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tradition - Page 259

  • L'Action française appelle à manifester pour la sauvegarde de la civilisation française

    Retrouvons-nous ensemble ce dimanche 20 octobre pour une Marche contre l’antichristianisme et la politique antifamiliale. Le rendez-vous est fixé à 14h30 devant la Brasserie Prunier située au 16 avenue Victor Hugo dans le 16e arrondissement de Paris. De nombreuses organisations seront présentes à cette manifestation organisée par France jeunesse CIVITAS.

  • [Edito L’AF 2872] : Pour un rassemblement national

    Le double psychodrame de Brignoles et, dans une moindre mesure, de Marseille, révèle la fracture politique croissante du pays réel avec un pays légal dont l’indifférence, voire l’autisme devant les problèmes des Français sont de plus en plus mal acceptés par les électeurs.

    Car dans les deux cas, et toutes choses étant égales par ailleurs, c’est bien à une forme de rejet de l’arrogance politicienne que nous avons assisté, ce dimanche 13 octobre. En arrivant largement en tête (25,25 %) du premier tour des primaires socialistes organisées à Marseille pour les prochaines élections municipales, la sénatrice Samia Gahli a non seulement créé la surprise : ses électeurs ont surtout signifié son congé à la représentante du gouvernement, Marie-Arlette Carlotti, ministre-déléguée-aux-personnes-handicapées-et-à-la-lutte-contre-l’exclusion (ouf !), dont les Français ont appris l’existence à l’occasion de ces primaires. En préférant une candidate née à Marseille, issue de l’immigration et qui a grandi dans les « quartiers » de la ville, dont elle connaît la réalité, en plébiscitant surtout au premier tour — à l’heure où nous écrivons nous ignorons si elle transformera l’essai — celle qui en appelle à des mesures radicales (l’envoi de l’armée) dans une ville qui subit à la fois l’immigration galopante, l’insécurité et le clientélisme mafieux — peu importent les propres réseaux dont Samia Gahli est la représentante : il ne s’agit pas ici de mesurer la sincérité de la candidate —, les électeurs socialistes ont eux-mêmes fait preuve de ce populisme honni par une classe politique dont le mépris pour le peuple français n’a d’égal, aujourd’hui, que son propre aveuglement devant la colère qui gronde.

    A Brignoles, c’est encore plus évident. L’élection haut la main (54%) du frontiste Laurent Lopez face à la représentante de l’UMP soutenue par la gauche est un désaveu clair et net de cette escroquerie politico-morale appelée front républicain, qui visait, depuis Mitterrand, à interdire à la droite parlementaire toute alliance avec sa propre droite quand la gauche ne s’interdit aucune alliance avec sa propre gauche. Oui, et c’est, en un sens, une bonne nouvelle, nous avons affaire à un pays légal ringard, totalement déconnecté de l’évolution de l’opinion publique et qui n’a pas encore compris que nous ne sommes plus dans les années quatre-vingt du siècle précédent, ni même en 2002, quand on faisait descendre dans la rue contre le péril brun des centaines de milliers de Français, dont de nombreux potaches intrumentalisés par les syndicats enseignants. Il n’y a pas que la parole qui se libère — nos élites le regrettent suffisamment — : le bulletin de vote, lui aussi, est de plus en plus décomplexé.

