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  • L’européisme (l’idée européenne) comme volonté de puissance

    par Gérard Dussouy*, Professeur émérite à l’Université de Bordeaux

    Tout le monde connaît l’aphorisme de Nietzsche « l’Europe se fera au bord du tombeau » !

    He bien, elle n’en est plus très loin, de ce bord ! De tous les points de vue, mais plus particulièrement de ceux de la démographie (la dimension qui conditionne toutes les autres) et de la culture. C’est, probablement, une affaire de trente à cinquante ans, compte tenu de la concomitance de la dénatalité européenne et de l’amplification continue de l’immigration (Cf. les dernières données de l’INED), pour que la civilisation européenne, engloutie ou ravagée, perde toute son authenticité !

    Or, rien ne dit que les Européens ne vont pas y aller sans réagir, dans le tombeau de l’Histoire, les uns après les autres, faute d’une prise de conscience rapide, et faute de s’être unis, car il n’existe aucune réponse nationale possible, sauf pour les Tartarins du souverainisme, aux défis du monde du XXI° siècle. Sans une volonté de puissance de leur part, leur destin, commun et funeste, est scellé.

    La revitalisation de l’idée européenne, qui a perdu tout son sens, dénaturée et dévaluée qu’elle a été, toutes ces dernières années, par l’idéologie libérale et mondialiste, est le dernier espoir. Après avoir permis l’instauration de la paix entre les Européens, l’européisme est désormais la condition de leur survie. Conçu sous la forme d’une volonté de puissance qui permet d’articuler prise de conscience et praxis.

    Nous entendons ici, par volonté de puissance, deux choses

    D’abord, la volonté d’être et de durer, de rester soi-même dans l’Histoire d’un monde devenu connexe et synchrone, en se donnant pour cela les moyens politiques adaptés, ceux de la puissance continentale.

    Ensuite, et cela va de pair, la volonté de déclencher, à l’échelle du continent, un processus de convergence. Celui par lequel des forces ou des configurations de forces donnent sens à une action, à une politique, en permettant de créer une autre configuration que celle que l’on subit. Pour tout dire, en rendant possible une métamorphose, celle  de l’Europe, bien entendu.

    C’est, autrement dit, la volonté de rassembler les forces vives du continent pour re-construire l’Europe sauvegarde (comme entité politique souveraine, protectrice de ses nations et de leur civilisation singulière) et pour réinventer l’Europe des esprits libres (ceux qui sont débarrassés de toute anxiété métaphysique ou moraliste) qu’elle a été.

    Ceci implique la réfutation du nationalisme, parce qu’il est source de repli et de dispersion et par conséquent d’affaiblissement, et qu’il ne permet pas de lutter contre le mondialisme, qu’il soit libéral et affairiste, tel qu’on le connaît aujourd’hui, dominant et arrogant, ou qu’il procède du vieil internationalisme marxiste qui aspire à une « autre mondialisation », mais qui reste un melting pot idéalisé. Car dans ces deux cas les intérêts et les identités des peuples européens sont sacrifiés au nom d’une vision millénariste du monde qui les invite à disparaître. Et puis, ce n’est pas l’heure de rouvrir des querelles entre Européens. Ce que pourraient être tentés de faire des partis populistes-nationalistes parvenus au pouvoir, dont les programmes économiques démagogiques auraient aggravé les problèmes qu’ils prétendaient résoudre.

    L’européisme est donc la volonté de penser le monde tel qu’il est, sans illusion, et de permettre aux Européens d’affronter ses défis en créant pour cela de nouvelles formes politiques, en donnant à l’Europe l’instrument étatique indispensable à sa continuité. Et dans ce but, la volonté d’organiser la configuration de forces qui permettra de forger cet instrument.

    Etre et durer en changeant l’Union européenne

    L’Europe politique, ou l’État européen, fédéral, régional et multinational, est une nécessité historique.

