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  • Chronique de livre: Julien Langella "La jeunesse au pouvoir"

    405553446.jpgVoilà un livre qui risque de faire parler de lui ! La jeunesse au pouvoir remet les pendules à l’heure sur une question fondamentale dont le sens réel, le sens profond, a été complètement dévoyé dans cette société moderne dont nous avons, bien malgré nous, hérité. Le réquisitoire qu’y dresse Julien Langella, jeune auteur de 27 ans au parcours militant déjà solide, contre la société des « vieux » (par opposition aux « anciens ») est implacable et se veut un appel révolutionnaire à l’action et au combat, afin que notre jeunesse se prenne en main, réagisse et parte « à l’assaut du futur ».

    Effectivement, on pourrait se dire que les choses ne sont pas gagnées…  Car oui, la jeunesse actuelle est « le miroir de notre société déglinguée » et « concentre sur elle tous les maux de notre époque ». Le constat, amer et réaliste, qui est celui de Langella, est évidemment le nôtre. Comment considérer autrement cette génération d’individus globalement déracinés, isolés, égoïstes, faibles et mal dans leur peau ? Qui a « accès à tout mais qui n’(a) rien ». Qui survit dans une époque morne et sans grandeur. Qui trompe son ennui dans la virtualité, les jeux-vidéos et les excès en tout genre. Qui manque de repères, de valeurs, d’inspiration. Qui craint l’avenir. Est-ce réellement sa faute à cette jeunesse d’être comme cela ?

    Les jeunes dont parle l’auteur sont les 14-25 ans, cette classe d’âge qui va des adolescents à ceux qui s’apprêtent à rentrer dans la vie de famille. En somme, ceux qui sont en première ligne face aux difficultés de notre époque : sociales, économiques, morales, spirituelles. Ils ont hérité d’un monde pourri que la génération de nos parents, celle des 30 glorieuses, a achevé de détruire. Ce sont eux que Langella appelle les « vieux » : ces aigris égoïstes qui n’ont rien transmis à leurs descendants mis à part leur petitesse ; eux qui nient les problèmes rencontrés par les jeunes, bien à l’abri du besoin et préoccupés seulement par le montant des retraites et par leur niveau de vie. Avec les immigrés et les cassos (dont nous avons déjà bien parlé en ces pages), ce sont les autres grands profiteurs d’un système qu’ils font perdurer à l’excès, ne serait-ce que par leurs votes. Conscients de leur poids tant politique qu’économique, ils refusent d’arrêter de profiter ; de toute manière, ce sont les jeunes qui paient pour eux… et qui continueront de le faire tant le poids démographique des « vieux » ne fait que s’accélérer. Julien Langella cite d’ailleurs le chiffre énorme des Français qui auront, à priori, plus de 60 ans en 2050 : un tiers ! Il faudra payer pour eux et leur mode de vie et c’est loin de n’être qu’une histoire d’argent !  

    Quoi qu’il en soit, cette société où nous sommes nés, nous la leur devons. Le délitement de la famille et des communautés, la perte des valeurs, l’esprit petit-bourgeois, c’est eux ! La peur du changement, le « ne faisons pas de vagues » triomphant, la perte des couilles en France, c’est eux ! La télé et la société de consommation comme seuls horizons, encore eux !! Il est donc temps, avec Langella, de balayer cette gérontocratie ! Seule la jeunesse peut le faire, c’est son rôle et malgré toutes les difficultés qu’elle connaît de nos jours, elle est de plus en plus consciente de son triste sort et veut du changement. Son état déplorable, qui est, comme le dit l’auteur, « le baromètre de la bonne santé de notre pays », n’est pas inéluctable et Langella considère que de multiples ressources sont présentes chez notre jeunesse et ne demandent qu’à éclore. Pour cela, il faut que les jeunes se réveillent et agissent par eux-mêmes, en retrouvant l’insolence, l’identité et l’esprit révolutionnaire qui a pu animer bien des mouvements de jeunes dans notre passé européen, à l’exemple des jeunes Romains, des Mendigoxales (jeunes basques nationalistes du début du XXème siècle) ou des Wandervögel allemands. Nous ne devons pas perdre espoir : la jeunesse peut reprendre le rôle fondamental qui doit être le sien au sein de la société, rien n’est perdu ! L’éducation est ainsi une question primordiale que Langella traite longuement en insistant sur le fait qu’il est impératif de « redonner à la jeunesse ce goût de la vie que la République et le marché veulent nous enlever »… L’objectif, que nous trouvons encore une fois évident, est de faire des jeunes des individus autonomes et enracinés ayant une réelle force de caractère et une capacité de décision certaine, tout à l’inverse du boloss actuel. Pour aider la jeunesse à sortir de l’impasse où elle se meut, de nombreuses mesures sont également présentées dans La jeunesse au pouvoir et parfois pas des moindres! Ce sera à chacun de se faire un avis sur le sujet à l’aide de ce livre qui est résolument l’un des plus novateurs et des plus intéressants que j’aie pu lire ces dernières années dans le domaine de la littérature dite militante.

    - NB : A la fin de l’ouvrage se trouvent deux entretiens très intéressants avec Dominique Venner et Alain de Benoist qui complètent bien la matière développée par l’auteur.

    - NB 2 : Le C.N.C. reçoit d’ailleurs Julien Langella à Lille ce samedi 27 juin : voyez ci-dessous.

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Bainville chroniqueur

    Jacques Bainville est considéré au Reveil Français comme un maître , surtout en ce qui concerne son extraordinairement pertinente et visionnaire analyse historique de la position de la France en matière de politique étrangère et de défense. Aujourd’hui on appelle ça de la géostratégie..On réédite ses chroniques des années 1930 dans Candide , ce qui a le mérite de présenter son versant polémiste, peut être plus méconnu.
    OD

