Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

tradition - Page 259

  • Personne ne peut entraver la liberté de la conscience de chaque personne

    Suite à la décision totalitaire du Conseil constitutionnel, l'abbé de Tanoüarn rappelle que la liberté de conscience est un droit qui ne se décrète pas et rappelle l'enseignement du Docteur commun de l'Eglise Saint Thomas d'Aquin :

    "Saint Thomas d'Aquin, au XIIIème siècle, était déjà un fervent défenseur de la conscience, cette empêcheuse de déconner en rond, cette Antigone ou cette Alouette (o Jeanne), si bien croquées par Jean Anouilh. Dans la IaIIae Q19 a 5 (je parle de la Somme théologique) il explique que la conscience est le "dictamen rationis". Dans notre langue française, ondoyante et diverse, il n'y a pas d'équivalent (que je sache) au mot dictamen. Il faut faire appel à l'allemand. On peut traduire : le diktat de la raison. Pour Thomas, personne, ni roi ni prince, ni évêque ni pape ne peut entraver la liberté de la conscience de chaque personne lorsque elle se manifeste en dernier recours par un diktat. On peut et on doit informer les consciences défaillantes mais on ne peut pas prétendre qu'elles n'ont pas le droit de se manifester. Il n'y a rien au dessus du droit d'une conscience humaine poussée dans ses retranchement d'honnêteté et de justice. Rien, même pas Dieu, ni la loi naturelle. L'exemple que donne saint Thomas est amusant. Il pourrait d'ailleurs s'appliquer pour une part à la société actuelle. Celui, dit-il, qui pense qu'il est bien de forniquer et qui ne fornique pas commet une faute contre sa conscience - dans l'Evangile on parle de péché contre l'esprit.
    Il y aurait évidemment une autre interprétation à la décision du Conseil des sages. Je pars moi du principe qu'ils ont un moment oublié la colonne du Temple, zapé la loi de 1905, gardienne de la laïcité. Mais on peut penser que cette loi (en particulier son article 1) ils le connaissent parfaitement. Simplement ils l'interprèteraient peut être autrement que nous le faisons. Comment ? Eh bien ! Au lieu de comprendre, comme nous le faisons tous que la loi s'arrête là où commence la conscience humaine, peut-être les Sages estiment-ils à l'inverse que, dans la mesure où c'est la République qui "assure la liberté de conscience", alors il leur revient à eux (ils sont un peu la République en dernier ressort) de déclarer les limites de la conscience individuelle. C'était la théorie de Hitler lorsqu'il a été élu démocratiquement chancelier et lorsqu'il est devenu chancelier du Reich : le représentant du peuple peut et doit délimiter le domaine dans lequel la conscience a droit de s'exercer. Et il lui revient, par le fait même, d'interdire à la conscience certaines zones considérées, du point de vue de la conscience, comme des zones de non-droit.
    La République se sortira-t-elle un jour de on péché originel, le Rasoir national ? La Cinquième aura-t-elle le courage d'admettre qu'elle est fondée sur les iniquités sanglantes de la Première ? Ou est-ce que seule l'Eglise catholique devrait faire repentance ? La question est grave parce qu'elle en entraîne une autre sur le sujet qui nous occupe : peut-on être un homme digne de ce nom si l'on ne reconnaît pas le droit des consciences ?"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Du symbolisme de l’épée

    ◘ SYNERGIES EUROPEENNES – Bruxelles/Dresde – octobre 2005

    Les plus célèbres épées de l’histoire ou de la mythologie portent un nom : Balmung, Nagelring, Excalibur, etc. Ces noms expriment la valeur symbolique et magique qu’elles reflètent. Leur nom et les actes qu’elles ont accomplis leur procurent simultanément une particularité.

    Souvent, ces épées uniques en leur genre ont une origine divine, ont été données à l’homme par des dieux et reviennent souvent à ceux-ci en bout de course. Si un héros possède l’une de ces épées, il possède en même temps et puissance et salut. Pour cette raison, l’épée, tenue en main, exprime la force et les capacités masculines et phalliques, ce qui, par extrapolation, symbolise la puissance dominante. Ainsi, les héros solaires et les vainqueurs des forces chtoniennes/telluriques ont pour attribut l’épée.

    Sur le plan de l’histoire évolutive de l’humanité, l’épée n’est forcément pas un symbole très ancien, car ce n’est qu’à l’Âge du Bronze que les hommes ont disposé des capacités de fabriquer des épées. Les premières d’entre elles sont fort décorées, ce qui indique leur usage principalement sacré. Et si l’épée est l’attribut de la classe guerrière dominante, le fabricant d’épées, acquiert, lui aussi, une dimension plus importante : il s’agit du forgeron.