    La mondialité a sonné le glas des États-nations, tous aussi impuissants les uns que les autres. Leur cycle s’achève, et les peuples en ont bien conscience qui, au cours des dernières consultations électorales en Autriche, aux Pays-Bas et en France ont, finalement, refusé leurs suffrages aux partis séparatistes, à ceux qui préconisent la sécession, soit avec la zone euro, soit avec l’Union européenne.

    Le cycle moderne des États-nation est en train d’être remplacé par le cycle postmoderne des hégémonies. Celui des puissances qui ne se limitent pas à  contrôler de vastes territoires, comme au temps pré-moderne des empires, mais qui détiennent des positions dominantes dans les sphères économique, financière, technologique, et idéelle. Celles qui ont accès au pouvoir mondial et qui fixent les normes.

    Comme parler de pouvoir, c’est parler de domination, les nations européennes sont désormais face à un dilemme :

    – ou bien elles s’accrochent à leurs États nationaux respectifs, et alors, elles demeureront ou passeront sous l’influence de l’une des grandes hégémonies ;

    - ou bien, elles se sauveront ensemble en abandonnant l’État national pour se retrouver dans un autre Etat , un Etat de taille continentale, à la mesure de ceux qui mènent déjà le monde. Dans cette perspective, répétons le, les derniers échecs électoraux des populistes n’impliquent pas une adhésion ferme des Européens à l’UE telle qu’elle existe, et surtout pas à sa politique, mais ils révèlent un sentiment, même implicite, de solidarité européenne face aux périls et aux expansionnismes.

    Certes, l’hégémonie américaine qui a imposé le libre-échange et le règne de la finance sur toute la planète, semble sur le recul. Surtout que Donald Trump a promis à ses électeurs d’en finir avec les traités de libre-échange contractés par les États-Unis. Ce qui met un terme à la négociation du traité transatlantique, et ce qui est toujours cela de gagné. Mais, il faut rester méfiant, parce qu’il ne pourrait s’agir que de velléités du nouveau président qui, dans bien domaines, est déjà revenu sur ses positions électorales. Il faut s’attendre à d’autres volte-face de sa part. Et, de toutes les façons, un mandat de quatre ans, cela ne représente rien dans la longue durée, celle à laquelle appartient la politique interventionniste américaine, inchangée depuis Théodore Roosevelt.

    Cependant, la mondialisation est maintenant de plus en plus chinoise

    La montée en puissance de la Chine est irrésistible. Il faut avoir conscience que son niveau actuel correspond à la modernisation, d’à peine, oserait-on dire, 300 à 400 millions de Chinois. Et il en reste plus d’un milliard en réserve ! D’ailleurs le plan 2049 (en l’honneur du centenaire de la révolution) arrêté par Pékin ne cherche pas à dissimuler ses intentions de permettre à la Chine de prendre le leadership mondial. Les Européens n’ont pas encore compris que la réorganisation des affaires planétaires se fait à partir de l’Asie orientale.

    Non seulement le monde a basculé, du mauvais côté pour les Européens, mais il est aussi le champ des expansionnismes démographiques et culturels, issus du monde musulman et d’Afrique, dont l’Europe commence, seulement, à ressentir les premiers effets. Il est probable que la conjonction des crises politiques, économiques, climatiques et alimentaires, inéluctables, va les renforcer, de manière quasiment mécanique.

    Ni l’Union européenne, parce que ses dirigeants ne veulent pas connaître la nouvelle donne mondiale lourde d’adversités, ni les États-nation, parce qu’ils ne le peuvent pas, sont en mesure de faire face. Il faut dire qu’un grand nombre de ces derniers, parce qu’ils sont mal gérés depuis longtemps, et qu’ils se sont fortement endettés, sont passés sous le contrôle des oligopoles financiers et bancaires auprès desquels ils ont emprunté sans discernement. Les abus de l’État-providence (le laxisme social dans beaucoup de pays européens) ont abouti à l’épuisement et au démantèlement de la puissance publique.