    1924, l’éditeur Arthème Fayard (deuxième du nom) lance Candide, hebdomadaire d’actualité politique et littéraire, plutôt à droite, dirigé par Pierre Gaxotte. Y collaborent des plumes comme Albert Thibaudet, Benjamin Crémieux, Léon Daudet ou le caricaturiste Sennep, pilier de la rubrique humoristique. Avec un tirage de 80 000 exemplaires dès l’année du lancement, Candide est l’un des premiers hebdomadaires français ; sa diffusion passe 400 000 exemplaires au milieu des années 1930, presque autant que Gringoire et plus que Marianne ou Vendredi. Jacques Bainville, 45 ans à l’époque, célèbre pour ses livres d’histoire (Histoire de deux peuples, Histoire de France) et ses essais (Les conséquences politiques de la paix, fameuse dénonciation du Traité de Versailles), est invité à écrire par Fayard. Aguerri au journalisme (il écrira durant sa vie pour plus de trente titres), il se voit confier un billet de deux colonnes à la une, sous le titre « Doit-on le dire ? », pour parler de ce qu’il veut, vie politique et parlementaire, actualité diplomatique, mœurs, arts, littérature. La forme étant libre, Bainville s’en donne à cœur joie, testant tout : dialogue, saynète futuriste (un débat à la chambre en… 1975), commentaire, etc. Très lue, cette chronique donne lieu en 1939 à un recueil de 250 papiers chez Fayard, avec une préface d’André Chaumeix. C’est ce volume qu’exhume aujourd’hui Jean-Claude Zylberstein dans sa collection « Le goût des idées », avec un avant-propos de Christophe Parry.

    Y a-t-il un sens à relire aujourd’hui ces chroniques de l’entre-deux-guerres ? Beaucoup d’événements dont elles parlent sont sortis des mémoires, on n’en saisit pas toujours les subtilités. Deux ou trois mots de contextualisation n’auraient pas été de trop. Mais quand même, quel plaisir ! Plaisir de voyager dans le temps, déjà : on respire dans ces billets l’atmosphère de la Troisième République, avec les grands députés, les inquiétudes devant le franc trop faible et l’Allemagne trop forte, la démission de Millerand, les polémiques, les scandales. Il n’y a pas que la politique qui passionne Bainville : tout lui est bon pour réfléchir et plaisanter, du dernier prix littéraire aux vacances des Français en passant par les séances de l’Académie (il y sera élu en 1935) et le politiquement correct qui, déjà, fait ses ravages. Ainsi Bainville ironiste-t-il en 1928 sur le remplacement du Ministère de la guerre par un Ministère de la Défense nationale, tellement plus rassurant… Quant à ses opinions, elles n’étonnent pas, pour qui connaît son parcours : Bainville défend le capitalisme, critique les dérives du du parlementarisme, et réserve ses meilleures flèches aux socialistes, adorateurs du fisc et de l’égalité, ainsi qu’à tous les opportunistes et à tous les utopismes, qu’il estime toujours trompeurs et dangereux.

    Ses armes sont l’ironie, la fausse candeur, la banderille plantée l’air de rien. Les chutes de ses papiers, souvent, sont excellentes. « Je ne vois qu’une difficulté à la défense des écrivains contre le fisc, dit-il. L’organisation de leur grève se conçoit assez mal. Il y aurait bien celle des chefs-d’œuvre. Malheureusement elle est déjà commencée ». On glane dans ces pages beaucoup de petits aphorismes malicieux, toujours applicables aujourd’hui. « A condition de ne donner ni chiffres ni dates, vous pouvez conjecturer tout ce que vous voudrez » : ne dirait-on pas qu’il parle de la courbe du chômage dans nos années 2015 ? De même, voyez ce papier de 1934 où il cloue au pilori deux députés radicaux qui ont fait campagne contre « les congrégations économiques et l’oligarchie financière » : « Jamais on ne s’est moqué du peuple à ce point-là ». Toute ressemblance avec un certain discours au Bourget, etc. Comme on voit, il y a de quoi rire dans ce volume. On y voit un Bainville, léger, caustique, différent du Bainville des grands livres, le Napoléon, les Histoires, le Bismarck. C’est sa facette voltairienne, si l’on veut, lui qui si souvent fut comparé à Voltaire, et qui ne pouvait mieux exprimer cet aspect de sa personnalité que dans un journal intitulé Candide. La façon de Voltaire, il la résume d’ailleurs dans une chronique : tout oser et, pour cela, « joindre beaucoup de style à beaucoup d’esprit ». 

    Doit-on-le dire?, Jacques Bainville, Les Belles, Lettres, 2015.

    Article de Bernard Queriny paru dans Causeur.

    http://reveil-francais.fr/2015/06/bainville-chroniqueur/

  • L’industrialisation favorise-t-elle la prospérité à long terme ?

    Certaines caractéristiques géographiques qui ont été propices au développement économique lors de l’étape agricole se sont révélées être des obstacles à la transition vers l’étape industrielle du développement. Pourtant, selon la croyance conventionnelle partagée par de nombreux économistes, la prospérité a persisté dans les économies qui ont connu une industrialisation précoce.

    Répartition de la puissance totale des machines à vapeur entre 1960 et 1965

    En l’occurrence, le développement industriel est un catalyseur pour la croissance économique, dans la mesure où il aurait un effet persistant sur la prospérité économique. Pourtant, les régions industrielles qui étaient prospères en Europe occidentale et aux États-Unis au dix-neuvième siècle ont connu un déclin relatif par rapport aux autres régions de leur pays respectif. C’est le cas des Midlands au Royaume-Uni, de la Ruhr en Allemagne ou encore de la Rust Belt aux États-Unis.

    De leur côté, Raphaël Franck et Oded Galor (2015) suggèrent que l’adoption de technologie industrielle est certes initialement favorable au développement économique, mais qu’elle exerce par contre un effet nuisible sur les niveaux de vie à long terme.

    Après avoir recueilli des données allant du dix-neuvième siècle jusqu’au début du vingt-et-unième, les auteurs observent les différences régionales dans l’adoption des machines à vapeur durant la Révolution industrielle en France, avant d’observer les différences régionales dans les performances macroéconomiques, avec en tête l’idée de rechercher comment l’écart de revenu entre les départements qui se sont le plus rapidement industrialisés et les autres départements a évolué au cours du temps.
    Le degré d’avancement dans le processus d’industrialisation atteint par chaque département est déterminé à partir de la prévalence de machines à vapeur sur la période 1860-1865 (cf. graphique ci-dessous). C’est à Fresnes-sur-Escaut, en 1732, qu’une machine à vapeur fut pour la première utilisée à des fins commerciales.