    Dans la mythologie scandinave, le dieu du tonnerre, Thor, entretient un rapport médiat avec l’épée. Si son attribut majeur est le marteau, celui reste tout de même aussi l’œuvre du forgeron, dont le travail consiste à manier le feu et d’autres marteaux, que l’on associe ensuite à l’éclair et au tonnerre. Jörd, d’après l’Edda de Snorri, est la mère de Thor ; elle est la personnification de la Terre. C’est d’elle que jaillissent les métaux que travaillent le forgeron. Le dieu solaire Freyr possède, lui aussi, une épée, capable de combattre seule. Il est le dieu de la fertilité, de la richesse matérielle, du développement pacifique. Ses représentations accentue sa dimension phallique. 

    Dans l’hindouisme védique et dans le bouddhisme, l’épée et le varya revêtent le même symbolisme ; le terme sanskrit de “varya” désigne tout ce qui est masculin/viril, dont le phallus et la semence. Il signifie aussi la “foudre” et symbolise tout ce qui relève symboliquement de l’éclair. La massue à lancer, attribut d’Indra, se nomme également varya. Comme le marteau de Thor, cette massue d’Indra peut ôter comme donner la vie ; elle est ainsi un symbole herculéen. Dieu qui décide de l’orage, Indra est représenté en couleur rouge, ce qui indique une appartenance à la caste des guerriers, ou kshatriya, caste qui le vénère en Inde.

    Le rapport à l’épée a une dimension encore plus philosophique en Asie. Au Japon, la noblesse chevalière, c’est-à-dire les samouraïs, cultive une conception spirituelle à l’égard des 2 épées que possède le samouraï, soit le katana et le wakizashi. L’épée, pour eux, n’est pas seulement un objet de vénération, mais est aussi un symbole de l’âme. Par voie de conséquence, les samouraïs maintenaient leurs épées dans un état de pureté absolue et ne les maniaient qu’avec le plus grand respect. Les ninjas, en revanche, considéraient les épées d’une manière bien plus prosaïque. Leurs épées, contrairement à celles des samouraïs, n’étaient pas courbées, mais droites, ce qui avait pour avantage de pouvoir les utiliser comme outils, d’en faire éventuellement une arme de jet, de donner des coups d’estoc, de s’en servir comme levier ou comme échelle, etc.

    Pour le samouraï, un usage aussi vil de l’épée était totalement inconcevable. En Orient, l’épée a une dimension féminine. En Occident, elle a généralement une lame droite, tandis qu’en Orient elle est courbée, à la façon des sabres ultérieurs. Au Japon, comme dans l’espace indo-européen, l’épée est l’attribut des divinités masculines du tonnerre et de la tempête, telles Susano-o au Japon, Indra en Inde, Mars dans le monde romain…

    L’épée est également mise en équation avec l’intellect et possède de ce fait une vertu séparante, scindante : Alexandre le Grand a résolu une tâche autrement impossible, défaire le nœud gordien, tout simplement en le tranchant. La déesse Iustitia tient en une main une balance, en l’autre une épée. Ces 2 objets ne représentent pas seulement les aspects législatif et exécutif. L’épée symbolise la force de sa capacité de juger ; elle l’aide à séparer culpabilité et innocence. Au Moyen Âge, lorsque le chevalier passait la nuit avec la Dame qu’il admirait, il plaçait son épée entre lui et elle, posant de la sorte une barrière insurmontable qui symbolisait leur chasteté à tous 2. Enfin, lorsque le chevalier est frappé sur l’épaule lors de son adoubement, ce geste symbolise la séparation en 2 de sa vie : celle d’avant l’adoubement, et donc l’entrée en chevalerie, et celle d’après. C’est clairement un rituel d’initiation.

    Tacite évoquait déjà la danse de l’épée chez les Germains. L’histoire de ce rituel et de cette chorégraphie s’est poursuivie jusqu’au XXe siècle. Bon nombre d’indices nous signalent qu’il s’agit pour l’essentiel d’une cérémonie d’initiation.

