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  • La désignation de Juncker pourrait précipiter la sortie du Royaume-Uni de l’UE

    On sait que le premier ministre britannique David Cameron était très opposé à  la nomination de Jean-Claude Juncker à la présidence de la commission européenne. Il n’aura pas réussi à l’en empêcher.  Cet échec britannique inquiète la presse locale qui verrait bien la Grande-Bretagne s’écarter un peu plus de l’UE. L’actuel premier ministre s’est engagé à organiser un référendum sur l’appartenance de son pays à l’UE en 2017 s’il est réélu l’an prochain.

    Pour les principaux journaux britanniques, cette nomination isole un peu plus les Britanniques et sonne comme un échec. « Une marche de plus vers la sortie de l’Europe », écrit le Daily Telegraph. Pour le Times, le Royaume-Uni est proche de la sortie. On retrouve les mêmes idées mais avec différentes expressions dans le Guardian ou le Sun. Les relations entre l’UE et la Grande-Bretagne semblent avoir pris une nouvelle tournure et pourraient se terminer par la sortie du pays de l’UE.

    http://medias-presse.info/la-designation-de-juncker-pourrait-precipiter-la-sortie-du-royaume-uni-de-lue/12065

  • La Russie et la Chine déclarent une guerre financière totale à l’Occident

    Moscou et Pékin développent de nouvelles armes dans le domaine de la finance pour mener leur guerre froide contre l’Occident. Les deux superpuissances prévoient de travailler ensemble et de se concentrer sur l’affaiblissement de la suprématie du dollar comme monnaie internationale, la création de leur propre agence de notation, d’une banque de développement, et de systèmes de paiement concurrents de MasterCard et Visa.

    Les pays occidentaux ont longtemps dominé les autres marchés financiers. Le dollar demeure (pour l’instant) la monnaie de réserve mondiale, les agences de notation américaines, S & P, Moody et Fitch sont les seules à réellement faire autorité pour évaluer la solvabilité des entreprises et des gouvernements, et le FMI est encore dominé par des Occidentaux.

    Mais avec les initiatives récentes de la Chine et de la Russie, tout cela pourrait bientôt changer. Les deux pays sont relativement mal cotés (La Chine est cotée AA- et la Russie BBB) par les trois grandes agences de notation (alors qu’elles décernent encore la meilleure note aux États-Unis, AAA…), ce qui a pour conséquence d’augmenter les taux d’intérêt qu’ils doivent payer sur leurs obligations, et dissuade les investisseurs de leur prêter de l’argent.

    En particulier, la cote de la Russie a été dégradée par S & P et Moody après l’annexion de la Crimée en raison des graves difficultés économiques dont elle a fait l‘expérience. La nouvelle cote qu’elles ont attribué au pays, « BBB » (Qualité moyenne Inférieure), n’est plus qu’un grade au dessus de la cote réservée à la pacotille.

    Les Chinois avaient déjà exprimé leur mécontentement de cette situation, en créant leur propre agence de notation, Dagong. Mais ils viennent de signer un accord avec le gouvernement russe pour créer une nouvelle agence de notation russo-chinoise à partir de cette institution. (En Europe aussi, on évoque de temps à autre la création d’une agence de rating spécifique, mais aucun plan concret n’a été élaboré dans ce sens).

    Dagong attribue la note AAA à la Chine actuellement, et la note A à la Russie. En revanche, les Etats-Unis n’obtiennent qu’un A- . Ces cotes se fondent sur des données fondamentales telles que le ratio dette-PIB, qui sont plus favorables en Russie et en Chine. La nouvelle agence conjointe devrait émettre des cotes comparables.

    Une autre mesure prise par la Russie et la Chine pour saper la puissance financière de l’Ouest est la mise en place d’une banque de développement privée en concurrence directe avec le FMI. Le manque de représentativité du FMI, où les pays émergents n’ont qu’un pouvoir de décision très faible, est une critique récurrente de l’Institution.

