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tradition - Page 378

  • La Préférence Nationale est-elle immorale ?

    Sur cette question, il est dit et écrit parfois des affirmations les plus folles et les plus délirantes. La ligue des droits de l'Homme écrit : « La préférence nationale est contraire à la Loi Française et aux droits de l'Homme ».
    Si cela était vrai, des millions de Français seraient en infraction, puisque le recrutement dans la fonction publique est fondé sur ce principe de la préférence nationale.
    Ceci est particulièrement vrai dans l'armée, la police, la gendarmerie, l'éducation nationale, l'armement... Le comble du ridicule est atteint lorsque des employés des PTT refusaient de faire parvenir du courrier du Front national car il défendait la préférence nationale. Ces employés s'ils étaient logiques avec eux-mêmes devraient démissionner des PTT, entreprise qui pratique la préférence nationale pour le recrutement comme pour tous les fonctionnaires.
    Lorsqu'on est un professeur de gauche, il est certes plus facile de donner des leçons d'humanisme lorsqu'on appartient à une catégorie très protégée, la concurrence, la précarité, (et le chômage) devant être acceptés pour les autres ...
    La préférence nationale existe aussi dans des moments de la vie d'un individu même parfois sans y penser par son évidence. Pour être un élu de la République il faut être Français. Cette préférence nationale est donc normale et même centrale pour toute nation qui se veut d'exister.
    Tous les pays la pratiquent à des degrés divers, en général plus fortement qu'en France.
    La préférence nationale au cours de l'Histoire a même été maintenue par le Front Populaire, après avoir été votée par un gouvernement de gauche. La situation économique actuelle et son cortège de chômage autoriseraient pour certains l'extension de la préférence nationale à d'autres secteurs de la vie économique puisque paradoxalement les Français comme nous l'avons vu ne sont pas du tous égaux vis à vis de celle-ci, certains en profitant pleinement ; souvent en plus de ce principe qui les protège de la concurrence étrangère leur statut leur donne souvent une sécurité quasi-totale de l'emploi. 
    Le traité de Maastricht a voulu substituer à la préférence nationale une autre préférence, la préférence communautaire.
    Cela va sans doute créer bien des réactions vis-à-vis des nationaux des différents pays mais le principe d'une préférence de certains hommes sur d'autres n'a pas été écarté. Mais la préférence nationale continuera bien sûr d'exister pour des secteurs entiers de la vie économique française (Front National ou pas).
    Il faut donc en finir avec cette hypocrisie qui consiste à dire que les exigences du Front National son immorales, contraires à la loi car en résumant ses idées-forces sont de deux ordres :
    1 - la préférence nationale ;
    2 - le refus du traité de Maastricht
    La première exigence comme nous l'avons vu existe déjà juridiquement et dans les faits.
    En période de chômage aggravée, la seule problématique étant son extension et dans quelles proportions. Quant au refus du traité de Maastricht, le parti communiste ainsi que de nombreux hommes politiques de tous partis prennent la même position.
    Il serait sain que dans un débat politique, on arrête de définir les propositions de l'adversaire comme étant immorales ou celles du mal, et les siennes représentant le bien, ceci n'ayant aucun fondement tant sur le plan juridique, politique ou philosophique.
    Patrice GROS-SUAUDEAU - Statisticien-Economiste.

  • [Paris] Conférence : Jeanne d'Arc , lumière permanente sur le pouvoir politique

    Association Universelle des Amis de Jeanne d’Arc

    Conférence "Jeanne d’Arc Lumière permanente sur le pouvoir politique

    JEANNE D’ARC

    Lumière permanente sur le pouvoir politique Conférence de Bernard SEILLIER, sénateur honoraire

    Dimanche 17 février 2013 à 17h00 Chapelle Notre Dame du Lys 7 rue Blomet 75015 Paris Métro Sèvres Lecourbe