    Comme l’épée est un objet récent dans l’histoire du développement général de l’humanité, les mythes, où l’épée joue un rôle, ne datent pas d’un passé fort lointain, comme l’indique notamment le mythe judéo-chrétien où Adam et Eve sont chassés du paradis terrestre. Dans ce mythe biblique, l’épée a aussi une fonction “séparatrice” ; elle est en l’occurrence l’épée de feu de l’Archange Michel, qui sépare l’homme du Jardin d’Éden. Vu que Michel a des origines iraniennes et qu’après la christianisation de la Germanie, il a remplacé Wotan/Odin dans tous les symboles religieux, avec une interprétation chrétienne nouvelle, où son épée de feu sépare l’homme chrétien nouveau de son passé païen organique. L’épée de Michel est pour l’humanité germanique une sorte d’épée de Damoclès…

    ► D. A. R. Sokoll. (Hagal n°2/2002)

    ◘ Bibliographie :

    • BIEDERMANN, Hans, Knaurs Lexikon der Symbole, Augsburg, Weltbild, 2000.
    • COOPER, J. C., Illustriertes Lexikon der traditionellen Symbole, Wiesbaden, Drei Lilien, 1986.
    • LURKER, Manfred, Lexikon der Götter und Dämonen : Namen, Funktionen, Symbole/Attribute, 2. erw. Aufl., Stuttgart, Kröner, 1989.
    • PASTENACI, Kurt, Die Kriegskunst der Germanen, Karlsbad u. A., Adam Kraft, 1942.

    http://www.archiveseroe.eu/tradition-c18393793/39

  • Michel Janva : “Dès la première année, le Salon Beige a connu des événements médiatiques qui ont montré son intérêt”

    Michel Janva : “Dès la première année, le Salon Beige a connu des événements médiatiques qui ont montré son intérêt”

    PARIS (NOVOpress) – Le Salon Beige, qui se présente comme un “blog quotidien d’actualité” animé par des “laïcs catholiques”, est devenu l’un des navires amiraux de la réinformation sur Internet. Son rôle a été déterminant dans la mobilisation contre le mariage homosexuel, brisant le mur du silence médiatique et relayant minutieusement les initiatives nationales et locales tout comme les preuves d’abus policiers. Au-delà de cette période clef, il a été et demeure l’artisan d’un “réveil des consciences”, par un travail quotidien de revue de presse et d’analyse de l’actualité sous le double regard catholique et non-conformiste. Michel Janva, son fondateur, répond aux questions de Novopress.

    Michel Janva, vous avez été, il y a maintenant près de dix ans, le co-fondateur du Salon Beige, comment l’idée de ce blog est née ? Quels étaient vos buts à sa création ?
    Nous avons lancé le Salon Beige il y a 9 ans, motivés d’abord par un sentiment de frustration après la « série noire » de l’année 2004 (lundi de Pentecôte, loi sur l’ « homophobie », affaire Buttiglione). Il nous est apparu clairement que les chrétiens étaient en train de se faire marginaliser sur la scène publique, et que les grands médias ne nous étaient plus d’aucun secours pour faire entendre notre voix. Or la campagne présidentielle américaine qui venait de s’achever avait été marquée par l’émergence politique des blogs : alors qu’en France on les considérait encore comme un passe-temps pour ados, ils s’établissaient aux Etats-Unis comme de véritables contre-médias. Nous avons donc tenté l’expérience du blog.

    Le Salon Beige a pour objet de lutter contre la désinformation et, à ce titre, il se définit comme un contre-média (nous ne sommes pas journalistes, nous ne vivons pas grâce au Salon Beige). Et ce blog souhaite unir les catholiques, et au-delà, ceux qui rejoignent nos idées, autour du combat commun, en dépassant les querelles partisanes ou de chapelles.

    Depuis, ce qui était un blog parmi d’autres a pris une ampleur réellement extraordinaire, y compris lorsqu’on le compare aux médias traditionnels, quelles grandes étapes retenez-vous de la décennie écoulée ?
    Dès la première année, le Salon Beige a connu des évènements médiatiques qui ont montré son intérêt. Je pense notamment, dès avril 2005 au décès du pape Jean-Paul II et à l’élection de Benoît XVI, lequel, à peine élu, faisait déjà l’objet d’attaques médiatiques. Puis la même année, le référendum sur le Traité constitutionnel européen, contre lequel nous avons milité, au contraire des grands médias, tous acquis au oui. Je crois que ce vote a montré l’importance d’internet dans le débat politique. Enfin, la même année, la France a connu les émeutes de banlieue, sur lesquelles nous avons tenté de réinformer les lecteurs, au quotidien. La suite est à l’avenant de cette année fondatrice : attaques contre l’Eglise, débats politiques, faits de société, le Salon Beige a voulu répondre sur chacun de ces sujets et la croissance continue de lecteurs montre que cela répond à un réel besoin.