    Le géant économique qu’est la Chine, la seconde puissance économique qui pourrait même passer première cette année, y détient toujours moins de droits de vote que la Grande-Bretagne, par exemple.

    La Russie envisage également a création d’une « Union économique eurasienne » dans laquelle le rouble servirait de monnaie d’échange centrale. De son côté, la Chine souhaite développer l’usage du renminbi dans les transactions internationales.

    En outre, le président russe, Vladimir Poutine, a émis le souhait de concevoir un système national de paiement pour concurrencer les géants américains de paiement Visa et Mastercard. Après l’annexion de la Crimée, ces deux institutions de crédit avaient boycotté Rossiya, et d’autres institutions financières russes.

    Le journal allemand Die Welt compare ces initiatives pour concurrencer la domination financière de l’Occident à la course aux armements pendant la Guerre Froide, et il évoque « une guerre financière avec l’Occident ».

    Express.be

    http://fortune.fdesouche.com/346545-la-russie-et-la-chine-declarent-une-guerre-financiere-totale-a-loccident

  • Les ennuis à l'Ump ne font que commencer.

    L'Ump est née en 2002 de la volonté de fusionner Udf et Rpr. Ils furent nombreux et depuis longtemps, à considérer que la désunion, en terme de résultats, était nocive pour chacun des deux mouvements.
    Le fait est pourtant que les deux partis, correspondaient d'un point de vue sociologique à deux électorats différents. C'est ainsi que dès le début de la cinquième république, la droite se décompose en deux tendances, celle des gaullistes ou gaullien, les autres proposant une alternative à la pensée politique du général, dans les domaines politique, économique ou géopolitique.
    Le Rpr fut l'oeuvre de Jacques Chirac, homme bien souvent qualifié et à tort de gaulliste alors qu'il était pompidolien. En ce sens, le Rpr marqua la droitisation du gaullisme originel. Rappelons que la sociologie de l'Udr, mouvement gaulliste cette fois ci, se trouvait d'un point de vue sociologique, le plus proche de tous les partis de la sociologie française. Suite à sa volonté de se distinguer de Valéry Giscard d'Estainfg, Jacques Chirac fustigea l'interventionnisme économique de l'Etat giscardien, se dirigeant dès lors vers le libéralisme économique, courtisant ainsi les classes privilégiées et perdant du coup, son électorat populaire. La conséquence en fut probablement les trois piètres scores qu'obtint Jacques Chirac lors des trois premiers tours des présidentielles où il fut candidat. 
    Les années quatre-vingt marquèrent un fort rapprochement entre les jeunes de la génération montante de l'Udf et du Rpr, appelés à l'époque les quadras (Juppé, Carignon, Noir, Barzach, Léotard, Madelin, Longuet, …). Le danger soviétique comme la présence de la gauche au pouvoir poussèrent donc les dirigeants du Rpr à prendre à leur compte la doxa des libéraux, représentés par le parti républicain. En ce sens, on peut affirmer que le Rpr qui se vantait d'être à l'origine le continuateur du gaullisme, a été idéologiquement absorbé par le monde des libéraux dont le chef historique n'était autre que Valéry Giscard d'Estaing.
    Il n'est d'ailleurs pas impossible que l'ancien président est l'homme politique qui ait le mieux réussi dans ses ambitions idéologiques dans la mesure où la société française aujourd'hui qui voit la République enterrée par la démocratie libérale, est conforme au projet giscardien.
    Fini donc dès le début des années 80 au Rpr, le splendide isolement français en géopolitique, ainsi que la célébration de l'intervention de l'Etat, y compris en économie. Et à bien des égards aussi, fini le patriotisme des origines.
    Fatalement donc, ce recentrage du Rpr vers la matrice libérale, laissa un boulevard, une place désormais inoccupée pour une formation se réclamant des principes originels de la cinquième république. On comprend dès lors le succès grandissant du Front, offrant une doxa oubliée par le Rpr puis l'Ump qui avait pourtant sa raison d'être, correspondant à une demande de la part d'une partie du corps électoral.
    L'Ump aujourd'hui voit avec frayeur réapparaître l'ancienne fracture entre Udf (centristes droits représentés aujourd'hui par Alain Juppé, lorgnant vers l'Udi voire le Modem) et le Rpr, mouture initialement chiraquienne de droite, représentée par les sarkozistes. On comprend donc que les tendances centrifuges risquent fort d'être mortelles pour le grand parti de droite, duquel les Français de plus en plus se détournent.
    Les ennuis à l'Ump ne font que commencer.