    Comment, dans ces conditions, peut-on, renouer avec la souveraineté qui, en termes concrets, réalistes, signifie la levée des contraintes extérieures les plus lourdes, et se traduit par la possibilité de s’auto-organiser en fonction de ses propres valeurs, de ses identités, de ses préférences éthiques, sociales, et de ses traditions ? Sinon qu’en envisageant la chose dans un cadre politique autonome parce que puissant, suffisamment vaste et riche en ressources pour conduire des politiques de restructuration et des stratégies impossibles à mener à l’échelle nationale. La seule option réaliste est la prise du pouvoir dans l’Union Européenne, avec comme but sa transformation en un Grand Régulateur.

    La volonté de réunir la configuration de forces favorable au changement

    La politique de la table rase, prônée par certains, comme le voie du repli, choisie par d’autres, sont des impasses. Il est toujours difficile de reconstruire sur des ruines, surtout quand la convergence des volontés est faible.

    Malgré l’europessimisme écrasant, l’alternative reste « l’Europe ou la mort », comme le stipulait, dans un livre déjà ancien, Michel Poniatowski. En dépit de tout ce qui peut être dit et écrit, il n’en existe pas d’autres. C’est bien pourquoi, l’européisme se comprend comme la volonté d’organiser la configuration de forces capable d’obtenir le changement en Europe.

    Il ne faut pas détruire Bruxelles, mais s’en emparer. Et dans cet objectif, il convient de fédérer toutes les forces éclairées qui entendent sauvegarder les identités et les intérêts des peuples européens, à quel qu’échelon territorial que ce soit. La dispersion et la prétention à faire bande à part sont des faiblesses rédhibitoires. Au contraire, le regroupement des forces populaires dans un même faisceau et dans la même direction est la seule force qui, d’ores et déjà, ferait pâlir de peur la Commission européenne, et l’obligerait à revoir sa politique.

    Pour inspirer confiance aux électeurs européens, ces forces identitaires doivent montrer qu’elles sont responsables, qu’elles sont en prise avec le réel, celui du monde globalisé, sans nostalgie. Et qu’elles sont capables d’innover, de créer des formes politiques adaptées au monde d’aujourd’hui. C’est par l’agrégation de leurs moyens, par l’agglutination de leurs déterminations que les partisans européens pourront se réapproprier l’Union.

    Le mot d’ordre est à la convergence, au rassemblement

    Face à un environnement mondial plein de risques et de menaces, l’État communautaire est le seul cadre de survie des nations européennes. Cela les mouvements protestataires ne l’ont pas encore compris. Et s’ils ne le comprennent pas, Ils sont condamnés à n’être que les témoins d’une désespérance à laquelle ils n’ont pas les moyens de répondre. La solution n’est pas dans le retour aux frontières intérieures de l’Europe, mais dans le renforcement de la frontière extérieure de l’Europe.

    L’Histoire est une succession de contextes et tout reste possible

    L’Histoire n’a aucun sens obligatoire. Elle est une succession de configurations dont chacune est héritière de la précédente, sans jamais être une réplique de ce qui a déjà existé. Et chaque configuration n’est pas autre chose que le résultat de l’interaction des hommes. Autrement dit, ceux d’entre eux qui le veulent et qui s’en donnent les moyens, peuvent toujours recontextualiser leur monde, le refaire. Rien n’est jamais acquis, mais rien n’est jamais perdu. Rien n’est prescrit, et il n’y a pas de complot.

    Certes, la situation actuelle de l’Europe est déprimante, plus par la léthargie des Européens et par la résignation qui semble les avoir gagnés. La crise sociale qui frappe une partie des populations européennes épargne tous ceux que le système libéral mondialisé favorise et tous ceux qui vivent sur les acquis d’un système qui n’est plus finançable. Dès lors, les élites qui dirigent ce système fondent son maintien sur l’approfondissement du marché et la libération totale des flux humains, matériels et immatériels.

    Mais cette politique engendre une endogamie sociale de plus en plus aiguë, entre les élites mondialisées et leurs peuples originaires, et communautaire, de moins en moins lisse, entre les populations autochtones et les différents groupes ethnoculturels allogènes.