    La mobilisation contre le mariage homosexuel a été un déclencheur important pour votre audience. Ce qui est d’ailleurs directement lié au fait que le blog a été un outil de mobilisation tout à fait efficace, pouvez-vous revenir sur ce point ? Quels exemples précis vous viennent à l’esprit ?
    Autant le blog connaît une croissance continue qui ne s’est jamais démentie depuis sa création, autant les événements de l’an passé ont été un formidable coup de fouet en terme d’audience. Nous avons cherché à coller au plus près de l’actualité dans le combat contre la loi Taubira et nous avons essayé de relayer toutes les initiatives qui se sont organisées dans le pays. Ce relais médiatique a été un vecteur de mobilisation puisque, des banderoles au-dessus des routes, aux manifestations locales et nationales, en passant par les photos devant les mairies et les accueils de ministres, les lecteurs ont voulu avoir leur action et leurs photos sur le Salon Beige. Ainsi, grâce au blog, les idées d’actions, de manifestations spontanées, se sont répandues comme une trainée de poudre.

    Fondés sur leur identité catholique, les blogueurs du Salon Beige travaillent dans un esprit d’unité sans renoncer à une certaine fermeté. Comment résumer la position du blog sur les questions religieuses et notamment sur ce qui relève de la gestion de l’Eglise ? “Pleinement romains, seulement romains” ?
    Notre ligne directrice, c’est la Doctrine sociale de l’Eglise. Nous traitons de l’actualité, de toute l’actualité, sans complexe, sans craindre le politiquement correct, en affichant notre catholicité, et nous ne nous limitons donc pas à l’actualité religieuse. Les questions religieuses ont leur intérêt, mais il existe d’excellents journaux pour cela. Nous cherchons pour notre part à dépasser les divisions, notamment liturgiques, pour unir les catholiques autour du combat commun, et plus particulièrement autour de ce que Benoît XVI a appelé les principes non négociables : le respect de la vie de la conception à la mort naturelle, la défense de la famille, fondée sur un homme et une femme, et la liberté des parents dans l’éducation de leurs enfants. Ces principes sont non négociables car, quels que soient l’époque ou le lieu, ils sont incontournables et constituent les piliers sans lesquels une société ne peut pas être solidement édifiée.

    Une attention particulière est notamment portée aux enseignements pontificaux. La pleine communion de pensée est-elle plus difficile avec François qu’elle ne le fut avec Benoit XVI ? Le Salon Beige n’est-il pas foncièrement “bénédictin” ?
    Nous estimons que les enseignements pontificaux, dispensés notamment lors des voyages du pape, mais aussi lors des messes célébrées à Rome, constituent une actualité à part entière. Là encore nous effectuons un travail de réinformation, puisque nos médias n’en parlent jamais, ou sinon pour en extraire un morceau jeté à la vindicte publique, alors que ces enseignements concernent le milliard de catholiques mais aussi toute personne de bonne volonté. D’autant plus que chaque semaine, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui se pressent à Rome pour entendre cet enseignement.
    Nous voulons aussi montrer que l’Eglise reste unie malgré les hommes qui la composent. A ce titre, nous ne souhaitons pas tomber dans le travers médiatique qui consiste à opposer les papes entre eux. Le Salon Beige n’est pas là pour préférer un pape à un autre, mais pour essayer de rendre compte fidèlement de la continuité du magistère. Nos médias tentent d’opposer le pape François à Benoît XVI, mais ils se mettent le doigt dans l’oeil. Nous l’avons vu lors du voyage à Assise le 4 octobre. Les médias attendaient de grandes déclarations révolutionnaires. En guise de révolution, le pape François a attiré l’attention sur l’adoration eucharistique…. et nos grands médias en sont restés muets.

    Le positionnement politique du blog est celui de la “Droite des valeurs”, envisagée dans un esprit de rassemblement. Quels sont d’après vous les contours et limites actuels de cette “Droite des valeurs” ? Et quels sont les points de clivage principaux (politique familiale, immigration, rôle social de l’entreprise …) d’avec la droite officielle ?
    Non, le Salon Beige ne se définit par par rapport au clivage droite/gauche, mais par rapport au bien et au mal, au juste et à l’injuste. A ce titre, nous mettons en avant les propositions de loi, les déclarations, les discours, les actes…, qui vont dans le sens de la défense de la famille et de la vie, et tant pis si le politique que nous citons est catalogué à “l’extrême droite” par la doxa officielle. Là-dessus, nous n’avons aucun complexe. Nous avons notamment fait plusieurs bilan de l’action des députés en matière de défense de la famille. A partir de leurs votes, nous avons établi ce bilan que vos lecteurs pourront retrouver ici : http://lesalonbeige.blogs.com/deputes/
    Par ailleurs, le Salon Beige milite pour que les catholiques engagés dans des partis politiques ne mettent pas leur engagement partisan avant les principes non négociables et nous estimons que la défense du bien commun devrait permettre l’unité de ces catholiques engagés dans divers partis.

