C'est ce que pense l'auteur de cet article sur "chrétiens dans la cité" :
"Avant, en marge et après les manifestations contre le pseudo-mariage homo, l'appareil répressif de l’État français s'est déchaîné avec une violence inhabituelle.
Les médias internationaux s'émeuvent de plus en plus du comportement des forces de l'ordre vis-à-vis des opposants à la loi Hollande-Taubira. Le gouvernement français a été sommé de s'expliquer devant le Conseil de l'Europe. Le Défenseur des droits a été saisi à son tour. Le Point pose la question : Manif pour tous ou garde à vue pour tous ? et répond par une série de témoignages accablants. Il est vrai que la possibilité technique de filmer les agissements des policiers et de diffuser les images sur les réseaux sociaux permet de les constater de visu.
Il est ainsi patent que des policiers en civil ont infiltré les manifestants au soir du 26 mai afin de provoquer des incidents. Certes, le procédé visant à organiser les « dérapages » n'est pas nouveau sous la VeRépublique, mais il avait été jusqu'alors surtout utilisé pour disqualifier, dans les années 70, les manifestations gauchistes.
Un autre phénomène est constatable : les rafles massives de centaines d'hommes et de femmes de tous âges : jeunes, mères de famille, femmes enceintes, personnes âgées (l'une d'elles avait 79 ans!) ou handicapées... Ces interpellations sont suivies de gardes à vue arbitraires, avec de multiples brutalités, grossièretés, vexations (y compris sexuelles) et humiliations. Certains policiers avouent être écœurés par les ordres reçus, ignorant les sanctions qu'ils encourent en y obéissant (art. 122-4 et 432-4 du Code pénal). Les droits de la défense ainsi que le code de procédure pénale sont bafoués" (suite).