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  • Franc-maçonnerie: «un satanisme qui ne dit pas son nom»

    Cyril Dougados, fût durant 17 ans frère maçon au 33ème degré de la Grande loge nationale Française. Il témoigne de ce qu'est la franc-maçonnerie et de sa conversion au Christ.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Mercredi 6 décembre : Alban d'Arguin reçu au Parlement européen à Bruxelles pour donner une conférence

    2017 12 BXL ALBAN.jpg

    Le livre d'Alban d'Arguin cliquez ici

  • Bruno Mégret : "La question identitaire et la question européenne sont désormais liées"

    Lors de l'édition 2017 du Forum de la dissidence, Bruno Mégret a développé un discours novateur sur la politique européenne en essayant de proposer une troisième voie entre l'européisme fédéraliste ambiant et le souverainisme intégral. Une position qu'il avait déjà défendue en 2005 au MNR (La civilisation, nouvel enjeuL'Europe, première puissance). Extrait :

    6a00d83451619c69e201b8d2c05e66970c-320wi.jpg"(...) Si la droite, que dis-je, si les droites françaises sont en ruine, alors un grand travail de refondation est maintenant à réaliser. Et ce travail voyez-vous, il ne passe pas d’abord par la rénovation des appareils, par des manœuvres de personnes ou des regroupements de circonstances. Il passe par les idées. C’est par les idées que les uns et les autres ont échoué. Et c’est par les idées que la droite se relèvera. Car il est aujourd’hui nécessaire de sortir des habitudes idéologiques et programmatiques qui ont été celles des partis de droite au cours des dernières années. Non pas bien sûr pour mettre en cause nos valeurs et nos convictions, mais pour les adapter au monde d’aujourd’hui, pour montrer qu’elles sont plus que jamais d’actualité et que, si nous les défendons depuis longtemps, elles sont plus neuves que jamais (...)

    La position des Républicains était de soutenir l’Europe de Bruxelles, conformément aux injonctions du système. La position du Front National était d’en sortir conformément à ses principes souverainistes. Or, ces deux options sont des impasses et l’électorat l’a senti confusément qui les a rejetées l’une comme l’autre. Et ce double refus, celui de l’Europe bruxelloise comme celui de la sortie de l’Europe, nous amène, me semble-t-il au cœur des enjeux d’aujourd’hui. Car je suis convaincu que la question européenne est désormais la pierre angulaire du renouveau de la droite. Pourquoi ? Pour une raison fondamentale. Parce que la question identitaire et la question européenne sont désormais liées. Aujourd’hui on ne peut plus les séparer. Et quand on les sépare, ça ne marche pas ! Bruxelles qui prétend unir l’Europe mais qui refuse de défendre nos identités, ça ne marche pas. Le FN, qui prétend défendre nos identités et qui tourne le dos à l’Europe, ça ne marche pas non plus. Et il y a à ceci une explication simple : notre identité est nationale mais aussi civilisationnelle et notre civilisation est européenne ! (...)

    Une réalité que l’on côtoie tous les jours avec l’immigration par exemple. Car cette immigration massive et incontrôlée qui déferle sur notre sol et qui compromet notre identité, c’est à un antagonisme de civilisation qu’elle conduit. Le problème ne vient pas de la nationalité des migrants ou de celle des populations chez qui ils s’installent. Peu importe que ce soient des Tunisiens, des Turcs ou des Soudanais ! Peu importe qu’ils se rendent en France, en Allemagne ou en Italie ! Le problème vient de ce qu’ils appartiennent à la civilisation islamique ou africaine et qu’ils s’implantent dans des pays de civilisation européenne et chrétienne !

    Et cette réalité, chacun la vit au quotidien. Car ces migrants qui nous imposent leur présence quasiment de force, nous sont totalement étrangers. Avec eux, nous ne partageons rien, nous n’avons pas la même religion, ni les mêmes racines, ni les mêmes valeurs, ni le même mode de vie. Une configuration qui crée sur notre sol un antagonisme civilisationnel, un choc des civilisations entre la nôtre et la leur (...)

    Qu’est-ce que le terrorisme islamique, sinon l’une des formes les plus violentes du choc des civilisations ? Et qu’est-ce que la concurrence sauvage que nous impose la Chine si ce n’est une guerre économique sans merci et une autre forme également agressive du choc de civilisation ? (...) La plupart des maux que nous endurons viennent de l’agression que subit notre civilisation sur notre sol comme à l’échelle du monde. Une agression d’autant plus dommageable que nos dirigeants semblent l’ignorer complètement. Ils l’ignorent s’agissant de l’immigration. Ils l’ignorent s’agissant du terrorisme islamique. Ils l’ignorent s’agissant de la guerre économique. Ils l’ignorent s’agissant des antagonismes géopolitiques. Résultat : dans ce monde multipolaire et dangereux, l’Europe reste là, faible, décadente et divisée. Politiquement éparpillée, sans force armée conséquente, progressivement dépossédée de son appareil industriel, rongée par la haine d’elle-même et la repentance, elle ne se préoccupe que de moralisme et de bien-pensance. Et comment en serait-il autrement, avec des dirigeants qui réduisent l’identité de l’Europe à de prétendues valeurs comme le refus des discriminations ou le vivre ensemble ? (...)