    Certes les Français, si du moins on en croit les instituts de sondage, sont encore dans leur grande majorité hostiles aux solutions nationales, si bien qu’on est en droit de se demander si le pays légal ne surjoue pas sa peur quand il craint une vague bleu marine pour les municipales et les européennes. C’est que des places sont en jeu, de maires et de députés, qui représentent autant de prébendes et de privilèges... bien républicains, ceux-là. Cependant nos élites n’ont pas tort de s’inquiéter. Les signes se multiplient d’un changement d’état d’esprit avec l’inéluctable disparition de la génération de Mai-68. Oh ! rien n’est gagné, surtout que le message de ceux qui tournent le dos à quarante-cinq années d’errements et de renoncements manque encore de clarté. C’est évidemment dû à leur grande diversité, laquelle, pour le coup, est un gage de richesse : encore conviendrait-il maintenant d’assurer un lien politique — nous n’avons pas peur de ces mots— entre tous ceux qui comprennent par des voies différentes que le moment n’a jamais été aussi propice pour clore une époque. Oui, il convient de rassembler dans une même geste politique tous ceux qui perçoivent qu’il est temps de donner un coup d’arrêt aux dérives actuelles qui touchent tous les aspects de la vie du pays — social, économique ou anthropologique —, jusqu’à son indépendance, parce que ces dérives répondent à une même logique de renoncement à notre être français au profit de l’idéologie du village planétaire, laquelle repose sur une réduction consumériste de l’homme. Dans ces conditions, la « jouer perso », c’est-à-dire entretenir les divisions le plus souvent pour de médiocres questions de personne, ou en considération de ce respect humain qui n’a jamais été que le masque de la lâcheté, c’est faire le jeu de l’adversaire. Au fond d’eux-mêmes, les Français actifs, par-delà leurs légitimes sensibilités, ne demandent que l’union, qu’il s’agisse de ceux qui militent politiquement dans un mouvement national parce qu’ils sont souverainistes, nationalistes ou simplement inquiets pour leur sécurité ou leur emploi attaqués par la mondialisation, ou de ceux qui, hier, ont manifesté, parfois pour la première fois, contre le mariage pour tous, entreprennent aujourd’hui de « veiller » et manifesteront demain contre la PMA, la GPA, le gender ou l’euthanasie. Non qu’ils soient toujours les mêmes — c’est loin d’être le cas —, mais leurs préoccupations convergent vers le renversement d’un système dont la logique achève de détruire et la société et la nation.

    Oui, les responsables politiques et associatifs, s’ils partagent cette bonne volonté sans laquelle rien n’est possible, doivent s’interroger sur ce qui les rassemble par-delà ce qui peut les diviser pour unifier leur résistance aux forces de destruction de notre civilisation. Car, nul ne l’ignore, c’est désormais l’enjeu. Aussi faut-il en finir autant avec les médiocres logiques de parti chez les nationaux eux-mêmes car elles mettent à mal toute idée de rassemblement, qu’avec cette pusillanimité à entrer en politique de la part de catholiques à l’optimisme impénitent — l’espoir des imbéciles, disait Bernanos — qui pensent, en bons kantiens mais en mauvais chrétiens (car la politique est une forme de charité), que la transformation politique suivra la transformation morale. Et qu’il suffit d’attendre...en perdant tout, ce qu’ils font depuis 1892 et la faillite Ralliement. Oui, il faut rompre avec cette double attitude perdante-perdante. Car le temps presse. Et les combats que la France a à mener, tant sur les fronts extérieur qu’intérieur, exigent de chacun de ses fils sincérité et abnégation.

    C’est à la constitution d’un véritable rassemblement national qu’appelle l’Action française. Pour sauver l’héritage.

    François Marcilhac - L’AF 2872

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Edito-L-AF-2872-Pour-un

  • Vers un Bobigny de l'euthanasie ?

    Communiqué de Laissez-les-vivre :

    "Le 11 août 2011, le docteur Nicolas BONNEMAISON , responsable de l’unité hospitalière de courte durée (UHCD) du centre hospitalier de la Côte Basque à Bayonne avait été mis en examen pour NEUF CAS d'empoisonnement au moyen d’Hypnovel et de Norcuron sur personnes vulnérables. Il n’avait jamais nié les faits et avait affirmé avoir agi ainsi pour abréger les souffrances de ses patients en pleine conscience des actes qu’il avait commis. Alors que le médecin était radié du Conseil National de l’Ordre des Médecins, 240 autres praticiens avaient adressé une lettre au Président de la République pour le soutenir et, peu après, l’avis rendu par le Comité consultatif national d'éthique (CCNE), l’annonce de l’élaboration d’un projet de loi sur la fin de vie dès l’automne avait été effectuée.

    Or, on sait depuis le 13 août 2013 que le parquet a requis le renvoi devant une cour d’assises et que, ce 16 OCTOBRE 2013, les juges d’instruction viennent de prendre une ordonnance de renvoi pour SEPT cas retenus parmi les NEUF instruits. Il semble bien d’ailleurs que les avocats du docteur BONNEMAISON veuillent instrumentaliser le procès pour en faire une tribune en faveur de l’euthanasie. L’un des avocats, Maître DUCOS-ADER n’a-t-il pas déclaré : "Peut-être est-ce la seule solution pour montrer le chemin au législateur comme de nombreux médecins, professeurs, et hommes politiques de tous bords le tentent de façon de plus en plus pressante depuis des années." et son confrère Arnaud DUPIN d'ajouter : "Nicolas BONNEMAISON est prêt à se défendre devant un jury d’assises s’il le faut, de façon à poser les vraies questions de l’euthanasie sans hypocrisie."