    Pensez-vous que votre lectorat, majoritairement catholique, sera acteur – par son non-conformisme désormais assumé – de la droitisation de notre paysage politique ou demeurera modérateur, selon la vieille tradition démocrate-chrétienne ?
    Nous assistons depuis plusieurs moi à un réveil de cette France des oubliés, la France d’en-bas, la France des catholiques, la France qui considère qu’il y en a assez de mépriser les valeurs, au premier rang desquelles la famille tient la place primordiale. Cette France s’est retrouvée dans la rue à plusieurs reprises et aujourd’hui, face au mépris idéologique du gouvernement, elle est décidée à ne rien lâcher. Contrairement à ce que pensent certains, il ne s’agit pas d’un feu de paille, mais de l’arrivée d’une nouvelle génération décomplexée, décidée à agir au-delà des querelles partisanes, et même au-delà de ce que vous appelez “droitisation” et “démocratie-chrétienne”. Ce sont les catholiques qui ont retrouvé leur fierté avec Jean-Paul II et Benoît XVI, après une période d’enfouissement et d’effacement de la vie publique. Cette génération a vu qu’elle n’était pas seule et combien elle est dynamique. Cette minorité active jouera très certainement un rôle dans les années à venir.

    Quelle place souhaitez-vous et pensez-vous occuper au sein de la réinfo-sphère ? Quelles sont encore selon vous les carences de cette dernière ? Y-a-t-il encore des places vides sur le champ de bataille de la guerre médiatique ?
    Le Salon Beige occupe la place qu’il s’est créée : être un blog d’actualités vues par des laïcs catholiques, indépendant des partis et des clercs, sans être une collections d’éditoriaux, d’analyses et de réflexions, qui ont bien plus leur place dans des médias papiers. Nous regardons avec intérêt les blogs qui se créent chaque année dans la “réinfosphère” et nous relayons ce qui nous semble intéressant. A mon sens, s’il y a une carence à mentionner, c’est celle de la vidéo. Nous négligeons encore trop le poids des images. Or nous avons constaté, avec les manifestations du premier semestre, l’intérêt qu’ont les courtes vidéos dans les compte-rendus de l’actualité. Si la “réinfosphère” souhaite concurrencer réellement les médias télévisés, alors il faut faire des images. Autant dire qu’il y a encore de la place sur le champ de bataille médiatique…

    Votre lectorat a atteint un niveau très élevé et semble s’y maintenir. Quels sont vos projets pour les années à venir ?
    Nous constatons en effet que chaque événement médiatique nous apporte de nouveaux lecteurs, qui, ensuite, restent fidèles à la lecture du Salon Beige. Forts de ce succès, nous souhaitons mettre à profit notre audience pour influencer encore plus le débat politique, notamment en y ancrant nos valeurs. Nous annoncerons prochainement un projet d’envergure sur ce sujet…

    Propos recueillis par Pierre Saint-Servant

    http://fr.novopress.info/142280/michel-janva-des-la-premiere-annee-le-salon-beige-a-connu-des-evenements-mediatiques-qui-ont-montre-son-interet/#more-142280

  • Les Hommen viennent rhabiller les Femen

    Ce soir, les Hommen sont venus offrir aux Femen une tenue décente en leur apportant... des soutiens-gorges. En effet, malgré les subventions secrètes de la mairie de Paris, le groupuscule extrémiste Ukrainien "Femen" n'arrive manifestement pas à boucler les fins de mois : les fonds leur manquent pour s'offrir une tenue décente. Les actions violentes et seins-nus des Femen sont une insulte à la féminité et une dégradation de la femme. Elles sont une provocation honteuse aux yeux des enfants auxquels elles s'exposent en toute impunité.

    0
    1
    2Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Marche contre l’antichristianisme », 20 octobre à Paris

    À l’initiative de l’institut Civitas, et avec le soutien de diverses associations

     

    Le rendez-vous est devant la brasserie Prunier (propriété du milliardaire et militant socialo-sodomite Pierre Bergé), 16 avenue Victor Hugo, Paris 16e à 14h30.

     

     

  • Grenelle de la famille : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    Grenelle de la famille : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – C’est à Bordeaux que le collectif « La manif pour tous » a lancé ce mercredi son « Grenelle de la famille » devant près de 600 personnes réunies le soir à l’Athénée municipale.

    Celui-ci s’organise autour de six grands thèmes qui seront développés dans six grandes villes : le couple à Lyon, la filiation à Nantes, l’éducation à Lille, la lutte contre la paupérisation des familles à Paris, la solidarité intergénérationnelle à Marseille et la qualité de vie à Bordeaux.