    Et pour ouvrir cette voie, il faut répondre à deux impératifs.

    Le premier est d’ordre idéologique et concerne notre identité.Avec cette affirmation fondamentale que notre identité n’est pas seulement nationale, elle est civilisationnelle. Elle n’est pas seulement française, elle est européenne (...) Dans cet esprit il faut maintenant militer, au-delà de la préférence nationale, pour une préférence civilisationnelle qui donne la priorité aux nationaux mais aussi aux Européens. Il faut également, au-delà du patriotisme français, œuvrer à l’émergence d’un patriotisme européen qui en plus de la fierté nationale exalte aussi celle d’appartenir à notre civilisation européenne et chrétienne (...)

    Il faut ériger l’Europe en un pôle de puissance ! (...) Cela veut dire qu’il faut créer une Union nouvelle, radicalement différente de l’organisation bruxelloise. Une Europe qui rendrait aux États l’essentiel de leurs prérogatives ordinaires et qui se libérerait de toutes les structures bureaucratiques de Bruxelles. Une nouvelle Europe qui serait dirigée, selon le principe confédéral, par les seuls États membres et qui, forte de cette direction allégée, transparente et respectueuse des nations, se consacrerait exclusivement à l’essentiel, c’est-à-dire à l’identité, à l’indépendance et à la puissance collective des peuples européens.

    Cette Europe-là aurait pour mission de protéger ses frontières et de stopper l’immigration, de réguler les échanges économiques avec le reste du monde et de réindustrialiser le continent, de faire de l’euro une monnaie de change et de réserve qui serve l’Europe comme le dollar sert les États-Unis. Cette nouvelle Union serait aussi dotée d’une Alliance militaire européenne qui libèrerait l’Europe de l’Otan et de la tutelle américaine. Car il s’agirait dorénavant de traiter d’égal à égal avec les États-Unis et de nouer une alliance stratégique avec la Russie. Bref, il s’agirait de rendre à notre civilisation son autonomie, sa force et son rayonnement (...)

    Avec cette ligne politique la droite réconcilierait construction européenne et défense de notre identité. Pour la première fois elle aurait un projet qui s’enracinerait dans la fidélité à nos valeurs mais qui, dans le même temps, répondrait aux réalités du monde aujourd’hui. Le projet d’Europe puissance, c’est pour la droite la synthèse féconde entre tradition et modernité (...) Avec cette ligne civilisationnelle et européenne, la droite trouverait la crédibilité gouvernementale et le positionnement à la fois moderne et antisystème qui lui sont nécessaires pour répondre aux défis du siècle. Elle pourrait alors retrouver une dynamique de succès et assurer enfin sa mission au service de notre peuple et de notre civilisation (...)

    Cela étant dit, j’entends déjà l’objection : tout ça c’est bien beau mais ce projet, c’est impossible. Eh bien non, ce n’est pas impossible, c’est nécessaire ! Et si c’est nécessaire, il y a une voie pour le rendre possible et, je vous l’affirme, cette voie existe. D’abord si ce projet paraît impossible, c’est uniquement parce que tout le monde le considère comme tel. Et cette unanimité n’est pas un hasard, elle a été forgée par le Système. Le Système qui naturellement est foncièrement hostile à l’Europe puissance. Et il a si bien réussi à l’occulter que personne ne le propose. Selon la pensée unique, il n’y aurait en effet qu’une seule alternative : ou on soutient l’Europe de Bruxelles ou on milite pour la sortie de l’Union.

    Mais la réalité c’est précisément qu’il y a une autre voie qu’il nous faut maintenant faire connaître. Et telle devrait être la démarche de la droite : il faut qu’elle se fasse le héraut de cette Europe puissance. En politique, avant de se concrétiser, un projet doit d’abord exister par le verbe. La droite doit donc porter cette ligne politique nouvelle et en assurer la promotion.

    Aujourd’hui la droite, qu’elle soit républicaine ou nationale, est en plein désarroi et s’enlise dans les questions du quotidien et les débats politiciens. Si elle veut se relever, elle doit entreprendre une grande rénovation idéologique et, dans la fidélité à nos valeurs, elle doit porter une vision d’avenir pour notre civilisation. En clair, le moment est venu pour elle de faire bouger les lignes et d’incarner ce projet identitaire européen (...) nous sommes à la croisée des chemins : ce sera le déclin ou le renouveau. Et le renouveau c’est le projet d’Europe puissance, celui qui sauvera notre identité et nos valeurs, celui qui redonnera à notre civilisation sa place dans l’histoire et dans le monde."

