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Docteur Macron et Mister Système, par Marine Le Pen
Manuel Valls a donc rallié Emmanuel Macron. La réalité de la candidature Macron apparaît dès lors au grand jour : c’est une vaste entreprise de recyclage des sortants du système.
Manuel Valls dit ne pas accepter « la marginalisation de la gauche de gouvernement ». On entend plutôt qu’il n’accepte pas « la marginalisation du gouvernement de gauche » qu’il a dirigé avec Hollande.
L’arrivée de Manuel Valls confirme qu’Emmanuel Macron est devenu un simple rouage dans ce grand plan de sauvetage de la Hollandie. Sa candidature est manifestement sous la tutelle des sortants, sous la tutelle du système qui veut se recaser à tout prix.
Il a beau se démener à nous faire croire le contraire, s’il était élu en mai prochain, il est évident qu’Emmanuel Macron aurait à s’appuyer à l’Assemblée nationale sur une majorité de sortants. Il est aussi évident qu’il continuerait sans en changer une virgule la politique désastreuse menée ces dix dernières années, application stricte de la feuille de route de Bruxelles.
On savait que la candidature d’Emmanuel Macron était la candidature du vide, on sait désormais qu’elle n’est que le paravent du système.
Je suis frappée par l’indécence du comportement de la classe politique française vis-à-vis de la démocratie. D’un côté ou d’un autre s’affiche le mépris pour le résultat des primaires pourtant présentées à l’époque comme le summum de la vie démocratique. A droite, la candidature de François Fillon a failli être remplacée par celle du perdant et elle reste aujourd’hui contestée de toute part. A gauche, le perdant de la primaire, Manuel Valls, qui s’était pourtant engagé à soutenir le gagnant, s’assoit désormais sur sa promesse et rejoint toute honte bue Emmanuel Macron.
On voit bien que pour le système, c’est toute la vie démocratique qui est sous tutelle : le seul objectif, en permanence, est de recaser les sortants, de garder les postes et les places. Du peuple on ne fait jamais aucun cas.
Tout cela est pitoyable et montre à quel point il est temps de tourner la page de la vieille politique. Dans toute cette agitation politicienne, rien n’est sain, rien n’est sincère. Les Français rejetteront dans les semaines qui viennent ces tentatives désespérées d’un système aux abois. Ils se tourneront vers la seule candidature sincère dans cette élection, la seule qui s’appuie sur une vision et un projet clairs, c’est-à-dire ma candidature, celle que je porte au nom du peuple.
Marine Le Pen
Texte repris du blog de Marine Le Pen, Mes carnets d’espérance
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La Dakar connection : le Paris-Dakar des clandestins - Journal du jeudi 30 mars 2017
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Emmanuel Macron n'est "ni pour ni contre, bien au contraire"
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Stoppons Macron ! #13
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Robert Ménard : « La Droite hors les murs est indispensable à Marine Le Pen si elle veut la victoire »
Le Figaro évoque, dans ses colonnes, la proximité récente et inédite de Marine Le Pen avec la Droite hors les murs.
Robert Ménard, l’un des fondateurs de la DHLM, constate, en effet, que Marine Le Pen est prête à recevoir et écouter un certain nombre de gens qu’elle n’avait pas – ou peu – fréquentés jusque-là. Il ne désespère pas, par ailleurs, que Marine Le Pen fasse les gestes programmatiques nécessaires pour que cette Droite hors les murs, sûrement plus libérale et conservatrice qu’elle ne l’est, se retrouve. Selon lui, on perçoit déjà des inflexions programmatiques, par exemple dans le discours sur la sortie de l’Europe, moins caricatural.Si François Fillon n’est pas au 2e tour, une partie de la droite, prédit-il, éclatera et une autre droite se recomposera dans l’urgence derrière Marine Le Pen.
http://www.bvoltaire.fr/droite-murs-indispensable-a-marine-pen-veut-victoire/
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« Post-vérité » - en suspendant le jugement, l’émotion permet la manipulation…
Entretien de Nicolas Gauthier avec Alain de Benoist sur Boulevard Voltaire.
