Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

tradition - Page 380

  • PLUS DE 800 MILITANTS NATIONALISTES DANS LES RUES DE PARIS POUR DIRE NON AU MONDIALISME ET A L’IMPERIALISME

    DR-Patrick-Gofman-300x197.pngTrès belle réussite pour la manifestation nationaliste unitaire, organisée à l’initiative de 3e Voie, qui s’est déroulée samedi après-midi dans le Quartier Latin. Plus de 800 personnes ont ainsi défilé sans incident du Carrefour Odéon jusqu’à la Place du Panthéon. Impécablement encadrée par le Service d’ordre des JNR (Jeunesses nationalistes révolutionnaires), cette manifestation avait reçu le soutien des associations nationalistes syriennes, des indépendantistes québécois, des militants wallons du mouvement Nation, ainsi que d’autres organisations européennes.

    Nous reviendrons très prochainement sur cet événement considérable pour le mouvement nationaliste dans son ensemble. Félicitons-nous de la réussite et de l’entente harmonieuse qui s’est instaurée pendant l’organisation de ce rassemblement entre la Nouvelle Droite Populaire, Synthèse nationale, le GUD et 3e Voie.

    Voici l’intervention de Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale et membre du Bureau de la NDP, prononcée face au Panthéon avant la dispersion de la manifestation :
    Amis et camarades nationaux et nationalistes,

    Dimanche 13 janvier dernier, c’est plus de 1 million de Français qui ont manifesté à Paris leur opposition à la loi Taubira qui prétend instaurer un « mariage pour tous ». Nous ne pouvons que nous réjouir du succès de cette manifestation.

    Mais ces manifestants savent-ils qu’au-delà de cette parodie de mariage la principale menace qui pèse sur la conception traditionnelle de la famille à laquelle ils sont attachés est la politique mondialiste voulue par l’hyper-classe apatride qui prétend diriger le monde et dont Hollande et Taubira ne sont en réalité que les petits domestiques serviles.

    Pour réaliser leur projet funeste de transformer la Terre en un vaste espace économique uniformisé dans lequel les identités, nationales, ethniques et sexuelles seraient broyées, les mondialistes s’acharnent à détruire tous les repères qui font la spécificité de chaque peuple. Notre conception européenne de la famille est donc, à leurs yeux, l’une des premières cibles à abattre. L’humanoïde idéal pour ces nouveaux maîtres du monde devra être un consommateur métissé, déculturé, déraciné et asexué. La promotion de la fumeuse théorie dite du « gender » allant dans ce sens.

    Cependant les prétentions mortifères des mondialistes se heurtent de plus en plus aux réactions populaires. Partout dans le monde les peuples prennent conscience que leur existence est menacée. La gigantesque manifestation du 13 janvier peut être considérée comme l’un des premiers symptômes de ce réveil salvateur dans notre pays. Mais il faut aller plus loin.

    Les Français n’ont plus rien à attendre des partis politiques de la pseudo droite ou de la gauche dogmatique qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. Ils sont tous imprégnés par l’idéologie mondialiste. Ils portent tous une accablante part de responsabilité dans le désastre actuel.

    Voilà pourquoi la Nouvelle Droite Populaire et Synthèse nationale ont répondus avec enthousiasme à l’appel à cette manifestation contre le mondialisme et l’impérialisme organisée, à l’initiative du mouvement 3e voie.

    La NDP et Synthèse nationale se félicitent aussi de la participation à nos côtés de délégations de peuples en lutte pour sauver leur identité tels que nos frères québécois et wallons ou encore les Serbes et bien sûr les Syriens qui sont actuellement en première ligne face à une convergence d’intérêts entre les mondialistes et les islamistes.

    Depuis des décennies on cherche à nous faire avaler, au nom de l’ultra-libéralisme, que l’avenir de l’humanité passe par la globalisation de l’économie et par la destruction des différences qui, jusqu’à présent, faisaient la richesse de la planète…

    L’hyper-classe apatride qui a progressivement prit le pouvoir, au dépend de la souveraineté des peuples et des nations, veut créer un monde uniformisé dans lequel les humains ne seraient plus que des consommateurs dociles privés de toutes références identitaires. Cela pour le plus grand profit des multinationales et des financiers tels la Goldman & Sachs et autres riverains de Wall street…

    Partout où le mondialisme triomphe, partout les peuples subissent !

    Toute la classe politique française porte une accablante part de responsabilité dans cette situation. Ils ont tous contribué, d’une manière ou d’une autre, au bradage de notre indépendance nationale, de notre économie industrielle et à l’anéantissement de notre civilisation européenne…

    IL FAUT QUE CELA CHANGE !

    A la domination mondiale de l’hyper-classe cosmopolite, nous opposons le réveil des peuples et des nations. Nous ne voulons plus que notre avenir soit dirigé par ceux qui ont conduit nos compatriotes à se retrouver de plus en plus nombreux au seuil de la misère.

    La France et l’Europe sont fières de leur Histoire et de leur Civilisation. Elles en ont assez de la repentance permanente imposée par les pseudo-pouvoirs successifs et de l’humiliation qui en découle.

    De plus, dès les années 70, au nom du profit immédiat, le patronat sans scrupule, soutenu par les syndicats marxistes à la recherche alors d’une « clientèle » qu’ils imaginaient facile à manipuler, nous a imposé sur notre sol une immigration incontrôlée qui engendre l’islamisation progressive de notre société.

    Face au grand brassage des peuples, face à la destruction des nations, face aux prétentions criminelles des mondialistes nous répondons simplement en reprenant l’expression si chère à notre camarade Pierre Vial : UNE TERRE, UN PEUPLE !

    Nous voulons une France française, dans une Europe européenne…

    Nous voulons instaurer un Ordre nouveau, nationaliste, populaire, solidariste et identitaire, seul capable de redonner au peuple français et aux peuples d’Europe leur liberté, leur prospérité et leur dignité.

    Voilà pourquoi nous appelons au réveil des identités et à la constitution d’un vaste front nationaliste et populaire antimondialiste capable d’incarner l’opposition réelle de nos peuples à la volonté hégémonique de l’hyper-classe apatride !

    Voilà pourquoi, dès maintenant nous devons nous mobiliser en vue de la préparation et de la réussite de la grande manifestation nationaliste du dimanche 12 mai prochain, jour de Ste Jeanne d’Arc, à Paris pour leur montrer de la manière la plus massive et la plus resplendissante qui soit que le peuple français et les peuples d’Europe sont à nouveau debout.

    http://fr.altermedia.info/

  • Photos des 97 rassemblements de la Manif Partout

    Grâce au Salon Beige, les photos des manifestations du samedi 2 février 2013 à travers toute la France avant la grande manifestation nationale du 24 mars !

    La mobilisation continue !

    97 manifestations pour défendre le mariage contre le projet de loi Taubira ont été organisées aujourd'hui devant les préfectures de France. Quelle organisation, quelle association, quel parti politique peut se targuer d'avoir mobilisé autant au même moment ? La révolte du peuple français contre les projets délirants de ce gouvernement monte chaque jour. Et elle va encore gronder le 24 mars prochain à Paris.