    L’analyse prend en compte l’impact potentiel des caractéristiques géographiques de chaque département sur la relation entre l’industrialisation et le développement économique, notamment le climat, la pluviosité, la latitude, etc. En l’occurrence, elle prend en compte l’impact de ces facteurs spatiaux sur la profitabilité de l’adoption de la machine à vapeur, sur le rythme de sa diffusion d’une région à l’autre, etc.

    Elle prend également en compte l’emplacement  de chaque département, en l’occurrence son éloignement par rapport à la bordure maritime, son éloignement par rapport à Paris, les départements et pays qui le côtoient, etc. Enfin, l’analyse prend en compte les différences de développement initiales durant l’ère préindustrielle qui sont susceptibles d’affecter le processus d’industrialisation et le développement économique.

    Franck et Galor constatent que les régions qui se sont industrialisées le plus tôt ont connu une hausse des taux d’alphabétisation plus rapidement que les autres régions et qu’elles générèrent des revenus par tête plus élevés que ces dernières aux cours des décennies suivantes.

    En effet, l’analyse établit que la puissance des machines à vapeur de chaque département sur la période 1860-1865 a un impact positif et significatif sur son revenu par tête en 1872, en 1901 et en 1930. Par contre, l’industrialisation précoce exerce un impact négatif sur le revenu par tête, l’emploi et l’égalité dans la période consécutive à 2000.

    Les deux auteurs poursuivent leur analyse en explorant les possibles canaux à travers lesquels le développement industriel précoce peut avoir un impact négatif sur le niveau actuel de développement. Ils estiment que le déclin actuel des zones industrielles ne s’explique ni par une plus forte syndicalisation, ni par des salaires plus élevés, ni même par des restrictions aux échanges.

    Selon Franck et Galor, l’effet négatif de l’industrialisation précoce sur l’accumulation du capital humain est la principale force à l’origine du déclin relatif des régions industrielles. En l’occurrence, les zones qui ont connu une industrialisation précoce ont peut-être connu les plus gros progrès en termes d’alphabétisation et de scolarité au cours de celle-ci, mais ces zones ont par la suite été dépassées en termes de niveau scolaire par le reste du territoire.

    Une interprétation pourrait être que la prime industrialisation nécessitait à l’époque des travailleurs plus qualifiés que ceux employés dans les autres secteurs de l’économie, notamment l’agriculture. Savoir lire et compter reflétait peut-être alors un capital humain plutôt élevé. Mais aujourd’hui, non seulement ce savoir de base est peut-être considéré comme un faible capital humain, mais les autres secteurs de l’économie (en particulier le tertiaire) exigent peut-être davantage de qualifications que l’industrie.

    Ces constats amènent au final Franck et Galor à conclure que ce n’est pas l’adoption de technologies industrielles en tant que telle, mais les forces qui amorcèrent l’industrialisation qui ont été la source de prospérité parmi les économies que l’on considère aujourd’hui comme développées.

    Notes :

    FRANCK, Raphaël, & Oded GALOR (2015), « Is industrialization conducive to long-run prosperity? », document de travail.

    D’un champ l’autre

    http://fortune.fdesouche.com/385739-lindustrialisation-favorise-t-elle-la-prosperite-long-terme#more-385739

  • Syrie : contre-attaque d’Etat Islamique à Kobané

    Après plusieurs semaines de petits revers pour Daesh, l’État Islamique lance des offensives dans plusieurs villes stratégiques de Syrie, dont Kobané. Selon Euronews, les récents efforts de la coalition pourraient être ruinés.

    http://www.contre-info.com/

  • Grèce : Alexis Tsipras (seul) face à ses créanciers

    Après une réunion de l'Eurogroupe écourtée, les discussions ont continué cette nuit entre Alexis Tsipras et ses créanciers. Loin des caméras.

    « Ce sera probablement une longue nuit », fait remarquer mercredi soir Valdis Dombrovskis, le vice-président de la Commission européenne chargé de l'Euro et du Dialogue social, à son arrivée à l'Eurogroupe. Un sommet considéré comme déterminant pour le destin de la Grèce, menacée de défaut de paiement le 30 juin. Il vient alors tout juste de traverser la rue et sort de la Commission où se tient depuis la fin de l'après-midi une réunion entre le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, et ses créanciers internationaux : Christine Lagarde pour le FMI, Mario Draghi pour la BCE, Jean-Claude Juncker du côté de la Commission européenne, accompagnés des représentants du Mécanisme européen de stabilité (MES). Leur but : trouver un accord, validé par les ministres de l'eurozone, puis approuvé par les chefs d'État.

    Il est près de 19 heures. C'est la pause dans les négociations. Le cortège des ministres commence devant le bâtiment de verre le Lex. À son arrivée, Michel Sapin évite les projecteurs. Son homologue allemand, Wolfgang Schäuble, fait part de son scepticisme. Au contraire, le ministre slovaque Peter Kazimir évoque son « optimisme », un livre à la main. Le vice-président letton et son commissaire français, Pierre Moscovici, présentent leur rapport aux 19 ministres sur l'état des négociations. La réunion est rapide.

    « Les négociations continuent demain »

    Deux heures plus tard, le ministre finlandais des Finances, Alexander Stubb, qui avait eu du mal à cacher son pessimisme au début de la réunion, envoie un tweet « C'est fini pour aujourd'hui. L'Eurogroupe reprendra demain à 13 heures. » Silence micro. Son président, Jeroen Dijsselbloem passe directement par la petite porte, en vitesse, juste après avoir lâché quelques mots à la télévision néerlandaise. « Nous ne sommes pas encore parvenus à un accord, mais nous sommes déterminés à continuer à travailler pour faire ce qui est nécessaire », affirme-t-il. Les portes de l'Eurogroupe se ferment. Les journalistes sont invités à en sortir. Tout le monde l'a compris. L'enjeu ne se joue pas au Lex, mais bien de l'autre côté de la rue, au Berlaymont, en format resserré. Loin des caméras.

    À 1 h 20 du matin, une voiture aux vitres teintées sort de la Commission entourée de son cortège de gyrophares. Une source diplomatique résume la situation en une phrase. « Les négociations continuent demain. » En somme, personne n'a quitté la table. Ni Tsipras ni aucun autre. La nuit sera courte. Les négociations ont repris très tôt ce matin.

