Par Charles Saint-Prot
Contrairement aux allégations des habituels champions du renoncement, la langue française est bien vivante dans le monde. Il n’y a guère que certaines prétendues élites parisiennes, hauts fonctionnaires, diplomates et autres hommes d’affaires,...
...qui ont fait de la démission et de la soumission une règle de conduite pour considérer qu’il serait du meilleur chic de s’exprimer en anglais et la francophonie serait une préoccupation désuète et un combat d’arrière-garde. Si le français recule comme langue de travail dans le cercle, à vrai dire étroit, des organisations régionales et internationales, c’est principalement à cause de la négligence des élites précitées qui ne défendent jamais leur langue tant elles adhèrent aveuglément à une doxa européiste fondamentalement hostile aux nations et à tous les signes de souveraineté. Il est inadmissible que les fonctionnaires, les universitaires, les scientifiques ou les parlementaires français ne fassent pas les rappels à l’ordre qui s’imposent lorsqu’on tente d’imposer des travaux uniquement en langue anglaise dans des instances où le français est officiellement reconnu comme langue de travail (ONU, OCDE, OTAN, Conseil de l’Europe, parlement européen, commission européenne, etc.). En revanche, s’il y a défaillance au sommet, l’expansion est indéniable dans les populations.
700 millions de francophones en 2050
L’universitaire québécois Richard Marcoux, rappelle que les francophones sont répartis sur les cinq continents, le français est non seulement une langue parlée et étudiée mondialement, elle est aussi une langue de plus en plus utilisée. [...]
La suite de l’éditorial de novembre 2013 ici
http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-enjeu-geopolitique-de-la,6757