    Avignon, où le mistral soufflait entre 60 et 90 km/heure avec 8/10 °C (autres photos). Présence de Marion Maréchal-Le Pen :

    1

    72
    Melun :

    2

    Le Salon Beige

    http://www.actionfrancaise.net

  • « “ Casa Pound ” ? “ Casa Pound ” ! » (entretien avec Adriano Scianca)

    Zentropa : Votre livre et l’expérience de Casa Pound en général suscitent un débat assez virulent en France. Que pensez-vous de cette agitation ?

     

    Adriano Scianca : Cela me rend très heureux. Cela signifie qu’il y a beaucoup de jeunes gens en Europe qui s’intéressent à ce mouvement. Et il est bien sûr normal qu’il y ait aussi des critiques. Si celles-ci sont constructives et raisonnées, elles sont les bienvenues. Mais si elles sont au contraire basées sur l’envie, la médisance, l’incompréhension et la volonté de détruire, la question est évidemment bien plus triste …

     

    Z. : Certains semblent voir d’un mauvais œil la sympathie croissante pour Casa Pound en imaginant qu’il s’agit là du fruit d’un « prosélytisme » hors de l’Italie…

     

    A.S. : La vérité est que nous sommes ouvert à tous, mais ne voulons absolument pas « coloniser » l’espace politique français, espagnol ou allemand. Nous n’avons jamais eu l’intention d’ouvrir des Casa Pound France, Casa Pound Espana, Casa Pound Deutschland. Par ailleurs, à chaque fois que des camarades européens nous ont demandé des avis ou des conseils, nous les avons toujours mis en garde contre l’imitation facile et souvent boiteuse de modèles étrangers, y compris le nôtre, et que le seul secret du succès était de travailler dur au quotidien. Les prétendus « camarades » qui attaquent Casa Pound parce qu’ils craignent notre concurrence peuvent donc être rassurés : personne ne veut percer dans leur arrière-cour…

     

    Z. : L’une des observations les plus fréquentes de ceux qui regardent Casa Pound de l’extérieur est la suivante : « En Italie, c’est plus facile. » Est-ce vraiment le cas ?

     

    A.S. : Je ne vais pas entrer dans une fastidieuse comparaison des mérites et des difficultés rencontrées par les camarades européens dans leurs différents pays. Je dis juste que celui qui peint une Italie où les fascistes disposent d’un tapis rouge est simplement quelqu’un à la recherche d’une excuse pour justifier ses propres échecs. Casa Pound Italie a subi plus de cinquante agressions antifascistes. Il y a à peine quelques jours un cocktail Molotov a été lancé sur la porte de notre siège à Bologne. Nous avons eu jusqu’à cinq prisonniers politiques en même temps. Le Parti démocrate – héritier de l’ancien Parti communiste et maintenant probablement premier parti en Italie – est un ennemi déclaré de Casa Pound et a entrepris plusieurs fois des démarches au Parlement pour demander notre dissolution. À Cuneo, notre permanence a été attaquée et un militant a été transporté à l’hôpital, la tête ouverte par un jet de pierres. Il y a quelques années, le Cutty Sark, notre pub à Rome, a été complètement détruit par une bombe. Et il y aurait encore beaucoup d’exemples à citer…

     

    Z. : Certaines personnes, en vous lisant, vous accuseront de jouer les victimes…

     

    A.S. : Certainement pas. Nous avons choisi un certain chemin et nous en assumons les conséquences. Dans un sens, cela fait partie du « jeu ». Si je répète ces faits ici, c’est seulement parce que parfois, j’ai entendu dire que Casa Pound est simplement un mouvement de jeunes dont l’engagement se base uniquement sur les tatouages, la mode vestimentaire, et la sous-culture pop. Mais Casa Pound est basé sur la lutte quotidienne, sur la défense, même physique, de notre liberté, d’un bâtiment occupé pendant dix ans 24 heures sur 24, 365 jours par an par des volontaires. Qui fait de l’ironie sur nous (et fait à son tour de la victimisation en inventant une prétendue menace de notre part…), insulte sciemment tout ce travail, ces prisonniers, ces blessés, ces sacrifices, et faire preuve d’une immense insolence surtout lorsque l’on a soi-même rien réalisé …

     

    Z. : Et quant à vos liens supposés avec le P.D.L. [Parti du Peuple de la Liberté, berlusconien - N.D.L.R.] et le maire de Rome Alemanno ?

     

    A.S. : Ici aussi, ce point doit être clarifié. Un récent article paru sur un site N.-R. français prétend expliquer le succès de la C.P.I. par sa proximité avec les institutions au pouvoir. Il est regrettable que l’auteur démontre si peu de connaissance des faits réels. On parle notamment beaucoup d’Alemanno, l’actuel maire de Rome, par exemple, en oubliant que Casa Pound a été occupée alors que le maire était Veltroni, membre de l’ancien Parti communiste. Il est vrai que le fils du maire actuel milite dans les rangs du Blocco Studentesco, mais au moment de la prise de Casa Pound, il n’avait que huit ans et son père n’était même pas encore candidat à la mairie. Il est également dit que le parti La Destra faisait partie du gouvernement Berlusconi IV et que Gianluca Iannone, le président de Casa Pound, a été candidat de ce parti, donc tout se tient : Casa Pound est l’alliée de Berlusconi. Il s’agit là encore d’un mensonge : lors des élections qui ont conduit au quatrième gouvernement Berlusconi (2008), La Destra n’a pas obtenu de sièges au Parlement, et ne faisait donc pas partie du gouvernement. Par ailleurs les membres de Casa Pound n’ont plus aucun rapport avec La Destra depuis plusieurs années.

     

    Se répète enfin, avec une absolue mauvaise foi, le mensonge que la ville de Rome aurait acheté notre immeuble, et je cite, « l’aurait laissé à la disposition des amis de Gianluca Iannone ». De toute évidence, l’extrême droite est la même dans tous les pays et n’hésite pas, pour attaquer ses ennemis de la mouvance, à reprendre et utiliser les mensonges et diffamations propagés par la gauche. Maintenant, les documents de la Ville de Rome sont disponibles en ligne, n’importe qui, même de France, peut y avoir accès. Tout y est clair et toute personne honnête peut donc vérifier la réalité de la situation. Si l’auteur de l’article en question peut étayer son propos d’un document officiel dans lequel il est dit que le bâtiment Via Napoleone III est « à la disposition de Casa Pound » cela est fort bien, sinon il faut en conclure qu’il est un menteur.

     

    Z. : L’immeuble a été attribué ?

     

    A.S. : Non, le bâtiment est occupé et le restera. La Ville a proposé à l’État d’acquérir cet immeuble, parmi d’autres édifices, mais cela n’a rien à voir avec Casa Pound, puisque pour un occupant « illégal » comme nous le sommes, peu importe qui est le propriétaire « officiel » du bâtiment. En outre, la proposition n’a jamais été discuté, pourquoi continuer à en parler sinon pour diffamer ?

     

    Z. : Certains croient que Casa Pound est trop « mou » sur la question de l’immigration et vis à vis de la communauté juive : qu’en pensez-vous ?

     

    A.S. : Casa Pound a inscrit en toutes lettres dans son programme l’exigence de la fermeture des frontières et de la lutte contre l’immigration. Que dire de plus ?

