L'heure est grave, c'est le moment de redoubler de courage et de force :
"La diffusion de la théorie du genre par les responsables de l'État français doit nous appeler à la gravité, à la lucidité et à l'espérance.
La situation est grave.
L'atteinte du Gender est portée aux fondements mêmes de la cité. Elle est tout sauf anodine. Elle touche à ce qui est premier, fondateur, au coeur de l'homme, au plus intime, à ce qui le relie aux autres, à ceux qu'il côtoie, à ceux qui l'ont précédé et à ceux qui vont le suivre.
Cette théorie remet en cause le premier verset de la Bible.
Nous sommes au cœur de la civilisation. Il est vrai que le pouvoir politique actuel, qui aime souffler le chaud et froid, lui qui déniait le droit de parler de civilisation comme étant une résurgence d'une époque de barbarie, prétend aujourd'hui nous faire changer de civilisation…
Le ministre de l'éducation nationale veut arracher nos enfants à tous les déterminismes, pour les rendre libre pour « produire des individus libres ». La déconstruction des stéréotypes du genre est présentée comme un moyen d'émancipation. En synthèse voici le discours qui pourrait être tenu à nos enfants :
« Tu es né avec la morphologie d'un garçon ou d'une fille mais je vais te donner les moyens de t'affranchir de cette réalité qui te frustre pour que tu choisisses ton sexe social ! »
Ulysse, Antigone, Jeanne d’Arc et bien d’autres se sont-ils interrogés sur leur sexe social ?
Voilà « tout simplement » (…) ce dont il est question. Cette prétention est celle d'un totalitarisme déguisé, à visage humain, européen, transnational comme Gregor Puppinck le démontre avec beaucoup de clairvoyance. Il faut le combattre tel qu'il est, en fonction de sa nature.
L'objectif est de dessiner le nouveau visage de l'humanité. Il s'agit donc d'un projet TOTALITAIRE.
Or, nous avons trop tendance à relativiser les choses, à les dédramatiser. Ce n'est pas si grave que cela finalement… Tout cela ne concerne qu'une petite minorité.… Non, on va maintenant toucher à nos enfants !!!
Ce pouvoir a l'ambition et la prétention de les structurer autrement, violant ainsi les prérogatives de leurs parents qui sont considérés comme faisant partie des déterminismes dont il faut les affranchir.
D'où l'exigence de lucidité.
Ce totalitarisme procède d'une triple erreur anthropologique, philosophique et spirituelle.
Une erreur anthropologique tout d'abord.
Erreur fondamentale ; il s'agit d'une fiction qui veut nier la réalité et essaie de faire croire, de faire admettre que cette réalité serait le fruit de déterminismes divers et variés.
Il faut en revenir à des notions de base, simples, élémentaires. Ce qui est blanc est blanc. Ce qui est noir et noir. Ce qui est masculin est masculin. Ce qui est féminin est féminin. Un point c'est tout !
Sylviane Agacinsky a parfaitement expliqué que l'on a créé le concept hétérosexuel de toutes pièces. On a donc provoqué l'opposition dialectique entre hétéro et homo de manière purement artificielle. La sexualité n'est pas l'un ou l'autre. Elle n'est ni l'un ni l'autre : Elle est une et indivisible. Cette théorie procède d'une erreur sur la nature humaine. Et c'est un comble qu'elle soit enseignée dans le cadre des cours sur les sciences et vies de la terre !
Une erreur philosophique ensuite.
Les choix philosophiques ne sont pas des options personnelles anodines et sans conséquence ! Ils sont déterminants par rapport au choix de société et aux options politiques. Et nous devons faire très attention car cette erreur est communément partagée par la plus grande majorité d'entre nous.
C’est la philosophie des modernes qui est en cause à commencer par Descartes ! Le « cogito ergo sum… »…L'erreur de la théorie du genre est à la fois nominaliste et idéaliste, ces courants philosophiques qui ont méprisé la réalité afin de la dominer et de la transformer.
Pour bien comprendre le contre-sens du genre, je vous propose d'utiliser un vieux concept imaginé par saint Thomas d'Aquin : la distinction entre l'essence première (la naissance) et l'essence seconde (éducation). Nous n'avons pas attendu les théoriciens du Gender pour distinguer ce qui est inhérent à la nature et ce qui résulte de l'éducation ! La seconde transforme, améliore, pervertit, bonifie, dénature la première. Cela est vieux comme le monde. Mais comment nier l'une au préjudice de l'autre ?" (suite).