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  • Le moment est une fois encore venu de refuser la dictature rouge dans les entreprises comme dans les universités

    6a00d83451619c69e201b7c95e202e970b-800wi.jpgDe Bernard Antony :

    "Des raisons essentielles motivent notre opposition sur bien des plans à la politique d’Emmanuel Macron et de son gouvernement. Celle-ci est en effet d’une part modelée par le vieil étatisme jacobin, imprégnant toujours l’énarchie dirigeante ; de l’autre, par le libertarisme sociétal de déconstruction humaine, familiale et sociale tel que procédant de la connivence idéologique Macron-Bendit-Schiappa.

    Mais on ne saurait pour autant appuyer irresponsablement n’importe quelle force, n’importe quel mouvement opposés à ce régime. La politique du pire est en effet toujours la pire des politiques. La vérité, c’est qu’on ne saurait par principe désapprouver le gouvernement lorsqu’il veut réformer la vieille structure de la SNCF, de plus en plus sclérosée, coûteuse et non sans risque d’insécurité. Ce que l’on doit regretter, c’est qu’il ne s’attaque pas du tout au centralisme paralysant de la SNCF, alors que le pays a partout besoin de la réanimation de son système de transport ferroviaire.

    Le remède n’est évidemment pas dans ce que propose la nébuleuse groupusculaire archéo-communiste ou lénino-trotskyste constitutive des noyaux dirigeants d’un syndicalisme politiquement détourné de sa fonction. La prise en otage qui pourrait durer, des mois durant, de la plus grande partie de la population active du pays ne peut être acceptée. Elle est ruineuse, paralysante, destructrice du bien commun national. La réapparition des drapeaux rouges et noirs rappelle les plus mauvais moments de notre histoire d’après-guerre. Une partie du peuple découvre avec stupéfaction que la dictature de la violence bolchevique ne relève pas que des fumées de l’histoire.

    Même si nous lui sommes profondément opposés sur d’autres plans, on ne peut que souhaiter que notre gouvernement fasse preuve de l’énergie salvatrice qui fut celle en 1948 du grand ministre socialiste de l’Intérieur, Jules Moch. Celui-ci, Français juif, grand combattant de la guerre de 14 et également résistant, père d’un fils également résistant, tué par la Gestapo, ce Jules Moch, dans son discours historique prononcé le 16 novembre à l’Assemblée Nationale, déclarait notamment que « le bolchevisme moderne est la plus gigantesque entreprise de dépravation de l’homme qui ait jamais existé ». Presque soixante-dix ans plus tard, en 2018, il se trouve encore des bolcheviques tels que le lénino-trotskyste Besancenot pour prôner la violence révolutionnaire dans les universités au mépris de la grande majorité des étudiants qui ne veulent ni d’études malmenées ni d’examens au rabais. Le moment est une fois encore venu de refuser la dictature rouge dans les entreprises comme dans les universités."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

     

  • Et s’ils remettaient ça, 50 ans après ?

    Les choses bougent, dans les universités. On sent déjà, après ce pluvieux mois de mars, les bourgeons de la colère commencer à éclore. Après la pluie vient le beau temps et, avec lui, le joli mois de mai. Moi, grâce à ma boule de cristal, je parie sur un mois marial très chaud, pas seulement en température mais surtout en manifestations étudiantes et lycéennes. D’ailleurs, nous en sentons déjà les prémices. Il faut être un journaliste « macronisé » pour ne pas discerner l’engrenage qui se met en place.
    Ainsi à l’université Panthéon-Sorbonne, le président craint que la situation ne « dégénère » sur le site de Tolbiac. Cela, depuis qu’une assemblée générale réunissant quelques centaines de personnes a voté, jeudi, une reconduite du blocus jusqu’à au moins mardi. D’aprèsLe Figaro, qui tient l’information de la direction de l’université, ils seraient 120 à occuper, la nuit, un amphi pour s’opposer à la nouvelle loi sur les universités. Son président n’exclut pas de « faire appel à la police ».
    « Je serai obligé de le faire si cela perdure et si l’intégrité physique des personnes est menacée », a déclaré Georges Haddad lors d’un point presse. 
    À Montpellier, le doyen de la fac de droit et un professeur sont suspendus par le ministre suite aux agissements d’hommes cagoulés contre des étudiants grévistes dans la nuit du 22 au 23 mars. Cela n’a pas empêché, à la fac Paul-Valéry, étudiants, syndicalistes, enseignants et personnels de voter une occupation active illimitée.
    À l’université Paris-Vincennes-Saint-Denis, depuis mardi, le bâtiment, historiquement de gauche, est occupé par des étudiants et des migrants.
    Un phénomène qui s’est déjà produit il y a trois mois à Nantes, où un château, dévolu à l’université, avait été occupé par des migrants soutenus par des étudiants d’extrême gauche. 
    Depuis trois semaines, dans les universités de Toulouse et Bordeaux, c’est la surchauffe dans les amphithéâtres, ce qui a entraîné l’évacuation des agitateurs par la police, le 6 mars. Surchauffe qui s’est amplifiée depuis les incidents de Montpellier. 