    Les lignes rouges restent les mêmes

    « Chacun garde ses lignes rouges », explique une source européenne en quittant l'Eurogroupe. La question de la dette est en première ligne. Hans Jörg Schelling, le ministre autrichien des Finances, indique que la Grèce « insiste pour obtenir un transfert d'une partie de sa dette ». La Grèce souhaite voir cette dernière, détenue par la BCE, être transférée à des taux et à des conditions plus intéressantes vers le MES. « Pour de nombreux pays, c'est un troisième programme déguisé », explique-t-il. Or, Alexis Tsipras et son ministre des Finances, Yanis Varoufakis, insistent depuis plusieurs mois sur cette condition avant toute extension du programme d'aide.

    Mais ce n'est pas le seul point de blocage. Juste avant l'Eurogroupe, un officiel européen en évoque d'autres. « La délégation grecque est venue discuter sur la base des propositions de lundi, les institutions de leur côté ont soumis une nouvelle proposition qui charge les employés et les retraités de manière injuste [...], tout en proposant des mesures qui épargnent les plus riches. » La Grèce avait présenté lundi des propositions pour obtenir huit milliards d'efforts budgétaires en 2015 et 2016 sur des hausses d'impôts et des taxes sur les entreprises notamment. Les créanciers ont d'autres exigences. Ils demandent, entre autres, la suppression des retraites anticipées ainsi que le passage de l'âge légal de 62 à 67 ans.

    Une affaire très politique

    L'affaire est très politique. Jeroen Dijsselbloem avait déclaré lundi que les trois institutions devaient définir « une liste d'actions préalables » pour trouver un accord au niveau des ministres. Objectif : faire en sorte que le Parlement grec puisse entériner des mesures précises avant les autres Parlements, notamment le Bundestag, qui doit se prononcer sur l'extension du programme d'aide à la Grèce. Et cela afin de donner le « cadre politique » propice à rassurer ses principaux créanciers et renégocier l'échéance du 30 juin, date limite pour les 1,5 milliard d'aide dus au FMI. Or, le gouvernement de Tsipras souhaiterait trouver un accord plus global liant le financement de l'économie grecque et l'investissement pour pouvoir obtenir l'agrément de son Parlement, mais aussi de sa majorité.

    La clef pourrait donc venir non seulement des ministres de l'Eurogroupe, mais aussi des chefs d'État, réunis en sommet européen quelques heures après. Ils ont promis de discuter de la question grecque « aussi longtemps qu'il sera nécessaire » sur un terrain plus politique. Mais un accord n'est pas tout. « Cela ne se finira pas en obtenant un simple accord aujourd'hui. C'est plus long que cela », rappelle ainsi le ministre maltais Edward Scicluna. S'il y a un accord et s'ils ont leur argent, les Grecs doivent encore « mettre fin à la méfiance des créditeurs et des investisseurs ». Le chemin est encore long.

    source : Le Point :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFVkEupFkEfeTGgea.shtml

  • Sentinelles du 24 juin 2015

    La police politique :

    Michel Janva

  • Les éditions de Chiré vous proposent

    Comment agir ? C'est la question que se posent la plupart des hommes et à laquelle répond Doctrine d'action contrerévolutionnaire. Cet exposé étonnera l'"activiste" qui y trouvera (enfin !) la raison d'agir qui lui a toujours manqué. Il étonnera la femme qui se rendra compte qu'elle aussi a son rôle à tenir pour participer à la défense des intérêts de sa famille. Il pourra également étonner l'intellectuel qui ne se croit pas un "homme d'action". Combien d'hommes (et de femmes) s'imaginent qu'ils ne peuvent rien pour contribuer à une évolution de la société ! Cette évolution, ils la souhaiteraient dans le sens des véritables intérêts des hommes et non dans le sens d'une emprise de plus en plus grande de la société sur leurs libertés et leurs droits les plus légitimes. Ils peuvent constater, cependant, que leurs adversaires, des marxistes aux technocrates, mobilisent aisément leurs énergies humaines et savent appliquer les méthodes les plus simples pour agir avec efficacité. Faut-il, de notre côté, s'avouer vaincu ? Sûrement pas ! Faut-il adopter les moyens et procédés que nous condamnons chez les autres ? Sûrement pas ! Nous avons à notre disposition tous les moyens légitimes suffisants, et notre Doctrine d'action dépasse, et de loin, les techniques de l'adversaire. Agir est un devoir si l'on ne veut pas, par passivité, se faire le complice de ceux qui se comportent en ennemis à notre égard.

    Erreur

    A commander ici

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuFVkkFZuFCEwCofZh.shtml

  • Guédelon : Renaissance d’un château médiéval

    Depuis 1997, à Treigny, dans l’Yonne, l’aventure mobilise chaque année 70 professionnels. Passionnés par leur métier, ils sont tailleurs de pierre, maçons, ferronniers, charpentiers, cordiers, vanniers ou tuiliers. Leur défi? N’employer que des techniques, outils et matériaux semblables à ceux utilisés au XIIIe siècle, sous le règne de Philippe Auguste.

    De mars à octobre, sous l’œil avisé des 300.000 curieux qui viennent les observer en plein travail, mais aussi des historiens et des archéologues – notamment ceux de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) –, les artisans chevronnés de Guédelon construisent un vrai château fort.

    Suivant, au fil des semaines, les étapes de la construction de la chapelle seigneuriale, d’un nouveau four à tuiles et d’un moulin hydraulique, ce film met en perspective les interactions quotidiennes entre les scientifiques et les différents corps de métier engagés sur le chantier.

    Nourri des explications des multiples acteurs impliqués sur ce chantier exceptionnel, ce documentaire pédagogique apporte un éclairage fascinant sur le génie des bâtisseurs du Moyen Âge.

    L’usure prématurée d’une tige de bois, nécessaire au mécanisme du moulin, ou la manière dont la fenêtre à meneaux de la chapelle va être taillée et posée apportent leur lot d’informations concrètes aux archéologues. Ces derniers transmettent à leur tour leurs connaissances pour guider sur le terrain la conception et la réalisation des divers éléments du site.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • LES DESSOUS INAVOUABLES DES ’’ REFORMES ’’ DE MME BELKACEM

    PREAMBULE

    Comme tous ses prédécesseurs à ce poste ingrat, Mme NAJAT-BELKACEM a tenu à marquer son territoire de la manière habituelle : en pondant des réformes.

