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  • Macron, ses erreurs et sa faute

    En cette fin de semaine le caractère scandaleux des déclarations de Macron en Algérie le 14 février, après environ deux jours de stupéfaction, soulève un vague de protestations légitimes que résume le titre en première page du Figaro le 17 février : "Colonisation : Macron provoque un tollé".

    L'avalanche des réponses indignées a atteint un tel niveau de mobilisation qu'on ne cherchera ici ni à les paraphraser ni même à les recenser. On notera simplement que leur répartition dans le champ politique ridiculise le propos psittaciste, tant de fois entendu et répété, selon lequel la droite et la gauche cela n'existe pas. La psittacose ça se soigne  (1)⇓.

    Depuis un certain temps ses propres supporteurs commençaient à se demander si et quand ils seraient gratifiés du programme de leur candidat et néanmoins favori. L'intéressé lui-même était allé jusqu'à théoriser l'inutilité de l'exercice.

    Or, en quelques jours l'ancien inspecteur des finances, l'ancien banquier d'affaires, l'ancien inspirateur économique de Hollande, l'ancien ministre, désormais candidat à la présidence a effectivement démontré dans la pratique que nous n'avons nul besoin de connaître sa plateforme électorale pour savoir à quoi nous en tenir.

    Le virage révélateur avait commencé le 4 février par une stupéfiante négation : la culture française, cela n'existe pas. Exit Molière, exit La Fontaine, exit Pascal, exit Racine, exit Victor Hugo, etc. Seuls comptent sans doute les marchés financiers, leur franglais de bazar et les enquêtes par sondages. On se demande même pourquoi les moyens d'information se dispersent en parlant d'autre chose.

    Le summum a donc été atteint avec les déclarations diffusées à Alger le 14 février sur la colonisation : "un crime, un crime contre l'humanité". Sans être dupes de la destination électorale du propos, visant à récupérer le vote communautariste grâce auquel la gauche a gagné en 2012, on se permettra quand même de retenir l'outrage et la sottise de ce jugement.

    D'excellents esprits ont pu, par le passé, et surtout en son temps critiquer la politique coloniale, la dénoncer comme une erreur, voire une injustice, souligner son coût, s'indigner des conséquences brutales de certains de ses aspects. Aucun Français digne de ce nom n'avait fait jusqu'ici référence au concept de crime contre l'humanité, dont peut-être Macron, Micron, et Mocron ignorent la portée juridique gravissime.

    Sans nous étendre sur les litanies des noms de héros et de saints qui fécondèrent l'Empire, sans nous attarder à l'heureuse invention de la clémentine dans le département d'Oran, sans encombrer le lecteur de fioretti familiales, rappelons quelques souvenirs qui devraient quand même dire quelque chose aux connaissances historiques raréfiées de nos contemporains.

    Criminel de guerre Charles de Foucauld ? Criminel de guerre le général Laperrine ? Criminels de guerre le maréchal Juin et les soldats de la Première Armée Française ? Criminel de guerre Savorgnan de Brazza ? Criminel de guerre le maréchal Lyautey ?

    Était-il un criminel de guerre Albert Camus recevant son prix Nobel en 1956 et osant se revendiquer comme Français d'Algérie ? L'était-il quand il déclarait qu'entre la justice et sa mère il choisirait toujours sa mère ?

    Macron aurait-il osé commettre la même déclaration à propos de l'Empire britannique partout dans le monde où ce bel édifice a laissé en héritage les fruits amers de sa politique de "diviser pour régner" mais aussi cette foule de rentes financières qu'on apprécie encore en la cité de Londres ? On hésite à poser la question.

    Une interrogation en revanche ne fait pas mystère : celle de l'incompétence, de l'incongruité, de l'insignifiance de cette candidature à la succession de saint Louis, et même à celle d'Armand Fallières à la tête de ce qui reste de l'État français.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. cf. Tintin au Congo. 

    http://www.insolent.fr/

  • EOLIENNES UN SCANDALE D'ETAT, LE LIVRE RÉQUISITOIRE D'ALBAN D'ARGUIN EST SORTI : COMMANDEZ-LE, DIFFUSEZ-LE !

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  • Frontex l’avoue : le sauvetage en mer favorise l’afflux et la mort de migrants

    Dans son rapport d’analyse des risques pour 2017 (Risk Analysis for 2017), Frontex constate le lien direct de cause à effet entre l’intensification des opérations de sauvetage des immigrants clandestins au large de la Libye et l’augmentation du nombre de morts en mer. L’année 2016 a battu tous les records sur la route de la Méditerranée centrale, et 89 % des immigrants en situation irrégulière nous arrivent désormais par la Libye, faisant de l’Italie la principale porte d’entrée illégale dans l’UE.