    Philippe Carhon

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  • En Syrie, le plus grand fiasco de la CIA ?

    – Maxime Chaix est traducteur et journaliste indépendant, spécialisé dans les domaines du renseignement, des opérations clandestines, des questions stratégiques, de la criminalité financière et du terrorisme global. Il est diplômé d’un Master 2 « Histoire, théorie et pratique des droits de l’Homme » à la Faculté de Droit de Grenoble. En 2015, il a lancé son propre site afin de regrouper ses différents articles et traductions. Depuis 2014, il a notamment écrit pour defensa.org, Paris Match, et le Club de Mediapart.

    Alors qu’il n’est plus tabou de critiquer le rôle trouble des puissances moyen-orientales dans le renforcement des réseaux djihadistes au Moyen-Orient, la coresponsabilité de leurs partenaires de l’OTAN ne peut et ne doit plus être éludée
    Récemment, le Washington Post a annoncé la fin du soutien de la CIA en faveur des rebelles « modérés », confirmant qu’en 2015, ceux-ci menaçaient de renverser Bachar el-Assad mais que cette issue chaotique fut empêchée par l’intervention militaire directe de la Russie cette même année. Chaotique, car le chroniqueur du Post, David Ignatus, vient de souligner dans ce même journal que Washington et ses alliés ne pouvaient proposer d’alternative politique viable, démocrate et modérée face au gouvernement syrien.

    D’après le spécialiste de la Syrie Charles Lister, qui regrette ouvertement la fin de cette guerre secrète coordonnée par la CIA, l’Agence aurait constitué une force de 45 000 combattants à travers cette opération, dont nous savons depuis janvier 2016 qu’elle a pour nom de code « Timber Sycamore ».

    Les rebelles « modérés » appuyés par la CIA et ses partenaires ont combattu jusqu’en janvier 2014 aux côtés de la milice terroriste qui allait devenir l’« État islamique » six mois plus tard
    Or, comme le rappelle l’universitaire américain Joshua Landis, ces rebelles « modérés » appuyés par la CIA et ses partenaires ont combattu jusqu’en janvier 2014 aux côtés de la milice terroriste qui allait devenir l’« État islamique » (EI) six mois plus tard, lors de la proclamation du « califat » par Abou Bakr al-Baghdadi. Cet argument est confirmé par l’expert de la Syrie Fabrice Balanche, qui a souligné à l’auteur de ces lignes que « les rebelles n’ont combattu Daech qu’à partir de l’hiver 2013-2014. Avant cette période, ils étaient main dans la main avec cette organisation. »

    Depuis qu’ils ont rompu avec l’EI, ces groupes soutenus par la CIA et ses alliés se sont majoritairement coordonnés avec la branche d’al-Qaïda en Syrie, qui s’est appelée le Front al-Nosra jusqu’en juillet 2016, avant de changer de nom et de rompre superficiellement son allégeance au réseau de feu Oussama ben Laden.

    Comme le New York Times le soulignait en octobre dernier, lors de la bataille finale pour la reprise d’Alep-Est, « onze parmi la vingtaine de groupes rebelles menant l’offensive ont été approuvés par la CIA et ont reçu des armes de l’Agence, d’après Charles Lister, un chercheur et spécialiste de la Syrie au Middle East Institute, à Washington. […] Monsieur Lister et d’autres experts ont déclaré que la vaste majorité des factions rebelles approuvées par les États-Unis à Alep combattaient en pleine ville, et qu’ils pilonnaient massivement les troupes du gouvernement syrien en appui des combattants affiliés à al-Qaïda, qui se chargeaient de l’essentiel des combats sur la ligne de front. “La triste vérité, cependant, est que ces groupes soutenus par les États-Unis [et leurs alliés] restent d’une manière ou d’une autre dépendants des factions affiliées à al-Qaïda dans ces opérations, en termes d’organisation et de puissance de feu”, selon l’experte Genevieve Casagrande, une spécialiste de la Syrie au sein de l’Institute for the Study of War à Washington. »

    Comment la CIA et ses alliés ont soutenu le djihad en Syrie

    Plusieurs éléments troublants sont à relever dans cette opération. Tout d’abord, sachant que les États-Unis se revendiquent en guerre contre le terrorisme depuis septembre 2001, appuyer pendant près de cinq ans des groupes qui combattent aux côtés d’al-Qaïda n’a pas semblé poser problème aux décideurs américains et à leurs alliés occidentaux – ce qui est pour le moins déroutant.

    Et comme l’a pertinemment souligné Joshua Landis, le gouvernement des États-Unis savait depuis le milieu de l’année 2012 que les armes livrées massivement par la CIA et une quinzaine de services spéciaux depuis la Turquie et la Jordanie équipaient principalement des groupes djihadistes, un processus dévoilé par le New York Times en octobre 2012.

