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tradition - Page 257

  • Partants pour un nouveau Tour de France... pour tous ?

    Alors que le nouveau parcours de la Grande boucle vient d'être dévoilé, la Manif pour tous annonce sa 2e édition du "Tour de France pour tous".

    "De Yorkshire à la plus belle avenue du monde en passant par le Nord Pas de Calais, la Picardie, la Champagne Ardenne, la Lorraine, l’Alsace, la Franche Comté, la région Rhône Alpes, la PACA, le Languedoc Roussillon, le Midi Pyrénées et l’Aquitaine, c’est une foule de militants déterminés à refuser la marchandisation du corps de la femme et à défendre l’intérêt supérieur de l’enfant qui ne peut être privé délibérément d’un père ou d’une mère qui fera entendre sa voix. Le désormais célèbre « 600 », ce drapeau géant qui tire son nom de sa superficie (600 m2), sera lui aussi de retour sur les routes du Tour. Dès le 5 juillet 2014 et pendant 3 semaines, les drapeaux de la Manif Pour Tous flotteront au milieu des drapeaux français pour accueillir les coureurs, les banderoles fleuriront les champs de nos campagnes et les routes du Tour tandis que les sweats et tee shirts de la Manif Pour Tous seront à n’en pas douter la tenue tendance dans toutes les villes étapes et sur le village."

    Louise Tudy

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Les douze champs de bataille de la guerre contre le cosmopolitisme »