    Ces séances de débat se dérouleront à partir de novembre et décembre. Une synthèse des six thématiques sera effectuée, et la rédaction du projet de loi se fera en eux temps : « les principes fondateurs » prévus pour la mi-janvier et « les mesures proposées » pour la fin-février début mars.

    Pour sa présidente, Ludovine de la Rochère, il est temps « de se faire entendre des politiques ». Après avoir expliqué le but de ce « Grenelle », cette dernière ne souhaite pas relâcher la pression sur les partis politiques « Nous irons voir les candidats aux municipales et leur demanderons quels seront leurs projets, comment ils perçoivent la loi Taubira sur le mariage homosexuel et quelles sont leurs convictions sur la libéralisation de la PMA et de la GPA ».

    Plusieurs intervenants se sont ensuite succédés à la tribune, notamment Véronique Signorini pour les AFC (Associations Familiales Catholiques), Jérôme Brunet (président de l’appel des professionnels de l’enfance), ou encore Albéric Dumont, coordinateur de la Manif pour tous.

    Du côté de la mairie de Bordeaux, s’il y a peu de chances qu’Alain Juppé reçoive les faveurs électorales des défenseurs de la famille (ce dernier ayant « déconseiller de manifester »), on pouvait noter la présence d’Hugues Martin et d’Anne Brézillon. Le candidat du Front national, Jacques Colombier, était également présent, ce dernier ayant participé à toutes les manifestations organisées par le collectif.

    Grenelle de la famille : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    Grenelle de la famille : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    Crédit photos : DR.

    http://fr.novopress.info/142243/grenelle-de-la-famille-cest-le-moment-de-se-faire-entendre-des-politiques/#more-142243

  • L'Action française appelle à manifester pour la sauvegarde de la civilisation française

    Retrouvons-nous ensemble ce dimanche 20 octobre pour une Marche contre l’antichristianisme et la politique antifamiliale. Le rendez-vous est fixé à 14h30 devant la Brasserie Prunier située au 16 avenue Victor Hugo dans le 16e arrondissement de Paris. De nombreuses organisations seront présentes à cette manifestation organisée par France jeunesse CIVITAS.

  • [Edito L’AF 2872] : Pour un rassemblement national

    Le double psychodrame de Brignoles et, dans une moindre mesure, de Marseille, révèle la fracture politique croissante du pays réel avec un pays légal dont l’indifférence, voire l’autisme devant les problèmes des Français sont de plus en plus mal acceptés par les électeurs.

    Car dans les deux cas, et toutes choses étant égales par ailleurs, c’est bien à une forme de rejet de l’arrogance politicienne que nous avons assisté, ce dimanche 13 octobre. En arrivant largement en tête (25,25 %) du premier tour des primaires socialistes organisées à Marseille pour les prochaines élections municipales, la sénatrice Samia Gahli a non seulement créé la surprise : ses électeurs ont surtout signifié son congé à la représentante du gouvernement, Marie-Arlette Carlotti, ministre-déléguée-aux-personnes-handicapées-et-à-la-lutte-contre-l’exclusion (ouf !), dont les Français ont appris l’existence à l’occasion de ces primaires. En préférant une candidate née à Marseille, issue de l’immigration et qui a grandi dans les « quartiers » de la ville, dont elle connaît la réalité, en plébiscitant surtout au premier tour — à l’heure où nous écrivons nous ignorons si elle transformera l’essai — celle qui en appelle à des mesures radicales (l’envoi de l’armée) dans une ville qui subit à la fois l’immigration galopante, l’insécurité et le clientélisme mafieux — peu importent les propres réseaux dont Samia Gahli est la représentante : il ne s’agit pas ici de mesurer la sincérité de la candidate —, les électeurs socialistes ont eux-mêmes fait preuve de ce populisme honni par une classe politique dont le mépris pour le peuple français n’a d’égal, aujourd’hui, que son propre aveuglement devant la colère qui gronde.

    A Brignoles, c’est encore plus évident. L’élection haut la main (54%) du frontiste Laurent Lopez face à la représentante de l’UMP soutenue par la gauche est un désaveu clair et net de cette escroquerie politico-morale appelée front républicain, qui visait, depuis Mitterrand, à interdire à la droite parlementaire toute alliance avec sa propre droite quand la gauche ne s’interdit aucune alliance avec sa propre gauche. Oui, et c’est, en un sens, une bonne nouvelle, nous avons affaire à un pays légal ringard, totalement déconnecté de l’évolution de l’opinion publique et qui n’a pas encore compris que nous ne sommes plus dans les années quatre-vingt du siècle précédent, ni même en 2002, quand on faisait descendre dans la rue contre le péril brun des centaines de milliers de Français, dont de nombreux potaches intrumentalisés par les syndicats enseignants. Il n’y a pas que la parole qui se libère — nos élites le regrettent suffisamment — : le bulletin de vote, lui aussi, est de plus en plus décomplexé.