    Comme l’auteur de ces lignes avait eu l’occasion de le défendre, le réseau qui a majoritairement bénéficié de ces milliers de tonnes d’armements a été le Front al-Nosra ; ce fut d’ailleurs le cas jusqu’à récemment dans le gouvernorat d’Idleb, dont la capitale vient d’être prise par cette organisation, aujourd’hui rebaptisée Hayat Tahrir al-Cham.

    Ces graves dérives ont été notamment confirmées par le journaliste spécialisé Gareth Porter, dans un article explicitement intitulé « Comment les États-Unis ont armé des terroristes en Syrie ». « Cet afflux massif d’armes [coordonné par la CIA] vers le territoire syrien, ainsi que l’entrée de 20 000 combattants étrangers dans ce pays – et ce principalement depuis la Turquie –, ont largement défini la nature de cette guerre », a souligné Gareth Porter en se référant au vaste réseau de trafic d’armes mis en place par la CIA et ses alliés depuis les Balkans et la Libye, de même qu’à l’acquisition de 15 000 missiles TOW made in USA par l’Arabie saoudite. Fabriqués par Raytheon, ces missiles antichars ont été introduits en masse dans ce conflit à partir de 2014, et les pertes infligées aux forces syriennes avec ces armements auraient été le principal facteur de l’intervention militaire russe au début de l’automne 2015.

    Dans cet article solidement documenté, Gareth Porter ajoute que « les armes [injectées par la CIA et ses partenaires dans le conflit syrien] ont contribué à faire de la branche d’al-Qaïda en Syrie […] et de ses proches alliés la plus puissante des forces anti-Assad dans ce pays – et elles ont aussi permis l’émergence de Daech ».

    Les forces de Bachar al-Assad et de ses alliés ont repris Alep des mains de l’opposition syrienne en décembre 2016 (Reuters)
    Rappelons qu’à l’origine, le Front al-Nosra et le futur « État islamique » ne faisaient qu’un avant leur scission au printemps 2013, qui déboucha sur une guerre fratricide entre ces deux factions. Plus exactement, les combattants majoritairement irakiens de ce qui était alors appelé l’« État islamique d’Irak » (EII) ont fondé, à partir de l’été 2011, la milice qui allait devenir le Front al-Nosra en janvier 2012.

    Encore aujourd’hui à la tête de ce réseau, leur leader, Mohammed al-Joulani, un djihadiste syrien ayant affronté la coalition de George W. Bush en Irak, avait été chargé par Abou Bakr al-Baghdadi de combattre les forces de Bachar el-Assad en 2011. D’après Foreign Policy, lors de cette scission d’avril 2013 entre ces deux entités terroristes, « une large majorité de commandants et de combattants d’al-Nosra en Syrie ne suivirent pas [leur chef al-Joulani] » et prêtèrent allégeance au futur « calife » d’al-Baghdadi, ce qui aurait représenté « jusqu’à 15 000 combattants sur environ 20 000 », d’après une estimation du chercheur Fabrice Balanche.

    Le gigantesque trafic d’armes et de munitions organisé par la CIA pour équiper les rebelles en Syrie a, directement ou non, profité à Daech. Le fait que si peu d’experts et de journalistes occidentaux l’aient souligné (ou remarqué) est incompréhensible
    Toujours selon Foreign Policy, « partout dans le nord de la Syrie, Daech s’empara des quartiers généraux d’al-Nosra, des caches de munitions et des dépôts d’armes » durant cette séparation, qui conduisit à la création de l’« État islamique en Irak et au Levant » (EIIL), rebaptisé « État islamique » au milieu de l’année suivante.

    En d’autres termes, le gigantesque trafic d’armes et de munitions organisé par la CIA pour équiper les rebelles en Syrie a, directement ou non, profité à Daech et favorisé sa montée en puissance dès janvier 2012. Le fait que si peu d’experts et de journalistes occidentaux l’aient souligné (ou remarqué) est incompréhensible.

    Derrière l’alibi des « rebelles modérés »

    Même conséquence pour le versant « formation militaire » de ce programme de l’Agence et de ses alliés, qui a conduit les Forces spéciales détachées auprès de la CIA à entraîner malgré elles une forte proportion de djihadistes officieusement affiliés à al-Nosra ou à Daech – selon des sources anonymes du SOCOM et de l’Agence qui étaient directement impliquées dans cette opération.

    En clair, de nombreux mercenaires anti-Assad recrutés par la CIA ont dissimulé leur appartenance à (ou leur attrait pour) ces groupes terroristes, le processus de sélection des combattants étant particulièrement laxiste. Or, la simple existence de cette procédure a permis à la CIA de maintenir une façade de respectabilité en affirmant qu’elle ne formait que des « rebelles modérés ».

    En réalité, pour quiconque s’affranchit de cette notion orwellienne, les dynamiques de cette opération peuvent être résumées ainsi : supervisés par la CIA et quatorze autres services spéciaux, dont ceux de la France, du Royaume-Uni, d’Israël, de la Turquie, de l’Arabie saoudite et du Qatar, le financement, la formation et l’approvisionnement en armes des rebelles depuis les territoires turc et jordanien ont profité à l’ensemble des groupes armés, y compris à Daech et au Front al-Nosra.