    Une réflexion stratégique d’Henry de Lesquen.
    L’idéologie dominante se manifeste sous différents aspects
    –  « le grand remplacement » (la substitution de population) ;
    – « le grand effacement » (la non transmission de l’histoire et de la mémoire identitaire) ;
    –  « le grand dérangement » (la rupture des traditions, la dénaturation du mariage). Ces différents aspects sont en cohérence les uns avec les autres, ce ne sont que des expressions particulières de l’idéologie cosmopolite imposée par la superclasse mondiale. Pour y faire face la lutte contre le cosmopolitisme doit s’inscrire dans une bataille d’ensemble, cohérente dans ses actions. Et unir dans un combat commun adversaires du « mariage gay », de l’immigration-islamisation et de la perte de souveraineté.
    Polémia.
    Ne pas aborder le champ de bataille en ordre dispersé
    Dans les différentes dénominations qui recouvrent le dogme cosmopolite, « idéologie dominante », « pensée unique », « politiquement correct », les attributs « dominant », « unique » sembleraient lui accorder un caractère uniforme. Or ce dogme, dans son expression, coiffe un ensemble d’aspects qui puisent à la même source. Il en résulte, pour le contrer, plusieurs « champs de bataille » qui, s’ils sont abordés en ordre dispersé, nuisent à la cause à défendre : celle de nations souveraines, respectueuses de leur histoire et de leurs traditions. Ainsi, ce fut une erreur pour les dirigeants du mouvement « La manif pour tous » d’associer à ses rassemblements, sous le prétexte d’une opposition commune au mariage homosexuel, des membres de l’UOIF dont l’objectif est une « islamisation » de la France.
    La lutte contre le cosmopolitisme doit s’inscrire dans une bataille d’ensemble, cohérente dans ses actions.
    Ce cosmopolitisme, manifestation de l’utopie égalitaire de la gauche constitue un basculement de celle-ci d’une vision « étatiste » à un idéal xénophile. Apparaît la notion de « citoyen du monde », or celle-ci recèle une totale contradiction puisque, par essence, il n’est possible d’être citoyen qu’à l’intérieur d’une frontière : « pas de frontières, pas de cité ». Il faut se référer, ici, à l’école Cynique, au temps de l’antiquité grecque, dont la figure emblématique fut Diogène qui incrimina non seulement les frontières matérielles de la cité mais qui prôna la disparition des frontières spirituelles que sont la morale et la tradition.
    Le cosmopolitisme contre les frontières matérielles
    Henry de Lesquen a distingué douze champs de bataille. Les quatre premiers nommés touchent aux frontières matérielles. Il s’agit de la « supranationalité », opposée à la souveraineté, de la théorie du réchauffement climatique, du libre-échange et de l’immigration.
    – La « supranationalité » trouve des origines juridiques dans la création en 1920 de la Cour internationale de justice internationale, dit Tribunal de La Haye, et de la signature en 1950 de la Convention européenne des droits de l’homme. Ces institutions comptent parmi les prémisses du projet cosmopolite d’instaurer un État mondial.
    – La praxis conduisant à celui-ci s’exprime, parmi d’autres axes, par l’affirmation, scientifiquement contestable, d’un réchauffement du climat de nature anthropique, allégation promue par le GIEC, organisme supranational, émanation de l’ONU. Le renversement de la tendance climatique observée ne pourrait sourdre que d’un engagement international qui sert la cause d’un gouvernement mondial. Au rebours de la théorie émise par les membres du GIEC, il faut d’ailleurs constater que les périodes de réchauffement du climat furent celles d’une prospérité.
    – Le libre-échange, dans sa volonté d’abolir toute entrave à la circulation des biens et des services, et l’immigration, postulant le libre déplacement des hommes par-delà les frontières, constituent les socles d’un monde politiquement unifié. La thèse « libre-échangiste » se heurte aux faits. En empêchant les États d’élever des protections douanières, l’étude montre que loin de favoriser la croissance économique, l’application de la doctrine a pour effet, pour nos États européens, de les précipiter, au moins, dans la stagnation économique avec toutes les conséquences qu’elle implique. S’agissant de l’immigration, si la population française est restée stable dans ses origines de 550 à 1850, s’y sont mêlés, à partir de cette date, d’abord des migrants venus d’autres pays d’Europe ayant le même creuset comme civilisation. Pour Jules Ferry, le principe était que ces habitants nouveaux devaient s’assimiler. Depuis 1950, l’immigration provient pour la plus large part, devenue maintenant pratiquement exclusive, de régions non européennes. Elle présente pour l’assimilation, autrefois considérée comme une nécessité, deux obstacles majeurs qui tiennent à la race et à la religion. Nos édiles y voient un cheminement vers la société du métissage, mixage obligatoire, dont Nicolas Sarkozy se fit le chantre lors de son discours à l’école Polytechnique, le 17 décembre 2008.
    Le cosmopolitisme subvertit la pensée
    Agissant sur la formation de la pensée, d’autres domaines d’action de l’idéologie cosmopolite constituent autant d’espaces où elle doit être contrebattue. Henry de Lesquen distingue ainsi l’antiracisme, la religion de la shoah, la défiguration de l’histoire, l’art contemporain, la famille, l’État de droit, la justice pénale et la défense de la langue française.
    « L’antiracisme » est le faux-nez principal du cosmopolitisme qui postule la non-existence des races, assertion contraire à la simple observation. Cette négation de la réalité relève d’un refus de l’identité des nations. À cet égard, il faut rappeler le propos de De Gaulle à Alain Peyrefitte :
    « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns.
    Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne ».
    Au-delà même de la notion de race, il apparaît que « l’antiracisme » est un refus de la discrimination. Hors discriminer c’est choisir, la loi Pleven du 1er juillet 1972, par ses conséquences, porte ainsi atteinte aux libertés fondamentales.
    La pensée cosmopolite use aussi de l’histoire en la défigurant par la mise en exergue des revers subis ou la transformation des faits. Présenter une période sous l’angle de la défaite bien que le dénouement fut inverse est une posture qui remonte même au XIXe siècle. La lecture des manuels de Malet et Isaac montre la place privilégiée accordée dans le récit de la guerre Cent ans aux défaites de Crécy, de Poitiers et d’Azincourt au détriment de l’issue victorieuse, pour la France, du conflit, notamment, par les batailles de Formigny et de Castillon. L’esclavage paraît être le seul fait des Européens alors que la traite atlantique s’alimenta auprès d’empires négriers d’Afrique de l’ouest, qu’il y eut une traite musulmane et que ces européens eux-mêmes furent victimes de la traite organisée par les barbaresques.
    S’il faut souligner deux domaines où l’idéologie dominante exerce son influence délétère, « l’art contemporain » pour lequel Tom Wolfe livre une analyse intéressante de ce « non art » dans son roman « Bloody Miami » et la famille dont l’institution se délite depuis quelques décennies (suppression par la loi du 4 juin 1970 de la notion de chef de famille ; multiplication des naissances hors mariage : 1% avant 1789 jusqu’à 5% au début des années soixante-dix, 50% de nos jours), il en est un autre qui suscite peut-être moins d’attention mais qui est fondamental dans ses effets : l’État de droit.
    Par nature un État, quel qu’il soit, est créé du droit. Tout État est donc un État de droit. Toutefois, la notion a pris un sens propre, décalque d’une vision de juristes allemands, le Reichstett, lui-même inspiré du  Rule of law  britannique. Le juge se fondant sur le principe d’un État de droit va opposer à l’État et au gouvernement ses procédures internes. Par exemple, si la loi punit d’un an d’emprisonnement la présence illégale sur le territoire national, le juge s’estime fondé à contester l’interpellation au motif d’un contrôle irrégulier.
    La société marchande implique l’État de droit et réduit ainsi la fonction souveraine à son aspect purement juridique.
    Inspirée par Marc Ancel qui nie la valeur de la responsabilité, l’évolution de la justice pénale privilégie la rééducation du criminel, le considérant à la limite comme un malade qu’il faudrait soigner. Mais l’homme est responsable de ses actes ce qui peut conduire à l’application de la peine de mort à laquelle s’oppose le cosmopolitisme.
    Enfin cette idéologie construit son expression sur une langue, l’anglais, qu’elle voudrait universelle au détriment des autres langues reléguées à un rôle purement local.
    Conclusion
    En conclusion, Henry de Lesquen se réfère au livre de Thierry Bouclier La République amnésique  qui montre comment l’ordre politique dominant est maintenant fondé sur la diabolisation de l’adversaire. Il procède à des confusions et à des amalgames afin de déconsidérer l’opposant. Il fait accroire que l’extrême droite inclue le national-socialisme alors que le nazisme dans ses termes comme dans ses inclinations ne répond aucunement à un entendement de droite. Il existe, certes, des personnes et des idées excessives à l’extrême-droite mais l’attitude vis-à-vis de cette dernière doit être parallèle à celle de la gauche par rapport à son extrême gauche.
    Face au cosmopolitisme, il ne faut pas mener de combats séparés sans penser à leurs sources communes.
     Michel Leblay, Club de l’Horloge, 22/10/2013
    http://www.polemia.com/les-douze-champs-de-bataille-de-la-guerre-contre-le-cosmopolitisme/
    Ce texte a été établi par Michel Leblay. Il présente une synthèse du « carrefour doctrinal » du Club de l’Horloge tenu par son président Henry de Lesquen, le 17 octobre 2103 sur le thème « Les douze champs de bataille de la guerre contre le cosmopolitisme ». Cette conférence constitue un préambule à la 29e  université annuelle du Club qui se déroulera samedi 23 et dimanche 24 novembre 2013.
    Voir aussi :
    http://www.polemia.com/lideologie-de-la-superclasse-mondiale/
    http://www.polemia.com/dissidents-de-toute-tendance-unissez-vous/