     À Grenoble, plus de 80 doctorants et enseignants-chercheurs ont écrit une lettre ouverte pour dénoncer « une intervention policière très violente » contre des manifestants venus « lancer des slogans contre Frontex » lors d’un colloque organisé par la faculté de droit sur le thème du contrôle des frontières de l’Union européenne.

    À Lille, environ 200 étudiants se sont réunis, le 23 mars, devant l’université Lille-II avant d’occuper un amphithéâtre.
    Des AG ont rassemblé 200 à 300 personnes à Strasbourg et 400 à 800 à Nancy.
    Comme on disait à l’époque : « Ceci n’est qu’un début, continuons le combat. » 
    Cela ne vous rappelle rien ? Je sais que nous, Français, avons la mémoire courte, mais là, une alerte devrait tinter dans la tête de nos gouvernants. Surtout que, contrairement à Mai 68, le monde du travail, à travers les cheminots, et plus généralement les fonctionnaires, est cette fois au départ des actions et des rassemblements. 
    Un cocktail explosif est en train de s’élaborer qui comprend syndicats avec migrants, lycéens et étudiants en fer de lance. Ce cocktail n’attend que les beaux jours pour éclater et fêter dignement le cinquantième anniversaire des mouvements de 68.
    Tout le problème est de savoir comment réagira Macron : fera-t-il tonner ses foudres jupitériennes et, surtout, sera-t-il rejoint par la majorité silencieuse ? 
    L’avenir nous le dira, mais l’air du mois de mai risque fort, en attendant, d’être saturé, dans les grandes villes, de gaz lacrymogènes.
     J.-P. Fabre Bernadac
    Source 

    http://philippedelbauvre.blogspot.fr/

  • Vous ne l'attendiez plus ? "Désolé Jean-Pierre" arrive dans vos boîtes la semaine du 19 mars !

  • La crise de la SNCF signe la déliquescence d’un régime socialiste et jacobin

    6a00d83451619c69e201b8d2e85858970c-800wi.jpgExtraits d'un article sur la SNCF tiré de la revue Reconquête:

    "De tout temps les réseaux de transports ont manifesté la réalité profonde d’une nation, d’un État, d’un empire. Voies romaines, chemins médiévaux, routes monarchiques, chemins de fer dès le XIXe siècle, autoroutes et aéroports au XXe : tous, par leurs structures, leur degré d’élaboration, leur trafic résument les modes de vie et d’organisation des peuples qu’ils desservent. Aujourd’hui en France, la crise de la SNCF, monopole d’État sur les chemins de fer, qu’une énième réforme est censée vouloir sortir de l’ornière, signe à sa façon la déliquescence de la république qu’elle dessert. Crise sociale, crise financière, crise territoriale d’un régime socialiste et jacobin. Le rapport Spinetta, « très conformiste » selon l’avis de la puissante fédération d’usagers Fnaut, suivi des propositions de réforme du gouvernement Philippe, ne font qu’effleurer quelques solutions partielles.

    L’affaire du statut

    Déliquescence sociale d’abord. Est-il compréhensible que 130 000 cheminots sur 150 000 qui travaillent dans le ferroviaire, bénéficient du même statut en béton que ceux des années 1920, quand les candidats à l’embauche étaient rares et les conditions de travail, en particulier la conduite des locomotives à vapeur ou les travaux de force sur les voies, épuisantes ? [...]

    Reste que le statut n’est pas le seul obstacle à une amélioration de la performance de la SNCF. Les réglementations nationales par métiers, par leur extrême rigidité, interdisent la polyvalence, font bondir les coûts salariaux dans le domaine de la conduite ou de la maintenance, interdisent l’adaptation des tâches aux conditions locales, traitant de la même façon un conducteur du RER C et celui d’un autorail entre Mende et La Bastide. Elles sont pour partie responsables de l’abandon de la desserte fret par wagon isolé en 2010 pour cause de déficit, qui a poussé vers la route des centaines de chargeurs, comme en témoigne le nombre impressionnant de raccordements à l’abandon. Elles participent à l’explosion des coûts de maintenance des lignes capillaires.