    Alors que la représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini, affirmait en mai 2015 que les 28 allaient casser le « business model » des passeurs libyens, Frontex confirme aujourd’hui ce que les critiques de l’époque prévoyaient et que Frontex avait déjà entrevu dans son analyse des risques pour 2016 : non seulement le modèle d’activité des passeurs n’a pas été cassé par l’UE, mais il a été bougrement renforcé.

    En effet, et c’est Frontex qui le dit, les passeurs, comptant sur l’intervention rapide des secours européens et cherchant à maximiser leurs profits en augmentant le nombre d’émigrants mis à flot, expédient leurs cargaisons humaines sur des embarcations de plus en plus précaires. Et ce ne sont pas les clients qui manquent car, comme le constate toujours Frontex dans l’édition 2017 de son rapport, les populations africaines sont encouragées à émigrer en Europe par les membres de leur famille ou leurs amis qui y sont déjà parvenus et qui ont pu constater que c’est faisable malgré les dangers et que l’on s’en fait rarement rapatrier.

    Autre constatation de Frontex, les passeurs ne prennent bien souvent même plus la peine d’appeler le centre de secours en mer à Rome puisqu’ils ont les numéros de téléphone des ONG et les appellent directement pour prendre RDV en mer avant de faire partir les embarcations des côtes libyennes. C’est exactement ce qu’avait dénoncé début décembre la fondation néerlandaise Gefira à partir de ses propres observations (Présent du 13 décembre, et Alain Sanders le rappelait récemment).

    Que propose donc Frontex pour mettre fin à cette situation absurde ? La même stratégie qu’avec la légalisation des drogues censée ruiner les trafiquants : tout simplement de faciliter l’immigration légale ! La solution australienne qui a permis de réduire le nombre de clandestins traversant la mer dans des conditions précaires de plus de 25 000 dans les années 2012-2013 à zéro aujourd’hui n’est même pas envisagée car contraire aux « valeurs » européennes.

    Olivier Bault

    Article paru dans le quotidien Présent sous le titre : « Frontex : l’effet pervers »

    http://fr.novopress.info/203655/frontex-avoue-sauvetage-en-mer-favorise-lafflux-de-migrants/

  • Montauban, le retour du déséquilibré - Journal du lundi 20 février 2017

  • Louis de Bonald : le sacre du social

    « Vivre ensemble », « faire société », « rester unis ». Voilà des expressions dont la répétition a rongé le sens. Défenseur d’une unité politique fondée sur le droit naturel, Louis de Bonald prôna cette réconciliation totale du peuple de France. Posant le primat du social sur l’individu, du commun sur le particulier, il eut pour exigence la conservation du caractère sacré des rapports sociaux.

    C’est un immortel dont le nom fut englouti par le génie maistrien. Écrivain prolifique et méthodique, ardent défenseur de la tradition catholique qu’il sentait menacée par les assauts libéraux de la Révolution, Louis de Bonald fut également maire de Millau, député de l’Aveyron, nommé au Conseil royal de l’Instruction publique par Louis XVIII. Il entra à l’Académie française en 1816. Considéré par Durkheim comme précurseur de la sociologie, le vicomte n’eut de cesse que de relier la théologie politique avec une compréhension des rapports sociaux. Antidémocrate convaincu, il élabora un système visant l’unité politique et théologique du social fondé dans les organes les plus naturels des individus : la famille et la religion.

    Bonald pense la famille comme le socle primordial et nécessaire de la société. En 1800, celui qui considère que « ce sont les livres qui ont fait les révolutions »  publie son Essai analytique sur les lois naturelles de l’ordre social. Deux ans plus tard, il écrit Le divorce considéré au ХІХe siècle où est souligné le rôle essentiel de la famille dans la totalité d’un corps social hiérarchisé et justifié par Dieu. Étonnement proche de certaines lignes du futur Marx, il compare la famille à une société composée de ses propres rapports politiques, de sa tessiture sociale, de ses interactions élémentaires. La famille est et fait société. Dans la sphère biologique qui la fixe, le père fait office de monarque bienveillant garant de l’autorité sur l’enfant défini par sa faiblesse et sa vulnérabilité. Père, mère et enfants sont entraînés dans des rapports et des fonctions strictement inégaux, cette inégalité étant un donné inamovible qui ne saurait être contractualisé à l’image d’un rapport marchand librement consenti. Il en va de même pour les frères et sœurs, l’aîné ne pouvant se confondre avec un cadet qui ne dispose donc pas du droit d’aînesse. En tant que présupposé naturel, la famille ne peut être le lieu d’un ajustement consenti des rôles et des places.

