(NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie)
Le premier centre de déradicalisation en France n’a plus de pensionnaires. Installé au lieu dit de Pontourny en Indre et Loire, le centre mal nommé de « prévention, d’insertion et de citoyenneté » fraichement ouvert en septembre 2016, a perdu son dernier pensionnaire après que celui ci ait été condamné pour des faits de violences familiales.
Et ce n’est pas la première des déconvenues à laquelle le centre fait face
Le centre avait déjà fait face à une impasse de taille lorsqu’un autre de ses pensionnaires nommé Mustafa 24 ans avait été interpellé lors d’une opération anti terroriste à l’occasion d’une permission de sortie. Il avait également tenté par deux fois de rejoindre la Syrie auparavant.
Mais samedi 11 février, à Beaumont en Véron, les habitants ne se laissent pas faire
En effet, les habitants de Pontourny sont descendus dans la rue pour manifester contre la poursuite du dispositif. Cent cinquante personnes ont manifesté en dénonçant la gabegie financière d’un centre sans pensionnaires employant une trentaine d’encadrants. Reçus par le premier adjoint au maire, les manifestants réclament l’arrêt du dispositif et une autre utilisation du site pour préserver les emplois. « Pas question de devenir Beaumont en Rouvray, ni qu’il y ait un nouveau Bataclan. Pontourny est un mini château de la Loire, au milieu d’habitations. Cela ne peut pas être un endroit d’expériences à haut risque », proteste Michel Carrier, président de l’association de défense des riverains.
Expérience pilote portée par Manuel Valls alors Premier ministre, le gouvernement continue de défendre le test comme en témoignent les interventions du ministre de l’Intérieur Bruno Leroux, je cite : « Je peux vous dire que ce centre va rester ouvert ».
Rappelons également que la semaine dernière les Identitaires ont appelé à la fermeture de tous les centres de déradicalisation, mettant en avant leur incapacité à résister au réel.