    En des termes plus parlants, qui sont ceux du spécialiste Sam Heller, « la majeure partie du soutien américain fut dirigée vers des factions de l’“Armée syrienne libre” (ASL), qui ont en fait servi d’auxiliaires et de sources d’armements à de plus puissantes factions islamistes et djihadistes, dont la branche d’al-Qaïda en Syrie ».

    Supervisés par la CIA et quatorze autres services spéciaux, dont ceux de la France, du Royaume-Uni, d’Israël, de la Turquie, de l’Arabie saoudite et du Qatar, le financement, la formation et l’approvisionnement en armes des rebelles depuis les territoires turc et jordanien ont profité à l’ensemble des groupes armés, y compris Daech et al-Nosra
    Ces dérives ne furent toutefois pas systématiquement intentionnelles. L’exemple de « Cheg Cheg », devenu le plus grand trafiquant d’armes syrien durant cette guerre, pourrait l’illustrer. Mort dans l’explosion de son véhicule en avril 2016, ce baron de la contrebande d’armements avait vendu à des intermédiaires bédouins un certain nombre d’armes issues des bases supervisées par la CIA, dont la mise en place en Turquie et en Jordanie avait dynamisé ses affaires. Or, ces intermédiaires les avaient achetées pour le compte du malnommé « État islamique », ce que « Cheg Cheg » n’ignorait pas.

    À l’origine de ces révélations, le quotidien émirati TheNational.ae évoqua des transferts « involontaires » d’armements de la CIA et de ses alliés vers l’EI, à travers les réseaux de « Cheg Cheg ». Pourtant, selon différentes enquêtes approfondies, dont une récemment publiée par le JDD, il ne fait plus aucun doute que les services spéciaux des pétromonarchies du Golfe – essentiellement ceux de l’Arabie saoudite – ont sciemment armé Daech en Syrie comme en Irak, en particulier via une ligne d’approvisionnement Balkans-Moyen-Orient mise en place avec l’aide discrète de la CIA à partir de janvier 2012.

    Ambassadeur américain en Syrie de 2011 à 2014, Robert S. Ford est persuadé de l’implication de l’Agence dans ces manœuvres, qui furent d’après lui « strictement confinées aux réseaux des services secrets ». Étonnamment, cette enquête du JDD ne fait pas mention de ce rôle central de la CIA dans la création de ce trafic d’armes produites dans les Balkans. Toutefois, son auteur a répondu à une demande de clarification en soulignant que « les propos de Robert S. Ford, qui s’est exprimé plus en détail sur ce sujet dans le New York Times, portent davantage sur l’approvisionnement en armes du Front al-Nosra… dont a ensuite profité Daech. »

    Une telle franchise est malheureusement trop rare dans les médias occidentaux, et en particulier francophones. En réalité, alors qu’il n’est plus tabou de critiquer le rôle trouble des puissances moyen-orientales dans le renforcement des réseaux djihadistes en Irak et au Levant, la coresponsabilité de leurs partenaires de l’OTAN dans ces politiques catastrophiques ne peut et ne doit plus être éludée par les médias.

    L’opération Timber Sycamore : un fiasco historique

    Pour dresser le bilan de cette désastreuse politique, que la majorité de la presse occidentale a dissimulée au profit d’une narration séduisante impliquant des rebelles « modérés » n’ayant qu’un poids limité sur le terrain, on peut dire que la CIA et ses partenaires ont imposé à la Syrie une guerre secrète meurtrière, et que celle-ci a eu comme conséquence des dizaines de milliers de morts dans les rangs de l’armée syrienne et de leurs alliés, ainsi qu’un nombre indéterminé de victimes civiles, de blessés, de réfugiés et de déplacés internes.

    Cette coresponsabilité majeure des puissances occidentales dans ce conflit a été durablement occultée du débat public, à travers ce qui pourrait être considéré un jour comme l’un des plus grands échecs collectifs de l’histoire du journalisme contemporain
    Bien qu’indiscutablement condamnable, le gouvernement Assad a bénéficié d’un soutien populaire suffisant pour tenir face à la rébellion, et il s’est maintenu au pouvoir grâce à l’intervention décisive de la Russie, ce qui n’avait pas été anticipé par les stratèges d’Obama.

    Censées être en guerre contre le jihadisme depuis l’automne 2001, les puissances occidentales ont fait le pari cynique de couvrir diplomatiquement et d’aider militairement leurs alliés régionaux dans leur soutien en faveur de groupes extrémistes éprouvant la même détestation à l’égard de notre modèle démocratique qu’envers l’État syrien laïc et ses alliés russes et chiites.