    Comme système, la famille est une chose entièrement formée qui ne saurait être une somme de parties indépendantes cherchant concurrentiellement à « maximiser leur utilité ». Fondée sur une inégalité qui la dépasse tout en la caractérisant, sa dissolution est jugée impossible. Bonald écrit : « le père et la mère qui font divorce, sont donc réellement deux forts qui s’arrangent pour dépouiller un faible, et l’État qui y consent, est complice de leur brigandage. […] Le mariage est donc indissoluble, sous le rapport domestique et public de société. » C’est dans cette volonté de conserver l’unité politique que le futur pair de France, alors élu à la Chambre, donne son nom à la loi du 8 mai 1816 qui aboli le divorce. Le divorce, bien plus qu’une évolution dans les rapports familiaux, est ce « poison » amené par une Révolution qui porte en elle la séparation des corps sociaux dont la famille est le répondant. Ne devant être dissoute sous aucun prétexte et constituant un vecteur d’unité originaire, c’est de la famille que la pensée bonaldienne tire son appui et sa possibilité. 

    Une « sociologie » sacrée

    Admiré par Comte (qui forge le terme de « sociologie »), consacré par Balzac pour avoir élaboré un système englobant les mécanismes sociaux, Louis de Bonald est un noble précurseur de cette « science de la société » qualifiée aujourd’hui de sociologie. Noyé dans une époque où le jacobinisme semble encore chercher sa forme, Bonald entend revenir à la tradition d’une manière inédite en convoquant la réflexion sociale. Il élabore une véritable théologie sociale enchâssée dans la vérité révélée du catholicisme. Comme le note le sociologue Patrick Cingolani, Bonald se méfie de l’indétermination démocratique tirée du « libre examen » du protestantisme, entraînant discorde et scepticisme. Défenseur d’un principe holistique, le vicomte pense à rebours de l’idée des Lumières selon laquelle les droits de la société résultent d’une libre entente entre les individus. C’est à la société de faire l’homme, non l’inverse. Plutôt que de refonder la société, la Révolution l’a donc détruite : il n’existe plus de grand corps sacré de la communauté, uniquement des individus dispersés.

    Le Millavois pense donc l’homme comme intégralement relié à Dieu dans lequel il fonde positivement sa légitimité spirituelle et sociale. L’individu n’a pour droits que ses devoirs, qui sont envers toute la société, et donc envers Dieu dans lequel cette dernière se confond. Dieu, c’est le social total, car l’homme ne doit rien à l’homme et doit tout à Dieu. Sans le pouvoir de ce dernier, la notion même de devoir s’éteint, annulant du même geste la possibilité d’existence de la société. L’auteur de Théorie du pouvoir politique et religieux pense les lois religieuses, celles qui constituent la religion publique, comme devant « être un rapport nécessaire dérivé de la nature des êtres sociaux ». Dans son bel article Totalité sociale et hiérarchie, Jean-Yves Pranchère souligne la manière dont la vision du social chez Bonald se dissout dans le sacré jusqu’à élaborer une sociologie trinitaire : « la théologie serait en un premier sens une sociologie de la religion et des rapports sociaux qui constituent l’Église ; en un second sens, elle serait une sociologie des rapports sociaux de l’Église avec Dieu ; en un dernier sens, elle serait la sociologie des rapports sociaux qu’entretiennent entre elles les personnes divines. » Les lois sociales d’ici-bas sont analogues à celles reliant les hypostases du Très-Haut, et c’est pour cela qu’elles cherchent naturellement à se conserver.

    L’utilité sociale d’une théologie politique

    Ce sacre du social, l’auteur gallican entend l’encastrer dans la politique. Les hommes, ne pouvant être entièrement raisonnables, ne peuvent s’entendre sur un principe fondateur de la société. L’individu, limité, fait défaut. La légitimité du pouvoir doit donc nécessairement se trouver en dehors de lui. Celui qui traite la « politique en théologien, et la religion en politique » replie donc l’intelligence politique sur la grande Histoire : la raison doit recourir à la tradition, à l’hérédité validée par Dieu. Dans un ouvrage au titre saillant, Législation primitive, considérée dans les derniers temps par les seules lumières de la raison, il écrit : « Une fois révélées à l’homme, par la parole, les lois sont fixées par l’écriture, par les nations, et elles deviennent ainsi une règle universelle, publique et invariable, extérieure, une loi, qu’en aucun temps, aucun lieu, personne ne peut ignorer, oublier, dissimuler, altérer ». Et cet usage de la tradition n’a pour but que d’assurer la tranquillité du Royaume, car « une société constituée doit se conserver et non conquérir ; car la constitution est un principe de conservation, et la conquête un principe de destruction. »