    Dans ces conditions, le contexte historique pourrait vite devenir un contexte de crises. A commencer par un nouvel accès de fièvre dans la crise migratoire non-stop, compte tenu des masses de migrants qui se pressent sur la rive sud de la Méditerranée. La France, plombée par ses déficits jumeaux(public et commerce extérieur), évitera-t-elle encore longtemps la faillite ? Et combien de temps le colosse économique allemand, où la précarisation sans fin de l’emploi pallie au drame du chômage, tiendra-t-il sur son pied d’argile démographique ? Selon les réponses apportées, ou pas, à ces questions cruciales et à bien d’autres encore résulteront, peut-être, des situations favorables au changement.

    Dans cette perspective, deux types d’acteurs existent, qui sont compatibles et qui pourraient converger dans leurs actions : certains des États existant et des mouvements de partisans européens. En effet, parmi les Etats, quelques uns comptent des gouvernants qui ont pris acte de toutes les dérives de l’Union européenne, de toutes ses orientations politiques nocives pour les peuples européens, de l’insignifiance ou de l’indifférence à la cause européenne de ceux qui la dirigent, et qui tentent déjà de changer le cours des choses. On pense ici aux États du groupe dit de Višegrad.

    Au plan des mouvements de partisans, tout reste à faire. Peut-être que les échecs répétés des populistes-nationalistes ouvriront bien des yeux ? Il n’est pas impossible, en tout cas risquons l’analogie, que ce qui s’est passé dans la Chine subjuguée et en partie démembrée de la fin du 19ème siècle, où la révolte des Boxers a abouti à la révolution nationaliste de 1911, se répète dans une Europe en crise et ouverte à toutes les pénétrations étrangères. Le souci, par rapport à cette expérience historique victorieuse, est l’absence, dans le Vieux continent, de générations conséquentes de jeunes adultes, homogènes parce qu’ouvrières et paysannes, comme il en existait au siècle dernier. La résignation guette les peuples vieillissants.

    Quoi qu’il en soit, le processus à engager est celui d’une agrégation  de tous les acteurs potentiels. Il faut inventer des organes politiques transnationaux dont l’objectif, à terme, est l’investissement coordonné du Parlement européen. Car le Parlement a les pouvoirs de changer l’Union européenne de l’intérieur, dès lors qu’existerait en son sein un bloc nettement majoritaire de députés solidaires dans leur vision d’une Europe émancipée de ses vieux tabous idéologiques, et conscients de la précarité de son avenir.

    Le changement est toujours possible, à la condition qu’il soit voulu, quand le contexte lui devient favorable. Et c’est l’organisation de la lutte qui permet de garder l’espoir.

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  • Révélations : au tour de Nicolas Hulot

    Les révélations se multiplient sur les ministres du gouvernement Édouard Philippe. Richard Ferrand, Sylvie Goulard, François Bayrou et Marielle de Sarnez ont déjà démissionné après des révélations. Muriel Pénicaud est également soupçonnée de ne pas avoir respecté des règles de mise en concurrence quand elle était en charge de l’organisme public Business France.

    C’est désormais au tour de Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique. Selon les informations du Canard Enchaîné, la Fondation Nicolas Hulot (rebaptisée "Fondation pour la nature et l’homme" depuis qu’il a passé la main à Audrey Pulvar) a reçu des gros chèques depuis plusieurs années. Ainsi, EDF a versé 460.000 euros à la fondation jusqu’en 2012 – et 100.000 depuis. Un possible conflit d’intérêts pour celui qui va devoir bientôt prendre position sur l’EPR de Flamanville, détenu par EDF…

    "De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration".

    Dans le champ de compétences du ministre de la Transition écologique, apparaît "l’écologie circulaire" (le recyclage des déchets), un marché brigué par… Veolia.