  • « Insécurité culturelle » : « Seul le FN assume l’importance de la question identitaire »

    L’époque est aux révisions déchirantes et à l’abandon des certitudes et des catéchismes assenés jusqu’alors avec aplomb aux Français comme aux autres peuples européens. Frits Bolkestein, ancien commissaire européen et ancien président du parti libéral néerlandais VVD, membre du très mondialiste club Bildelberg, était jusqu’alors surtout connu pour la directive de dumping social, de libéralisation des services portant son nom. Elle actait la destruction des droits sociaux nationaux, en ce quelle prévoyait de permettre aux entreprises européennes d’appliquer les réglementations de leur pays d’origine plutôt que celles des pays où elles sont installées. On se souvient de la fameuse polémique dite « du plombier polonais » qui agita alors nos médias. Dans le journal néerlandais De Volkskrant du 2 octobre 2013, M. Bolkestein estime aujourd’hui que « L’union monétaire est un échec ».

    «L’euro s’est révélé un somnifère qui a incité les pays déficitaires à rêver à un dolce farniente au lieu de se soucier de leur propre compétitivité » affirme Frits Bolkestein. Le résultat est une union de transfert, qui menace de s’instaurer de façon permanente. L’union monétaire était censée favoriser l’amitié entre les peuples. Au lieu de cela, la chancelière allemande, Angela Merkel, est comparée à Hitler dans les pays déficitaires. Les Pays-Bas sont pris au piège et ne savent plus comment s’en dégager. »

    Une analyse que peut aujourd’hui méditer la Croatie, pays qui depuis son entrée dans l’UE, le 1er juillet dernier, a vu une chute de ses exportations de 11% par rapport à la même période de l’année précédente, selon les premières estimations de son gouvernement.

    La baisse a été de 19% pour le seul mois d’août. La raison en étant l’exposition accrue de la la Croatie à la concurrence internationale et à la perte des privilèges qui découlaient de l’appartenance à l’Accord de libre-échange d’Europe centrale (ALECE).

    Au moment ou François Hollande vient de lever le veto de la France au processus de négociations sur l’entrée de la Turquie au sein de l’Union européenne, veto que Sarkozy avait décrété sous la pression du Front National, Jean-François Copé pour les mêmes raisons, agite le retour au droit du sol.

    En fait uniquement pour les enfants de clandestins, ce qui ne résoudrait pas le problème de fond…et sous une avalanche de critiques dans son propre camp. A l’instar du député Jérôme Chartier (voir notre article paru hier ) mais aussi de l’ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino qui estime comme le PS que « le droit du sol est le fondement d’une société ouverte»…

    Société ouverte que célèbre opportunément Le Parisien ce jeudi en consacrant sa une et un article de fond à « ce que la France doit aux étrangers ».

    N’en déplaise aux idéologues plus ou moins bien intentionnés et faisant acte de propagande, la France s’est longtemps signalée par la stabilité de sa population. Entre la fin de la Grande migration des peuples (« Völkerwanderung ») au Véme siècle et l’arrivée sur notre sol de tribus germaniques, jusqu’à la fin du XIX éme siècle et la première partie du XXème avec l’installation et l’assimilation réussie en deux générations de nos cousins européens italiens, espagnols , portugais, polonais, la France est restée fidèle à la définition qu’en donnait le général De Gaulle.

    Alain Peyrefitte, rapportait, les propos de ce dernier : « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »

    Cet apport de gens venus d’autres continents ne saurait être en soi un problème si ledit apport est en effet quantitativement mesuré et ne bouleverse pas de fond en comble les références culturelles, les valeurs de notre civilisation française et européenne.

    Aujourd’hui le site Atlantico se penche sur « les angoisses françaises », « sur une phrase qui résonne régulièrement dans notre pays : On ne se sent plus chez nous. Mais le racisme dont est taxé quasi automatiquement quiconque oserait aborder l’insécurité culturelle et l’immigration empêche de faire la part des choses. »

    Pour se faire la parole est donnée à Guillaume Bernard, maître de conférences (HDR) à l’ICES (Institut Catholique d’Etudes Supérieures) et à Aymeric Patricot, diplômé d’HEC et de l’EHESS, agrégé de lettres. Leur analyse, même si nous n’en partageons pas toutes les facettes, n’en est pas moins intéressante et mérite d’être lu dans sa totalité sur Atlantico.