    L’homme est un un être culturel par nature parce qu’il toujours vécu par Dieu. Son isolement est une illusion et l’état de nature est réductible à un état social. Le pouvoir qui s’exerce dans la vie de la cité n’a nullement sa source dans le cœur libéré des individus, mais préexiste à la société. Dans son étude sur Bossuet, Bonald note : « Le pouvoir absolu est un pouvoir indépendant des sujets, le pouvoir arbitraire est un pouvoir indépendant des lois. » « Omnis potestas a deo, sed per populum », nous dit Paul. Avant de s’exercer, le pouvoir fonde, il constitue. Ce caractère utilitaire de la vérité catholique donne à Bonald une vision progressive de l’histoire. Dans sa récente étude, Louis de Bonald : Ordre et pouvoir entre subversion et providence, Giorgio Barberis insiste sur ce point. Chez Bonald, dit-il en le citant, « c’est la connaissance de la vérité qui détermine aussi bien le progrès de la raison humaine que le développement de la civilisation. La connaissance de la vérité est directement proportionnelle à la situation globale d’un système social, tandis que chez l’homme elle dépend de l’âge, de la culture ou de l’éducation de chacun. Il y a un progrès effectif dans la connaissance du Vrai et dans le développement de la société. La vérité chrétienne se réalise, se révèle dans le temps. Le christianisme n’est lui-même « qu’un long développement de la vérité » ».

    Accédant à Dieu par la fonction sociale, jugeant la vérité catholique sur son utilité collective, Bonald est à la fois critique et héritier des Lumières. Se distinguant nettement de Joseph de Maistre par une vision de l’histoire qui quitte la berge du tragique, Bonald conserve l’optimisme d’un retour durable à l’Ancien Régime. Dans Un philosophe face à la Révolution, Robert Spaemann décrira Bonald comme un fonctionnaliste accomplissant de manière retournée la pensée révolutionnaire. Sa réduction positive de Dieu à une fonction conservatrice de la société anticipe déjà les postures maurrassiennes.

  • Démission de Michael Flynn : le recours au Logan Act pourrait faire comparaître les membres du groupe Bilderberg

    Intéressante analyse de Réinformation.tv :

    "Après la démission de Michael Flynn lundi dernier, tombé sous le coup du Logan Act, une loi de 1979 à laquelle personne jusqu’ici n’avait eu recours, les Démocrates, les globalistes, les médias assermentés à l’establishment, en un mot toutes les forces d’agitation anti-Trump s’aventurent sur un terrain miné. Car nombreux sont ceux qui, parmi eux, pourraient se retrouver derrière les barreaux !

    Michael Flynn poussé à la démission par l’establishment américain

    Michael Flynn a été poussé à la démission de son poste de conseiller à la sécurité nationale parce qu’il aurait laissé entendre fin décembre à l’ambassadeur russe, lors d’une conversation téléphonique, que les Etats-Unis abandonneraient les sanctions d’Obama à l’égard de la Russie, une fois Trump au pouvoir. Même si le détail de cette conversation n’est pas clair, Michael Flynn a soulevé contre lui l’opposition virulente des propagandistes et du monde politique anti-Trump. Leur arme : le Logan Act, une loi qui interdit à un citoyen sans permission officielle des autorités américaines d’influencer les décisions politiques d’un pays étranger. Lundi dernier, les Démocrates demandaient au président du House Oversight and Government Reform committee, Jason Chaffetz, de poursuivre les investigations sur Flynn. Mais ont-ils choisi la bonne stratégie ? Barack Obama et Nancy Pelosi, la chef de file des Démocrates, pourraient bien en faire les frais.

    Le recours au Logan Act : un jeu à double tranchant

    En 2008, sous la présidence de Bush, le sénateur Obama se rendit en Irak « en privé » pour tenter de persuader les dirigeants irakiens de reporter après les élections, un accord sur le retrait de la présence militaire américaine, sans l’accord de Bush bien sûr. A l’époque, malgré la violation manifeste du Logan Act, les médias n’avaient rien dit. Dans le même ordre d’idées, Nancy Pelosi se rendit en 2007 en Israël et en Syrie. A Damas, elle aurait dit au président syrien Bashar al Assad que les dirigeants israéliens étaient prêts à engager des négociations de paix. Ces derniers restèrent abasourdis, et le département d’Etat américain dut présenter ses excuses pour cette visite, demandant à Pelosi de ne plus se mêler des affaires de la Syrie ou de tout autre pays. Beaucoup de confrères de Pelosi pourraient aussi bien être poursuivis au nom du Logan Act : « Si Flynn a eu des entretiens avec Kislyak, et par là-même, avec les Russes (…), il faut vite oublier le Logan Act parce que la moitié du Congrès depuis les années 1980 serait en prison si le Logan Act était appliqué », explique Ed Turzanski, membre du Foreign Policy Research Institute.

    Le groupe Bilderberg dans le viseur du Logan Act

    Et que dire du très secret groupe Bilderberg, ce puissant réseau qui rassemble des mondialistes plus ou moins connus dans les sphères diplomatiques, économiques, politiques ou médiatiques ? « C’est illégal, déclarait l’animateur de radio Alex Jones ; des représentants du gouvernement qui rencontrent des intérêts privés ou des représentants d’autres gouvernements et discutent de sujets politiques, cela constitue une violation du Logan Act ». Chaque année, de nombreux Américains éminents participent à ce sommet secret. Aucun d’entre eux n’a jamais été poursuivi. En 2014, Diederik Samson, dirigeant du parti travailliste néerlandais, invité au sommet Bilderberg à Copenhague, reconnut ouvertement que les participants cherchaient à influencer les décisions politiques, bien que le groupe le nie officiellement.