    En sacrifiant à cette tradition, elle a poursuivi docilement l’oeuvre de destruction massive de ce qui fut au départ le respectable monument français de l’Instruction Publique. Car à l’origine, cette instruction publique entendait donner le meilleur aux élèves de la toute nouvelle République des Hussards Noirs qui a succédé aux désastres de 1870-71.

    Cette destruction massive a commencé insidieusement, par petites touches souvent imperceptibles, sous de Gaulle même, dans les années 1961-68. Ce n’est qu’après 1968 que cette destruction massive s’est accélérée jusqu’à devenir dramatique. Ce processus est identique à celui, bien connu, de la rupture soudaine d’un barrage hydraulique : cette rupture ne devient visible que quelques dizaines de minutes avant la catastrophe finale, car une heure avant la rupture, le barrage à l’oeil nu, semble encore plein, bien qu’en profondeur, les fuites dégorgent déjà à plein.

    Avec Peillon-Belkacem (car ces deux-là sont indissociables), le processus arrive clairement en phase terminale. Cela se voit à ceci : PAS UNE SEULE des réformettes envisagées et/ou mises en oeuvre ne concerne l’acquisition d’une solide formation culturelle, et/ou professionnelle, et/ou scientifique au sens noble du mot, par les élèves qui fréquentent des établissements dits d’ ’’éducation nationale’’.
    On a fait s’étriper le peuple sur des questions dérisoires telles que ’’les rythmes scolaires’’, et maintenant la propagande sur les moeurs privées, mais on a poursuivi l’abandon cynique pur et simple de toute formation de qualité : toujours moins d’heures de vrais cours de Mathématiques ou de Physique, toujours plus d’heure de propagande des associations d’homosexuels, de transsexuels, de prétendus antiracistes et authentiques immigrationnistes, et de marginaux de toutes couleurs ’’militants’’ en tout genre.....toutes matières dont on se demande bien ce qu’elles viennent faire dans des établissements d’enseignement.

    PARTIE I : LE TRANSSEXUALISME

    1) Au masculin :

    une personne humaine née de sexe masculin se sent mal dans sa peau et désire impérieusement être une femme. Pour des raisons qu’on ne discutera pas ici, cette personne tire son plaisir d’être traitée en femme, donc porter des robes, être caressée par d’autres hommes jusque dans ses parties les plus intimes, se faire sodomiser, embrasser dans le cou et sur la bouche, porter cheveux longs, créoles, jupons, talons hauts, lingerie fine, etc etc.
    Avant la chirurgie esthétique, ces tendances se soldaient par le travestisme et des activités sexuelles passives mais sans changements physiologiques irréversibles . En particulier, il faut le savoir, la plupart de ces personnes étaient parfaitement aptes à engendrer une descendance : aucune explication hormonale de leurs tendances n’est pertinente.
    D’ailleurs il est bien connu que des personnes de sexe masculin atteintes de vrais troubles hormonaux n’ont aucune envie de devenir femme : elles sont sexuellement neutres, inhibées, n’ont aucune envie sexuelle d’aucune sorte, comme le M. SPOCK dans la série ’’L’Entreprise’’. La cause hormonale la plus courante est que les testicules ne descendent pas après la naissance (plusieurs centaines de cas en France).

    Mais depuis la chirurgie esthétique, activité hautement lucrative, l’appétit vient en mangeant : ces personnes entendent devenir des femmes à part entière, donc se font carrément castrer ; après quoi elles se font bricoler des ersatz de féminité physiologique.
    L’opération la plus courante consiste à trafiquer la cavité périnéale laissée par la castration. Pour fabriquer une espèce de vagin artificiel, 99 fois sur 100, on tapisse cette cavité d’un morceau de paroi intestinale prélevée sur la personne même. Ce morceau est traité : ce traitement, ce n’est pas de la tannerie mais ça la remplace, compte tenu de la structure particulière de ce tissu.
    Ainsi bricolée, la personne devient femme et peut faire procéder par ses amants à des simulacres de pénétration vaginale dans ce bricolo à base de paroi intestinale.

    Bilan des courses à terme : ce n’est pas dit, mais voici la vraie statistique ; au bout d’environ vingt ans, 38 % de ces personnes se suicident. Ce chiffre catastrophique est connu de la corporation des infirmiers indépendants (qui ne sont soumis à aucune réserve de parole sauf le secret professionnel NOMINATIF). Ce sont en effet des infirmiers, par des soins délicats rendus à période fixe, qui s’occupent de ces pseudo-femmes au pseudo-vagin bricolé.

    2) Au féminin :

    Certaines personnes nées du sexe féminin se sentent hommes, veulent vivre un comportement masculin en toutes choses et aimer de vraies femmes comme le fait un homme.
    Il est bien connu qu’une proportion non confidentielle de femmes sont équipées d’un clitoris de belle taille, gros parfois comme un pénis de garçon prépubère ou pubère. Mais curieusement, ces femmes n’ont généralement aucune pulsion à vouloir changer de sexe, leur particularité est utilisée par elles pour agrémenter et pimenter leur vie intime hétérosexuelle tout ce qu’il y a d’orthodoxe. Inversement, les femmes qui rêvent d’être considérées et traitées en hommes n’ont généralement aucune particularité physiologique notable dans leurs organes génitaux ; par exemple, elles peuvent parfaitement enfanter.
    Leur comportement viril est donc chez elles d’essence purement psychique, sans vraie base hormonale
    Cette origine purement psychique explique que ces femmes sont souvent d’enragées militantes féministes, éprouvent une forte haine envers les vrais hommes et fulminent que ce ne soient pas les hommes qui tombent ’’enceintes’’. Une écrivassière bien connue, socialiste (of course !), l’a même écrit dans un de ses livres : elle y a exprimé le souhait que la Science fasse assez de progrès pour que ce soient les hommes, et non les femmes, qui portent les enfants pendant neuf mois. Par charité, je tairai ici le nom de cette pétroleuse. Mais je gage que beaucoup de nos lecteurs l’auront reconnue.

    On signale, chez nombre de ces femmes, un abus dangereux des anabolisants, ces hormones qui favorisent l’augmentation de la masse musculaire. Il faut savoir que beaucoup de ces anabolisants se prennent par piqûres intramusculaires ou parfois intraveineuses. Ils sont dangereux, car ils sont souvent associés à des cancers des organes rénaux, survenant autour de la cinquantaine.
    Chez ces femmes, la chirurgie esthétique s’en donne un peu moins à coeur joie. Toutefois, l’appât du gain a incité de nombreux de ces chirurgiens un peu spéciaux à imaginer des prothèses variées qui simulent un pénis surajouté ou juxtaposé au clitoris. Ils ne vont pas jusqu’à infibuler le vagin, mais patience, ça viendra sans doute...