    Certes les Français, si du moins on en croit les instituts de sondage, sont encore dans leur grande majorité hostiles aux solutions nationales, si bien qu’on est en droit de se demander si le pays légal ne surjoue pas sa peur quand il craint une vague bleu marine pour les municipales et les européennes. C’est que des places sont en jeu, de maires et de députés, qui représentent autant de prébendes et de privilèges... bien républicains, ceux-là. Cependant nos élites n’ont pas tort de s’inquiéter. Les signes se multiplient d’un changement d’état d’esprit avec l’inéluctable disparition de la génération de Mai-68. Oh ! rien n’est gagné, surtout que le message de ceux qui tournent le dos à quarante-cinq années d’errements et de renoncements manque encore de clarté. C’est évidemment dû à leur grande diversité, laquelle, pour le coup, est un gage de richesse : encore conviendrait-il maintenant d’assurer un lien politique — nous n’avons pas peur de ces mots— entre tous ceux qui comprennent par des voies différentes que le moment n’a jamais été aussi propice pour clore une époque. Oui, il convient de rassembler dans une même geste politique tous ceux qui perçoivent qu’il est temps de donner un coup d’arrêt aux dérives actuelles qui touchent tous les aspects de la vie du pays — social, économique ou anthropologique —, jusqu’à son indépendance, parce que ces dérives répondent à une même logique de renoncement à notre être français au profit de l’idéologie du village planétaire, laquelle repose sur une réduction consumériste de l’homme. Dans ces conditions, la « jouer perso », c’est-à-dire entretenir les divisions le plus souvent pour de médiocres questions de personne, ou en considération de ce respect humain qui n’a jamais été que le masque de la lâcheté, c’est faire le jeu de l’adversaire. Au fond d’eux-mêmes, les Français actifs, par-delà leurs légitimes sensibilités, ne demandent que l’union, qu’il s’agisse de ceux qui militent politiquement dans un mouvement national parce qu’ils sont souverainistes, nationalistes ou simplement inquiets pour leur sécurité ou leur emploi attaqués par la mondialisation, ou de ceux qui, hier, ont manifesté, parfois pour la première fois, contre le mariage pour tous, entreprennent aujourd’hui de « veiller » et manifesteront demain contre la PMA, la GPA, le gender ou l’euthanasie. Non qu’ils soient toujours les mêmes — c’est loin d’être le cas —, mais leurs préoccupations convergent vers le renversement d’un système dont la logique achève de détruire et la société et la nation.

    Oui, les responsables politiques et associatifs, s’ils partagent cette bonne volonté sans laquelle rien n’est possible, doivent s’interroger sur ce qui les rassemble par-delà ce qui peut les diviser pour unifier leur résistance aux forces de destruction de notre civilisation. Car, nul ne l’ignore, c’est désormais l’enjeu. Aussi faut-il en finir autant avec les médiocres logiques de parti chez les nationaux eux-mêmes car elles mettent à mal toute idée de rassemblement, qu’avec cette pusillanimité à entrer en politique de la part de catholiques à l’optimisme impénitent — l’espoir des imbéciles, disait Bernanos — qui pensent, en bons kantiens mais en mauvais chrétiens (car la politique est une forme de charité), que la transformation politique suivra la transformation morale. Et qu’il suffit d’attendre...en perdant tout, ce qu’ils font depuis 1892 et la faillite Ralliement. Oui, il faut rompre avec cette double attitude perdante-perdante. Car le temps presse. Et les combats que la France a à mener, tant sur les fronts extérieur qu’intérieur, exigent de chacun de ses fils sincérité et abnégation.

    C’est à la constitution d’un véritable rassemblement national qu’appelle l’Action française. Pour sauver l’héritage.

    François Marcilhac - L’AF 2872

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Edito-L-AF-2872-Pour-un

  • Vers un Bobigny de l'euthanasie ?

    Communiqué de Laissez-les-vivre :

    "Le 11 août 2011, le docteur Nicolas BONNEMAISON , responsable de l’unité hospitalière de courte durée (UHCD) du centre hospitalier de la Côte Basque à Bayonne avait été mis en examen pour NEUF CAS d'empoisonnement au moyen d’Hypnovel et de Norcuron sur personnes vulnérables. Il n’avait jamais nié les faits et avait affirmé avoir agi ainsi pour abréger les souffrances de ses patients en pleine conscience des actes qu’il avait commis. Alors que le médecin était radié du Conseil National de l’Ordre des Médecins, 240 autres praticiens avaient adressé une lettre au Président de la République pour le soutenir et, peu après, l’avis rendu par le Comité consultatif national d'éthique (CCNE), l’annonce de l’élaboration d’un projet de loi sur la fin de vie dès l’automne avait été effectuée.