    L’énorme dette

    Déliquescence  financière ensuite. Si les résultats de SNCF Mobilité pour 2017 publiés fin février sont flatteurs, avec une hausse de 4,7 % de son chiffre d’affaire (+8,7 % pour TGV France, +3,7 % pour Intercités, +3,6 % pour TER et +3,3 % pour Transilien), et un résultat net récurrent de 895 millions d’euros, SNCF Réseau, qui exploite, entretient et développe les voies quand il ne les ferme pas, voit sa dette croître de 1,7 milliard d’euros, à 46,6 milliards (sept fois son chiffre d’affaire !), avec un résultat net de -157 millions d’euros malgré la hausse des péages imposée aux opérateurs : SNCF pour les voyageurs, SNCF et concurrents pour le fret, le marché ayant été ouvert pour ce dernier en 2007. [...]

    Les « petites lignes » en question

    Déliquescence territoriale enfin. Là réside la plus insupportable provocation du rapport Spinetta et le grand non-dit du premier ministre Édouard Philippe qui a prudemment joué la défausse sur une nouvelle contraction du réseau. Jean-Cyril Spinetta déplore que 9 000 kilomètres de « petites lignes » coûtent 1,7 milliard d’euros par an et ne voient passer que 2 % des voyageurs. Les arguments sont évidemment spécieux et insupportables à la France « provinciale », celle dont l’odeur rance incommode M. Macron. Il faut d’abord savoir que ces 9 000 kilomètres de « petites lignes » équivalent à 40 % du réseau exploité et que leur fermeture réduirait le chemin de fer en France à une étoile autour de Paris.

    Il faut savoir que la SNCF facture à un coût supérieur de 30 % environ par rapport à son homologue allemande ses services TER aux régions et que 5 000 km de ces lignes sont frappées de ralentissements pour défaut d’entretien, dont la « petite » transversale Bordeaux-La Rochelle-Nantes, axe dans un état de déliquescence scandaleux. La carte de ces « petites lignes » inclut ainsi tout le réseau ferré des Alpes du Sud (étoiles de Veynes), soit la desserte de quatre départements ! Ou ce qui reste de desserte du Massif Central, déjà grand sacrifié du malthusianisme centralisateur.

    Il faut aussi savoir que le mantra des fermetures de lignes pour retrouver l’équilibre financier est répété à l’envie depuis la création de la SNCF en 1938. Au cours des seules deux premières années de son existence (1938-1939), la SNCF avait déjà fermé… 8 390 km de « petites lignes » soit près de quatre fois la longueur du réseau à grande vitesse actuel ! Pour la seule année 1980, elle en a supprimé 752 km et pour la seule année 1970… 1 365 km ! En 80 années d’existence, la SNCF a neutralisé environ la moitié du réseau dont elle a hérité des compagnies, soit plus de 20 000 km de lignes, laissant derrière elle un cimetière de splendides ouvrages d’art, de gares abandonnées, de rails rouillés jusqu’aux aux abords d’agglomérations embouteillées. Chaque fois, la SNCF joue le pourrissement du service pour justifier ensuite sa suppression. Un expert ferroviaire suisse explique, cité par TransportRail.com : « Il existe deux solutions pour les trains vides : les remplir ou les supprimer. Et en Suisse, on choisit généralement la première solution ! ». La Suisse n’a supprimé quasiment aucune ligne de son réseau historique, au contraire de la France qui affiche un record en la matière. [...]

    Le jacobinisme ferroviaire

    Au final, la France se retrouve avec un réseau ferroviaire coûteux, endetté, peu agile et surtout gravement inéquitable, traduisant la nature obstinément centralisatrice et jacobine de son système politique. Car pendant que des départements entiers voyaient leurs trains remplacés par des autocars aux horaires squelettiques et aux arrêts en bord de route, le système développait 2 500 km de lignes à grande vitesse toutes centrées sur Paris, y compris la LGV mal-nommée Rhin-Rhône (Dijon-Mulhouse) dont la majorité du trafic reste radial. De même, l’Ile-de-France se voyait suréquipée de voies ferrées (métro en constant développement, RER, Transilien ou bientôt Grand Paris Express à 35 milliards d’euros), soit la plus forte densité ferroviaire au monde alors que le reste du pays connaît l’une des plus faibles densités ferroviaires d’Europe. Une schizophrénie française, qui touche même les métropoles puisque Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse ou Lille ne possèdent pas de RER à haute fréquence contrairement à leurs homologues allemandes, britanniques ou espagnoles. [...]