    Guillaume Bernard prend acte de ce que « Certains territoires de la République ont démographiquement basculé avec le changement de nature de l’immigration entre la fin des années 1970 et le début des années 1980 : de travail, elle est devenue familiale. L’INED a pu établir qu’entre 1968 et 2005, les jeunes d’origine étrangère étaient passés, par exemple, de 19 à 57 % en Seine-Saint-Denis, de 22 à 76 % à Clichy-sous-Bois ou de 20 à 66 % à Sarcelles. »

    « Ce changement radical d’environnement social a créé, pour les autochtones, une insécurité culturelle qui les a poussé, pour ceux qui en avaient les moyens, à quitter ces quartiers et, pour d’autres, à mettre en place des stratégies d’évitement (par exemple pour l’inscription de leurs enfants dans les établissements scolaires). Il est raisonnable de penser que des Français vivant dans des lieux qui ne sont pas encore concernés par ce bouleversement démographique et culturel le craigne. »

    Aymeric Patricot indique que « ces mouvements de population bousculent le quotidien des populations concernées, qu’elles se déplacent ou qu’elles observent les mouvements (…) La plupart des journalistes le reconnaissent aujourd’hui : la société multiculturelle, multiethnique peut certes représenter un idéal, il n’en faut pas moins admettre qu’elle suscite des tensions. »

    Guillaume Bernard souligne qu’ « Alors même qu’ils incarnent l’identité de référence, celle du lieu, nombre de Français se considère acculés à une sorte de résistance. Pour résumer, l’immigration est vécue comme une invasion, la mondialisation comme un déracinement. Il ne s’agit donc pas d’un rejet de l’autre en tant qu’il est différent, mais le refus de la dépossession de ses racines et du fractionnement culturel du territoire. »

    Il relève encore que pour les tenants de la pensée unique immigrationniste et multiculturaliste, « envisager qu’une immigration trop importante (ou culturellement trop éloignée du pays d’accueil) puisse être facteur de désagrégation sociale est (…) automatiquement analysé comme du racisme (…) . Dire qu’une personne n’est pas assimilée au corps social ne pourrait donc être que la manifestation d’un rejet raciste et en aucun cas la constatation d’une inadéquation culturelle (…) ».

    « Les Français enracinés (qu’ils soient de souche ou non) poursuit-il, ne sont plus considérés par les pouvoirs publics et nombre d’immigrés (ayant ou non la nationalité française) comme les référents culturels. Auparavant, les étrangers s’adaptaient sinon spontanément aux coutumes du pays d’accueil du moins étaient invités à le faire ; désormais, c’est aux hôtes porteurs de la tradition culturelle autochtone de modifier leurs habitudes pour permettre aux personnes accueillies de maintenir leurs traditions exogènes. »

    Et Guillaume Bernard de conclure qu’ « En fait, seul le FN semble, aujourd’hui, assumer l’importance de la question identitaire. Il est certain que cela va être difficile pour les partis traditionnels de se (ré)approprier ce thème car ils risquent soit d’être accusés de participer à la « lepénisation » des esprits, soit de ne pas apparaître crédibles (et ne cherchant qu’à récupérer les électeurs). Pour ce qui regarde plus particulièrement la droite modérée, il est certain qu’elle ne peut que s’en prendre à elle-même d’avoir déserté ce terrain. L’UMP relira-t-elle le programme de la plate-forme RPR-UDF pour les législatives de 1986 ? Et ses dirigeants et élus sont-ils prêts à l’assumer et à l’appliquer ? »

    Les Français qui se tournent chaque jour plus nombreux vers le FN auront l’occasion de répondre à cette question dés l’année prochaine dans les urnes.

    Alors oui, affirme Bruno Gollnisch, l’immigration-invasion est un péril mortel pour notre pays. «Il y a bien un peuple français qui est principalement -pas exclusivement- une synthèse des civilisations celtique, latine et germanique » dans une France qui «n’est pas née en 1789, n’est pas réductible aux valeurs républicaines dévoyées dans un cosmopolitisme outrancier, à l’idéologie des droits de l’homme. La France c’est une réalité charnelle et spirituelle. Et cette réalité là, le FN est le seul grand mouvement politique à la défendre et à l’assumer.

    http://www.gollnisch.com/2013/10/24/insecurite-culturelle-seul-fn-assume-limportance-question-identitaire/

