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La République du mensonge

 

Brétigny-sur-Orge : Selon Huchon, la catastrophe ferroviaire pourrait être d’origine criminelle. Après que les premières dépêches des journalistes, le jour du drame et à l’arrivée des premiers secours, faisaient état de détrousseurs de cadavres et de jets de pierres contre les secouristes et policiers,...

 

...étayées par des policiers eux mêmes sur place et au cœur de l’action, la machine du pouvoir a aussitôt repris l’information en main en minimisant les faits, voire même aujourd’hui en les réduisant à un simple vol de portable.

Les attachés de presse pouvaient être satisfaits quand patatras, Jean Paul Huchon, notable socialiste qui n’avait pas dû recevoir de consignes se lâcha sur les ondes :

«  interrogé en direct sur France Info, le président de la région Ile de France a réagi à la "défaillance" d’une pièce d’aiguillage qui serait selon la SNCF à l’origine du Paris-Limoges vendredi en fin d’après-midi : "Cette pièce était tenue par quatre boulons. Il parait bizarre que les boulons aient tous sauté en même temps. Il y a des hypothèses de toute nature. Personne ne peut exclure un acte de malveillance". »

La gaffe….

La république du mensonge, en période pré-électorale, avait pourtant bien huilé la machine, il ne devait pas y avoir de « couacs », mais les faits sont têtus et le pouvoir politique aux ordres de la fortune anonyme et vagabonde aura de plus en plus de mal à cacher le désastre dont est victime notre pays.

A force de nier les faits, on finit par croire qu’ils n’ont jamais eu lieu. Mais ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on empêche la montée de la fièvre.

Le peuple de France est à bout, car il a compris que la victime expiatoire, l’ennemi déclaré des oligarchies financières européennes et mondiales, c’est précisément lui.

La vie en banlieue se dégrade au point que les transports en commun qui traversent les zones de non droit ne sont plus en sécurité. On le savait déjà pour les bus et aussi pour les trains pillés et arrêtés en rase campagne. On n’avait pas encore connu le déraillement.

Mais pourquoi ne veut-on pas en parler ? Deux raisons principales à mon avis :

D’abord, bien sûr, il ne faut pas inquiéter l’électeur pour éviter « la montée des extrêmes » Pour résumer il y a des sièges et des maroquins à défendre… Donc chut, « circulez y’a rien à voir ! »

La deuxième raison tient au fait que la politique des « chances pour la France » est un fiasco total. C’est pourquoi on ne verra pas la droite co-actrice de cet état de fait, monter au créneau.

Devant ce drame, tous les complices se draperont dans leur dignité républicaine en s’en remettant aux enquêteurs et à la justice, lesquels, comme chacun sait, sont aux ordres.

Cela témoigne de l’abandon dans lequel le peuple de France est laissé. Son espace d’expression étant par ailleurs de plus en plus réduit comme tout le monde a pu le constater lors du combat contre le mariage homosexuel.

Mensonges d’Etat, réduction de la liberté d’expression, utilisation de la police et de la justice pour réprimer les oppositions, beaucoup d’éléments qui ne laissent plus guère de choix au peuple de France pour trouver la voie qui lui permettra de sauver sa peau…

Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française  http://www.actionfrancaise.net

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