu ni lieu, à la société. C’est ainsi que la théorie du genre, désormais très en vogue, est en train de s’imposer [2]. C’est cette théorie qui a ouvert la voie à la légalisation des unions homosexuelles abusivement assimilées au mariage. Née aux Etats-Unis, à la fin des années 1960, dans les lobbies des « minorités sexuelles » er des féministes les plus extrémistes, puis récupérée par des cercles néo-marxistes tout heureux de trouver un nouveau levier pour déconstruire la société, l’idéologie du genre (gender) est devenue l’une des obsessions des cercles qui forgent la pensée unique dominant les pays occidentaux et certaines institutions internationales. L’influence marxiste est d’ailleurs incontestable puisque, selon les théoriciens du gender, « le genre implique la classe, et la classe présuppose l’inégalité »[3].

    Selon le gender, l’identité sexuelle ne serait pas une donnée biologique, mais une construction culturelle et sociale. On ne naîtrait pas garçon ou fille, on le deviendrait. Il conviendrait donc d’oublier le sexe –donnée naturelle immuable- pour ne voir que le genre qui évoque le rôle social joué par les individus. Au nom d’une non-discrimination que l’on ne peut qu’approuver, il s’agit de créer une contre-vérité, une contre-culture radicale et sectaire. En effet, le gender prétend que l’on pourrait changer de genre à sa guise, au gré de ses pulsions, de ses fantasmes individuels. C’est l’éternel combat de l’individualisme contre la conception d’un Homme vivant en société. Et, comme toute idéologie extrême, celle-ci a encore un caractère totalitaire.

    Pour faire bonne mesure, ce qui n’est qu’une billevesée est parée de faux atours scientifiques. L’escroquerie scientifique au service d’une idéologie est une grande tentation des systèmes totalitaires. L’un des exemples le plus connu est, l’affaire Lyssenko, dans les années 1940, qui mit en cause un charlatan soviétique dont les théories en matière de génétique devinrent un dogme d’Etat. Le régime marxiste de Staline persécuta les généticiens et obligea la majorité des scientifiques à se taire par peur des représailles.

    Voici que les néomarxistes retombent dans les mêmes travers en tentant d’imposer le gender de force –et même par la force- à la société ; au besoin en stigmatisant ceux qui s’y opposent. Ceux qui n’acceptent pas ce nouveau dogme doivent être dénoncés, combattus voire sanctionner juridiquement. L’inquisition a ouvert ses tribunaux ! Depuis 2006, des parents allemands sont condamnés à des peines des amendes puis à des peines de prison pour avoir refusé d’envoyer leurs enfants à des cours d’éducation sexuelle enseignant le gender [4]. Sans doute est-ce l’exemple que souhaiterait suivre un Vincent Peillon lorsqu’il invite à extirper tous les déterminismes –c’est à dire les réalités – pour « changer les mentalités (...) notamment par le biais d’une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles » [5]. Il est vrai que le ministre auquel est confiée l’éducation de nos enfants, n’a pas craint d’écrire naguère qu’il faudrait trouver « une religion de substitution qui arrive à inscrire jusque dans les moeurs, les coeurs, la chair, les valeurs et l’esprit républicain » [6]. Fanatisme et intolérance, voilà bien les marques d’un combat qui est surtout idéologique ! Il est vrai que l’enjeu est de taille, il est sociétal et anthropologique puisqu’il s’agit en fin de compte de la complémentarité homme-femme.

    Et bien entendu, au centre du débat ouvert par la négation de ces vérités éternelle, se trouve la première des communautés naturelles de l’ordre social, la famille. Et une famille c’est d’abord un homme et une femme qui s’unissent et vont procréer. Or voilà qu’à l’heure où l’on ne cesse de nous parler de parité, une parité qui serait un véritable impératif catégorique, cette fameuse parité serait refusée au seul couple. Le couple ne serait plus un homme et une femme, une famille ne serait plus un père et une mère. Chacun naîtrait plus fille ou garçon et cette différence ne serait plus la source essentielle de la vie, la clé de voûte de toute société. On voit bien que derrière ce galimatias , c’est la destruction de la famille qui est programmée pour permettre l’émergence d’hommes et de femmes nouveaux, ou plutôt non plus du fameux « homme nouveau » prédit périodiquement par les idéologies totalitaires mais un « être nouveau indistinct », véritable prototype de la société sans classe, sans genre, sans identité. Bref plus de société du tout, ce qui est parfait pour instituer l’ordre totalitaire. Belle revanche du marxisme qui a la vie dure et de belles perspectives dans des sociétés décervelées.