    Avec la participation du

    Choeur Montjoie Saint Denis

    Ouvert à tous, libre participation aux frais

    Association universelle des Amis de Jeanne d’Arc

    http://www.amis-jeanne-darc.org/

    http://www.actionfrancaise.net

  • P. Ploncard d'Assac Entretien sur l'actualité n°3 (avec Florian Rouanet)

    http://ploncard-dassac.over-blog.fr/

  • Le RF Paris manifeste contre la culture de mort…

    Lors de la marche pour l’ « égalité », le 27 Janvier dernier, la section parisienne du Renouveau français a organisé une contre-manifestation, afin de réagir contre la culture de mort promue par les marcheurs :

  • Femen, Réaction de Jean-Marie Le Pen

    Ces femelles qui s’exhibent ainsi, pourquoi portent-elles des slips ? Quand on provoque par la nudité, on va jusqu’au bout. Cette réserve me parait très rétrograde et presque fascisante.

  • Une leçon (japonaise) de « dignité et de courage »

    Dans quel pays vit-on ? Contributeur net au budget européen,  la France donne  plus de milliards qu’elle n’en récupère de Bruxelles  Pour autant, « nos » médias entonnent sur tous les modes ces dernières semaines, avec le relais des principaux organismes caritatifs qui appuient ce discours, que la France ne sera pas en mesure de venir en aide à ses « pauvres ». Pourquoi ? Et bien parce que les parlementaires européens s’apprêteraient  (en avril)  a voter une réduction très conséquente du Programme d’aide européen aux plus démunis (PEAD). De 3,5 milliards d’euros, pour la période 2007-2013, le programme passerait à 2,5 milliards d’euros, jusqu’à 2020. Or, les associations demandaient une enveloppe de 4, 5 milliards d’euros pour faire face à l’afflux d’une nouvelle pauvreté dans leurs locaux…

    Oui, vous avez bien  lu, les plus fragilisés par la crise qui demandent une aide au Secours populaire, aux Restos du cœur, à la Croix rouge, familles françaises  mais aussi, en grand nombre, familles immigrées de fraîche date, seraient soumises elles aussi au bon vouloir de nos partenaires européens.  Dans notre Etat en faillite dans tous les domaines, la France n’a décidément plus la main  sur rien…

    Alors que ce chômeur qui s’est immolé devant le Pôle emploi  à Nantes  est le symbole de la révolte du désespoir, les mensonges de ce gouvernement qui pratique la méthode Coué ramèneront-ils la confiance, sans laquelle il n’y a pas de reprise économique possible?

    La réalité, c’est que  la plus grande probabilité est que nous connaissions deux trimestres successifs de croissance négative, ce qui est la définition même  de la récession.

    La réalité ce sont les 1.818 milliards de dettes accumulées  par les gouvernements  de droite et  de gauche depuis quarante ans. La France paie l’équivalent du budget de l’Education nationale (premier budget de l‘Etat)  en intérêts pour les  rembourser. Chaque seconde les intérêts de la dette publique de la France coûte 2490 €, soit plus de 43 milliards payés chaque année,  soit une dette de  26 000 euros par Français…

    La réalité  c’est une croissance en berne, et selon toute vraisemblance, très loin de l’optimisme vain de Bercy,  elle sera cette année plus proche de 0,1% que de 0,8%. Et sans croissance, pas de recettes, alors que  l’Unedic prévoit dans le même temps une hausse de 8,3% des indemnisations chômage en 2013 sous l’effet de la hausse du nombre  des demandeurs d’emploi.

    Voilà le résultat de la politique de ceux qui avancent que le FN n’est pas un mouvement politique « en capacité » de diriger une France qu’ils ont eux conduit dans le précipice !

    Dans ce contexte  de crise qui frappe particulièrement  la zone euro  mais épargne, faut-il le rappeler,  une très large partie du monde, Bruno Gollnisch membre de la Délégation  pour les relations avec le Japon  au sein du Parlement européen,  est actuellement en voyage d’étude dans ce pays.

    Seul Français membre de plein  droit de ladite délégation, il a  assisté cette semaine à la « 34ème Conférence interparlementaire  UE-Japon ». 36 parlementaires japonais, de toutes tendances politiques,  ont donc travaillé, échangé et débattu  avec leurs 14 homologues européens.