    Que peuvent faire ces femmes pseudo-hommes avec leur pseudo-pénis ? peu de choses en vérité. C’est pourquoi l’industrie du X s’est plus facilement emparée de ce marché, alors que du côté masculin il est trusté par les chirurgiens esthétiques qui bricolent des pseudo-vagins. Cette industrie a donc mis au point des prothèses phallomorphes, que les femmes pseudo-hommes s’adaptent sur le périnée avec une ceinture très résistante, et à l’aide desquelles elles vont pouvoir pénétrer leur partenaire féminine. Ces prothèses sont souvent assorties de systèmes qui permet à ces pénis artificiels d’éjaculer au moment voulu : une poche emplie de liquide approprié blanchâtre est aménagée dans la bourse testiculaire de ces pseudo-pénis, et sur simple pression sur un petit bouton, le pseudo-pénis éjacule.

    Attention ! le lesbianisme ne doit pas êtres confondu avec cette pulsion qui pousse certaines femmes à vouloir être des hommes : il existe en effet des lesbiennes parfaitement féminines qui éprouvent du plaisir à être pénétrées de la sorte par une partenaire équipée de gadgets virils artificiels, et qui ne veulent à aucun prix de commerce charnel avec un homme.

    Ainsi le lesbianisme est sexué, il y a des lesbiennes viriles et des lesbiennes parfaitement féminines, de même d’ailleurs que parmi les homosexuels hommes, les deux sexes sont présents : il y a des homos masculins qui rêvent d’être la soubrette soumise à leur mâle bien viril, et il y a des homos masculins parfaitement virils et même très virils, qui éprouvent un grand plaisir à pénétrer leurs congénères masculins par l’anus et particulièrement si ces partenaires sont travestis en pseudo-femmes.
    C’est pourquoi on a créé les mots ’’transsexuel’’, ’’transsexuelle ’’, ’’transexualité’’.

    La transexualité n’est pas l’homosexualité ; l’homosexualité, c’est prendre son plaisir avec une personne de même sexe. Donc l’homosexualité implique toujours une activité sexuelle à deux ou plus. Tandis que la transexualité est un état qui met en cause la personnalité psychique : qui n’implique pas forcément l’intervention d’un ou d’une AUTRE. Ainsi la transexualité est d’essence masturbatoire, c’est une branche du NARCISSISME. Ce qui nous fait en tout quatre, et non pas trois, types de comportements sexuels : les transsexuels masculins qui veulent être femmes, les transexuelles féminines qui veulent être hommes, les homosexuels masculins (’’gays’’) et les homosexuelles féminines (’’lesbiennes’’). Certains rigoristes vous diront qu’il y a en fait huit et non pas quatre comportement sexuels : les transsexuels masculins qui veulent être femmes, les transsexuelles féminines qui veulent être hommes, les gays qui aiment être soumis à leur partenaire, les gays qui aiment soumettre leur partenaire, les lesbiennes dominatrices, les lesbiennes soumises, les gays qui aiment et peuvent jouer les deux rôles, et les lesbiennes qui aiment et peuvent jouer les deux rôles.
    On pourrait encore raffiner la classification en y ajoutant les bisexuels : tous les cas ci-dessus mais en plus, ces personnes aiment aussi l’hétérosexualité ; ce qui nous ferait en tout SEIZE types de comportement sexuel et non pas huit.

    Toujours est-il que parmi les transsexuelles, comme chez les transsexuels, on constate un taux de suicide de l’ordre de 40 % au bout de vingt ans.

    PARTIE II : L’INCOHERENCE DES APPRENTIS SORCIERS

    Tout ce qui précède démontre qu’avant de légiférer sur ces questions, des études
    éthiques, sociologiques et MEDICALES auraient dues être menées, en informant régulièrement le grand public de leurs résultats. Des études complètement dépassionnées, rigoureuses, en un mot UTILES. En effet, pourquoi ne pas légiférer là-dessus, si le corps social peut s’en trouver apaisé et amélioré ? au contraire, une législation digne de ce nom, intelligente, devrait contribuer à ce que les personnes concernées ne soient jamais ni citées ni mises en cause, pas plus en tout cas que lorsqu’on fait de gros progrès, par exemple, en chirurgie orthopédique (on n’entend presque jamais rien sur cette dernière et pourtant, ses progrès son rapides et assez fantastiques). Ces questions, qu’on le veuille ou non, concernent seulement des MINORITES du corps social. Les statistiques sont difficiles, mais non impossibles, à collecter. On les connaît donc assez bien, et c’est une tromperie coupable de laisser croire que tout se vaut. Car un réunissant transsexuels et homosexuels de deux sexes, on arrive péniblement à un total de l’ordre de 7 % à 10 % du corps social (10 % étant une borne supérieure inatteignable). Ainsi, plus de 90 % du corps social est constitué de personnes hétérosexuelles. La propagande effrénée qui tend à mettre sur le même pied d’égalité les comportements sexuels ultra-minoritaires procède donc, à l’évidence, d’une volonté passionnelle de répandre dans le public l’opinion que tous ces comportements se valent, sur tous les plans, et de traduire cette volonté en lois. Or la ’’dictature des majorités’’ est déjà, dans bien des cas, difficile à supporter, mais que dire alors de la dictature des minorités ? cette sorte de dictature devient profondément illégitime, ne peut perdurer que par une incessante et obsédante propagande, par une odieuse police des moeurs inversée, en un mot ne se maintient que par une violence permanente, violence qui s’en prend aux consciences.

