Seuls manquent le courage et la volonté politique du pouvoir en place.
« Sauver des vies n’est pas un crime », « mort des valeurs européennes ». Devant le tribunal de l’île grecque de Lesbos, quelques militants des droits-de-l’hommistes tenant des pancartes ont suivi avec angoisse l’ouverture du procès, jeudi 18 novembre, de 24 prétendus humanitaires ayant participé à des opérations de récupération de migrants en mer Egée. Jugés entre autres pour « espionnage » et « aide à l’immigration illégale » , les activistes risquent de huit à vingt-cinq ans de prison pour les faits les plus graves (« participation à un réseau criminel de passeurs« , « blanchiment d’argent« ) qui sont encore au stade de l’instruction.