     

    Quant aux Juifs, il est simplement honnête de dire, comme je l’ai fait, que pendant le Risorgimento et sous le fascisme, au moins jusqu’en 1938, la communauté juive était fondamentalement patriote. Je comprends que ces faits historiques puissent contrarier ceux qui ne se préoccupent que de poursuivre leurs fantômes personnels, mais les obsessions ne peuvent pas changer l’histoire. L’équité voudrait, cependant, quand il s’agit d’évoquer ce sujet, qu’on rappelle aussi les pages de mon livre où sont critiquées les politiques de l’État d’Israël, celles où je cite les observations de Norman Finkelstein sur l’exploitation politique de la douleur juive ou celles où je dénonce les dérives pro-sionistes de certains mouvements de droite. Et peut-être, dans un souci d’exhaustivité, faudrait-il aussi se souvenir que chef de la communauté juive de Rome, Ricardo Pacifici a menacé à plusieurs reprises publiquement notre président Gianluca Iannone.

     

    Z. : Sur l’islam également, certains trouvent Casa Pound trop « tiède »…

     

    A.S. : C’est le Manifeste de Vérone de la République sociale italienne et non Bart Simpson qui a recommandé le « respect absolu » pour les peuples musulmans. Cela ne fait pas de nous, bien entendu, les partisans de l’invasion et de l’immigration de masse et si demain quelqu’un veut m’imposer la charia, je me battrais évidemment de toutes mes forces contre lui. Cependant, ce que certains ne comprennent pas, c’est que Casa Pound n’a à l’esprit que les intérêts du peuple italien dans son ensemble et celui-ci ne veut pas être embarqué dans un fumeux et mortifère « choc des civilisations » voulu et instrumentalisé par les néo-cons américains. Tout le reste est subordonné à cette bataille pour notre peuple avant tout. La référence au fascisme nous donne une vue d’ensemble qui ne laisse pas de place à des visions simplistes et unilatérales. Pour le reste, ce sont ceux qui sont violemment contre l’islam et approuvent la thèse de Huntington et Fallaci tout en se prétendant en même temps « anti-sionistes » qui devraient fournir une explication, pas nous.

     

    Z. : En France, est vivement ressentie la division entre catholiques et païens. C.P.I. semble être plus proche de la deuxième catégorie, qu’en est-il au juste ?

     

    A.S. : Casa Pound Italia est un mouvement non-confessionnel, il y a parmi nous des catholiques comme des païens, et tous sont traités sans différenciation aussi longtemps que personne ne vient mélanger sa foi avec l’activisme politique. Ainsi en a voulu le fascisme, pourquoi devrions-nous faire autrement? Par ailleurs le dernier article français ouvertement hostile à Casa Pound provient d’un site de tendance néo-païenne…

     

    Z. : Certains lecteurs de votre livre ont évoqué une approche un peu naïve, presque libérale des questions philosophiques. Que voulez-vous répondre ?

     

    A.S. : Mes professeurs sont, entre autres, Pound, Gentile, Heidegger, Nietzsche. Je ne pense pas que ces écrivains sont si superficiels ou même « libéraux ». Cependant, il était très drôle de voir un article m’accusant d’être un libéral cosmopolite en citant des propos qui, en fait, n’étaient pas les miens, mais de ceux de Giovanni Gentile, philosophe officiel du fascisme, assassiné par les partisans en 1944. Mais peut-être que même le fait de mourir pour ses idées ne suffit pas pour trouver grâce aux yeux des gardiens de l’orthodoxie intransigeante qui combattent le sionisme sur Facebook.

     

    • D’abord mis en ligne sur Zentropa, le 10 décembre 2012.

    http://www.europemaxima.com/

  • Contre la « Casa Pound », tout contre… par Lionel PLACET

    L’engouement que suscite l’expérience transalpine de la Casa Pound au sein du mouvement nationaliste français au sens large n’a curieusement jamais suscité d’analyse. Il va de soi, semble-t-il, que certains veuillent l’imiter servilement dans notre pays et que d’autres, souvent sans même réfléchir aux différences idéologiques profondes qu’ils ont avec elle, se rendent en pèlerinage à son siège romain et s’en glorifient ensuite dans leurs médias. Si deux ouvrages apologétiques la concernant sont parus ces derniers mois chez des éditeurs français, si on ne compte plus dans la presse nationaliste de notre pays les interviews de son leader Gianluca Iannone et les articles louangeurs traitant de ses diverses activités, il n’existe par contre aucun texte de réflexion stratégique et politique concernant la Casa Pound.

     

    Et pourtant, il est normal de s’interroger : est-ce que la Casa Pound est un modèle transposable hors de l’Italie ? Est-ce réellement une réussite politique ? Comment expliquer cet engouement des natios français pour une expérience étrangère ?

     

    Qu’est-ce que la Casa Pound ?

     

    Comme a pu l’écrire Gabriele Adinolfi : « C’est quelque chose de très particulier : un mouvement politique, un mouvement social et un mouvement culturel à la fois ». Pour faire simple on peut résumer la situation ainsi : à Rome pendant l’hiver 2003, à l’initiative d’un groupe musical, ZetaZeroAlfa, qui gérait aussi un pub, le Cutty Sark, est organisée l’occupation d’un bâtiment afin d’offrir une solution concrète à la crise du logement et de réagir à une très importante hausse des loyers. Ce sera Casa Pound. Elle deviendra un symbole et de cette expérience naîtra un réseau d’« occupations non conformes » (O.N.C.) qui s’étendra sur tout le territoire italien. Autour de cette dynamique, ses animateurs produisirent des projets de loi pour empêcher les spéculations typiques du secteur de l’immobilier, pour favoriser la natalité, etc.; et en parallèle développèrent des structures organisant des activités sportives, culturelles et de solidarité, ainsi qu’un syndicat étudiant.

     

    Un phénomène purement italien

     

    La Casa Pound ne s’explique et se comprend que si elle est mise en perspective avec l’histoire de la droite radicale italienne.

     

    En soit, elle n’est pas réellement une idée nouvelle mais la reprise d’idées et de stratégies qui furent développées à la fin des années 1970 dans l’aile la plus révolutionnaire du Front de la jeunesse et dans ses fameux Campo Hobbit.

     

    Or cette continuité explique beaucoup de chose. La Casa Pound n’a été rendue possible que par une longue succession d’amitiés militantes et de sympathies idéologiques. En effet, le ralliement de Fini à Berlusconi a eu comme conséquence, ce qu’on n’a guère perçu en France, que nombre d’ex-militants radicaux n’ayant jamais réellement renié leurs rêves de jeunesse se sont soudains trouvés à des postes de responsabilité où ils ont pu rendre moult services.