     Bruno a gardé une  très forte impression de sa rencontre avec Monsieur Shunichi Suzuki, vice-ministre des Affaires étrangères. Mais il a été aussi frappé, une nouvelle fois, par les qualités intrinsèques du   peuple japonais qui sait toujours faire  face à l’adversité  avec une grande force d’âme.

    Bruno Gollnisch nous a confiés que sa visite cette semaine  de la centrale nucléaire de Fukushima, accidentée par le terrible tsunami que l’on sait il y a deux ans,  a été un moment « chargé d’émotion ».

     «Tout comme la visite du village de pêcheurs d’Onagawa, commune qui fut particulièrement  ravagée par le raz-de-marée, qui déplora 827 morts et dont les habitations furent détruites à plus de 70%. C’est impressionnant et très émouvant. Depuis bientôt deux ans, une dizaine de pelleteuses trient en permanence  les débris. Ils reconstruisent la ville sur les hauteurs… »

    « Nous avons étés reçus à la mairie. Et j’ai été saisi, certainement comme mes collègues européens , par le courage et la dignité extraordinaire de ces gens. » Courage,  dignité, capacité de réaction… autant de qualités dont le peuple français a souvent su faire preuve tout au long de son histoire…avant qu’il ne confie au parti de  l’étranger les rênes de son destin…puisse-t-il se réveiller !

    Fort de ses excellentes relations et contacts, au plus haut niveau,  au sein  du monde politique, économique et culturel  japonais, Bruno Gollnisch prolongera cette visite qui s’achève pour les autres parlementaires européens ce vendredi. Il rencontrera notamment dans les prochains jours de nombreuses figures et personnalités de la mouvance patriotique nippone.

    http://www.gollnisch.com

  • MAURRAS : L'aristocratie du travail, une véritable élite

    Les meilleurs des « ouvriers d'état » appartiennent « à la véritable élite de la nation », nous dit Maurras, selon lequel chacun d'entre eux « est beaucoup plus qu'un individu et plus même qu'une personne ».
    L'ARISTOCRATIE du travail : tel est le titre d'un article de Chartes Maurras paru dans Le Soleil du 21 septembre 1900. L'auteur y met en avant la qualité de l'ouvrier, qu'il appelle, à la suite de Frédéric Amouretti, « ouvrier d'état », par opposition au manœuvre.
    Le fruit d'un long apprentissage
    Il s’explique : « L'ouvrier d'état travaille dans un atelier. [...] Serrurier, menuisier, mécanicien-constructeur, typographe, l'ouvrier d'état a fait un long apprentissage. Il est instruit d'une profession particulière. [...] C'est beaucoup plus qu'un individu et plus même qu'une personne. [...] Les meilleurs de ce groupe des ouvriers d'état appartiennent donc à la véritable élite de la nation. Ils forment les éléments d'un patriciat. [...] Leur rôle est vraiment capital et, par l'importance croissante du machinisme non seulement dans l'industrie la plus technique, mais aussi dans la vie générale, ce rôle ne cesse de s'accroître. [...] L'intérêt bien entendu de nos ouvriers d'état [...] se trouve donc du côté de la royauté. Et que peuvent-ils donc attendre de ta démocratie ? C'est leur ennemi nécessaire. Elle est le règne du nombre ; ils sont la qualité puisqu'ils sont beaucoup plus que de simples éléments numériques. Ils sont de vivantes fonctions. [...] L'aristocratie du travail, comme toutes les aristocraties nouvelles, qui cherchent, forment et conspirent à se donner des points d'appui, sera sans doute, un jour, la plus vivace et la plus agile ouvrière du rétablissement de la monarchie. » Ce texte, fort peu connu, qu'hélas, nous avons dû abréger, m'a paru prémonitoire mais surtout s'adapter remarquablement à notre époque. En effet on ne nous parle qu'emplois, que force du travail. On amalgame tous les hommes actifs dans une même catégorie, sans distinctions, que l'on place face au capital. Notre discours politique actuel a éliminé l'homme au profit du groupe qui soutient l'idéologie que l'on veut dominante. On met sur le même plan le migrant qui cherche un emploi pour survivre et celui qui a un métier qu'il aime et qu'il défend.
    On a trop souvent tendance à mélanger les notions de noblesse et d'aristocratie. La noblesse est une classe dont les membres ont acquis leurs titres par les services qu'ils ont rendus au pays et au roi. Ils ont plus de devoirs que de droits, noblesse oblige. L'aristocratie regroupe les meilleurs. Ainsi, bien qu'on ne le fasse que très peu, on peut parler d'aristocratie intellectuelle, militaire, artistique, etc. Il y a donc une aristocratie du travail, comme nous le dit Maurras, qui est constituée par tous ceux qui, dans leur métier, sont devenus les meilleurs, ceux qui ont un savoir-faire particulier. Les techniques modernes n'ont pas fait disparaître cette aristocratie. Au contraire, elle ont créé de nouveaux champs d'action dans lesquels les "meilleurs" peuvent exercer leurs talents.
    Folie égalisatrice
    Le drame actuel est que dans la folie égalisatrice que nous a léguée la Révolution, on ne veut même plus reconnaître qu'il y a des hommes qui, par leur métier, leur spécialité et leur talent, sont meilleurs que d'autres et forment une véritable aristocratie du travail. La démocratie, ne pouvant donner du talent à ceux qui n'en ont pas, a préféré ramener tout le monde au niveau le plus bas ; pour elle, un travailleur en vaut un autre. Ils ont tous les mêmes droits, les mêmes devoirs.
    Ils convient de rendre ceux les meilleurs dans leur travail conscients qu'ils appartiennent à une aristocratie et qu'à ce titre ils doivent réagir et ne pas se laisser assimiler à une "plèbe" qui, hélas pour elle, ne peut lutter que pour survivre. Ces aristocrates du travail sont peut-être ceux par qui notre pays retrouvera sa fierté et qui feront comprendre aux autres que seule la monarchie peut engendrer une société dans laquelle chacun à son niveau fait son devoir et vit heureux.
    Louis de Galice Action Française 2000 février 2013