    Telle est la dérive que pouvait constater le pape Benoit XVI lorsqu’il affirmait : « Dans le monde actuel, dans lequel se répandent certaines conceptions équivoques sur l’homme, sur la liberté, sur l’amour humain, nous ne devons jamais nous lasser de présenter à nouveau la vérité sur l’institution familiale ».

    Nous nous retrouvons ici au coeur du sujet : la sédition de l’idéologie contre la nature humaine.

    Article paru dans Le mouvement des idées, revue de l’UMP

    * universitaire, directeur de l’Observatoire d’études géopolitiques.

    - [1] Hannah Arendt, Le système totalitaire
    - [2] V. Conseil pontifical pour la Famille, Gender, la controverse, Paris, Pierre Téqui éditeur, 2011.
    - [3] Kate Bornstein, Gender Outlaw : On Men, Women and the Rest of Us, New York, Routledge, 1994.
    - [4] V. le site de La Manif pour tous : « Le gender pour tous contre le droit des parents » par Grégor Puppinck, directeur du European Centre for Law and Justice. http://www.lamanifpourtous14.com/?p=3037
    - [5] Vincent Peillon, Lettre aux recteurs du 4 janvier 2013.
    - [6] Vincent Peillon, Une religion pour la République, édition du Seuil, 2010, p.34.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-ideologie-contre-la-famille

  • Radio Courtoisie - Farida Belghoul (20140209)

  • Rhabillons les Fem-Haine !

    Après la Marche pour la vie, le Jour de colère, La Manif pour tous, voici... la manifestation demandant la dissolution des Femen. Un beau début d'année 2014, qui aura placé le gouvernement sous la pression de la rue quatre week-ends d'affilée !

    14h45 : arrivée des premiers manifestants ayant répondu à l'appel de l'Agrif. La Préfecture de Paris a visiblement décidé de restreindre le droit de manifester à la place Vauban :

    Vue d'ensemble 15hLes forces de l'ordre sont ponctuelles. Au cas où les Fem-Haines passaient à l'attaque ?

    Police Gros plan sur les banderoles :

    Banderole République Fem-Haine

    Banderole racisme 15h : Bernard Antony, président de l'Agrif, accueille les milliers de manifestants :

    Lire la suite

  • Communiqué : La grande offensive

    Nous ne reviendrons pas une fois de plus sur la nullité du gouvernement qui n’est que la représentation ultime d’un régime dont la légitimité laisse les Français de plus en plus nombreux dans la perplexité.

    Alors, le système aux abois lance une offensive tous azimuts contre ce qu’il voudrait faire passer pour une progression aussi dangereuse qu’inexorable de la « peste brune » Il s’agit d’abord de désigner les ennemis de la République avant de mettre en place une terreur visant tous les opposants qualifiés de contre-révolutionnaires en 1794, et de fascistes antisémites aujourd’hui. Le genre d’accusation qui constitue une quasi exécution sommaire, justifiant dans la conscience des élites « Alpha » qui nous gouvernent de s’affranchir de l’Etat de droit. On l’a vu avec la condamnation de nos militants qui sifflèrent Hollande le 11 novembre, qui ont pris « plus cher » que des agresseurs de vieilles dames. Il est plus grave en République idéologique de penser à rebours du Marais, que de commettre des délits de droit commun.

    La manifestation « Jour de colère » a permis de cristalliser cet élan répressif. Toute la presse s’en est donné à cœur joie et certes, on a pu voir, malheureusement, ça et là quelques excès et débordements, plus dans les cris et les paroles du reste que dans les actes.