    On pourrait multiplier les exemples ! David Rockefeller, une des figures en vue du Council on Foreign Relations, se vante dans son autobiographie d’être un mondialiste, conspirant, avec des complicités étrangères, en vue de la construction d’une structure politique et économique globale. Et on ne compte plus les visites de l’ancien secrétaire d’Etat, adepte du « nouvel ordre mondial », Henry Kissinger aux dirigeants étrangers, en particulier à Vladimir Poutine et au dictateur chinois.

    Démission de Michael Flynn : on se trompe d’accusé

    En définitive, Démocrates et médias se sont ridiculisés dans l’affaire Flynn : celui-ci n’était pas une « personne privée », mais bien un haut-fonctionnaire du président entrant. En revanche, ce récent recours au Logan Act pourrait donner des idées à l’Attorney General américain, Jeff Sessions qui, au nom de cette même loi, pourrait citer à comparaître les membres du groupe Bilderberg !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le suicide des agriculteurs est un avertissement

    En février dernier, un rapport de l’«Obser­va­toire du suicide» nous apprenait qu’en France, c’est chez les agriculteurs que le taux de suicide est le plus élevé.

    Ces derniers mois, deux cas ont touché le Canton. La presse en a beaucoup parlé, évoquant notamment le poids écrasant de la gestion d’un domaine, la modestie des revenus, les investissements considérables que demande la moindre modernisation, les chicanes et paperasseries administratives quotidiennes, l’indifférence des politiciens de droite et de gauche, la difficulté, enfin, de trouver une femme qui accepte de partager ces charges. Ajoutons encore ce fait que le paysan n’est plus reconnu dans sa vocation première, qui est de nourrir la population. On comprend que cela engendre chez certains le sentiment de ne pas avoir leur place dans la société moderne. Les plus chargés ou les plus fragiles en tirent une conclusion désespérée.

    Aux yeux d’un financier néo-libéral, la production agricole suisse est un non-sens. Les domaines sont trop petits pour être rentables et – si l’on examine la situation tout aussi précaire des paysans français ou américains – le resteraient même fusionnés par trois ou quatre. La géographie suisse est accidentée voire escarpée. La météo est incertaine. Malgré des revenus agricoles minimaux, les prix sont prohibitifs en comparaison de ceux du tiers-monde. Du pur point de vue du marché, l’agriculture suisse comme source d’approvisionnement alimentaire principale n’a pas d’avenir. Elle ne devrait même pas avoir de passé.

    Le marché agricole international est le plus faussé qui soit. D’un côté, le gouvernement, tenu par ses engagements internationaux, prive ses paysans de la protection des frontières au nom du marché libre. Mais en même temps, un reste d’instinct de conservation lui rappelle qu’une défense nationale n’a pas de sens sans autonomie alimentaire. Dès lors, et contrairement aux lois les plus élémentaires du marché, notre gouvernement, comme tous les gouvernements du monde, soutient artificiellement son agriculture par des paiements directs.

    Cette pratique schizophrénique se fait largement sur le dos de la paysannerie, que l’on condamne à une agonie interminable, prolongée par des soutiens humiliants, qui ne seraient pas nécessaires si les Suisses payaient leurs aliments à un juste prix.

    En ce qui concerne l’internationalisation des échanges, les socialistes sont au fond d’accord avec les néo-libéraux, même si leurs motifs sont moraux plutôt qu’économiques: il faut s’ouvrir, être solidaire, ne pas se replier sur soi-même. La seule prétention à l’autonomie alimentaire, qui se réfère implicitement à une guerre future, révèle un égoïsme et un pessimisme inconciliables avec les idéaux de la gauche.

    Il y a aussi comme une incompatibilité fondamentale entre la gauche, toutes tendances confondues, et la paysannerie. Le paysan est un propriétaire et un patron. Il est dynastique, s’inscrivant dans la continuité d’une lignée. Il «gouverne» son domaine. En un mot, il est, fondamentalement, conservateur. Même son ouverture aux nouveautés techniques n’a d’autre but que de pérenniser son exploitation.

    Chacun de ces motifs suffit à le rendre suspect aux yeux de la gauche, qui étend et détaille continuellement les lois sur l’aménagement du territoire et la protection de la nature, entre mille autres. Cela touche beaucoup de monde, certes, mais tout particulièrement le paysan.

    Philosophiquement, le paysan a le grand tort d’incarner quotidiennement la soumission de l’homme aux volontés du ciel et de la terre, malgré la mécanique, la chimie, la biologie, les organismes génétiquement modifiés et l’informatique. Il a l’audace de rappeler les limites de la volonté humaine à une société qui, de la droite à la gauche, vit dans l’obsession de la maîtrise totale. Et cette évidence-là, on ne l’accepte plus.