  • Tugdual Derville : "un élan historique durable est né"

    Pour Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance Vita et porte-parole du mouvement « la manif pour tous », l'élan né le 13 janvier est un mouvement de paix sociale appelé à durer...

    Quel bilan tirez-vous de la manifestation du 13 janvier ?
    J'y vois le début d'un grand mouvement d'écologie humaine. L'écologie environnementale, il y a quelques décennies, est née d'une question nouvelle : quelle Terre allons-nous laisser en héritage aux générations futures ? Le mouvement surgi de la « manif pour tous » couvait sous la cendre, et s'interroge de la même façon sur le repère de l'engendrement que nous voulons transmettre. Si ce projet de loi aboutit, ne va-t-on pas effacer des consciences l'altérité homme/femme comme source de l'humanité ? Ce repère de l'engendrement constitue l'essence de l'humanité ; s'il disparaît, nous basculons vers un changement de civilisation. La grande réussite de notre mouvement, c'est d'avoir révélé combien ce repère est précieux au moment même où il est menacé... Motivé par un sursaut de la conscience, un élan historique durable est né.

    Vous avez placé la question bioéthique au cœur du débat. Etait-ce indispensable ?
    Oui. Il est évident que le mariage homosexuel (qui va de pair avec l'adoption pour deux personnes de même sexe) implique l'élargissement de la procréation artificielle pour deux femmes, puis la gestation pour autrui pour les hommes. L'enfant ne serait plus ainsi qu'un « projet » - pour ne pas dire un « objet » - répondant à un « droit à l'enfant » conforme au désir ou au fantasme d'adultes. Comment ne pas y voir un syndrome de toute-puissance prométhéenne, cette volonté de l'homme d'être la mesure de lui-même ? à rebours de ces dérives éthiques, notre mouvement s'inscrit dans le sens du progrès humain : aux lobbies de la trans-humanité qui veulent recréer un homme supérieur, il oppose le respect de la dignité de chaque personne, toujours vulnérable.

    Il est parfois difficile de répondre aux arguments affectifs des partisans du projet de loi...
    Ils disent répondre à des aspirations naturelles : le besoin de reconnaissance et le désir d'engendrement. Or, la force de ces aspirations, respectables en elles-mêmes, peut anesthésier notre capacité à dire non...

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