Boulevard Voltaire : Un nouveau concept politico-linguistique fait actuellement beaucoup parler de lui : la « post-vérité ». Il y aurait donc une « ante-vérité » ? Qu’est-ce que tout cela veut dire ?
Alain de Benoist : La « post-vérité » (post-truth) a en effet été choisie en 2016 comme « mot de l’année » par le Dictionnaire d’Oxford. Le terme est apparu aux États-Unis dans le sillage de la « French Theory » au début des années 1990, lorsque des auteurs comme Michel Foucault ou Jacques Derrida ont commencé à discréditer la notion de vérité comme un « grand récit » auquel on ne pouvait plus croire. Dans la foulée, un certain nombre de journalistes ont cru possible de s’affranchir de leur devoir de neutralité face aux événements. Le mot a ensuite été popularisé en 2004, avec le livre de Ralph Keyes, The Post-Truth Era.
La « post-vérité » n’est pas le mensonge, mais l’indifférence à la distinction entre mensonge et vérité. L’ère « post-vérité » (ou « post-factuelle ») désigne une période dans laquelle les faits objectifs comptent moins que l’émotion pour modeler l’opinion publique. Dans cette optique, le rôle des victimes devient essentiel. L’image partout diffusée du petit Eylan, noyé sur les rives de la Méditerranée, qu’on a immédiatement utilisée comme un argument en faveur de l’accueil des migrants, en est un exemple typique. En suspendant le jugement, l’émotion permet la manipulation.
On sait bien qu’il est difficile de hiérarchiser les informations quand on est bombardé de nouvelles, de commentaires et d’images qui se succèdent à une vitesse folle. C’est le problème de l’« infobésité ». Cela n’a rien de nouveau, mais le phénomène s’est de toute évidence accéléré à l’époque postmoderne. La transformation de la vie politique en spectacle, c’est-à-dire en concours d’apparences, la déferlante des images, les pratiques commerciales frauduleuses, la publicité mensongère, l’avènement de la blogosphère et des réseaux sociaux, le règne de la téléréalité et de l’« infotainement » (mêlant information et divertissement), le rôle joué par des « spindoctors » spécialistes dans l’art de raconter des histoires (« storytelling »), le recours aux algorithmes et aux « bulles de filtrage », voire la montée du narcissisme (tout individu peut devenir source d’information ou de désinformation), ont fortement contribué à effacer la frontière entre vérité et non-vérité, donnant naissance à ce que certains ont appelé la « démocratie des crédules ». L’avènement du numérique décourage à lui seul le sens critique et le raisonnement logique, en même temps qu’il provoque un déficit chronique d’attention. Hannah Arendt distinguait les vérités de fait et les vérités de raison. La « post-vérité » révèle la vulnérabilité des premières.
Boulevard Voltaire : On parle aussi beaucoup des « fake news ». Mais ces « fausses vérités » ne sont-elles pas aussi l’ordinaire du monde de l’information, officielle ou non ?
Alain de Benoist : C’est l’autre volet de la question.
Le journalisme professionnel a longtemps été censé recueillir la vérité publique, mais ce n’est plus le cas. Toutes les enquêtes d’opinion révèlent une défiance croissante vis-à-vis des grands médias : presse papier, radios, télévisions. Les gens réalisent que ce qu’on leur dit ne correspond pas à ce qu’ils voient. Depuis que les propriétaires des journaux ne sont plus des journalistes, mais des milliardaires, ils sont devenus conscients des connivences incestueuses qui lient les médias aux élites financières et politiques, toutes issues du même milieu sociologique, toutes également discréditées. Mais au lieu de s’interroger sur les causes de cette défiance dont ils font l’objet, les grands médias préfèrent dénoncer les sources d’information alternatives comme fondées sur la rumeur et le mensonge. Après avoir exercé une cléricature riche en anathèmes, en mises à l’index et en excommunications, ils se posent en gardiens des faits et prétendent dire ce qu’il faut croire. La création de mystifications du genre « Decodex » ou « Factcheck » n’a pas d’autre origine. C’est dans ce contexte qu’ils s’en prennent à la « post-vérité ».