     

    Pour ne citer que Rome, son maire, Gianni Alemanno, est à la fois l’ancien dirigeant charismatique du Front de la jeunesse et le beau-fils de Pino Rauti, le leader historique des radicaux italiens (et, last but not least, son fils milite à la Casa Pound!). Quant à son maire-adjoint à la culture, amené de par ses fonction à être en contact direct avec Casa Pound, ce fut pendant longtemps Umberto Croppi, qui dans une vie précédente avait été un activiste frénétique des réseaux N.-R. italiens. On comprend donc mieux qu’en 2011, la ville de Rome ait racheté, près de douze millions d’euros, la Casa Pound à son légitime propriétaire et l’ai laissé à la disposition des amis de Gianluca Iannone. Un Iannone qui après avoir milité au Mouvement social – Flamme tricolore fut membre de La Destra. Ce qui n’est pas neutre quand on sait que ce très petit parti participa au gouvernement Berlusconi IV.

     

    Tout ceci explique que la Casa Pound put, durant toute l’ère berlusconienne, développer ses activités sans problèmes. Tout ceci explique aussi qu’à Rome, dont Alemanno est toujours le maire, son existence ne soit nullement remise en cause ni contrariée.

     

    Est-ce réellement une réussite ?

     

    Cela étant on est en droit de se demander si la Casa Pound et le mouvement qui en dépend sont véritablement la réussite que l’on nous décrit.

     

    Pour en juger, il faut différencier deux choses : la réussite politique et la réussite communautaire.

     

    Au niveau politique, soyons clair, c’est un échec patent et cuisant. En effet, rien de politiquement concret n’est ressorti de la Casa Pound et les partis qui lui ont été liés n’ont nullement profité de ce lien en terme électoral, leurs scores ayant variés depuis sa création entre 2,40 % et 0,40 %.

     

    Au niveau communautaire, par contre, la Casa Pound est incontestablement une réussite avec ses pubs, ses clubs sportif et culturel. Mais dans le même temps, cette réussite explique sa faiblesse : le mouvement poundiste se vit dans l’entre soi et s’est développé comme un ghetto pour natios. Pire, la Casa Pound donne raison à une des plus déprimantes analyse du sociologue William Bainbridge : tout mouvement radical visant une illusoire prise de pouvoir commence comme une structure politique et finit comme une association de loisirs à connotation idéologiques… Ce qui est bien ce qu’est devenu la Casa Pound, si on la juge avec lucidité.

     

    Vouloir imiter la Casa Pound évite de réfléchir

     

    Une analyse, même rapide et peu approfondie comme celle que nous venons d’effectuer, permet de s’apercevoir sans peine que vouloir imiter la Casa Pound en France est illusoire.

     

    Tout d’abord le climat politique n’est pas le même, les complicités dans l’appareil d’État, importante dans un cas sont nulles dans l’autre. Ensuite, il n’existe pas en France de culture contestataire de droite radicale du type de celle qui a pu se développer en Italie et qui, intégrant aussi bien Mishima que la famille Simpson, a un impact réel dans une fraction importante de la jeunesse.

     

    Alors, vouloir copier la Casa Pound est aussi vain qu’inutile. Mais il faut avouer que le copiage à un avantage : il évite de se compliquer la vie à réfléchir à ce qui est, hic et nunc, et à ce qui pourrait être fait…

     

    Lionel Placet http://www.europemaxima.com/

     

    • D’abord paru dans Salut public, n° 9, octobre 2012, puis mis en ligne sur Vox N.-R., le 26 novembre 2012.

  • Bernays, ou la révolution du spin

    L’indispensable Consciences sous influence de Stuart Ewen – dont la réédition devient plus urgente que jamais – révèle les prodromes du dol patent des décideurs de réduire les hommes au stade de servo-mécanismes actionnables et dirigeables à merci. A l’époque étudiée, maîtriser les masses impliquait la création d’une mentalité mécanique, aux réactions prévisibles et dénuées d’autonomie. L’idée de changement était implantée symboliquement dans l’esprit des sujets. Le consommatisme devait permettre la satisfaction des pulsions tout en assurant le contrôle social. Bref, depuis près d’un siècle la publicité a cherché une méthode scientifique d’influence psychique.

    Dans ce domaine, le pionnier de l’ingénierie sociale fut incontestablement Edward Bernays. Neveu de Freud et lecteur de la Psychologie des foules de Gustave Le Bon, il comprit avant l’heure les mécanismes régissant le comportement humain. On peut d’ailleurs regretter que pratiquement aucun de ses livres ne soit traduit en français, pas même celui dont fut tirée la célèbre formule de « fabrication du consentement » (The engineering of consent). Promoteur d’un « capitalisme cynique », selon Christian Salmon, il anticipa sur les manipulations de masse omniprésentes amenées à se développer pour s’en faire le héraut et le praticien. Il conçut le spin (1), cette propagande de la com’ qu’il rebaptisa « conseil en relations publiques » afin d’en améliorer l’image dans l’opinion.

    Phallus et lard fumé

    Bernays fut sollicité dans divers domaines. L’une de ses opérations de com’ la plus célèbre reste la récupération de la demande d’égalité des féministes. En 1929, l’American Tobacco Company souhaitait pousser les femmes à fumer pour augmenter ses profits et fit donc appel à lui. Ce dernier organisa l’opération « torches de la liberté ». Dix femmes allumèrent une cigarette en pleine rue un dimanche de Pâques pour lutter contre la discrimination sexuelle. Rapporté en une des journaux, l’événement réussit son objectif et les femmes furent autorisées à fumer publiquement (à avoir elles aussi leur symbole phallique). Syndrome mai 68, des activités à première vue relevant d’un désir de liberté avaient été créées en amont « à des fins de profit ou de conditionnement sociopolitique ». Résultat ? Chesterfield tripla ses ventes en quelques mois. Autre exemple d’opération marketing : l’image du petit-déjeuner traditionnel américain à base d’œufs et de bacon, construction fallacieuse demandée à Bernays par les producteurs de lard fumé. En réalité, en 1924 les Américains prenaient des toasts et du café à leur petit-déjeuner.

    Par d’habiles jeux de langage, Bernays détournait l’attention de la signification réelle d’un concept et de sa traduction en actes. Il remarquait à ce titre qu’il fallait créer l’adhésion en faisant appel à une forte charge émotionnelle. Il citait dans Propaganda. Comment manipuler l’opinion en démocratie le cas des hôpitaux militaires britanniques durant la Première Guerre Mondiale. Pour répondre à une opinion publique indignée par le traitement que l’on y réservait aux soldats blessés, ces hôpitaux furent rebaptisés « postes d’évacuation » : aucun changement structurel mais neutralisation de la critique.

    Précisons que dans son ouvrage, il encense la propagande, passée dans les mains de ses clients, les industriels et publicitaires, « sages » qui représentaient un « gouvernement invisible ». Les contrôles comportementaux induits par la nouvelle économie représentaient d’ailleurs, à ses yeux, une « Déclaration d’indépendance » à l’égard de la démocratie populaire – comprendre « populiste ». Selon Ewen, Bernays « saluait la venue d’une propagande d’entreprise, qui plaçait entre les mains anonymes des publicitaires de la Madison Avenue la responsabilité de définir l’univers du discours politique. »

    Décognition et ingénierie des perceptions

    Mais l’intérêt que représente Bernays dépasse le simple cadre du consommatisme. Il trouve son application dans le domaine politique. D’une part, dans la propagande électorale, ou la réification des citoyens fait partie du jeu (grégarisme, émulation, soumission à l’autorité, etc.), et que le plus manipulateur gagne. D’autre part, en géo-ingénierie pour la CIA contre les non-alignés d’Amérique latine (« révolution colorée » de 1954 au Guatemala, 200 000 morts).