    Or, on sait depuis le 13 août 2013 que le parquet a requis le renvoi devant une cour d’assises et que, ce 16 OCTOBRE 2013, les juges d’instruction viennent de prendre une ordonnance de renvoi pour SEPT cas retenus parmi les NEUF instruits. Il semble bien d’ailleurs que les avocats du docteur BONNEMAISON veuillent instrumentaliser le procès pour en faire une tribune en faveur de l’euthanasie. L’un des avocats, Maître DUCOS-ADER n’a-t-il pas déclaré : "Peut-être est-ce la seule solution pour montrer le chemin au législateur comme de nombreux médecins, professeurs, et hommes politiques de tous bords le tentent de façon de plus en plus pressante depuis des années." et son confrère Arnaud DUPIN d'ajouter : "Nicolas BONNEMAISON est prêt à se défendre devant un jury d’assises s’il le faut, de façon à poser les vraies questions de l’euthanasie sans hypocrisie."

    Point de vue que semble partager la ministre des Personnes âgées, Michèle DELAUNAY qui a déclaré dès l’annonce de sa vraisemblable comparution en Cour d’Assises "qu’elle était convaincue que les intentions du docteur BONNEMAISON n’étaient pas celles d’un meurtrier ou d’un empoisonneur mais d’un médecin qui a pris ses responsabilités et qu’il conviendra de juger ». Il est d'ailleurs particulièrement grave qu'un ministre, chargée des personnes âgées en vienne à défendre un médecin qui a précisément attenté à la vie des plus vulnérables et, ce, de la même façon dont le ministre de la Santé Bernard KOUCHNER avait défendu Christine MALEVRE,mais il semble bien que la fonction ministérielle confère à cet égard une totale immunité...

    Bénéficiera-t-il d'une opinion publique favorable comme sembleraient l'indiquer les sondages ou au contraire assistera-t-on à un retournement de situation dans le cas ou il serait possible de faire valoir que les patients n'avaient rien demandé et qu'ils ont été" liquidés" dès leur arrivée dans le service de UHCD qui, en l'occurrence, portait assez bien son nom, que tout ne se réglait pas "en une poignée de main avec la famille et hop" comme l'avait quelque peu cyniquement déclaré le praticien tel Christine MALEVRE qui en son temps prétendait que tout se lisait dans le regard de ses patients ? Sera-t-il alors possible de faire valoir que les descriptions à caractère exhibant de l'état de délabrement des patients effectuées par les avocats sont indignes et dégradantes ?

    En ce qui concernait Christine MALEVRE c'est finalement son livre "Mes Aveux" qui avait retourné l'opinion en sa défaveur car précisément celui-ci avait dévoilé trop d'éléments personnels concernant les proches de ses victimes. Que les avocats du praticien veuillent en faire une tribune d'orchestration médiatique de l'euthanasie une sorte de Bobigny de l'euthanasie est certain, mais depuis 30 ans que le lobby de la mort sévit en France sur la question de l'euthanasie, de nombreux coups médiatiques pourtant souvent bien montés n'ont pas produit les effets escomptés par le dit lobby."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/vers-un-bobigny-de-leuthanasie-.html

  • La Manif pour tous continue le combat !

    Entretien de Boulevard Voltaire avec Ludivine de La Rochère

    Où en est la Manif pour tous ?

    Depuis un an, la Manif pour tous défend le mariage homme/femme et la filiation père/mère/enfant, c’est-à-dire la famille.

    Compte tenu des atteintes et des menaces qui pèsent sur la famille, nous lançons, le 16 octobre à Bordeaux, un Grenelle de la Famille. L’objectif est de rédiger une proposition de loi alternative au projet législatif que prépare actuellement le gouvernement. Les enjeux sont essentiels : remettre la famille – cellule irremplaçable pour l’éducation, la dignité et la solidarité – au cœur des préoccupations de la société et de nos gouvernants ; repenser les fondements de ce que doit être une politique familiale et proposer des mesures pertinentes.

    Les thèmes que nous allons traiter sont : le couple, l’enfant et la filiation, l’éducation, la lutte contre la paupérisation (logement, emploi, fiscalité), la qualité de vie (santé, services) et la solidarité intergénérationnelle. Des forums auront ainsi lieu partout en France jusque fin décembre pour aboutir à la publication d’une première partie de cette proposition de loi – qui seront les principes —, en attendant le second volet – les mesures — pour début mars. [...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Manif-pour-tous-continue-le