    Alain Rebours

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EupFVEFlkpXOglbwFQ.shtml

  • "Leurs parents ayant refusé l'Algérie française, ils veulent la France algérienne"

    Ivan Rioufol réagit aux scènes de violence des supporters algériens en France :

    "On ne peut pas se contenter de s'attendrir devant ces «scènes de liesse», ainsi décrites complaisamment par les médias. Ce qui se passe est choquant. Un étranger regardant la France hier soir pouvait se demander légitimement: dans quel pays suis-je tombé? Sommes-nous encore en France?

    Ce que nous avons sous nos yeux sont des manifestations d'appartenance et de fierté patriotique, singulièrement à travers l'exhibition des drapeaux algériens. Dans certaines mairies, le drapeau français a été décroché et remplacé par le drapeau algérien. Ce n'est pas «faire le jeu du Front National» de le dire, comme on l'entend. C'est la réalité. Il n'y a pas eu de telles manifestations lorsque la France s'est qualifiée en huitième de finale. [...]

    Si l'assimilation fonctionnait, ces jeunes seraient descendus dans les rues pour fêter la victoire de la France! Nous assistons aujourd'hui à un phénomène de communautarisation de la société française, à sa fragmentation, à son éclatement. Toute une jeune génération se comporte comme si elle voulait prendre sa revanche sur la France colonisatrice. Leurs parents ayant refusé l'Algérie française, ils veulent la France algérienne. Leurs drapeaux brandis dans les rues expriment un refus du vivre-ensemble, voire une volonté de contre-colonisation. La question qu'il faut se poser est: la France doit-elle accepter de se faire ainsi cocufier?

    Les mêmes scènes de liesse ont eu lieu à Alger, mais sans les violences contre les forces de l'ordre: là-bas, on respecte l'Etat. [...]"

    Michel Janva

  • Première condamnation de l’Etat pour poursuites abusives envers un opposant au mariage homosexuel

    L’association Solidarité Pour Tous et maître Jérôme Triomphe viennent d’obtenir la condamnation de l’Etat pour poursuites abusives envers un opposant à la loi Taubira sur le mariage homosexuel. L’Etat devra verser la somme de 189,92 euros au manifestant en question. Les faits s’étaient déroulés lors de l’inauguration par Christiane Taubira du pénitencier de Condé-sur-Sarthe en avril dernier.C’est une première alors que d’autres poursuites ont été engagées par des manifestants contre l’État après les nombreuses manifestations du printemps dernier contre la loi Taubira.

    manif pour tous état

  • L’affaire Bygmalion : le symbole des folies de la communication

     (NOVOpress via Kiosque courtois)
    Sites Internet facturés 300 fois leur prix, études fantaisistes, parc de voitures de luxe, le tout payé sur fonds publics : tels sont les comptes fantastiques de Bygmalion, l’agence de communication de l’UMP.

    Résultat : Nicolas Sarkozy a dépensé pour sa campagne présidentielle de 2012 le double de la somme‑plafond légalement autorisée. La même année, l’UMP, a consacré 33 millions à sa communication, en creusant son déficit de 36 millions.

    Comment expliquer de telles fautes de gestion ?

    Les paillettes de la communication répondent à un objectif : faire oublier le bilan des politiques conduites et les promesses non tenues. C’est le carburant du Système.