    Et puis, ce qui inquiète ceux qui nous « gouvernent », c’est le côté black-blanc-beur d’une manif bleu-blanc-rouge. Pourtant ils ont tout fait pour ça, depuis la fameuse coupe du monde de foot où, les larmes aux yeux, ils contemplaient la liesse de la nouvelle France cosmopolite. Alors oui, il y a eu des slogans en marge, condamnables. Contrairement à ce que veulent faire croire certains média, à l’AF nous rejetons toutes formes de racisme y compris l’antisémitisme que nous jugeons purement épidermique, malsain et dénué d’intelligence. En revanche, nous dénoncerons toujours avec fermeté, toutes menées et tentatives d’influence qui détourneraient l’Etat du bien commun au profit d’intérêts sectoriels de communautés, lobbies et autres groupes d’intérêts.

    Les Français sont à bout ! Il faudrait, si le pouvoir en plus de son inefficacité abyssale n’était pas sectaire, essayer de renouer les fils du dialogue, essayer de comprendre ce qui choque et désespère de nombreux Français, plutôt qu’en plus du chômage et de la pression fiscale, asséner des réformes « sociétales » qui visent à accélérer l’atomisation de la société. Ainsi le peuple cédant la place à une multitude d’individualistes jouisseurs et dépressifs, il n’y aura plus de risques d’insurrection puisqu’il n’y aura plus de peuple.

    Gageons que nous n’en sommes pas déjà là.

    La colère, qui s’empare de ceux qui ont encore un niveau de conscience, étant mauvaise conseillère, il fuse en effet des cris de haine, d’intifada qui pourraient se changer en plus graves violences. Nous savons que cela est dangereux et le pouvoir imbécile de se pourlécher les babines en trouvant là que le dossier est assez lourd pour saisir une occasion prochaine de broyer cette foule détestée. Car, ne nous faisons pas d’illusion, depuis la Commune, les révoltes populaires ont toujours été écrasées par la République, laquelle sait se donner les moyens avec sa police, ses magistrats voire même son armée, relayés par les média, d’en finir.

    On sait que derrière tout ça, Bruxelles est à la manœuvre, les yeux fixés sur l’horizon du mondialisme. Toute l’Europe est en souffrance. Quand on pense qu’en Allemagne on condamne à la prison les parents qui refusent de laisser leurs enfants assister aux cours d’indifférenciation des sexes et qu’en Suisse on impose des « Sexbox » en maternelle. Du reste la nouvelle et surprenante offensive de l’ONU contre le Vatican ne serait-elle pas une réplique à la dénonciation par le Pape de l’actuel ordre économique mondial ?

    Si nous voulons combattre cette caste internationale et apatride qui cherche à asservir les peuples, nous devons nous organiser, car nous disposons de forces dans le pays et dans le monde capables de renverser la tendance mortifère qui cherche à s’imposer.

    La France aura un rôle primordial à jouer dans cette révolution universelle. Refusons de tomber dans les pièges qui nous sont tendus et organisons la riposte de l’intelligence face à la barbarie institutionnalisée.

    L’Action française sera toujours de ce combat là.

    Olivier Perceval, Secrétaire Général de l’Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communique-La-grande-offensive

  • Question angoissante posée par Libé : « Qui en veut aux arbres de la laïcité ? »

     

    RÉCIT Depuis quelques mois, des arbres plantés pour célébrer la loi de 1905 sont décapités par des activistes anonymes qui défendent une France « catholique » et ciblent la « franc-maçonnerie ».

    Depuis quelques mois, des déracineurs anonymes sévissent un peu partout en France.

     

    Leurs cibles : un ginkgo biloba par ci, un chêne vert par là. Ces arbres ont un point commun. Ils ont été plantés pour célébrer la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat. De Concarneau à Angers, en passant par Bordeaux et l’Essonne, les actes de vandalisme se multiplient. Si leurs auteurs passent pour l’instant entre les mailles des filets policiers, leurs motivations, elles, semblent claires : défense d’une France « catholique » et rejet de la « franc-maçonnerie ».