Ce n’est pas un hasard si l’on n’a jamais tant manié la notion de « fake news » (« informations contrefaites ») que depuis le Brexit et l’élection de Donald Trump. Le peuple adhérerait spontanément à la « post-vérité », parce qu’il se composerait essentiellement de ploucs incultes et mal éduqués. À travers la dénonciation de la « post-vérité », c’est à une mise en accusation du populisme, dont les leaders orienteraient systématiquement le peuple vers ses bas instincts en faisant un usage stratégique des rumeurs et en usant d’« éléments de langage » n’ayant plus aucun rapport avec les faits, que l’on assiste. Or, les médias qui sont sur la défensive face aux « fake news » ont toujours été les premiers à en publier (on se souvient du « charnier » de Timisoara, des couveuses du Koweït, des « armes de destruction massive » de Saddam Hussein, etc.). Il y a longtemps que la grande presse s’est mise au service de l’idéologie dominante, devenant du même coup la principale fabrique du consentement (Noam Chomsky).
Boulevard Voltaire : Un retour à l’objectivité est-il possible ?
Alain de Benoist : L’objectivité absolue est impossible car personne ne parle à partir de nulle part, mais on peut au moins tendre à l’honnêteté. La notion de vérité fait depuis des siècles l’objet d’un vaste débat philosophique. On la définit souvent, à tort à mon avis, comme synonyme de la conformité aux faits : il y aurait d’un côté les faits, de l’autre les jugements de valeur. C’est oublier que notre cerveau ne perçoit jamais des faits bruts, mais des faits associés à des interprétations qui seules peuvent leur donner un sens. Nos structures cognitives ne nous portent pas à rechercher des faits, mais à rechercher du sens, et donc à faire un tri spontané entre les informations en fonction de ce que nous pensons déjà, et plus généralement des exigences de notre écosystème mental. C’est la raison pour laquelle la « post-vérité » a encore de beaux jours devant elle.
Entretien réalisé par Nicolas Gauthier
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Médias, Bruxelles, Moscou, Macron…Vous avez dit ingérence?
Nos compatriotes sont souvent confrontés à des informations disons… surprenantes. Comme celles délivrées par l’institut IPSOS pour la Commission Nationale Consultatives des Droits de l’homme qui indique ce matin que si en 2014 74% des Français pensaient qu’il y avait trop d’étrangers en France ils ne sont plus que 53% à le penser aujourd’hui. Une baisse magique de 21 points en trois ans que les esprits les plus éclairés attribueront peut-être aux effets sur les consciences de la formidable politique déployée sous le quinquennat Hollande… Les médias relayent aussi complaisamment ces dernières heures les nouvelles révélations publiées dans Le Monde hier censées apportées une nouvelle preuve de la malhonnêteté prévaricatrice du FN dans l’affaire dite des assistants parlementaires. C’est une chose que Le Monde, journal de référence du Système, détenu comme de juste par Pierre Bergé, Xavier Niel et Mathieu Pigasse, trois ardents soutiens de Emmanuel Macron, et dont les journalistes eux roulent plutôt pour Benoit Hamon, apporte son aide habituelle à l’édification du barrage anti FN. Il n’est guère surprenant non plus que les cinq ou six grands groupes capitalistiques qui détiennent à eux seuls la quasi totalité des grands canaux d’informations écrits et audiovisuels, communient pareillement dans le militantisme en faveur des sociétés (grandes) ouvertes, dans la même sourde hostilité progressiste à l’opposition nationale, populaire et sociale. Notons cependant qu’il est vraiment affligeant de voir un parlementaire européen, élu en 2014 grâce aux voix et sous l’étiquette du FN, homme qui se piquait de nationalisme intégral, de résistance au mondialisme, à la doxa officielle sur les sujets les plus sensibles, voire les plus sulfureux, manier la basse invective, apporter sa pierre à la lapidation du Mouvement national pour venger son ego blessé (?) ou donner des gages pour se faire embaucher dans une formation concurrente. Comme aime à le dire Jean-Marie Le Pen, là où il y a de l’homme il y a de l’hommerie , mais on a beau le savoir…