    Par ailleurs, l’actuel ministre de la Transition écologique détient la société Éole Conseil, essentiellement alimentée par des royalties touchées sur les ventes des shampoings, gels douche et autres lunettes estampillés "Ushuaïa". Et le Canard Enchaîné de préciser :

    "la marque appartient à TF1, mais la chaîne a cédé la licence à une dizaine de grands défenseurs de la nature, tels L’Oréal ou l’opticien Atoll. Hulot, qui a signé un contrat avec TF1, touche une partie des royalties. En 1992, ce deal juteux lui rapportait déjà 113.000 euros".

    "A partir des années 2000, Éole Conseil a dégagé entre 480.000 et 715.000 de chiffre d’affaire par an".

    Nicolas Hulot est le seul salarié de sa société et possède 99,9% des parts. Des bénéfices auxquels il faut ajouter son salaire annuel, 290 000 euros en 2013. Mais depuis, les chiffres sont beaucoup moins transparents. Les comptes de la société des années 2014 et 2015 ont été déposés sous le régime de la confidentialité.

    Michel Janva

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  • «Un million d'Européens montent une armée populaire contre la crise migratoire»

    Des groupes de milice populaire ont commencé à se former dans les villes frontalières des pays d'Europe de l'Est. 
    Plus d'un million de personnes agissent déjà contre les tentatives des réfugiés d'entrer illégalement en Union européenne. De telles associations existent en République tchèque, en Espagne, en Allemagne et en Slovaquie. En Bulgarie, la milice paramilitaire regroupe plus de 50 000 personnes. Cette information a été confirmée par les politiciens de plusieurs pays d'Europe de l'Est selon Izvestia. Pendant ce temps, l'UE est toujours incapable de régler le problème d'affluence de migrants du Moyen-Orient.
    La politique migratoire de l'UE n'a fait qu'aggraver la situation des pays "tampons" de l'Union. Ainsi la Hongrie, la Bulgarie et d'autres pays d'Europe de l'Est ressentent la plus forte pression des migrants clandestins. Les habitants de ces pays, préoccupés, sont contraints de faire face au flux migratoire par leurs propres forces en formant des milices populaires de volontaires. Dans certains pays, comme en Bulgarie, cette pratique a déjà atteint le niveau étatique: les patrouilles de volontaires disposent d'armes non létales (bombes lacrymogènes, matraques). 
    La Bulgarie est au carrefour des principaux itinéraires de migrants, ce qui crée une tension sociale parmi ses citoyens. Des militants ont créé l'organisation Chipka qui a pour objectif proclamé d'assurer la sécurité du pays contre le flux de migrants clandestins. L'organisation en question a fait part de l'existence de tout un réseau d'organisations européennes similaires qui coopèrent entre elles. 
    La cause de l'apparition de milices populaires est l'incapacité des pays de l'UE à réagir de manière adéquate à la crise migratoire et à maîtriser la vague de réfugiés. 
    Cela fait deux ans que les politiciens européens ne parviennent pas à trouver une solution à la phase aiguë de la crise migratoire qui frappe l'UE. La ligne adoptée par la chancelière allemande Angela Merkel, qui promeut l'ouverture maximale des frontières des pays européens aux réfugiés, est un fiasco. De plus en plus de politiciens européens accusent Bruxelles de politique à courte vue vis-à-vis du Moyen-Orient — ce qui est précisément le fond du problème des migrants selon eux. L'absence d'une ligne de conduite commune en la matière pousse les habitants d'Europe de l'Est à combattre eux-mêmes ce grave problème. 
    Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.

  • La grande tromperie des organismes officiels de statistiques sur l’immigration

     (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie: En France, deux organismes publics, l’Insee et l’Ined, sont chargés de fabriquer les chiffres de l’immigration. Ces institutions se livrent à trois manipulations principales, qui usent de la même technique : truquer la définition des concepts utilisés, afin d’obtenir des chiffres sans rapport avec la réalité.

    Quels sont les chiffres de l’immigration indiqués par l’Insee ? L’Insee indique que la population immigrée en France est de 5,8 millions en 2013. A cela s’ajoutent les « descendants d’immigrés » 6,8 millions en 2008. Au total : 12,6 millions d’immigrés ou de descendants d’immigrés en France.