    Provoquant un véritable désastre humanitaire, la fulgurante montée en puissance de Daech en 2014 est en bonne partie la conséquence de cette politique inconsciente et court-termiste, dont l’Arabie saoudite a été le principal financeur – le rôle de nos « alliés » turc et pétromonarchiques dans l’essor du djihad armé dans cette région (et au-delà) n’ayant d’ailleurs jamais fait l’objet d’une quelconque protestation officielle de la part d’États occidentaux pourtant frappés par le terrorisme.

    Après d’innombrables hésitations, ces derniers ont fini par accepter le réel. De ce fait, ils ont progressivement abandonné l’objectif de renverser Bachar al-Assad ; et ils ont mis en priorité la lutte contre un monstre Frankenstein en grande partie engendré par leurs propres errements stratégiques et diplomatiques, encouragés dans ces dérives par leurs « alliés » néo-ottomans et wahhabites.

    À l’aune du sévère bilan que l’on peut dresser de l’interventionnisme occidental au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Afrique du Nord, il serait plus que jamais salutaire que les journalistes, les experts et d’éventuels lanceurs d’alertes dénoncent plus explicitement le rôle majeur de nos États dans l’élaboration, la conduite et la dissimulation de ces politiques clandestines inconsidérées.

    En attendant, espérons que le potentiel aggiornamento du président français Emmanuel Macron sur le dossier syrien, et la conclusion du programme anti-Assad de la CIA décrétée par son homologue américain, marquent la fin durable de ces stratégies aventuristes à l’origine de tant de souffrances et de destructions – officiellement imposées au nom de la démocratie, de la paix et des droits de l’homme.

    Dans tous les cas, au regard des conséquences dramatiques de cette ultime guerre secrète de la CIA – que le Washington Post avait décrite en juin 2015 comme étant « l’une [de ses] plus vastes opérations clandestines » –, il n’est pas impossible que les historiens la considèrent un jour comme le plus grand fiasco de l’Agence ; un désastre aux conséquences potentiellement plus graves que celles de la baie des Cochons, ou de la tentative de recrutement de deux futurs pirates de l’air du 11 septembre par la CIA et les services secrets saoudiens. Comme l’avait relaté un ex-agent spécial du FBI à l’auteur de ces lignes, cette opération illégale conduisit l’Agence à dissimuler à la police fédérale la présence de ces hommes de Ben Laden aux États-Unis, ce qui aurait empêché le Bureau de déjouer ces attentats.

    Visiblement, cette tragédie était bien loin dans les mémoires des responsables du programme Timber Sycamore, qui ont massivement armé la nébuleuse terroriste contre laquelle les autorités américaines et leurs alliés se revendiquent en guerre depuis 2001.

    http://reveil-francais.fr/2017/11/en-syrie-le-plus-grand-fiasco-de-la-cia/

  • Samuel Lafont : « Les réseaux sociaux nous permettent de gagner »

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    Samuel Lafont, entrepreneur et consultant en stratégie d’influence, célèbre pour son engagement au sein de La Manif pour Tous, sera présent samedi 18 novembre au 3e Forum de la Dissidence. Avant cet événement dédié à la refondation de la droite, il répond à trois questions.

    Polémia : Qu’est-ce que la droite pour vous ?

    Samuel Lafont : En premier lieu, je tiens à rappeler que la différence entre la gauche et la droite est réelle. Si de nouvelles fractures apparaissent, la rigueur intellectuelle tend à prouver qu’elles ne suffisent pas à remplacer le traditionnel clivage droite-gauche. Tout au plus, ces clivages s’ajoutent aux divisions classiques, comme simple complément, et d’ailleurs bien davantage au sein du système partisan – les partis rassemblant souvent des personnes qui n’ont rien en commun – que dans les confrontations idéologiques. La droite n’est pas la gauche, elle n’est pas socialiste ; la droite croit en la liberté plutôt qu’en l’asservissement ou la soumission, en la nation plutôt qu’en la fragmentation communautariste, en l’identité plutôt qu’au relativisme et au multiculturalisme, en l’égalité des droits plutôt qu’en l’égalitarisme ou au nivellement par le bas, à l’autorité plutôt qu’au désordre.

    Être de droite c’est aussi, à la fois, accepter le réel plutôt que de construire des systèmes idéologiques niant ce qui est immédiatement observable, et accorder de l’importance à l’expression populaire, à ce que pensent les Français sans les infantiliser.

    La France et l’Europe semblent engluées dans une crise identitaire sans fin. Comment en sortir ?

    L’identité française est une richesse et une chance. La France, terre païenne christianisée s’est construite sur des dynasties de rois chrétiens pendant des siècles, grâce à des batailles victorieuses, grâce à ses penseurs et scientifiques. Chacun peut voir les traces de notre Histoire près de chez lui, dans nos monuments, le nom de nos communes et de nos rues, l’organisation des temps de la vie en France.

    Ces repères, cette identité, contribuent à l’enracinement des Français, à leur singularité dans la mondialisation qui s’accroît chaque jour qui passe. Ils permettent à chacun de sentir d’où nous venons et ce que nous sommes. Ils sont une richesse à préserver, une chance et une protection dans ces temps agités.