Il est donc évoqué aujourd’hui des documents accablants (sic), saisis lors de la perquisition, opérée en février 2016 au siège du FN à Nanterre - et donc donnés en toute illégalité au Monde pour les faire fuiter - notes et courriers adressés à Marine qui prouveraient sa connaissance d’emplois fictifs . Il est cité principalement un courriel du trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just, à la présidente du FN, envoyé le 16 mai 2014 qui écrit que «dans les années à venir et dans tous les cas de figure, nous ne nous en sortirons que si nous faisons des économies importantes grâce au Parlement européen et si nous obtenons des reversements supplémentaires». Or, lesdits propos n’indiquent bien évidemment en rien la mise en place d’un système mafieux mais plus prosaïquement comme l’a précisé Wallerand le fait que « les économies que le FN anticipait portaient sur les salariés du Front National qui, devenus députés français au Parlement européen, allaient voir leurs contrats de travail s’interrompre ; les reversements supplémentaires étaient ceux attendus des élus départementaux et régionaux (aux élections de 2015, NDLR) dont le nombre devait augmenter considérablement vu les enquêtes d’opinion ».
Chacun l’aura compris, il s’agit ici de feuilletonner cette persécution judiciaire afin qu’elle reste sur le devant de la scène, qu’elle pollue les débats et parasite les temps de parole de Marine et de se soutiens, qu’elle alimente aussi le syndrome du Tous Pourris sur le thème le FN est comme les autres. Le but de la manœuvre est assez limpide, elle consiste à pousser les électeurs à l’abstention; une gréve du vote sur laquelle compte les écuries électorales des partis du Système pour endiguer la vague Le Pen. Car les gros bataillons des abstentionnistes - premier parti de France devant le Front National - se trouvent dans les classes populaires, au sein de cette France périphérique particulièrement sensible au vote et au discours du Front National.
Dans la même veine, les médias ont fait état, sans grand esprit critique, des propos d’un homme qui n’a en général pas le profil idéal pour plaire à nos journalistes, à savoir Richard Burr, un ultra-conservateur membre de l’Eglise Méthodiste, sénateur républicain à la tête de la puissante commission du Renseignement du Sénat américain. Il est en charge des investigations (cette commission poursuit actuellement ses travaux) sur la supposée ingérence de la Russie dans la présidentielle américaine. Il déclara d’ailleurs dans ses premières conclusions que les Etats-Unis n’étaient pas exposés au risque de piratage.
Mais hier, M. Burr affirmait que le gouvernement russe était aussi « activement impliquée » dans la campagne présidentielle française. «Je pense a-t-il dit, (se basant sur la surveillance notamment de nos réseaux sociaux par la CIA ? ) qu’il est raisonnable de dire, d’après ce que tout le monde estime (sic), que les Russes sont activement impliqués dans les élections françaises ». Anticipant peut-être les révélations annoncées par Wikileaks sur Emmanuel Macron, ce sénateur américain poursuit : «Nous estimons qu’il est de notre responsabilité de communiquer au reste du monde ce qu’il se passe, parce que nous sommes face désormais à la diffamation de candidats ».
Il est vrai que les Etats-Unis, ont une certaine expérience en la matière, les Américains n’ayant jamais ménagé leurs efforts pour installer dans d’autres pays des partis, des candidats, des gouvernements ayant leurs faveurs ou pour déstabiliser, éliminer directement, même par les moyens les plus brutaux, ceux qu’ils estimaient contraires à leurs intérêts. Ils ne sont certes pas les seuls mais ils ont pour se faire des moyens que les autres n’ont pas.