    Ces chiffres masquent la réalité de l’invasion et du Grand Remplacement. Car quand on regarde de plus près les chiffres officiels, on apprend que :
    ‑ par l’immigration légale, 200 000 non-Européens entrent chaque année en France.
    ‑ l’immigration irrégulière est estimée à au moins 70 000 par an, soit le nombre des déboutés de leur demande d’asile… jamais expulsés.
    ‑ on connaît aussi approximativement le nombre annuel des naissances issues de l’immigration non européenne par les statistiques médicales comme la drépanocytose : 300 000.

    Total des immigrés non européens qui chaque année naissent ou s’installent en France : plus de 500 000, ce qui représente un stock de 15 à 20 millions de non européens.

    En 50 ans, d’après les comptes réels, de manière mathématique, les Français de culture européenne seront simplement minoritaires dans leur propre pays.

    Où est l’arnaque comptable de l’Insee L’Insee utilise une définition biaisée de l’immigration, fausse dans les faits : officiellement, un « immigré » est une personne, résidant en France, née à l’étranger et de nationalité étrangère à sa naissance. Ce qui évacue de ces statistiques tous les immigrés de la troisième génération et des générations suivantes… précisément celles où recrutent les djihadistes !

    Ces manipulations statistiques sont indispensables pour que puisse poursuivre la politique immigrationniste sans que la population de souche ne se révolte…

    https://fr.novopress.info/

  • Quelques remarques sur le Front national après la présidentielle de 2017

    Dans le cadre de la réflexion qui s'impose après le double échec du néo FN à la Présidentielle et aux législatives, nous reproduisons ici le texte proposé par l'universitaire non conformiste lyonnais François-Philippe Galvane publié sur le site Polémia cliquez ici

    François-Philippe Galvane est doctorant en droit constitutionnel comparé. Il a été pendant quatre ans chargé de travaux dirigés en droit constitutionnel. Il a été plusieurs fois candidat sur des listes du Front national aux élections municipales

    ♦ Après l’élection présidentielle de 2017 et un résultat qui a déçu beaucoup de militants du Front national, il serait temps d’engager une autocritique, « une critique positive », comme condition d’un renouvellement politique et doctrinal.

    Cela passe par un changement dans les pratiques de la direction du parti et par une implication institutionnelle des militants plus importante.

    1 – Il y a un problème au Front national, qui est l’absence d’une culture du débat et cela remonte à loin. Le Front national a été créé en 1972 par des militants courageux qui faisaient face physiquement à la violence d’extrême gauche post-soixante-huitarde dans les universités (Gud) et dans la rue (Ordre nouveau). Ceux-ci, sur les conseils de François Brigneau, ont invité, avec d’autres personnalités, Jean-Marie Le Pen (JMLP) à les rejoindre lors de la fondation du FN en 1972 et il en est ainsi devenu un des co-fondateurs.

    Certains de ces militants avaient certes des références idéologiques datées et extrémistes, mais pas plus, ou tout autant, que leurs adversaires gauchistes. Le stalinisme, le trotskisme, le maoïsme, ce n’est pas rien… Les militants des deux camps ont d’ailleurs évolué, pour les uns au Parti socialiste, pour les autres au Front national actuel, voire ailleurs… Clemenceau disait qu’un jeune qui n’est pas socialiste à 20 ans est un imbécile, mais que celui qui est encore socialiste à 50 ans l’est aussi. On remplace socialiste par néo-fasciste et on a le même constat sur les engagements radicaux générationnels qui se doivent de mûrir et d’évoluer sous peine de se fossiliser. Mais ces militants avaient une originalité par rapport à leurs anciens : leur mode de fonctionnement était collectif, soit les décisions étaient prises après débat par une direction collégiale et sans chef suprême !

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  • L'avilissement par les médias

    De toute évidence, l'un des facteurs qui contribue le plus à l'avilissement de notre société, ce sont les médias.