    La méthode ? Fusion du marketing et de la politique, inspiration par les procédés commerciaux mis au point par l’industrie. Le pro-Bilderberg Chomsky résume le fond de la question : « La propagande est à la démocratie ce que la violence est à un État totalitaire. » Il ne s’agit que de la mise en adéquation d’un procédé à un système donné. Dans une société massifiée, le contrôle a été remplacé par la simple gestion des groupes sociaux. Le débat d’idées a été remplacé par l’étude de stimuli-réponses en laboratoires puis des apports du cognitivisme (neuro-marketing, etc.). Anticipant la systémique, Bernays constatait effectivement l’organicité de la société, méta-cellule composée d’une multitude de cellules au sein d’un dispositif social : « Excitez un nerf à un endroit sensible, et vous déclencherez automatiquement la réaction d’un membre ou d’un organe précis. »

    Les héritiers intellectuels du mathématicien Bertrand Russell s’inscrivirent dans cette optique. L’Institut Tavistock, explique David Christie, cherchait à créer une psychologie de masse par la découverte des effets de l’exposition à des bombardements intensifs (shell shocks), et créer une névrose de guerre chez des populations (stratégie du choc). Des traumatismes volontairement créés chez le groupe-cible centralisent progressivement les organes décisionnaires du système en place et le poussent à abdiquer sa liberté au profit de davantage de sécurité (au niveau médiatique, la télévision pour le choc des images, la radio celui des mots, la presse écrite pour celui des titres). La technique de l’Institut Tavistock était systématique : stresser l’individu psychiquement et physiquement puis le soulager. Tension et détente s’alternaient, pour que cette perturbation chronaxique finisse par détruire la résistance du sujet. (2) Nous retrouvons ici l’explication de Bernays relative aux mécanismes opératoires de la nouvelle propagande, qui passe par l’émotionnel et le psychologique pour atteindre la cible.

    L’attaque ne se fait pas de front, pour éviter tout risque de schismogenèse, mais procède par suppression de la résistance, via l’incitation, la subversion, la corruption sensorielle. Les patients étaient ainsi « reprogrammés ». Une sous-personnalité de l’homme, ce « divisé » (voir Neuro-Esclaves), laissait place à une autre. Par la recherche du consensus, l’individu, potentiellement agent de diversité, devenait agent de conformité, schéma à l’œuvre dans la destruction des valeurs traditionnelles par la nouvelle économie consommatiste.

    Année après année – jusqu’à aujourd’hui – les progrès en sciences sociales, psychologie et cognitivisme ont poursuivi leur décryptage de l’homme, tant dans sa partie rationnelle qu’émotionnelle, tant individuellement que collectivement. Loin d’être de simples essais-et-erreurs expérimentaux, poursuit Christie, ces techniques employées furent reconnues comme étant réellement efficaces par l’Empire britannique. Aujourd’hui, les apports de la systémique (avec notamment les connaissances sur les organismes dynamiques) et de la théorie du chaos (l’ordre déguisé en désordre avec par exemple l’attracteur de Lorenz, l’effet papillon comme « métaphore de la prévisibilité d’un désordre à l’état pur », l’application isomorphique de la géométrie fractale de Mandelbrot aux organismes dynamiques, i. e. l’invariance d’échelle, une symétrie qu’on retrouve quelle que soit la taille de l’organisme considéré) laissent en outre supposer que les lacunes des travaux de Tavistock ont été plus que comblées.

    Revenons à Bernays et son ingénierie sociale. Didier Lucas et Alain Tiffreau la qualifient d’ingénierie des perceptions (perception management), « action consistant à fournir et / ou à camoufler une information sélectionnée et des indices à des audiences étrangères de façon à influencer leurs émotions, leurs motivations et leurs raisonnements objectifs. » La désignation d’un candidat est censée répondre au souhait du peuple, mais en réalité, notre liberté de choix est restreinte car les chefs publics agiraient sur ordre d’hommes de l’ombre. Ce candidat aura dans les faits « été choisi par une dizaine de messieurs réunis en petit comité. » (3) L’objectif vendu est l’organisation du chaos. Pour gouverner de manière stable, ce gouvernement invisible cherche à simplifier la pensée collective (opérer la décognition générale), via l’omniprésence de la propagande, « tout effort organisé pour propager une croyance ou une doctrine particulière », arme des minorités actives. Le double discours de Bernays est représentatif de la propagande dite grise, privilégiée dans les opérations d’ingénierie des perceptions. Cette dernière laisse subsister le doute en mêlant des informations vraies et fausses pour mieux faire passer les fausses.

    Par exemple, Bernays expose que la généralisation de l’instruction n’a pas élevé les capacités intellectuelles de l’homme, lequel reste tout autant perméable aux discours. Il omet toutefois de mentionner la destruction de l’esprit critique et l’imposition d’une culture de masse qui requiert justement, pour se pérenniser, « l’enseignement de l’ignorance » mâtiné de tittytainment. Bernays passe ainsi sous silence la volonté Métamètis d’« abaissement du seuil de maturité psychique », dépolitisant et créateur de docilité.

    Au contraire, la propagande qu’il vante aurait certes pour but d’infléchir les comportements mais en s’appuyant sur la vérité (propagande blanche). Elle serait le meilleur moyen de mobilisation des masses. Déjà utilisée en temps de guerre, elle constituerait une extension naturelle au civil en temps de paix. Mais derrière la fausse autonomie tant glorifiée (du style « le pouvoir pliera grâce à notre manif République-Bastille-Nation »), Bernays néglige de préciser qu’il faut y opposer le pouvoir de contre-offensive de l’ingénierie sociale et la désinformation de la multiplicité des supports de propagande, généralement détenus par ses clients les plus riches et influents, les réels « faiseurs d’opinion ». Le summum de la mauvaise foi est atteint lorsque l’auteur de Propaganda écrit que « la propagande est un outil puissant pour contrer la publicité immorale ou déloyale », alors que le spin est précisément fondé sur la manipulation pour arriver à ses fins. Charles Prats le résume en dénonçant que la propagande « fait semblant de s’adresser à notre intelligence mais atteint son maximum d’efficacité quand elle vise nos facultés irrationnelles. » Marco Della Luna et Paolo Cioni le notent dans leur brillant et exhaustif Neuro-Esclaves : Bernays lança la méthode de financement des recherches scientifiques censées démontrer l’effet bénéfique d’un produit lambda, pratique reprise des multinationales. Il suggérait la présence d’un tiers, non partie prenante, pour garantir la crédibilité de l’information. Il créa de ce fait plusieurs instituts et fondations… en réalité financés par les industriels désireux de garantir une image positive de leurs produits.

