
Toute ma vie, j’ai essayé de comprendre la réalité et les contraintes qu’elle imposait à mes actions.
Et quand je croyais avoir compris, je pouvais prendre des décisions qui s’imposaient « en connaissance de cause », ce qui me permettait d’atteindre -parfois- le but que j’ai m’étais fixé.
Je commençais par un état des lieux, un diagnostic, je me fixais un but et enfin, je réfléchissais à la façon la plus raisonnable d’aller de mon état des lieux à mon but.
Dans le langage courant, cela se traduisait par la formule « la réflexion précède l’action ».
Et dans mes analyses, je faisais souvent l’hypothèse que le gouvernement (ou l’Etat) choisirait toujours la solution qui favoriserait la majorité, ne serait-ce que pour être réélu
Eh bien, j’ai eu tort, au moins en ce qui concerne ce dernier point.