    La tendance étatiste s’est encore décuplée sous la pression des écologistes. Ceux-ci s’inquiètent pour l’avenir de la planète, alarmés par le réchauffement des mers et les dérèglements climatiques, l’explosion démographique, les risques du nucléaire militaire et civil, la disparition continue de toutes sortes d’espèces animales. Ils veulent à tout prix bloquer l’évolution technicienne du monde et s’arc-boutent sur les freins. Sur le plan politique, la contrainte des lois leur semble seule à même de répondre à l’ampleur des problèmes et à l’urgence dramatique de la situation. Aussi ne se soucient-ils guère des dommages collatéraux causés à la liberté individuelle et à la propriété, fût-elle familiale et non spéculative.

    Ils rejoignent les socialistes dans la confiance aveugle que ceux-ci vouent aux lois et à l’administration. Ils refusent de voir que l’idée la plus excellente – sans parler des mauvaises – change complètement de nature quand on la transforme en articles constitutionnels, lois, ordonnances et règlements d’application. L’idée vivante se dégrade en une procédure morte qui se décompose dans les canaux de la bureaucratie, détachée de sa finalité, fonctionnant pour elle-même, échappant au contrôle des politiques, incapable de se réformer jamais.
    L’idée, sans doute jamais formulée, mais sous-jacente à cette évolution, est que le paysan doit cesser de vouloir nous nourrir, puisqu’on trouvera toujours de la nourriture moins chère ailleurs dans le monde! Qu’il se contente d’entretenir le paysage! Un statut analogue à celui d’employé des parcs et jardins lui conviendrait très bien.

    Le suicide des agriculteurs est un avertissement. Il préfigure celui d’une modernité qui vit et croît dans un monde hors-sol et rejette ceux qui ne veulent pas l’y rejoindre.

    Source

    http://www.voxnr.com/8159/le-suicide-des-agriculteurs-est-un-avertissement

  • La Caste peut s’attendre à des surprises

    Y a-t-il encore un pilote dans l’avion de la campagne de la droite LR-UDI ? Oui répondent les cadres et élus républicains qui regardent déjà avec angoisse l’échéance des législatives, avant d’ajouter en off à l’intention des journalistes que le problème c’est que François Fillon s’est enfermé dans le cockpit et que nous allons tous nous crasher avec lui… Le candidat de la droite libérale a réitéré ces dernières heures qu’il irait jusqu’au bout et que c’est le suffrage universel et non la justice qui tranchera du bien  fondé de sa candidature;  bref qu’une mise en examen ne le disqualifiera pas, contrairement à ce qu’il affirmait auparavant. De son point de vue il aurait tort de ne pas le dire et il était assez aberrant de sa part de confier son destin politique à de juges,  parfois affiliés au très rouge Syndicat de la Magistrature (plus de 25% des voix aux élections professionnelles de 2014). Il est de bon ton quand on est un élu du Système d’affirmer rituellement que l’on a toute confiance en la justice de son pays, mais la réalité est parfois différente…  Ajoutons à cela que la base assez friable et encore indécise, si l’on en croit les enquêtes d’opinion,  des potentiels électeurs de M. Macron  lui laisse espérer une qualification pour le second tour. Après tout il reste encore plus de deux mois de campagne avant le premier tour, il peut se passer bien des choses dans ce laps de temps,  et si les spécialistes avancent que les intentions de vote à la présidentielle se cristallisent en général au mois de février, nous savons aussi que c’est dans les tous derniers jours que de très nombreux électeurs font leur choix final. 

    Un choix que semble avoir d’ores et déjà fait Philippe de Villiers qui bien que retiré de la politique sans renoncer au combat des idées, a fait l’éloge de Marine Le Pen dans le JDD . Le journal  relève que « l’ancien président du Conseil général de Vendée semble sous le charme. Il raconte au JDD l’avoir trouvée tout simplement excellente lors de L’Emission politique de France 2, jeudi 9 février – qui a battu des records d’audience, NDLR. Je pense que l’on va vers des surprises toutes aussi excellentes, poursuit-il. Elle a une carrure présidentielle. Sa main ne tremblera pas lorsqu’il faudra prendre des décisions douloureuses. Dans mon village des Herbiers, une terre pourtant centriste, ils veulent tous voter pour elle… Des propos qui ne sont pas anecdotiques, alors que les catholiques traditionnels, qui avaient misé sur Fillon et pour qui De Villiers reste une référence, ne savent plus à quel saint se vouer. »