  • La souveraineté et le Politique

    « Est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle. Seule cette définition peut satisfaire à la notion de souveraineté en tant que notion limite. […] Par situation exceptionnelle, il faut entendre ici une notion générale de la théorie de l’’État, et non quelque urgence proclamée ou quelque état de siège. […] Tout ordre (Ordnung) repose sur une décision […] Même l’’ordre juridique repose, à l’’instar de tout ordre, sur une décision et non sur une norme. »
    Carl SCHMITT
    Théologie politique (1922 et 1969) Gallimard, Paris, 1988 « Le concept d’’État présuppose le concept de politique. »
    Carl SCHMITT
    La notion de politique (1932),Flammarion, Paris, 1992
    Théologie politique est resté célèbre pour la première phrase de l’œ’œuvre, reproduite dans l’’extrait ci-dessus. Par cette sorte d’’axiome, le juriste et politologue allemand, Carl Schmitt (1888-1985) donnait à voir ce que Julien Freund, dans un ouvrage non moins fameux, avait analysé comme « l’’essence du politique ».
    Le rapprochement intellectuel de Schmitt avec le fondateur de l’’Action française, Charles Maurras, s’’il a été brillamment mais succinctement esquissé par Pierre Lafarge dans un numéro de la revue Les Epées, n’’en demeure pas moins, aujourd’’hui, relativement risqué. Même si les deux hommes ne se sont jamais rencontrés, Schmitt fréquentait néanmoins Maurras par sa lecture de l’’Action française. Une étude de l’’influence que le premier aurait reçue du second, impossible à livrer dans le format de cette chronique, mériterait assurément d’’être menée.
    Il est incontestable que Schmitt et Maurras ont, chacun de leur côté, avec les références culturelles et historiques qui étaient les leurs, développé une critique semblable de la démocratie libérale et du parlementarisme. On ne retiendra, ici, que les définitions de la souveraineté et du Politique, notions essentielles de la doctrine schmitienne et qui, quoi qu’’on en dise, ont profondément renouvelé la science politique du XXè siècle.
    Dernière instance
    Dans sa Théorie de la constitution (1928), Carl Schmitt précisait, à propos de l’’État (donc du souverain, l’’État n’étant qu’’une forme d’’organisation de la société politique) que « ce qui fait son essence, c’’est le fait qu’’il prend la décision politique ». Ce faisant, on a pu dire que Schmitt, à la suite de Thomas Hobbes (« voluntas non veritas facit legem » : c’’est la volonté du souverain et non la vérité de ses édits qui fait la loi), avait théorisé le décisionnisme politique.
    C’’est toute « l’’irréductibilité du politique » qui était ainsi posée. Mais la genèse du décisionnisme schmitien est également à rechercher chez Jean Bodin, l’’auteur des Six livres de la République, que nous avons eu l’’occasion de présenter dans ces colonnes. Réitérant avec le jurisconsulte français la question de savoir « jusqu’’à quel point le souverain est-il tenu par les lois ? », Schmitt considère avec Bodin que le souverain doit s’’affranchir des lois, non pas arbitrairement, mais parce que cela est commandé par une impérieuse nécessité. Passant au-dessus des lois convenues en période normale, le souverain se voit contraint d’’appliquer la seule et unique loi : « l’’autoconservation » de l’’État, c’’est-à-dire, de l’’ordre politique. Rien de vraiment nouveau sous le soleil, si l’on garde en mémoire ce vieil adage du droit romain : « salus populi suprema lex esto » (le salut du peuple est dans la loi suprême). On pourrait dire aussi que « nécessité fait loi ».
    Pour Schmitt, « le cas d’’exception révèle avec la plus grande clarté l’’essence de l’’autorité de l’’État. C’’est là que la décision se sépare de la norme juridique et (pour le formuler paradoxalement) là l’’autorité démontre que, pour créer le droit, il n’’est nul besoin d’’être dans son bon droit ».
    Pour illustrer ces propos, imaginons un instant que pour un motif quelconque, le président de la République française soit obligé de recourir à l’’article 16 de notre Constitution et, en application d’icelui, de rétablir les frontières de notre pays, notamment parce « l’’intégrité de son territoire » est menacée. Il violerait immanquablement les traités constitutifs de l’’Union européenne. Aux termes de l’’article 297 du traité de Rome, les États membres doivent obligatoirement se consulter ( !) « en vue de prendre en commun les dispositions nécessaires pour éviter que le fonctionnement du marché commun ne soit affecté par les mesures qu’’un État membre peut être appelé à prendre en cas de troubles intérieurs graves affectant l’’ordre public ». Toutefois, « ces mesures ne doivent pas altérer les conditions de la concurrence dans le marché commun » (!) (article 296) Question laissée à la sagacité du lecteur : l’’État français est-il encore souverain et le serait-il a fortiori en situation exceptionnelle ?
    Souveraineté
    À l’’inverse mais en complémentarité des juristes positivistes (à l’’instar de l’autrichien Hans Kelsen) Schmitt affirme la soumission du Droit au Politique. Comment ne pas reconnaître le « politique d’’abord » de Charles Maurras ? Par extension, l’’on doit considérer que tout est soumis au Politique, donc au souverain. Mais Schmitt va plus loin. Il n’’y aurait, en effet, qu’’un intérêt purement théorique à présupposer le Politique, sans déterminer au fond se qui fait son essence. Affirmer la primauté du Politique, ce n’’est rien moins que le définir, donc se définir soi-même par rapport aux autres.
    Schmitt met ainsi en lumière une dimension du Politique fort peu connue jusqu’alors : l’’altérité. La situation d’’exception décrite plus haut devient alors le moteur de cette altérité puisque’’il s’’agira pour le souverain de désigner l’’agresseur extérieur ou intérieur (l’’ennemi, chez Schmitt) tout en se déterminant par rapport à l’’allié (l’’ami selon Schmitt). L’’ennemi est celui qui veut annihiler l’’ordre politique. Est donc souverain celui qui est capable de décider politiquement en vue de mettre fin à la tentative de renversement ou, à tout le moins, de bouleversement de l’’ordre politique.
    Partant, Schmitt craignait, à juste titre, que le libéralisme conduise à l’’homogénéité des sociétés politiques. L’exemple archétypique de la construction européenne témoigne de la prescience de Schmitt. Il est patent, en effet, que l’’Union européenne, par son uniformité institutionnalisée, a sonné le glas du Politique, les États membres étant soumis à la volonté univoque des organes supranationaux. Le système onusien tend, de semblable façon, à gommer toute volonté d’’exclusion.
    D’’une manière générale, on peut observer que le Droit, la Morale ou l’’Économie supplantent insidieusement mais nettement le Politique, sous prétexte d’’obsolescence du conflit politique. Le désenchantement de nos concitoyens pour la chose publique est une manifestation de cette asepsie idéologique. Mais, comme le soulignait Julien Freund, le Politique est un fait humain et naturel qui ne pourra jamais disparaître.
    Aristide Leucate L’’Action Française 2000 du 7 au 20 décembre 2006