    Il en est de même à l’échelle européenne. C’est en valorisant ces repères, non seulement nationaux mais aussi locaux, que chacun sera en capacité de saisir nos qualités, nos différences, ce que nous sommes, et le transmettre.

    En quelques mots, quelle sera la teneur de votre intervention à ce 3e Forum de la Dissidence ?

    Le titre de mon intervention est « La bataille sur les réseaux sociaux ». Je les décrierai comme moyen autant que comme lieu du combat électoral et culturel à court, moyen et long terme. Ce qui importe dans l’utilisation de ces réseaux, de la même manière que dans chaque acte militant, c’est d’être efficace. Je vous dirai pourquoi les réseaux sociaux sont une chance dans les combats actuels et à venir, et comment ils nous permettent, déjà, de gagner.

    https://www.polemia.com/samuel-lafont-les-reseaux-sociaux-nous-permettent-de-gagner/

  • Front National, la persécution bancaire continue

    L’information est publiée le 21 novembre dans le quotidien économique La Tribune.  La Société Générale a décidé unilatéralement et sans sommation de clôturer les comptes du parti à la flamme. La source, une lettre interne du parti, a été reproduite par la radio officielle de la Matrice (France Inter) et le journal d’investigations qui arrangent le régime, Mediapart.

    Selon le trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just (qui j’espère pour le parti est plus compétant comme trésorier que comme avocat…) : « La Société générale était la banque du Front national depuis plusieurs dizaines d’années et, au mois de juillet, elle nous a indiqué qu’elle éjectait tous nos comptes et le compte du mandataire financier du Front national. Elle n’a donné aucune raison. J’ai fait tous les recours internes, ils n’ont absolument pas abouti ». Le directeur de la communication du parti, David Rachline, s’est exprimé de son côté sur Sud Radio : « Il semblerait que cette banque ne veuille plus de nous, on se demande pourquoi. C’est un véritable scandale », confirmant au passage que « les banques et certains membres de l’oligarchie » qui useraient de « leur pouvoir financier pour faire en sorte que certains partis politiques ne puissent pas faire campagne ». C’est sûr que cela ne risque pas d’arriver au Mechancon, roue de secours de la haute finance apatride pour la période post-macronienne.

    En effet, en 1993, dernière année où les candidats aux législatives pouvaient être financés par des entreprises, les communistes et les candidats d’extrême gauche ont bénéficié des prébendes de la haute finance apatride. Les petits marquis gauchistes du PS avaient ainsi été grassement subventionnés : Marie-Noëlle Lienemann a bénéficié de 581 000 francs de dons de sociétés industrielles et financières – Soit plus que la totalité des 577 candidats FN (environ 500 000 francs pour le parti à la flamme, dont 90 000 francs pour le seul Charles de Chambrun et 55 000 francs pour Jacques Peyrat… – 318 000 francs pour Michel Berson, 208 000 francs pour Claude Germon, 240 000 francs pour Julien Dray, 50 000 francs pour Harlem Désir, 250 000 francs pour Henri Weber, 280 000 francs pour Michel Rocard, 290 000 francs pour Henri Emmanuelli, 135 000  francs pour Dominique Strauss-Kahn, 257 000 francs pour Jean-Christophe Cambadélis, 204 000 francs pour Jean-Pierre Chevènement, 451 000 francs pour Pierre Moscovici, 400 000 francs pour Lionel Jospin, 122 000 francs pour Eric Ghebali, 439 000 francs pour Jean Auroux, 466 000 pour Yves Le Drian, 575 000 francs pour Jacques Mellick, 50 000 francs pour Alain Geismar, 84 000 francs pour Isabelle Thomas … Les candidats du PCF furent pour certains d’entre eux, bien subventionnés par le capital honni : 435 000 pour Pierre Goldberg, 204 000 francs pour Jean-Claude Gayssot, 90 000 francs pour Alain Cuerq, 265 000 francs pour Jean-Pierre Bréard, 417 000 francs pour Patrick Braouezec, 196 000 francs pour Muguette Jacquaint, 100 000 francs pour Daniel Mongeau, 100 000 francs pour Guy Hermier, 269 000 francs pour Roger Mei, 310 000 francs pour Paul Lombard, 200 000 francs pour Marcel Larmanou…

    C’est peut-être parce que les gauchistes sont les laquais du capital que sur le site d’extrême gauche des Cahiers du Football, on peut lire : « Le seul moyen de plus entendre le FN pleurnicher, c’est un coup sec derrière la nuque. »  Tout fier de lui Gone n Rosette (jeu de mot entre le surnom des Lyonnais et un groupe musical californien spécialisé dans l’écorchement des oreilles et par ailleurs ayant fait quelques bonnes chansons telles Civil war ou Paradise City) et bien entendu approuvé par le sous-Pol Pot local. C’est bien simple, fier comme un Clément Méric partant gaiment au lynchage de « fachos » le 5 juin 2013…