    Storytelling

    Loin d’être tombée en désuétude, cette méthode de propagande n’a eu de cesse de se perfectionner pour aboutir à la création du storytelling, apparu aux États-Unis au milieu des années 1990. Il représente aujourd’hui, selon le colonel Harbulot, « la clé de la victoire ». Christian Salmon, dans son étude de ce phénomène devenu institution, a constaté un mariage entre le Pentagone et Hollywood afin de mettre au point de nouvelles méthodes d’entraînement des soldats. Le terme de spin a été inventé par les conseillers de Reagan en 1984. Le journaliste-Bilderberger William Safire le définit comme « la création délibérée de nouvelles perceptions et la tentative de contrôler les réactions politiques. » Par conséquent, les spin doctors « se définissaient donc comme des agents d’influence qui fournissaient arguments, images et mise en scène afin de produire un certain effet d’opinion souhaité. »

    Dans le storytelling, un récit est mis en scène, raconté de manière à entraîner l’adhésion. La confrontation politique disparaît au profit du duel d’histoires fabriquées ou amplifiées pour prendre le pouvoir et l’exercer (le sanguinaire Poutine, l’ogre Bachar Al-Assad, le concentré de Zyklon-B Ahmadinejad, mais aussi les pôvres Pussy Riots et les innocentes Femen victimes des hordes fascistes, ou encore les conneries de Steve Jobs l’homme-qui-s’est-fait-tout-seul).

    Il n’est cependant pas nécessaire que l’histoire soit vraie ; celles de Reagan étaient majoritairement fausses. D’après Salmon, la présidence Sarkozy s’est appuyée sur le même procédé, aboutissant à une « narrachie », présidence narrative. Pour Richard Rose, « la clé d’une présidence postmoderne est la capacité à conduire (ou à fabriquer) l’opinion. Le résultat en est une sorte de campagne électorale permanente. » Cette Métamètis vise à manipuler la perception des sujets, transformés en simple audience, au travers d’une fictionnalisation du réel, d’une impossible dissociation entre le sensible et le virtuel. En outre, les spin doctors sont désormais des story spinners : ils aident à la création d’histoires et à la réflexion quant aux meilleurs moyens de les diffuser.

    La propagande héritée de la méthode Bernays a évacué argumentaire et programmes au profit de la création de personnages et de leur mise en récit. La clé du succès repose sur la capacité à mobiliser en sa faveur, dont le storytelling est l’arme la plus efficace. La plausibilité supplante la pertinence, et l’information se fait contre l’information via la construction d’une réalité nouvelle. Les diverses caisses de résonance qui relaient indistinctement et en permanence tant les rumeurs que les fausses nouvelles et les manipulations en garantissent l’effectivité.

    La même méthode est utilisée en entreprise. Rodin diagnostique le manager comme atteint du syndrome du magicien : volonté farouche d’influencer ; peur d’être sans effet ; recours incantatoire à des formules simplistes ; discours d’autorité empreint de fatuité ; désir de manipuler les esprits ; prétention d’être le relais d’une volonté supérieure. La systématisation du storytelling permet de contrôler les sujets puisqu’il permettra, par sa généralisation et sa banalisation, d’habituer chacun à raconter une histoire et donc de récolter en amont de nombreuses informations utiles pour mobiliser et faire accepter des changements ; en somme, fabriquer le consentement. Merci Bernays.

    Notes :

    (1) Normand Baillargeon le définit comme « la manipulation – des nouvelles, des médias, de l’opinion – ainsi que la pratique systématique et à large échelle de l’interprétation et de la présentation partisanes des faits ».

    (2) Dans Le viol des foules par la propagande politique, Tchakotine définit la chronaxie comme la vitesse fonctionnelle constante propre à chaque système nerveux. Elle est son seuil d’excitation au sein de récepteurs donnés. Sa modification, par une chronaxie de subordination, produit une action sur le nerf sensitif. Une chronaxie longue provoque l’inhibition des réactions du sujet, tandis qu’une chronaxie courte l’excite.

    (3) Daniel Estulin rappelle dans sa Véritable histoire des Bilderbergers que depuis plus de soixante ans, candidat républicain comme candidat démocrate sont membres du Council on Foreign Relations (CFR). Tout risque de candidature dissidente sérieuse est ainsi parfaitement écarté.

    Scriptoblog

  • Espérer, c’est démentir l’avenir

    Espérer, c’est démentir l’avenir « Espérer, c’est démentir l’avenir » (Emil Michel Cioran.) (1) : Pas si sur...

    Je ne sais le pourquoi de mes plus de trente ans d’engagement politique. On peut d’ailleurs se questionner en se demandant si ce que l’on pense ne nie pas ce que l’on ressent. Je crois que si d’aventure j’avais mis en jachère l’intellect au profit de mon instinct, j’eus alors abandonné le marais politicien au profit d’un hédonisme bien conforme à l’époque.

    Le comportement des Français continue toujours de me surprendre, et ce plus de trente ans après. Ainsi par exemple, le fait que Dupont continue de se positionner par rapport au référentiel gauche/droite alors que simultanément, il affirme bien souvent que les équipes ministérielles changent mais que la politique suivie reste la même. Pourquoi donc ne tire t-il pas la conclusion qui, pourtant, s’impose, en s’en allant arpenter d’autres segments politiques ?

    Je sais par l’intermédiaire de mes lectures en psychologie sociale (2) que le peuple éprouve de grandes difficultés à assimiler une nouvelle idée. Je sais aussi, en raison des mêmes lectures, qu’une fois l’idée admise, il devient alors extrêmement difficile de la faire sortir, même si nécessité s’impose. D’où peut être le pourquoi des engagements, ne serait-ce que verbaux, aussi bien à droite qu’à gauche.

    Pourtant, des signes il y en a ; ainsi l’augmentation du Smic limitée à 0.5%. Ainsi les coupes budgétaires à hauteur de plusieurs dizaines de milliards. Ainsi, toujours la guerre, cette fois ci au Mali, qui va s’additionner avec celles de l’Afghanistan ou de l’Irak. On pourrait aussi évoquer, formule oxymorique, le mariage homosexuel, ou le droit de vote à accorder aux étrangers : dans les deux cas, malgré les rodomontades du gouvernement dit de gauche, on perçoit très bien qu’il n’est pas à la fête et que rien n’est joué. Bien évidemment, on peut être de gauche, telle qu’elle était en 1981. Non seulement les discours étaient martiaux, mais de plus on peut considérer qu’à l’époque, les actes suivirent les paroles. C’est la raison pour laquelle à mes yeux, un individu qui était de gauche à cette époque, et qui l’est encore aujourd’hui, ne peut plus désormais apporter son soutien à l’actuel gouvernement. Peu m’importe de savoir à qui bénéficiera son suffrage, mais cela ne pourra l’être qu’à une structure située à la gauche du parti socialiste et non pour le Ps lui même.

    René Rémond (3), quant à lui, avait distingué la droite par l’intermédiaire de trois courants qu’il qualifia de légimiste, bonapartiste et orléaniste. La terminologie adoptée ne m’a jamais séduit sachant que dans deux cas, il existe un sous-entendu dynastique qui ne fait pas sens. Il eut été peut être plus pertinent d’évoquer les droites libérale, bonapartiste et réactionnaire. Toujours soucieux des faits, conséquence de mes premières études qui furent scientifiques, je constate qu’aujourd’hui deux de ces trois droites sont presque mortes : ainsi, la Réaction (ou contre-révolution) , malgré des militants zélés ne touchent plus le peuple. Quant au bonapartisme originel dans le cadre de la Vème république, c’est à dire le gaullisme, il n’est pas impossible qu’il ne soit mort avec le Général, Georges Pompidou ayant durant son quinquennat, marqué une involution qui ouvrit le pouvoir à Valéry Giscard d’Estaing. Assez paradoxalement, le bonapartisme était aussi présent à gauche (4), les spécialistes de ce sujet, évoquant que l’une des trois gauches pouvait être qualifiée de nationale et républicaine (5). Là encore, l’influence de cette gauche au sein du parti socialiste est devenue dérisoire avec le temps.