  • [Marseille] Cercle : Le lexique maurrassien

    A Marseille, le cercle d’Estienne d’Orves vient de démarrer ses activités. Ce cercle d’études permet de donner aux jeunes adhérents et sympathisants de l’Action Française-Provence une formation aux idées maurrassiennes.

    Samedi 18 octobre, Michel Franceschetti, assisté de Jacques Saint-Pierre, a axé la première réunion sur le thème du "LEXIQUE MAURRASSIEN".

    L’AF emploie parfois un vocabulaire qui peut paraître obscur pour les non-initiés et dont le sens est souvent transformé par nos adversaires. Pour avoir une pensée politique claire, il faut être clair sur les définitions de base. Maurras avait bien compris ces risques quand il déclarait en janvier 1945 :

    "Rendez-moi ma personnalité. Ne vous amusez pas à fabriquer un mannequin que vous appelez Charles Maurras. J’ai, moi, ma vie, mes livres, ma doctrine, mes idées, mes disciples".

    Dans ce cercle, furent donc présentées et expliquées les expressions :

    - nationalisme intégral

    - tout ce qui est national est nôtre

    - compromis nationaliste

    - divine surprise

    - coup de force

    - par tous les moyens

    - politique d’abord

    - pays légal, pays réel

    - tout désespoir en politique est une sottise absolue

    Pour chaque définition, l’exposé était suivi d’une discussion avec les participants. L’application de la théorie à l’actualité récente fut chaque fois précisée.

    Et encore une fois, les jeunes royalistes n’oublient pas qu’il n’y a pas d’action sans doctrine et pas de doctrine sans action.

    Action francaise Provence

  • La révolution de Groucho, Jean-Luc Mélenchon : Marx revisité

    On dira que le Front de Gauche est marxiste. Cela dépend. Si l’on entend par marxiste un disciple du philosophe allemand Karl Marx, j’en doute car ce Marx là avait au moins des idées. Considérer donc Jean-Louis Mélenchon comme un marxiste, c’est déjà lui en concéder trop. Il y a une autre manière d’être marxiste, c’est d’être un imitateur de Julius Henry Marx.

    Julius Henry Marx fut plus connu sous le surnom de Groucho Marx (image en Une). Groucho est l’un des membres des célèbres Frères Marx (Chico, Harpo, Groucho, Gummo et Zeppo), un groupe de comiques nord-américains qui devinrent fameux au départ par leurs vaudevilles sur scène puis au cinéma parlant. Groucho, parce qu’il a écrit, reste celui dont on se souvient. L’humour des Marx reposait toujours sur l’absurde. C’était un humour singulier, dur, ironique et souvent surréaliste, un humour par ailleurs la plupart du temps improvisé. A ce titre, Jean-Luc Mélenchon est un vrai Brother !

    Le leader du Front de gauche a poussé cette semaine un nouveau coup de gueule : « Y’en a marre ! De l’argent, il y en a ! Il est confiné à certains endroits. Le pays n’a jamais été aussi riche ». Cette déclaration n’est certes pas nouvelle mais elle a pris une tournure un peu particulière, après la publication d’une étude édifiante de la banque Crédit Suisse, le Global Wealth Report, (rapport 2013 sur la richesse mondiale) et la proposition dans le budget, discuté cette semaine, de taxer les comptes d’épargne des Français (Pea, Pel, assurance-vie) rétroactivement depuis 1997 (article 8 du projet de loi de finance de la Sécurité sociale) au taux de 15,5% suivant en cela les directives du FMI.

    Dans ce rapport, on y apprend que la richesse dans le monde a grimpé de 68% depuis 2003, malgré la crise qui frappe les économies depuis cinq ans.

    […]

    Reste maintenant à nous demander où notre Groucho gaulois veut en venir ? Mais à la taxe, à la dîme, à la gabelle, lui le révolutionnaire pourtant patenté ! Et la nouvelle idée de la gauche de gouvernement sortie cette semaine c’est la gabelle rétroactive !