    Lâché en partie par les catholiques de droite, François  Fillon s’est plaint également  des atteintes contre la démocratie que seraient selon lui les concerts de casseroles regroupant à chaque fois une poignée de militants cégétistes et communistes, qui retentissent à chacun de ses déplacements et qui parasiteraient sa campagne. Nous qui avons au Front National de la  mémoire, nous ne nous souvenons pas que M. Fillon et ses amis de droite aient émis dans le passé la moindre protestation sur le fait que depuis plus de vingt-cinq ans, les racailles antifas, les milices anarchistes, trotskistes soutenues par les partis socialiste et communiste, entendent perturber violemment les réunions publiques du Front National. Le phénomène était en baisse sensible ces dernières années, mais ne doutons pas que l’espoir d’un score élevé et d’une qualification de Marine au second tour réactivera les réseaux antifrontistes. Une extrême gauche qui jouera comme à chaque fois son rôle de chien  de garde du système bourgeois-libéral-libertaire, d’un capitalisme hors sol et de l’euromondialisme.

    Candidat emblématique de ce Système et de cette idéologie là, Emmanuel Macron, à vouloir ratisser large, se prend souvent les pieds dans le tapis. Creusant le sillon  de  sa profession de foi communautariste visant à séduire à la fois les  idéologues cosmopolites, les masochistes de la repentance  et les banlieues – « il n’y a pas une culture française, il y a une culture en France et elle est diverse » affirmait-il déjà à Lyon le 4 février - l’ex de la banque Rothschild, le liquidateur sans scrupule d’Alstom, a créé la polémique en comparant à Alger  la colonisation à un crime contre l’humanité

    L’émotion a été grande et à Carpentras vendredi comme samedi à Toulon, Pieds Noirs et frontistes ont tenu à le  lui faire savoir pacifiquement. M Macron qui joue à l’homme de dialogue et de conciliation a pourtant dénoncé dans des termes outranciers et mensongers cette présence de 200 militants du FN et d’associations de Pieds Noirs aux abords de son meeting de Toulon… qui n’a pas fait le plein. Il a conspué la manifestation des patriotes choqués et blessés par la trahison de Macron, des propos anti-français prononcés qui plus est à l’étranger.

    Avec la même maladresse, assez stupéfiante et qui écorne son image d’habileté, l’ex ministre de l’Economie a essayé de se mettre les Pieds Noirs dans la poche en lançant samedi  aux 1200 personnes qui avaient fait le déplacement pour le voir, « Je vous ai compris », à la manière du général De Gaulle, lors de son fameux et très ambigu discours d’Alger le 4 juin 1958. Or, cette phrase est pour beaucoup de Pieds Noirs la marque de la trahison, de la duplicité  de De Gaulle. Ils l’avaient interprété comme étant la garantie que les départements d’Algérie resteraient Français, promesse réitérée par De Gaulle par la suite.

    « Vous avez aux portes de cet établissement le Front National » a ainsi déclaré M. Macron, « le parti Front national jouant sur les haines, les peurs, les émotions, qui a empêché des centaines d’entre vous de rentrer, qui en a bousculé d’autres, y compris des journalistes, qui se retrouvent aujourd’hui aux urgences. Parce que le parti du Front National ne veut pas que la démocratie fonctionne, ne veut pas qu’elle avance, que le pays regarde en face ses défis. Il veut le confiner dans ses peurs ».

    Le candidat d‘En Marche ! à l’évidence manie sans vergogne l’inversion accusatoire affirme Bruno Gollnisch. Il ne dépare pas cela des autres candidats qui se réfugient frileusement sous le parapluie atlanto-bruxellois, qui font passer leurs renoncements pour du pragmatisme et du réalisme. Un personnel politique sans Vision, incapable d’envisager une renaissance française, d’autres alliances, de percevoir nos atouts, et qui explique aux Français que ceux qui veulent faire recouvrer à notre pays  ses libertés et son indépendance sont des peureux et les tenants d’une France moisie ! Alors oui, nous en faisons le pari, la Caste peut s’attendre à des surprises.

    https://gollnisch.com/2017/02/20/caste-sattendre-a-surprises/

  • Ne pas se tromper de patriotisme

    Les jours et les semaines passent. Et ces derniers temps la campagne présidentielle a doucement glissé vers le caniveau et le feuilleton, perdant l'essentiel de son intérêt.

    En ce 13 février on ne pouvait donc que partager le vœu de Nicolas Beytout dans son éditorial de l'Opinion (1)⇓. Il est grand temps que s'organise le débat.

    Deux semaines plus tôt, votre chroniqueur imaginait encore que les vraies questions allaient s'imposer, tout simplement parce qu'elles se posent au pays de façon cruciale.

    De sorte que, le dimanche 29 janvier, étant cloué devant mon poste de télévision ma curiosité ou mon ahurissement passager m'avaient conduit à entendre l'expression coup sur coup de deux définitions du patriotisme. Je me surpris successivement, en effet, à visionner d'abord, et jusqu'au bout, un petit reportage consacré à Florian Philippot. Après quoi, sur La Chaîne Parlementaire, d'entendre le discours de La Villette de François Fillon.