    Point de vue que semble partager la ministre des Personnes âgées, Michèle DELAUNAY qui a déclaré dès l’annonce de sa vraisemblable comparution en Cour d’Assises "qu’elle était convaincue que les intentions du docteur BONNEMAISON n’étaient pas celles d’un meurtrier ou d’un empoisonneur mais d’un médecin qui a pris ses responsabilités et qu’il conviendra de juger ». Il est d'ailleurs particulièrement grave qu'un ministre, chargée des personnes âgées en vienne à défendre un médecin qui a précisément attenté à la vie des plus vulnérables et, ce, de la même façon dont le ministre de la Santé Bernard KOUCHNER avait défendu Christine MALEVRE,mais il semble bien que la fonction ministérielle confère à cet égard une totale immunité...

    Bénéficiera-t-il d'une opinion publique favorable comme sembleraient l'indiquer les sondages ou au contraire assistera-t-on à un retournement de situation dans le cas ou il serait possible de faire valoir que les patients n'avaient rien demandé et qu'ils ont été" liquidés" dès leur arrivée dans le service de UHCD qui, en l'occurrence, portait assez bien son nom, que tout ne se réglait pas "en une poignée de main avec la famille et hop" comme l'avait quelque peu cyniquement déclaré le praticien tel Christine MALEVRE qui en son temps prétendait que tout se lisait dans le regard de ses patients ? Sera-t-il alors possible de faire valoir que les descriptions à caractère exhibant de l'état de délabrement des patients effectuées par les avocats sont indignes et dégradantes ?

    En ce qui concernait Christine MALEVRE c'est finalement son livre "Mes Aveux" qui avait retourné l'opinion en sa défaveur car précisément celui-ci avait dévoilé trop d'éléments personnels concernant les proches de ses victimes. Que les avocats du praticien veuillent en faire une tribune d'orchestration médiatique de l'euthanasie une sorte de Bobigny de l'euthanasie est certain, mais depuis 30 ans que le lobby de la mort sévit en France sur la question de l'euthanasie, de nombreux coups médiatiques pourtant souvent bien montés n'ont pas produit les effets escomptés par le dit lobby."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/vers-un-bobigny-de-leuthanasie-.html

  • La Manif pour tous continue le combat !

    Entretien de Boulevard Voltaire avec Ludivine de La Rochère

    Où en est la Manif pour tous ?

    Depuis un an, la Manif pour tous défend le mariage homme/femme et la filiation père/mère/enfant, c’est-à-dire la famille.

    Compte tenu des atteintes et des menaces qui pèsent sur la famille, nous lançons, le 16 octobre à Bordeaux, un Grenelle de la Famille. L’objectif est de rédiger une proposition de loi alternative au projet législatif que prépare actuellement le gouvernement. Les enjeux sont essentiels : remettre la famille – cellule irremplaçable pour l’éducation, la dignité et la solidarité – au cœur des préoccupations de la société et de nos gouvernants ; repenser les fondements de ce que doit être une politique familiale et proposer des mesures pertinentes.

    Les thèmes que nous allons traiter sont : le couple, l’enfant et la filiation, l’éducation, la lutte contre la paupérisation (logement, emploi, fiscalité), la qualité de vie (santé, services) et la solidarité intergénérationnelle. Des forums auront ainsi lieu partout en France jusque fin décembre pour aboutir à la publication d’une première partie de cette proposition de loi – qui seront les principes —, en attendant le second volet – les mesures — pour début mars. [...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Manif-pour-tous-continue-le

     
  • 19 octobre : manifestation de SOS Tout-Petits à Maisons-Laffitte

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  • 18/10 : « La France peut-elle renier son héritage chrétien ? » à Thierenbach (Haut-Rhin)

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  • [Nantes] Cercle d’études le 26 octobre