    Mélenchon s’est souvent déclaré contre la transparence totale (interview à La Croix du 26 mars 2012). En fait, le leader du Front de Gauche ne s’est jamais caché d’avoir un train de vie confortable. On peut donc supposer qu’il y a forcément du vécu dans la déclaration de cette semaine. Son patrimoine est estimé à 760 000 euros dont 720 000 euros de biens immobiliers. C’est donc de l’empathie ou du transfert. Groucho aurait tendance à croire que nous sommes tous riches ! Par provocation, il avait même publié son patrimoine et ses mensurations sur son blog. Dans un billet intitulé «Tout sur moi (mes mensurations, mon patrimoine, mes projets immobiliers », le coprésident du Parti de Gauche avait écrit : « Je m’appelle Jean-Luc Mélenchon. Je suis né le 19 août 1951 à Tanger au Maroc. Je mesure 1,74 mètre. Je pèse 79 kilos. Ma taille de chemise est 41/42. Ma taille de pantalon est 42. Je chausse du 42. Tous mes cheveux sont naturels et ils ne sont pas teintés ».

    La politique de Mélenchon, c’est cela : il fustige la richesse mais il est riche. Il est pour les libertés mais il condamne la liberté d’expression sur le net. A chaque affirmation politique, Groucho nous en sort la contradictoire. Il n’a retenu du marxisme non pas la rationalité de l’esprit critique mais la « dialectique des contradictions » qu’il nous fait comprendre comme un fou rire. Il affirme pour nier et nie pour affirmer. Toutes les déclarations de Mélenchon donnent la même impression : une certaine incohérence, pas d’idées propres mais une pensée populiste du slogan, une sorte de « enjoy communisme », somme toute assez décevante. C’est en fait la méthode du sketch innové et éprouvé par les Marx Brothers Groucho, du style « Etes-vous, Mr Mélenchon, contre les patrons ? ». « Absolument pas, les entreprises sont nécessaires au maintien de l’économie » !… « Connaissez-vous de bons patrons ? « Non, il n’y a en a aucun, ce sont tous des salauds ! ». C’est du Marx revisité par Groucho, la vulgarité en plus.

    De la partie sombre du marxisme de Jean-Louis Mélenchon, nous connaissions le zélateur de Maastricht. Pourtant, il déclarait au Sénat le 9 juin 1992 : «Maastricht est un compromis de gauche» et inventait une nation hors sol, sans peuple, «la nation européenne». Moins connues sont les causes de l’échec des négociations entre le MRC de Jean-Pierre Chevènement et le Front de gauche lors des dernières européennes de 2009 : pour le Front de Gauche, les mots «République» ou «républicain» de Jean-Pierre Chevènement sentaient le soufre et même le mot «nationalisation» était trop connoté ! Le clou est peut-être sur Chavez qu’il voit comme un « homme diffamé » ou dithyrambique et hugolien, comme « l’idéal inépuisable de l’espérance ». Mais il est bien forcé d’avouer qu’il y a au Venezuela une restriction des libertés civiles et démocratiques. C’est alors qu’au passage il reconnaît, en marxiste orthodoxe, que cette restriction répond aux nécessités de la population ! Lorsque l’interlocuteur lui fait alors remarquer que dans un état de droit, certaines libertés ne sauraient être limitées par définition, il se contente de répondre « mais c’est ainsi qu’en a décidé le peuple vénézuélien ». En bref, du bolcho à la Groucho, du socialisme ressuscité. Mélenchon croit, en fait, en la résurrection ! La résurrection, c’est pour lui, une « économie solidaire, juste et écologique » mais ne cherchez pas à entrer dans les détails car dixit l’intéressé, on se heurterait alors aux « réalités macro-économiques » !

    Au fait, que nous disait le vrai Groucho ? «La politique, c’est l’art de chercher les problèmes, de les trouver, de les sous-évaluer et ensuite d’appliquer de manière inadéquate les mauvais remèdes ». C’est bien en ce sens que le Front de Gauche est et restera marxiste et que Jean-Luc Mélenchon est un homme politique ambigu et indéfini avec cette évidence qui crève les yeux : Mélenchon a fait sienne la définition de la flexibilité politique donnée par Groucho : “Voici mes principes, s’ils ne vous conviennent pas, j’en ai d’autres” !

    Michel Lhomme http://fr.novopress.info/142668/revolution-groucho-jean-luc-melenchon-marx-revisite/#more-142668

    Source et article complet : Metamag.

  • Le Rouge et le Noir : “Nous désirions entrer en croisade intellectuelle avec ferveur au moment de notre création”

    PARIS (NOVOpress) - Victime d’une attaque qui le rend encore indisponible, le Rouge et le Noir est l’un des acteurs de la réinformation qui a été particulièrement en première ligne lors du printemps dernier lors des manifestations pour la défense de la famille. Entretien avec Carol Ardent, son rédacteur en chef.

    Pouvez-vous nous présenter le Rouge & le Noir, L’origine de son nom, les conditions de sa création, ses contributeurs, ses ambitions, etc. ?
    Le Rouge & le Noir est une gazette-en-ligne, collaborative et catholique. Le Rouge y figure la couleur militaire ; et le Noir, la couleur sacerdotale. Autant dire notre que nous désirions entrer en croisade intellectuelle avec ferveur au moment de notre création, en octobre 2011 ! Les troupes se sont peu à peu constituées, remportant victoires sur victoires sur les réseaux sociaux, et nous aurions aujourd’hui reconquis toujours plus d’esprits, n’était ce coup bas de l’ennemi…

    Vous venez d’être victime d’un piratage de votre site Internet. Par qui et pourquoi ?
    Oui, nous avons d’abord été agressés dans la nuit de vendredi à samedi, puis mis définitivement “hors d’état de nuire” samedi soir. A l’heure où nous parlons, le site est toujours indisponible. Nous avons bon espoir de le recouvrer sous peu, du moins partiellement. Il est pour l’instant impossible de déterminer l’identité de notre agresseur. En revanche, il est très vraisemblable que ce soit l’article de Bernard Lugan, repris immédiatement par des collègues et amis encore plus détestés que nous le sommes (comme Fdesouche et le Salon Beige), qui lui a donné envie d’ouvrir le feu.

