Toute la partie « scientifique » de la justification du gender repose sur l’idée de la plasticité du cerveau. Effectivement il y a cinquante ans, la pensée médicale voyait dans le cerveau un organe fixe qui ne se renouvelait pas. Or l’image par Résonnance Magnétique permet de se situer au plus profond des arcanes du système nerveux. Il existe des appareils qui plongent au 100.000ème par rapport à ceux qui sont utilisés par exemple dans une atteinte de la hanche. Ces appareils détectent les mouvements intercellulaires d’où le nom d’IRM fonctionnelle. Ainsi, il est possible de quantifier la douleur qui passe d’une cellule nerveuse à une autre, de doser les médicaments qui sont prescrits, de prévoir une crise d’épilepsie, de « lire » la dépression. Ce sont les neurosciences. Elles permettent de suivre et d’interpréter le câblage des neurones. Il s’agit d’une véritable cartographie dynamique.