    Pour en revenir aux persécutions financières de la droite nationale, cela ne date pas d’hier. Il y a quelques temps, c’est Alain Soral qui s’était vu clôturer de manière totalement arbitraire ses compte à la Banque Postale (à la grande satisfaction du torchon Street Press qui rembourse verbalement la location de la laisse). Plus anciennement, quand Jean-Marie Le Chevallier a été élu maire de Toulon en 1995, il a découvert que la ville était en banqueroute et ne pouvait plus assurer le paiement du salaire des employés municipaux. Il avait été obligé d’emprunter à la seule banque qui avait accepté, une banque allemande qui avait fixé un taux de 18 % ! Il aurait d’ailleurs mieux valu qu’il déclare la ville en cessation de paiement dès le premier jour, cela lui aurait ensuite éviter de s’esquinter le mandat à réparer les prévarications des autres. Stay calm comme disent les Anglais, quand tu es légalement élu, compte sur la matrice pour te savonner la planche…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/front-national-la-persecution-bancaire-continue/83748/

  • L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE SE COUCHE DEVANT LE LOBBY LGBT

    Et le coq chanta 3 fois !

     

    C’est peut-être ça « l’effet Toubon »…

    Coïncidence ? Hier, c’était la « Journée des droits de l’enfant » avec son inévitable publication du rapport du défenseur des droits, Mr Jacques Toubon, et c’était aussi le jour qu’a choisi le diocèse catholique de Rodez pour tomber dans les bras du lobby LGBT.

    Dans l’Aveyron, l’affaire avait fait un peu de bruit ces derniers jours : des parents des très privés collèges Saint Joseph de Rodez et Sainte-Marie de Cassagnes-Begonhès se sont émus de la programmation du spectacle débat « X, Y et Moi ? » destiné aux élèves.

    Pas de quoi fouetter un chat, selon les responsables diocésains qui se sont excusés bien bas auprès de la troupe… du « trouble » occasionné par certains réfractaires entraînant « un climat de défiance auprès de nombreuses familles »…Un vrai baiser de Judas !

    Les chefs d’établissement concernés, conjointement avec la direction diocésaine et l’évêque de Rodez se justifient « des qualités de ce spectacle qui a le mérite d’inviter (les élèves) à réfléchir sur l’égalité et la complémentarité hommes / femmes. »… et le coq chanta 3 fois !

    La dite troupe théâtrale Cie L’An 01 qui anime des « Festivals des fiertés promet « du lourd »: « Sous le prétexte d’une fausse conférence autour de la couleur rose et de son histoire au fil des siècles, nous souhaitons, avec humour et provocation, proposer une redistribution des rôles et des codes masculins et féminins au-delà d’une classification imposée par certains outils d’expression de notre société. Il s’agit d’ouvrir notre esprit critique et de se repenser en tant qu’individu (…) D’où viennent ces inégalités ? Elles perdurent depuis des siècles et sont d’origines religieuse ou socioculturelle. Outre ces origines, la sociabilisation des enfants peut également être à l’origine de ces clichés, preuve : les rayons et catalogues de jouets de 2015, qui présentent encore les poupons, dînettes et aspirateurs roses pour filles, les bateaux pirates et les voitures pour garçons. » 

    Curieusement, le même jour, le défenseur des droits de l’enfant rendait son rapport version 2017. Au menu cette année : situation des enfants migrants, l’accès à la santé et à l’école, la maltraitance infantile, l’instauration d’une sanction pour les parents-auteurs de fessées, les viols des mineurs et un peu, mais un tout petit peu seulement la Gestation pour Autrui et la PMA (unique recommandation de Mr Toubon sur ce dernier thème : que « le débat soit marqué de rationalité »).

    Entre mille, Mr Toubon a choisi sa priorité ; selon lui, « il est urgent de réformer l’éducation à la sexualité » pour résoudre les problèmes de harcèlements sexuels dans les cours d’école.

    À son grand désarroi en effet, « encore un quart d’irréductibles établissements avouent ne pas proposer du tout ce type d’enseignement ». Et d’enjoindre l’enseignement catholique de s’aligner sur le public en la matière.

    Non mais sans rire, qui peut imaginer une seconde éradiquer les problèmes de violences sexuelles en mettant à la disposition des écoliers des « boîtes à outils » qui leur enseignent « les différentes positions associées aux différentes pratiques sexuelles » (Site recommandé par l’éducation nationale « onsexprime.fr ») ou des livres pour les plus jeunes comme « Tomber la culotte » ou « Papa porte une robe » ou encore faire intervenir des associations pro LGBT ?
    En tout cas le diocèse de l’Aveyron lui, il y croit, même qu’hier il était premier de classe !

    http://www.bvoltaire.fr/lenseignement-catholique-se-couche-devant-lobby-lgbt/