    Parmi ces derniers, France inter occupe une place particulière. A raison de son audience, de la cléricature idéologique qu'y exercent des journalistes d'un professionnalisme indéniable, en raison enfin du fait que cette grande station publique a été privatisée par une bande. Professionnelle, de qualité, mais une bande. On s'y coopte comme se cooptent rue de Grenelles, au ministère de l'Education Nationale les pédagogistes et les fonctionnaires gauchards qui, depuis trois-quarts de siècle, travaillent au déracinement des enfants de France. Et ont transformé l'Ecole en ce que Jean-Paul Brighelli appelle sans trop d'exagération, « la fabrique du crétin ». On peut façonner de même un peuple d'adultes.

    A France Inter, Patrick Cohen avait succédé à Nicolas Demorand et voici que Nicolas Demorand vient de succéder à Patrick Cohen. Symptomatique chassé-croisé ! Même obédience idéologique et même équipe, même bande.

    L'audience de France Inter est considérable : quatre millions d'auditeurs pour la Matinale. La Grand-Messe des bobos de gauche ou d'extrême-gauche. Certains de nos lecteurs nous ont jadis critiqués de nous y intéresser : il suffisait d'ignorer, de ne pas écouter ... Peu importaient les quatre millions d'autres ? Attitude individuellement compréhensible mais irresponsable pour qui entend mener une action politique. Et se soucie du Bien Commun des Français. 

    La cléricature lors de la matinale de France Inter a ses deux grands prêtres : Thomas Legrand pour ce qui est de la politique intérieure ; Bernard Guetta qui officie dans le domaine géopolitique. 

    La chronique de politique intérieure de Thomas Legrand est la plus écoutée de France. Elle consiste dans son fond à discerner ce qui dans la politique intérieure française est bien conforme aux grands principes de 1789 ou ce qui par malheur pourrait s'en écarter et devrait être aussitôt anathémisé. La grandeur de la France historique n'est pas son affaire. Seule lui importe l'observance des grands principes.

    Bernard Guetta prêche inlassablement pour l'établissement universel de la démocratie, y compris dans les pays où elle n'est pas une tradition, où, de fait, elle n'aboutit qu'à instaurer le chaos ; et pour l'édification de l'unité européenne, sous une forme naturellement fédérale. Au nom de quoi l’on flétrira le Brexit, l’on condamnera Vladimir Poutine, l’on sera interventionnistes en Syrie où l’on soutiendra les improbables démocrates, l’on se prononcera pour Hilary Clinton contre Donald Trump, etc…

    Les interviewers, Patrick Cohen et la très grossière Léa Salamé seront inquisitoriaux avec qui n’est pas de leur boutique et dérouleront le tapis rouge aux autres, leur réserveront sourires, amabilités, et complaisance.

    La bande ne serait pas complète s’il n’y avait celle des humoristes, ou prétendus tels, dont le seul souci est de moquer, salir, pourchasser tout ce qui ressort de l’identité française, des mœurs normales, ordinaires, au profit de tout ce qui est déviant, sale, drogué, faussement transgressif. Cela en termes salaces, vulgaires, au-dessous de la ceinture … Comment ces gens-là – essentiellement, plusieurs heures par jour, Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek - ont-ils pu obtenir un quasi-monopole de l’humour, sur France Inter ? Dans la matinale, le soir à cinq heures, la nuit, après minuit ? Mystère !  

    Michel Onfray a déclaré un jour ne plus vouloir intervenir sur cette radio privée. Il voulait dire : dont une bande s’est emparée.

    N’allongeons pas exagérément un tableau aussi sombre. Mais à supposer qu’il se soit installé ou s’installe un jour un Pouvoir qui veuille redresser la France, croit-on qu’il a quelque chance d’y parvenir, s’il ne nettoie pas ces écuries d’Augias ?  Le dégagisme devrait ne pas concerner les seuls parlementaires. Ils sont, à la limite, plus inoffensifs. 

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