    Bien des autorités incontestées se sont penchées, et depuis longtemps, sur les comportement sexuels de l’humanité. Depuis au moins deux siècles on sait tout sur les sociétés polygames, polyandres, sur les homosexualités, sur les nombreuses perversions et déviations sexuelles. De nombreux reportages télévisés fort bien faits ont montré dans le concret les sociétés polyandres de l’Himalaya, les rites sexuels africains (continent où la polygamie domine), la polygamie, interdite mais tolérée, des mormons de l’Utah (un excellent reportas de M. Bartolini paru en cassette vidéo). Les vieilles moeurs sexuelles des esquimaux, clairement dictées par l’impératif de survie (les chefs de communautés, en témoignage d’hospitalité, vous offrent leur femme pour une ou plusieurs nuits, et c’est un affront majeur de la refuser). Un livre extraordinaire est paru depuis bien longtemps a a relaté l’Odyssée authentique de cet aviateur dont l’avion s’est crashé dans une énorme couche neigeuse, dans une région déserte de l’Alaska isolée du reste du monde sur un territoire vaste de comme la France. Cet aviateur, marié et père de famille, a été secouru par une mini-communauté esquimau qui l’a soigné et guéri de ses blessures. Adopté par cette communauté, il a reçu immédiatement une épouse et sa soeur, il devait coucher avec les deux. Sa vie ne tenait qu’à cette adoption par la communauté en question. Il a ainsi fondé une deuxième famille dans ce désert de neige et de glace, et a eu des enfants de chacune des des soeurs qu’il avait épousées....tout cela pour bien faire comprendre que ceux qui prétendent révolutionner les moeurs font rire, ils ne savent rien de rien sur le sujet, mais bon sang, qu’il lisent au moins un peu, eux qui répandent l’ignorance et la haine du savoir partout où ils sévissent ! ce qu’on peut lire et qui ne leur doit rien est infiniment plus riche que le peu minable dont ils nous bassinent. Mais Bon Dieu, rien qu’en lisant ’’La Banquet’’ de Platon, on en sait cent fois plus sur l’homosexualité masculine que par leurs pseudo-discours moralisateurs ! (il n’y a absolument rien de moralisateur dans ’’Le Banquet’’).
    Tout a été vécu, constaté, analysé, raconté, écrit bien avant ces cuistres ! ’’Lesbiennes ’’ vient d’ lIle de Lesbos. Cythère....les Bacchantes....tout ça a deux ou trois mille ans...rien qu’en étudiant la Mythologie de la Grèce Antique, on en sait cent fois plus sur ces matières qu’en sa farcissant les quelques laborieux ouvrages lacanesques absolument dépourvus d’intérêt, ouvrages qui ne peuvent tromper que des ignorants ! ont-ils seulement lu Brantôme ? (enfin, ceux qui le connaissent). Er Rabelais ? Et les Contes de La Fontaine ? La Fontaine qu’il est à la mode de snober, quel désastre ! Savent-ils que Piette Loti (un joli pseudo) avait envoyé à son ami une belle photo de lui nu prise de dos, avec la dédicace ’’Académie d’académicien’’ ? même les poèmes homosexuels de Verlaine ne sont q’un petit coin fade de tout ce qui existe et qui s’écrit, se vit et se dit depuis la nuit des temps que l’être humain existe ! A vrai dire, la meilleure façon de remettre à leur place tous ces cuistres aussi pontifiants que funèbres, serait de répandre la culture classique à plein régime dans toutes les classes sociales ! c’est sûrement pour ça qu’au contraire, ils la détruisent, car sinon, c’est eux qui seraient sans coup férir immédiatement détruits !

    Donc une fois de plus, la gauche a pourri ces questions, en remplaçant des études objectives, sereines et utiles, par de l’idéologie. On voit se précipiter dans ce créneau tous les habituels ennemis de toute société organisée : des gauchistes nihilistes, des socialistes enragés rêvant de détruire (quel qu’il soit) l’ordre social existant, des ultracommunistes veufs de Staline et Trotzky (réunis à titre posthume dans la même idolâtrie), des anti-tout, des associations de promotion de la drogue tous azimuts, des faux libertaires et de vrais fascistes de gauche, portant en bandoulière leur haine infinie du ’’bourgeois’’, mot entendu à géométrie variable, ce qui permettra, le moment venu, les mêmes massacres et crimes contre l’humanité que sous la Terreur de 1793.
    Non pas que ces gens-là s’intéressent tout particulièrement à ces diverses facettes de l’activité sexuelle de leurs contemporains ! (s’ils s’y intéressaient, ils auraient un peu lu...) non, tout ce qui les intéresse, c’est d’avoir trouvé là un bon filon pour se livrer à leurs pulsions qui résument à elles seules tout leur être spirituel et matériel : démolir la société existante, ’’purger’’ la société de l’ordre établi quel qu’il soit, etc. Ils ne savent pas pourquoi, mais ils veulent passionnément ça et rien d’autre. Leur cerveau est formaté exactement comme celui des dingues qui veulent s’enrôler dans les troupes de l’Etat Islamique : tout raser, repartir de zéro, ah c’est malin ! D’ailleurs les communications existent , nombreuses, entre ce rêve djihadiste et leur soi-disant combat pour les minorités sexuelles.
    Ainsi, toutes les lois TAUBIRA sont à jeter à la poubelle, car aucune d’elles ne résulte d’études sereines loyales et approfondies, scientifiques au vrai sens du mot et non pas au sens maçonnique du mot, sens qui est essentiellement sectaire, pauvre et réducteur.
    Tenez, pour mesurer l’étendue des aberrations, revenons sur notre analyse des types de comportement sexuel Ne traitons qu’un exemple, emblématique :
    un transsexuel masculin qui veut devenir femme entend par ce mot la femme DE L’ORDRE SOCIAL ACTUEL. Il veut porter des robes, donc il ne met pas en cause le fait que nos femmes, généralement, portent des robes ! au contraire, il aime la femme par ce que les pesanteurs sociales (par ailleurs dénoncées par les mêmes !) ont fait, dans nos sociétés, de la femme : un être qui porte cheveux longs et robes, et souvent, soutien-gorges. Une femme hommasse semblable à une championne de lancer du poids de l’URSS de papa ne les ferait pas fantasmer du tout ! ils veulent une vraie femme, telles que les vrais hommes les désirent, avec dentelles, strings,bas résille noirs et tout le saint-frusquin. C’est pour cela qu’ils se travestissent avec un art consommé, à tel point qu’on ne croirait jamais que sous ces accoutrements, il y a bel et bien un homme avec organes génitaux en parfait état de fonctionnement. On pourrait résumer leur attitude paradoxale ainsi : ’’non à tout ce que la société a véhiculé d’archétypes de la femme ’’normale, bourgeoise, ’’ (i.e. celle qui a une famille avec mari, des enfant qu’elle s’efforce d’élever, etc ...mais oui enthousiaste à tout le folklore féminin véhiculé par nos sociétés autour des activités d’essence putassière !