    La commune finistérienne de Concarneau a été l’une des premières cibles. En 2006, un arbre d’un an est détérioré. Il est remplacé dans la foulée par un chêne d’Amérique. « Il a grandi, s’est renforcé, explique Pierre Bleuzen, de l’amicale laïque de la ville. Du coup, c’était plus dur de le casser. Il aurait fallu y aller à la tronçonneuse. » Mais cela ne décourage pas pour autant les déracineurs bretons. En décembre 2011, les décorations ornant l’arbre sont arrachées « avec beaucoup d’énergie ». Une plainte est déposée, la préfecture saisie, sans succès… Un site régionaliste d’extrême droite, Breiz Atao, salue la détérioration : « En terre chouanne, il y a encore de l’honneur chez les Concarnois pour ne pas se laisser embrigader d’une façon aussi grossière par des nostalgiques de 1793. »

    UN TAG « FRANCE CATHOLIQUE »

    Rebelote deux ans plus tard. [...]

    La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Question-angoissante-posee-par

  • Gender : Eric Zemmour répond à ses contradicteurs

  • La reculade sur la loi famille était manigancée

    Lu sur France Catholique :

    "Ainsi donc, au soir d’une nouvelle grande Manif pour tous, on apprend que le gouvernement renonce à présenter son projet de loi Famille, après qu’il avait fait savoir plus tôt dans la journée qu’il s’apprêtait à refuser tout amendement sur la PMA et la GPA...

    On voit bien des raisons possibles à une telle reculade. Mais il faut admettre qu’on n’y comprend goutte.

    Ce débat sociétal arrangeait jusqu’à présent la gauche parce qu’il divisait une droite sans conviction et mettait en particulier (mais pas seulement) l’UMP face à ses cruelles contradictions morales. Est-ce que maintenant le risque de division allait atteindre la gauche elle-même ? Oui sans doute à entendre quelques porte-parole des Verts en particulier. Il est certain que pour un François Hollande "président normal", qui avait prétendu vouloir une société apaisée, il était temps de mettre la pédale douce... Mais pourquoi ne s’en est-il pas rendu compte plus tôt ?

    Une autre hypothèse est que tout cela était prévu, manigancé, dès le premier jour. J’invite nos amis à lire l’essai de Philippe Arino (L’homophobie en vérité) qui a eu quelques éclairs de génie à ce sujet. Quand on voit comment les choses se passent aujourd’hui, on se dit qu’il est peut-être le seul à avoir vu clair depuis plusieurs mois.

    François Hollande se permet une habileté pour démobiliser un adversaire décidément trop mobilisé à quelques semaines des élections municipales et européennes. En fait, cela ne change sans doute rien sur ses objectifs profonds. La GPA n’est-elle pas déjà sur les rails grâce à la circulaire Taubira "régularisant" l’état civil des enfants commandés à des mères-porteuses à l’étranger... La PMA n’est-elle pas déjà inscrite dans la jurisprudence européenne (sur le mode de la "non-discrimination") à partir du moment où le mariage pour tous est passé dans la loi française ? Loi Famille ou non, la démolition de la famille est en bonne voie.

    Le seul problème de cette stratégie machiavélique, c’est que les militants socialistes ne sont pas tous assez subtils pour la comprendre. Alors il faut la leur expliquer pour les calmer. Et c’est le tout aussi peu subtil Valls qui s’en charge. Du coup la manœuvre est mise à nu devant tout le monde. Oui ce gouvernement, qu’il avance ou qu’il recule... se moque ouvertement du monde... Combien de temps cela peut-il durer, même avec la complicité de quasiment tous les médias ?"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les Hommen à Angers pour dénoncer les Femen

    Une dizaine d'Hommens se sont réveillés à Angers! Malgré la présence de la police avant même que l'action aie commencé, les Hommens sont allés se mouiller dans la fontaine en face de la gare pour aller rhabiller la statue nue ! Ils se sont manifestés en soutien de la manifestation prévue samedi a Paris pour l'expulsion des Femen. Un slogan choc : "FEMEN rhabille-toi ou CASSE-TOI !

    H

    0

    1Michel Janva