    Partagez-vous les observations de Bernard Lugan ?
    Son appel à l’unité, en exergue, fera vibrer tout catholique authentique qui lira cette entrevue quand nous pourrons la diffuser.

    Cette attaque intervient alors que vos confrères du Salon Beige sont visées par plusieurs plaintes. Quel est votre regard sur la situation du journaliste catholique français en 2013 ?
    On reconnaît souvent la vérité à ce qu’elle est mise en croix. Cet acharnement est signe que nous “tenons le bon bout” : l’ennemi se révèle progressivement par sa fureur, les lignes sont de plus en plus claires. A nous l’offensive maintenant !

    Plus largement, est-il encore possible d’être catholique de nos jours ?
    Oui, en lisant régulièrement le R&N ! (Rires). A mon avis, cette année nous a beaucoup aidé à “faire corps”, à “faire Eglise”. Nous ne devons pas délaisser Notre Seigneur Jésus pour autant, ni négliger le cœur à cœur avec Lui.

    Comment peut-on aider le Rouge & le Noir ?
    En temps normal, en lisant nos articles évidemment, en contribuant financièrement à la vie du site, et en priant pour nos rédacteurs. A l’heure des tribulations, adhérer à notre page de soutien sur Facebook ou nous encourager sur Twitter aura l’intérêt de réchauffer les cœurs de nos rédacteurs les plus découragés.

    Un dernier mot pour les lecteurs de Novopress ?
    Nous avons eu l’occasion de rencontrer et de travailler avec de nombreux lecteurs de Novopress au cours du Printemps de France. Ils avaient tous quelques qualités en partage : la lucidité d’esprit et la générosité de cœur. Voilà une occasion de les féliciter de “vive plume”.

    http://fr.novopress.info/142597/rouge-noir-desirions-entrer-en-croisade-intellectuelle-ferveur-au-moment-notre-creation/#more-142597

  • [Paris] 20 octobre 2013 : L’Action française manifeste contre la christianophobie

    "France, Jeunesse, Contre-révolution !"

    Dimanche 20 octobre, une centaine de militants parisiens d’Action Française ont manifesté contre l’antichristianisme, rejoins par quelques 300 sympathisants à mesure que le cortège évoluait dans les rues de la capitale. De l’avis général, le cortège d’Action Française était le plus réussi : nombreux participants, nombreux slogans, nombreux drapeaux et beaucoup d’énergie.

     

    "Chassons le Grand Orient du gouvernement !"

    L’Action Française n’est pourtant pas un mouvement confessionnel, notre pensée est catholique, la plupart de nos membres sont catholiques mais nous ne pouvons enlever la France, donc le combat nationaliste et royaliste, à nos compatriotes qui ne sont pas croyants ou qui croient autrement. Comprenez-le bien, étions tous présents dimanche, croyants ou non. Il s’agit de s’ériger contre les attaques de l’Etat et de la nomenklatura, bafouant notre héritage chrétien. Car un français, quel qu’il soit, est au minimum culturellement catholique et retirer cette partie chrétienne du français équivaudrait à retirer le surnaturel de notre société et de notre Histoire.

    "La république est anti-catholique !" Aperçu du cortège d’AF.

    Non messieurs du pays légal, vous ne pouvez plus appliquer le "deux-poids deux-mesures" en vous offusquant lorsqu’une synagogue ou une mosquée est vandalisée tout en restant muets voire dédaigneux lorsqu’une église est profanée. Vous ne pouvez plus cautionner une politique locale avantageuse à outrance vis à vis de certains cultes, surement dans une démarche clientéliste, tout en cautionnant la démolition d’églises, faute de moyens mis en œuvre pour les restaurer. Non messieurs du pays légal, vous ne pouvez nous enlever Sainte Geneviève qui protégea la capitale, ce grand Roi Saint Louis, Sainte Jeanne d’Arc héroïne de la nation et tant d’autres figures françaises de la chrétienté qui procèdent du caractère catholique de l’Histoire de France. Non messieurs du pays légal, vous ne pouvez mépriser impunément la religion des français ou diluer notre pays dans des croyances très fraîchement importées et minoritaire à des fins électoralistes.

    "Bergé, nos ventres ne sont pas à louer !"

    Croyants ou non, nous étions tous, camarades et amis, présents dimanche contre l’antichristianisme et derrière la banderole d’Action française !

    Antoine Desonay Secrétaire Général des étudiants d’AF

    Plus de photos :
    - Reportage de Nouvel Arbitre http://nouvelarbitre.com/reportage-...
    - Reportage Citizen Side http://www.citizenside.com/fr/photo...

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Paris-20-octobre-2013-L-Action

  • Demande de renvoi en commission du rapport Estrela (Bruno Gollnisch)