    Ainsi par cet exemple, nous voyons fort bien la réalité consternante qui se tapit derrièree les pitoyables ’’’réformes’’ de l’enseignement imposées au forceps par la fragile ministre de la prétendue éducation nationale : lutte contre l’image de la femme donnée par la société bourgeoise aux enfants des écoles, mais adhésion sans réserve à l’image de la femme véhiculée par toute la sphère pornographico-putassière. Ainsi va notre magnifique société socialiste que le monde entier nous envie.......

    Nous assistons donc à cette entreprise de lavage des cerveaux des jeunes gens, qui devront (pourquoi donc ’’devront’’ ?) apprendre à ne pas différencier les sexes, à ’’croire’’ que le sexe des garçons etc es filles n’est pas différencié dans son essence, qu’il fonctionne à l’identique, qu’on peut le choisir ’’librement’’ (je ne sais pas pourquoi mais ça me rappelle tout à coup l’exergue ’’Arbeit macht frei’’).

    Seulement, il va y avoir un hic, un gros hic : tous ces apprentis sorciers de lamentable niveau s’imaginent que la Nature est moins forte qu’eux, qu’on peut la plier à ses désirs les plus abscons. Le résultat est couru d’avance : comme toujours, LA NATURE VA SE VENGER.

    Car la Nature, dans ce qui nous occupe ici, c’est la Vie. La sexualité est de loin le mode de reproduction dominant qu’a inventé la Vie pour perdurer dans un monde matériel qui lui est neutre et/ou hostile. Il suffit de vivre pour comprendre que la Vie, à peine née, est en butte à un univers entropique dans lequel tout tend à la détruire, car elle est un immense défi à cette entropie. Elle ne dure un moment que par miracle. Si de la Vie existe à l’instant t, ce n’est que par miracle qu’elle existera encore à ’l’instant t’>t. Un miracle qui aura, l’espace d’un instant, vaincu l’entropie qui tend à la détruire. Or, la reproduction sexuée est une invention extraordinaire de la Vie pour ruser avec l’entropie et le changement perpétuel de l’environnement. Il serait trop long ici d’entrer dans les détails, mais il y a des raisons purement mathématiques à cela. La reproduction sexuée et la présence simultanée de suffisamment d’exemplaires d’une espèce vivante donnée maximise de façon vertigineuse les chances que la nouvelle génération pourra s’adapter à tout changement futur de l’environnement. Sans cette invention fabuleuse, il n’y aurait pas de Vie sur notre planète. Même les escargots, connus pour être hermaphrodites, s’accouplent néanmoins deux par deux pour se reproduire : chaque escargot a les deux sexes mais il ne se féconde pas lui-même ; l’accouplement des escargots unit chaque sexe de chacun avec le sexe opposé de son partenaire avec lequel il s’accouple ! d’ailleurs la Nature a tout prévu : physiquement, un escargot seul ne peut pas s’autoféconder.

    Cette magie de la reproduction sexuée ne fonctionne, justement, que parce que les deux sexes sont différents ! prétendre que le sexe est ’’un’’ est donc une absurdité absolue, une absurdité MATHEMATIQUE : sans sexualité, je le répète, une espèce vivante qui s’autoféconderait à chaque génération disparaîtrait rapidement, détruite par les incessants changements de l’environnement.

    C’est là qu’on voit combien les apprentis sorciers sont réellement inconscients et ignorants, ce sont des cuistres dangereux. Cette prétention maçonnique de bas étage à vouloir à toute force plier la Nature à la volonté humaine est une folie de plus dans le sinistre livre noir des folies humaines, une continuation des utopies mortifères dont la première a été la Tour de Babel......

    Pour forcer les jeunes gens à croire tout ce fatras à prétention savante sur l’égalité des sexes, il faudrait les sous-alimenter, réduire leur vie à une sorte d’existence larvaire, plus ou moins décérébrée, il faudrait leur couper tout moyen d’imaginer autre chose que la bouillie pour les chats en préparation dans ces officines de l’ombre, réduire leurs forces physiques et mentales au strict minimum, contrôler la totalité de l’information et ces communications entre tous les êtres humains de la planète.....il est évident que tout cela est impossible !

    Il restera toujours quelque part un film oublié par les censeurs et un jeune homme pour le visionner, y voir par exemple l’image forte d’un magnifique étalon qui saillit sa jument à l’orée d’un bois près d’une verte prairie (ce qui lui montrera que la Nature, elle, n’a que faire des discours sur l’égalité des sexes), suivie de celle non moins forte d’un jeune homme viril, beau et fort, en train de dresser un beau mustang dans quelque lice de quelque ranch, et terminer par un galop fou dans un paysage fabuleux, avec un torrent grondant au fond de quelque canyon dont les sommets bizarres accrochent les derniers feux d’un soleil couchant sur des immensités inviolées....il restera toujours, quelque part, un beau jeune homme que les censeurs n’auront pas réussi à formater, vigoureux, plein de vie, qui sentira monter en lui la vieille éternelle sève à la rencontre d’une jeune fille elle aussi pleine de vie, belle et vigoureuse dans sa féminité épanouie, et qui, à cette vue, en un instant aussi bref que l’éclair, verra voler en éclats, dans sa tête, tout le triste fatras sur l’égalité des sexes et le respect dû aux ’’sexualités alternatives’’ que les apprentis sorciers lui auront inculqué depuis sa naissance....

    Et à parti de là, la Nature reprendra ses droits et se vengera. Les Dieux sont peut-être miséricordieux mais la Nature, elle, ne fait pas de cadeaux. Quand elle se vengera, elle détruira et jettera bas toutes ces sornettes sur l’égalité des sexes ; elle fera naître en ce jeune homme et cette jeune fille une haine incoercible contre ceux qui l’auront trompé pendant toute sa jeunesse et l’auront forcé d’avaler des doctrines pourries qui sentent le formol des croque-morts !

    Cette vengeance de la Nature, je ne sais si je la verrai, mais ceux qui ont quinze ou vingt ans aujourd’hui la verront, à coup sûr !

    https://euro-reconquista.com/site/spip.php?article739