    Les socialistes se frottent les mains mais…

    Ils ont bien tort : la popularité de Valls n’existe que par l’agence Euro‑RSCG. Son patron Stéphane Fouks mélange publicité et propagande et se vante de donner des conseils bénévoles (sic) aux hommes politiques qui attribuent des marchés publics à son entreprise.

    http://fr.novopress.info/170814/laffaire-bygmalion-symbole-folies-communication/

  • Aucun parti ne peut gouverner seul

    Paul-Marie Coûteaux pointe la faiblesse du FN :

    "[...] C’est un problème pour le RBM et c’est un problème pour Marine Le Pen. Ça va mal avec Robert Ménard, ça va mal avec Gilbert Collard (respectivement, le nouveau maire de Béziers et le député du Gard, nldr). Son illusion de rassemblement tombe; tout comme son illusion d’avoir un groupe en Europe. Et pour les mêmes raisons: son obsession selon laquelle la terre entière est peuplée d’ennemis. Nous avions pourtant fait le pari qu’il était possible de réintégrer, sinon le FN du moins l’électorat du FN, dans le jeu politique. Je crois malsain d'en écarter 4 ou 5 millions de Français. C’est le pari que j’ai fait, il est raté. Et il est raté à cause d’elle.

    Quel est le problème, selon vous ?

    Marine Le Pen est tout sauf diplomate. Elle ne sait pas avoir des partenaires. Le problème a ressurgi ces derniers temps avec son incapacité à trouver des alliés en Europe. J’avais participé à l’organisation d’un déjeuner avec Nigel Farage, le leader des eurosceptiques britanniques de l'UKIP, l’année dernière. Ça ne s’était pas si mal passé, mais elle a eu la bêtise d’en parler et même de présenter un jour Nigel Farage comme son partenaire pour un futur groupe. Ça l’a braqué et il m’a téléphoné furieux. J’ai fait savoir à Marine que ça n’était pas des procédés. 

    Avez-vous totalement abandonné l'idée d'un rassemblement large autour de Marine Le Pen ?

    Marine Le Pen n'est pas sortie du cadre du FN. J'ai fait des observations en disant qu’il faut une architecture gouvernementale, qu’il faut des partenaires, qu’aucun parti ne peut gouverner seul, qu’il faut qu’elle soit la championne de la droite au second tour de la présidentielle. Elle pouvait ramasser des portions importantes de l'UMP. L’ouverture, ce n’est pas seulement avec les villiéristes ou les partisans de Dupont-Aignan, avec qui elle s’est d’ailleurs sans cesse très mal conduit. [...]"

    Michel Janva

  • Légalisation de la GPA : quand l’Europe s’en mêle !

    Comme nous le savons tous, la GPA est interdite en France (qui sait pour combien de temps encore ! ) et donc logiquement, le fait de faire concevoir un enfant par GPA à l’étranger puis de le ramener en France, constitue un délit. Or un problème subsiste : quel statut, quelle situation juridique est celle de ces enfants ? C’est ici qu’intervient la CEDH faisant fi des droits de l’enfants pour mieux exercer ceux des « hommes ». Plutôt que de lutter contre les fraudes à la loi sur la GPA, plutôt que de défendre la famille, l’éthique et la loi naturelle, l’Europe préfère condamner le refus de la France de reconnaître la filiation des enfants nés par mère porteuse à l’étranger.

    « Cette condamnation par la Cour européenne nous oblige, en quelque sorte, à «fermer les yeux» en cas de recours une GPA à l’étranger. Vous pouvez désormais aller tranquillement à l’étranger vous acheter un enfant, la Cour européenne vous assure le service après-vente. » ironise le Figaro.

    Autrement dit : puisque la fraude est difficile à gérer, légalisons-la ! Bienvenue dans l’UE !

    Marie de Remoncourt

    http://www.contre-info.com/