    Depuis ce dimanche, dois-je l'avouer, j'éprouve le sentiment d'avoir absorbé une dose maximale du feuilleton électoral, non que ces deux émissions aient manqué d'intérêt mais parce que visiblement les gros moyens de désinformation n'en ont rien retenu pour l'intérêt du citoyen.

    Pour la première partie de cette après-midi dominicale, exceptionnellement télévisuelle, la découverte d'un personnage qui jusque-là ne m'était connu que superficiellement m'a surpris. Au delà de quelques déclarations et prises de positions plus urticantes que vraiment éclairantes, on se trouvait en présence d'une vraie cohérence, celle d'un fils du jacobinisme, venu de la gauche. Il se revendique certes du gaullisme, ce que l'on sait depuis le début, et qui peut faire sourire eu égard à l'histoire d'un parti, fondé il y a près d'un demi-siècle sur la dénonciation de la "vente de la France par De Gaulle en viager au parti communiste".

    Quand on l'écoute de bout en bout, aujourd'hui, on demeure frappé, au contraire, par cette sorte de complaisance, qui s'exprimait dans le programme commun de la gauche rédigé en son temps par Chevènement, un mentor que Philippot ne semble pas vouloir renier.

    Quant au second discours, celui de François Fillon, les journalistes moralistes n'ont pas voulu voir que, s'adressant à ses partisans, il n'avait manqué ni de style, ni de détermination, ni de contenu. On nous assure que cet orateur est devenu inaudible : il fut pourtant entendu ce jour-là par des milliers de partisans, peu impressionnés eux-mêmes par les gazetiers et les radioteurs.

    À propos de son intervention, qui m'a semblé éloquente, je laisse la parole à Libération du 30 janvier qui écrit : "Le bon discours de François Fillon à la Villette pourra-t-il le sauver ? Le candidat LR a multiplié les formules bien venues, les envolées électrisantes et les confessions tout en retenue vibrante. Le candidat de la droite n’est pas mort, loin de là, et il peut espérer survivre en tablant sur l’amnésie progressive de l’opinion et sur un dossier judiciaire qu’il pourra plaider (c’est à l’accusation de prouver l’emploi fictif)."

    Or, ces quelques lignes qui disent pourtant bien ce qu'elles veulent dire, étaient noyées dans un commentaire plus général, basé sur des impressions virtuelles, suggérées par les supputations plus ou moins gratuites avancées, au conditionnel, par d'autres médias.

    La vraie question centrale supposerait un examen de l'état réel du pays. Les gens lucides le demandent de plus en plus fortement.

    Or, nous nous trouvons à un moment où l'étiquette patriotique a repris une certaine popularité. Elle fonctionne, hélas, à contre sens. Aucun penseur politique n'a plus fortement que Charles Maurras, ni plus intensément que lui, pensé en termes de patriotisme et il y a consacré des pages et des pages dont les meilleures se retrouvent dans son indispensable Dictionnaire Politique et Critique. (2)

    Or, contrairement à une partie de ceux qui, aujourd'hui, prétendent qu'ils continuent son combat, le mot véritable dont il habille sa doctrine est celui de nationalisme. Horresco referens nous dit Philippot pour qui nationaliste signifierait vouloir envoyer les chars à Berlin ! Maurras, qui pourtant avait beaucoup de mal à aimer fût-ce "quelques grands Germains candidats à la civilisation" (sic !!!), n'a jamais pensé en ces termes. Son nationalisme lutte contre l'ennemi intérieur, contre la décadence, contre la bêtise : cela fait déjà beaucoup de travail. Le nationalisme intégral, sous sa plume, est celui qui conclut à la nécessité de restaurer la monarchie.

    Car le vrai patriotisme ce n'est pas celui du supporteur de l'équipe de France de rugby, c'est celui du citoyen qui se préoccupe de défendre le meilleur programme, les meilleures institutions susceptibles de redresser le pays.

    À cet égard Maurras se montra toujours très critique à l'endroit de Paul Déroulède et de sa Ligue des Patriotes qui, sous la Troisième république, militent en faveur de l'élection du président au suffrage universel.

    En 1908 il écrit : "L'élection du chef de l'État par le peuple nous a déjà livré en 1848, en 1852, 1870, à ces puissances de publicité et d'argent, à cet absurde gouvernement d'opinion…" "Le dictateur plébiscité est le serf de la ploutocratie comme Roossevelt (3)

    ou le serf de l'opinion publique comme Napoléon III."

    En 1909 il va jusqu'à conclure : "il va falloir sauver la France de Déroulède"

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. Les trois volumes sont édités dans la collection Climats chez Flammarion.
    2. cf Cahiers de la Quinzaine, n° 11, 1899
    3. il s'agissait de Théodore Roosevelt… 

    http://www.insolent.fr/2017/02/ne-pas-se-tromper-de-patriotisme.html