Alors les Français ne sont pas sots affirme Bruno Gollnisch. Ils constatent la volonté des médias dont le mot d’ordre général est tout saut Marine, d’influer sur l’élection présidentielle. Ils ont bien compris également qu’il était assez évident que la Russie de Vladimir Poutine préférerait voir demain à la tête de la France une Marine Le Pen, voire un François Fillon, qui ont manifesté une volonté de rééquilibrage de notre politique étrangère, qui se sont prononcés pour des relations apaisées avec la Russie, notamment dans le cadre de la lutte contre le djihadisme. Mais aussi en ce qui concerne le FN, pour un partenariat économique, culturelle accru, mais en toute indépendance avec Moscou, dans le cadre de la défense des valeurs nationales, patriotiques, civilisationnelles face au mondialisme marchand et niveleur, à l’idéologie hors sol et transnationale. Celle-là même qui est défendue par la propagande plus ou moins insidieuse de la quasi totalité du quatrième pouvoir dans notre pays.
https://gollnisch.com/2017/03/30/medias-bruxelles-moscou-macron-avez-dit-ingerence/
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Pourquoi 250 000 jeunes quittent la France chaque année? HS#4
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Libéralisme sociétal, européiste et mondialiste contre souveraineté nationale et identité française ?
Analyse de Laurent Bouvet, professeur de Science politique à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et auteur de La Gauche zombie, chronique d'une malédiction politique :
"Normalement, le barrage contre le FN s'érige au second tour de l'élection. La «gauche castor» désignant cette gauche qui ne s'intéresse au «danger lepéniste» qu'une fois le premier tour passé et la surprise d'un bon résultat frontiste avérée. Là, nous sommes dans une toute autre configuration: le danger de la «peste blonde» saisit tout le monde dès avant le premier tour puisqu'il y a une très forte probabilité pour que Marine Le Pen soit présente au second tour, et même qu'elle se qualifie pour celui-ci avec un score élevé au premier tour. (...)
Le second tour de la présidentielle se déroule bien entre Macron et Le Pen, on verra s'installer à la fois un nouveau clivage structurant de la vie politique : entre un libéralisme aussi bien économique que culturel et «sociétal» assumé pro-européen et pro-mondialisation d'un côté et un antilibéralisme tout aussi assumé appuyé sur un retour à la souveraineté dans les frontières nationales et une définition culturaliste et organique de l'identité française. Ce nouveau clivage recoupant très largement une division à la fois sociale, territoriale et culturelle du pays.
Dans un tel cas, le FN apparaîtrait en effet comme le pôle d'alternance majeur - dans l'opposition à une vaste coalition regroupée derrière Macron - pour les 5 prochaines années, attirant à lui à la fois des élus (issus de LR en particulier) et des électeurs. Une telle opposition justifierait alors pleinement le discours tenu de longue date par le FN représentant celui-ci comme un parti «anti-système». Une telle perspective posant la question du point d'arrivée en 2022 d'un tel système politique restructuré, au moins en partie, autour de ce clivage.
Les forces classiques de la gauche et de la droite étant désormais sommées de se prononcer dans le cadre de ce clivage, soit pour l'accepter et rallier un des deux pôles (sous des formes qui peuvent être variables), soit pour le refuser et se retrouver en marge des débats politiques qui en résulteraient (...)
«Nouveaux visages, nouveaux usages» dit Emmanuel Macron. Que vous inspirent les ralliements (de gauche ou de droite) des figures politiques chevronnées à En Marche?
Il y a là, à la fois, quelque chose de très classique où l'on voit que certaines personnalités changent de trottoir assez aisément sans jamais changer de métier, cherchant à être du côté du futur pouvoir, et quelque chose d'assez nouveau: la mise en place avec une bonne probabilité de succès (contrairement aux tentatives précédentes) d'une force centrale sinon centriste dans la vie politique française."