    Cercle d’étude d’AF pour les jeunes

    le 26 Octobre 2013

    6, boulevard Léon Jouhaux à Nantes

    Chers amis,

    Pour faire suite à notre courrier du 24 juilletvous annonçant la création d’un cercle d’étude de formation politique, économique et sociale pour nos jeunes, vous trouverez en annexe, notre invitation à diffuser très largement pour ce deuxième cercle d’étude qui se déroulera le 26 octobre prochain. Amenez-y vos enfants, vos jeunes, ils ne seront pas déçus. Un calendrier de formation leur a déjà été remis lors du 1er cercle du 28 septembre avec les thèmes abordés par des intervenants de qualité qui ne seront d’ailleurs pas nécessairement de l’Ecole d’Action Française (celle des Maurras, Daudet, Bainville, Bernanos, Boutang, Estienne d’Orves, Maulnier, Déon et du Maréchal LECLERC…) mais qui s’inscrira dans la droite ligne de la pensée classique. Seront étudiés entre autre : le marxisme, la politique naturelle, les parlementarisme, le libéralisme politique et économique, la pensée classique et moderne, le catholicisme, l’Islam, la monarchie française, l’Europe communautaire, la politique étrangère française… Les supports de formation seront ludiques et adaptés à notre jeunesse.

    Amicalement,

    Jean-Christophe Visomblain

    Président de l’Union Royaliste Bretagne Vendée Militaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Nantes-Cercle-d-etudes-le-26

  • Accueil de Christiane Taubira à Aix en Provence

    Malgré un changement d’horaire de dernière minute (12h45 au lieu de 14 heures), ils n’étaient pas loin de deux cent pour rappeler au Ministre de la « Justice » leur opposition au mariage des paires homosexuelles et à ses conséquences, la PMA, la GPA, c'est-à-dire la marchandisation du corps humain et de sa sexualité. Quand à 13h20, son cortège arriva toutes sirènes hurlantes, son véhicule fut entouré par des militants de la famille armés de leur sourire, de leurs slogans ponctués par un opérateur de mégaphone à l’ardeur sans faille, de leurs sifflets et autres casseroles et cuillère de bois (vidéo).

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    Michel Janva

  • Septembre 2013 La Syrie, premier échec du mondialisme

     

    A la mi-septembre 2013, alors qu’une fois de plus, les Etats-Unis et leurs alliés de l’axe américano-sioniste s’apprêtaient à agresser la Syrie, Barack Obama acceptait la proposition russe de contrôle de l’armement chimique de la Syrie suivi de sa destruction, prenant d’ailleurs à contrepied un François Hollande qui, incapable de redresser une France toujours plus déclinante, veut jouer les redresseurs de torts dans un Etat souverain au nom d’un prétendu droit d’ingérence décrété au nom de la loi du plus fort.

    L’événement est d’importance : depuis la disparition de l’URSS en 1991, – et même depuis les années 1920 si l’on considère la longue durée – les Etats-Unis d’Amérique, bras armé du projet politique mondialiste, n’ont cessé d’étendre leur influence et leur pouvoir dans le monde, éliminant au mépris de la légalité internationale dont ils se prétendent les champions tout ce qu’ils perçoivent comme un danger pour leurs intérêts : Slobodan Milosevic, Saddam Hussein, Kadhafi, peut-être même Hugo Chavez et d’autres encore en ont fait les frais. Certes, ils ont déjà connu des échecs, notamment en Biélorussie et en Ukraine, voire en Géorgie où les «révolutions de couleur » ont fait long feu : mais ils agissaient à la marge de leur zone d’influence.

    Avec la Syrie, au moyen d’une rébellion téléguidée et soutenue par l’Otan et les pétro-monarchies du Proche-orient, il s’agit de détruire un régime qui, depuis les années 1970 s’oppose à l’emprise américano-sioniste et rejette la mouvance islamiste et qui, contre toute attente, parce qu’il reste soutenu par la majorité de la population syrienne, résiste à cette subversion sanglante. Or pour la première fois plus de vingt ans, les États-Unis suspendent leur politique belliciste. Tout était prêt pourtant: selon un scénario bien rôdé, le régime de Bachar Al Assad avait été diabolisé, présenté comme un « mal absolu », dans la lignée de ces épouvantails fuligineux dont le parangon est le IIIe Reich. Comme d’habitude, il s’est agi de provoquer ou susciter un événement leur permettant d’accuser celui qu’ils veulent abattre de l’avoir commis et de l’attaquer au nom de la légitime défense, sanctifiée la main sur le cœur par la défense proclamée de la démocratie et de la liberté : en1898 l’explosion du cuirassé Maine justifie l’attaque de l’Espagne ; le torpillage du Lusitania, faux navire de commerce provoque l’attaque de l’Allemagne wilhelmienne … en 1999 de prétendus massacres au Kosovo justifient l’agression de la Serbie ; le mensonge des couveuses de Koweit City en 1992 puis celui des armes de destruction massive en 2003 justifient l’agression contre l’Irak de Saddam Hussein ; les attentats du 11 septembre 2001 justifient l’invasion de l’Afghanistan, sans oublier la crapuleuse attaque de la la Libye soldée par l’ignominieux assassinat de Kadhafi.