    Dans de telles conditions, il n’est pas difficile de constater que les partis de gouvernement que sont le parti socialiste ainsi que l’Ump sont issus de la même matrice libérale, ce qui explique à ceux qui en sont quelquefois surpris, que nécessairement la même politique soit menée. Quant au centre, sachant qu’il aime à claironner via ses chefs de file qu’il se situe entre les deux grands partis, il n’est pas bien difficile de comprendre que, localisé entre deux structures très proches, il ne peut constituer une alternative puisque confondu par définition avec ses deux dernières.

    Pourtant, il ne faudrait pas pour autant penser que la messe est dite ; à titre d’exemple, on peut presque considérer que François Hollande n’a pas connu ce que l’on a coutume d’appeler l’état de grâce. Et, de plus, il semblerait que les problèmes soient davantage devant que derrière ; à titre d’exemple, la réforme des retraites pourtant votée assez récemment par le gouvernement Fillon va devoir être actualisée : que vont alors penser les Français de l’obligation de cotiser plus longtemps avec probablement un départ à la retraite différé, le tout pour une pension assez modique ? On a beaucoup glosé au sujet des deux crises, économique et financière, qui ont marqué le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Pourtant, on sait aujourd’hui, chiffre à l’appui, qu’elles n’ont frappé que le premier et le dernier décile. Qu’adviendrait-il si d’aventure, les Français dans leur majorité venaient, en l’espace de quelques mois, voir diminuer leur pouvoir d’achat de 10 à 20 %, alors même que les fins de mois aujourd’hui sont déjà assez pénibles pour beaucoup ? Il va de soi que je sais pertinemment que les sévices économiques imposés aussi bien aux Grecs qu’aux Portugais n’ont pas entrainé de réactions violentes. C’est oublier, Valéry Giscard d’Estaing vient de le rappeler, que les Français constituent un peuple difficile à gouverner probablement parce qu’imprévisible. C’est oublier aussi qu’une bille lancée sur une table semble avoir toujours le même mouvement, ce jusqu’au moment où elle atteint l’extrémité. Ce n’est donc pas, au motif que les peuples occidentaux n’ont, pour l’instant, pas mené la vie dure à leurs gouvernements, qu’il en sera toujours ainsi.

    « C'est quand on n'a plus d'espoir qu'il ne faut désespérer de rien. » (6)

    Alain Rebours http://www.voxnr.com

    notes :

    (1) Syllogismes de l’amertune - Cioran – Folio – 1987.
    (2) Conscience de soi et régulations individuelles et sociales - Laurent Auzoult Chagnault - Dunod – 2012.
    (3) La Droite en France de 1815 à nos jours. Continuité et diversité d'une tradition politique – René Rémond – Aubier – 1954 – (Nombreuses rééditions et actualisations). Il est utile de lire aussi, sur le même sujet: Histoire des droites en France (direction), Jean-François Sirinelli, nouvelle édition, Éditions Gallimard, coll. « Tel » (ISSN 0339-8560) nº 342-344, Paris, 2006 (1re éd. 1993), 3 vol.
    (4) Bien des compagnons très proches du général de Gaulle sont issus de la gauche : Malraux, d'Astier de La Vigerie, ...
    (5) Michel Debré n’hésita pas à déclarer que Jean-Pierre Chevènement était son petit fils Spirituel.
    (6) Sénèque - Médéa

  • LGBT, fausse culture et capitalisme financier – par Jacques-Yves Rossignol


     J’ai mis longtemps à identifier clairement quelque chose qui me tracassait et qui « ne collait pas » tout à fait dans cette opposition apparemment frontale et clairement délimitée entre les partisans et les opposants à la légalisation de l’union homosexuelle.