    En Syrie, un casus belli avait été trouvé dans l’accusation de dépassement d’une « ligne rouge » préalablement fixée arbitrairement par Obama, à savoir l’usage de gaz chimiques sur la population civile. Et pourtant rien ne s’est produit. Quelles raisons ont pu motiver un tel recul ? Contrairement à leurs prédécesseurs menant le combat contre le projet mondialiste à dominante anglo-saxonne, tant Bachar el Assad que Vladimir Poutine, son principal soutien, n’ont pas commis l’erreur de tomber dans le piège de la réponse guerrière mais ont choisi la voie diplomatique, déstabilisant ainsi leur adversaire mondialiste. Ensuite, après des années de guerres loin de ses bases, l’Oncle Sam n’a plus les moyens de soutenir un effort de guerre au même rythme, d’autant plus que le « moteur » interne des États-Unis – comme celui des états de l’U.E. – se grippe : crise financière, désindustrialisation, affaiblissement sérieux de la prédominance du peuplement blanc, créateur de ce vaste pays. Conjointement, d’autres états se relèvent, comme la Russie, ou émergent, forts de leur puissance industrielle croissante et de leur poids démographique, comme la Chine et son en mesure de s’opposer à l’impérialisme mondialiste aux couleurs états-uniennes.

    Sans préjuger de l’avenir – car, n’en doutons pas, les Occidentaux rechercheront une autre occasion de parvenir à leur fin, à savoir la mise sous tutelle américano-sioniste du Proche-Orient – l’accord américano-russe sur la Syrie permet à Obama de sauver la face dans une affaire qui est mal engagée : « punir » la Syrie en la bombardant aurait pour conséquence inévitable une intervention au sol plus hasardeuse que celles d’Irak et d’ Afghanistan, alors que les opinions publiques, échaudées par les mensonges d’État ayant justifié l’intervention en Irak, rejettent tout aventurisme guerrier et que les état-majors sont plus que réservés à ce sujet. En outre, agir une nouvelle fois illégalement, dans le mépris du droit international en vigueur ferait plus que jamais apparaître les Etats-Unis comme l’Etat-voyou qu’ils sont en fait.

    De toute évidence, il semble que nous soyons à un tournant historique. Il se pourrait que la présente affaire syrienne soit d’une nature comparable à l’échec de la conquête de la Germanie sous Auguste, en l’an 9 : le désastre de Varus apparaît rétrospectivement comme la fin de l’expansionnisme de Rome, comme si le moteur interne de l’empire avait subi une rupture. Certes, il connut encore quelques développements, comme la conquête de la Dacie par Trajan, mais jamais plus Rome ne parvint à reprendre une expansion comme elle l’avait fait depuis la conquête de Tarente en 278 av. J.C.

    De nos jours, les Occidentaux pourront encore obtenir des succès, mais ceux-ci ne seront plus significatifs : désormais ils n’ont plus la force intérieure suffisante pour dominer la planète, minés qu’ils sont par une démographie en déclin, une décadence morale et spirituelle destructrice et un climat de crise économique endémique du à la nature viciée de son système financier prédateur et à la dictature du marché sacralisé. Les peuples inclus dans l’orbe occidentale américano-sioniste ne trouveront leur salut qu’en s’y soustrayant : telle est l’œuvre à laquelle doivent s’atteler les nationalistes de tous les pays, à commencer par les nationalistes français.

    MILITANT

    http://journal-militant.fr/edito-n652-septembre-2013la-syrie-premier-echec-du-mondialisme/

  • Témoins de Jehovah et dessins sataniques.

    Laurent Glauzy évoque cet aspect, détaillé dans son livre disponible ici.