    I. Je vais droit au but : c’est l’autosatisfaction béate de nombreux « catholiques sociologiques » (1) qui semblaient absolument persuadés de dominer moralement tous ces pêcheurs invertis qui sonnait très faux et qui me posait question.
    En effet, qu’a été Vatican II si ce n’est l’introduction dans l’Église d’un humanisme relativiste, d’un moralisme invertébré ? Et comment cet humanisme si malléable permettait-il tout soudainement aux cathos bobos d’avoir des certitudes sur un sujet qui relève de la théologie morale la plus pointue, discipline à laquelle ils n’ont guère le temps de se frotter entre leurs séances de psychanalyse et leur agapes charismatiques ? Pour aller encore un peu plus loin, j’avais parfois au fil des commentaires ou des « interviews », l’impression de voir des pharisiens frétillants d’aise d’avoir, enfin, trouvé des prostituées à flétrir. Ce n’est pas si simple mais je garde cette idée en réserve.
    II. Ces invertis, transgenres et autres (on ne sait jamais trop avec eux !) qui sont-ils donc ?
    J’esquisse une classification. D’abord  les métiers traditionnellement efféminés. Rien de nouveau sous le soleil sauf qu’avec l’importance prise par l’esthétique, la mode ils sont plus nombreux, un peu plus exubérants et démonstratifs. Ce qui est nouveau par contre et beaucoup plus inquiétant à priori, ce sont les meneurs prosélytes, liés directement ou indirectement aux sphères mondialistes : politiciens, « décideurs », gens de médias. C’est « l’internationale rose ».
    Mais, surtout, et cela on ne l’a pas assez vu, tout en bas de l’échelle sociale, une foultitude de jeunes garçons et filles dont l’identité, certes « invertie », apparaît fragile et précaire et semble avoir été comme fabriquée, comme construite directement sur commande pour et par cette société capitaliste mondialisée. J’irais jusqu’à dire : semble avoir été construite et fabriquée à l’insu de leur volonté.
    III. La généralisation assez stupéfiante de ces identités incertaines, dans l’ordre sexuel mais aussi indissociablement dans l’ordre du fonctionnement affectif et cognitif, n’est pas de l’ordre de la génération spontanée. On n’a pas assez remarqué que la caractéristique essentielle de la plupart de ces LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) n’est pas l’identité sexuelle déviante, mais bien la volubilité mentale, l’irrationalité dans l’ordre social et politique (qui n’est pas incompatible avec un sens pratique très développé), parfois le cynisme facile, l’irresponsabilité revendiquée.
    IV. On peut dire sans crainte d’être démenti qu’au cours du XXe siècle la recherche exacerbée et démentielle du profit capitaliste ne s’est pas arrêtée au seuil des atteintes à l’intégrité de la conscience humaine.
    Pour assurer la poursuite de ce processus de production de profits réservés à ce qu’on a nommé l’hyper-classe, il n’y avait qu’un moyen : « domestiquer » les consommateurs solvables (seuls les consommateurs solvables intéressent les financiers) et s’assurer de leur docilité à consommer à outrance des productions superflues, voire aliénantes et infantilisantes.
    On a reconnu ici l’immense domaine que l’on désigne classiquement sous le nom d’industrie culturelle : grosso modo on peut dire que c’est, aux antipodes de la culture qui suppose discernement et assimilation lente, une culture désamorcée, affadie et neutralisée qui n’est plus ni la culture supérieure, altière et éloquente, ni la culture populaire, vivante et drôle. Presque toute la production « médiatique » rentre dans cette catégorie, ainsi que l’art dit contemporain. Le concept d’industrie culturelle est beaucoup plus précis cependant que celui de « médias » : il évoque bien la quasi impossibilité d’échapper à cette immense emprise et surtout la mécanisation de l’esprit corrélative de cette domestication.
    V. Il n’est pas difficile alors de saisir que c’est bel et bien l’industrie culturelle qui a induit, qui a « téléguidé » si l’on veut, la « production » (il est difficile de parler autrement) de ces nouvelles identités : gays, bis, trans et ainsi de suite.
    Les nouvelles identités sont comme « sculptées » à distance par les industries du cinéma, du disque, des magazines. Industries extrêmement lucratives en elles-mêmes, mais surtout industries de « fabrication » d’individus maintenus au niveau des problèmes interindividuels et du sensualisme, consommateurs non critiques, apathiques, amorphes de tout ce que proposera le marché.
    VI. On sait évidemment que dans les établissements financiers les fonds des différents dépositaires sont mêlés et qu’ils sont investis dans les domaines qui apparaissent alors les plus rentables et qui peuvent être les plus divers. C’est l’une des différences essentielles entre le capitalisme industriel et le capitalisme financier ; entre l’argent investi dans une production repérable et identifiable et l’argent investi de manière obscure dans les productions les plus rentables quelles qu’elles soient. Il existe quelques exceptions et certaines charges assurent par exemple que les fonds placés ne seront investis dans le domaine de la recherche pharmaceutique que dans le capital des laboratoires utilisant et développant des méthodes substitutives à l’expérimentation animale. C’est très bien ainsi, mais de telles possibilités d’affecter des fonds d’une manière éthique sont rarissimes, infimes.
    On n’exagère donc pas si l’on pose qu’au sein du capitalisme financier, les fonds de tout investisseur peuvent servir à tout, et à n’importe quoi.
    VII. On voit maintenant  le paradoxe qu’il fallait parvenir à pointer : une « bourgeoisie  catholique moderniste » pleinement intégrée au capitalisme et pleinement autosatisfaite, imperturbablement souriante, se rengorge de sa haute moralité, plastronne, pontifie et finalement désigne du doigt une population de pêcheurs qui n’a pu être formée comme telle que par le truchement d’une industrie culturelle devenue indispensable au fonctionnement du capitalisme, et aux bénéfices de laquelle la dite bourgeoisie émarge d’une manière à la fois inévitable et insaisissable !
    Industrie culturelle lointaine et anonyme mais d’une efficacité plombante qui n’existe, qui ne peux exister que par l’intermédiaire de mécanismes bancaires anonymes et glacés.
    Ces cathos bobos qui ont de si jolies familles, de si beaux enfants, qui sont tellement à la mode et tellement branchés (y compris en théologie et mystique de pacotille) et qui paradent de leur normalité face à ces horribles dépravés, s’ils vivent aussi aisément, s’ils « bénéficient » de si bons « placements », c’est, inévitablement, pro parte, parce qu’il y a commercialisation industrielle de musiques et autres produits infra-culturels aliénants. Manifester contre les jeunes « dégénérés » « accros » à cette musique et à cette infra-culture, sur la commercialisation desquelles ils émargent discrètement, ne semble pas leur poser de problèmes de conscience.
    Je suis sincèrement confus de venir gâcher ainsi les fêtes de famille de l’autosatisfaction niaise. Mais on se souvient peut être que la famille n’est malgré tout qu’une société imparfaite.
    Et que le plus haut degré d’exercice de la charité est la charité politique.
    VIII. L’humanisme confusionniste qui a pris la place de la morale constituée permet, entre autres, de dissimuler sous un nuage de baratins creux à prétention morale l’actualisation et l’effectivité de pêchés d’ordre économique et usuraire, sans doute trop longtemps confinés dans la sphère judéo-protestante au goût de nos chers modernistes, et qui ont l’immense avantage de se commettre de manière anonyme. Je veux parler bien sûr de la participation aux mécanismes d’usure spécifiques au capitalisme libéral financier qui s’exercent par l’intermédiaire de structures ad hoc que les juristes voués à cette cause ont permis de diversifier à l’envi mais qui ont pour caractéristique commune de permettre de se livrer à des formes élaborées et très complexes d’usure injuste d’une manière on ne peut plus discrète et distanciée.
    Mais, au-delà, on ne semble pas avoir remarqué que ces pêchés dans l’ordre usuraire apparaissent sous une toute autre perspective lorsqu’on ose les mettre en relation avec cette sombre nécessité du capitalisme mondialisme pourrissant : l’abrutissement, l’avilissement et le détraquement des individus par l’industrie culturelle.
    J’évoquais plus haut les jeunes « invertis », ni méchants, ni prosélytes, plutôt emportés par un procès de déclension mondialiste qui les dépasse totalement. Que celui qui est convaincu de ne participer pas aux circuits financiers de l’industrie culturelle aliénante et décivilisatrice leur jette la première pierre !
    Jacques-Yves Rossignol http://www.francepresseinfos.com
    Note

    (1) Je rappelle que les sociologues ont dénommé ainsi dans les années 1960 les pratiquants occasionnels pour lesquels la religion est devenue une sorte de rituel mondain.

  • Nice : lancement du collectif Ahura Basta contre l’insécurité

    Nice : lancement du collectif Ahura Basta contre l’insécurité [MàJ]

    31/01/2013 -12h00
    NICE (NOVOpress) -
    Hier, mercredi 30 janvier dans la soirée, le collectif Ahura Basta, soutenu par les Identitaires, a réuni 80 personnes pour protester contre l’agression de 9 coups de couteau d’un père de famille rue de Orestis. Un père de famille agressé simplement pour son téléphone…

    Le rassemblement s’est déroulé devant l’immeuble où l’homme a été agressé. L’émotion dans le quartier était palpable, et les manifestants ont été applaudis depuis les balcons. Manifestation pendant laquelle Philippe Vardon a notamment pris la parole (photo ci-dessus).

    “Ahura Basta signifie en nissart : ‘Maintenant ça suffit !’, c’est le collectif que nous lançons pour dénoncer l’insécurité grandissante dans les quartiers de Nice et une violence aveugle et lâche qui peut toucher chacun d’entre nous ou nos proches. Ahura Basta, ça signifie aussi, simplement, que nous ne reculons plus !”, a indiqué un de ses membres.

    En effet, malgré les rodomontades et les mensonges de Christian Estrosi, Nice est gravement touchée par l’insécurité puisqu’elle est désormais classée en zone prioritaire de sécurité.

    La vidéo du rassemblement :

    http://fr.novopress.info