    L’exemple suisse, allemand, espagnol…

    [...] On objectera que depuis 80 ans la SNCF incarne la France. On répondra que depuis 80 ans la SNCF incarne surtout le jacobinisme monopolistique d’État au service d’une conception centralisatrice et totalitaire du territoire. Le service public dont se gargarisent gauche et syndicats n’implique en rien un monopole d’État pour sa réalisation, mais un contrôle et une solidarité garantis par l’Etat régalien. La SNCF et ses 25 000 km de lignes fermées depuis sa naissance prouvent l’échec du système. Les chemins de fer suisses, qui bénéficient de ressources publiques pérennes et assumées mais dont l’exploitation est répartie entre un réseau fédéral et une multitude de réseaux propriétés des cantons, illustrent le succès d’un système basé sur le principe de subsidiarité. Il en va de même en Allemagne ou en Espagne, où les réseaux autonomes régionaux se développent, multipliant les innovations : tram-train en Sarre ou Bade-Wurtemberg, réseaux ruraux métriques transformés en RER à Valence, Barcelone ou Bilbao… [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Paris 10 avril, Hilaire de Crémiers parlera de Charles Maurras aux Mardis de Politique magazine, une soirée à ne pas rater !

    Rendez-vous à partir de 19 h 00 - Conférence à 19 h 30 précises
    Participation aux frais : 10 euros -  Etudiants et chômeurs : 5 euros

    Salle Messiaen, 3 rue de la Trinité  Paris 9° - Métro La Trinité, Saint-Lazare

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    Renseignements : Politique magazine, 1 rue de Courcelles Paris 8° - T. 01 42 57 43 22

  • De nombreuses expulsions d’immigrés délinquants empêchées par leur pays d’origine

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    La Loi française veut que des mesures d’éloignement soient prises à l’égard d’immigrés illégaux, de clandestins, de déboutés du droit d’asile ou d’étrangers délinquants. Les textes sont complexes et bourrés de chausse-trappes. Les procédures sont longues, bureaucratiques et propres à tous les recours imaginables avec l’aide des associations immigrationnistes et grâce à la complaisance d’une partie des pouvoirs publics.
    Par ailleurs pour éloigner un individu susceptible de l’être, il faut qu’il puisse être accueilli par son pays d’origine. Pour ce faire celui-ci doit le reconnaître comme tel et délivrer un Laisser Passer Consulaire (LPC). Sinon l’« éloigné » restera en France.
    Force est de constater que plusieurs pays sur lesquels la France ne manque pourtant pas de moyens de pression ou de rétorsion, désignés en novlangue administrative comme « peu coopératifs », contribuent d’une manière consciente à l’invasion que nous connaissons et considèrent la France comme le dépotoir de leurs délinquants.

    La problématique des éloignements

    Qu’est-ce qu’une mesure d’éloignement ?

    Un étranger non-européen peut faire l’objet de plusieurs mesures administratives d’éloignement : obligation de quitter la France, expulsion, reconduite vers un autre pays européen … Ces mesures sont prises en cas de séjour irrégulier, menace à l’ordre public, etc.

    L’obligation de quitter le territoire français (OQTF) est la principale mesure d’éloignement qui concerne les étrangers. La décision est prise par le préfet, notamment en cas refus de délivrance de titre de séjour ou de séjour irrégulier en France. Elle oblige l’étranger à quitter la France par ses propres moyens dans un délai de 30 jours.

    Depuis la fin des années 1970, l’effectivité des mesures d’éloignements est affichée par les pouvoirs publics comme un objectif prioritaire. Malheureusement force est de reconnaître que ce dispositif représente aujourd’hui une des faillites de l’administration française. C’est ainsi qu’environ 90% des mesures d’éloignement décidées à la suite de refus de droit d’asile ne sont pas exécutées et ce malgré les demandes de coopération formulées auprès des pays d’origine des « éloignés ».

    Le sésame indispensable : les demandes de laissez-passer consulaires (LPC)

    Les « éloignés » et autres expulsés manifestant la plus grande réticence à quitter la France, notamment en ne présentant pas leur passeport aux autorités préfectorales françaises, celles-ci sont contraintes de se tourner vers leur pays d’origine et de demander à leur consulat en France de coopérer. Soit le consulat accepte de rencontrer l’étranger qui y est conduit sous escorte policière pour un entretien visant à « reconnaître » celui-ci comme son ressortissant soit il refuse purement et simplement d’apporter son concours et ne délivre aucun LPC. Ce cas est malheureusement trop fréquent et plusieurs pays sont considérés comme « peu coopératifs ».
    Un constat de faillite

    Des chiffres consternants

    En 2017, selon les statistiques de la Direction Générale des Étrangers en France (DGEF), il a été délivré 1 097 019 visas en forte augmentation pour le Maroc, mais aussi, il faut le noter, pour le Pakistan, l’Inde et le Bangladesh. Les mesures d’éloignement prononcées se sont élevées à 33 388.

    Pour la même année les LPC demandées ont été de 2982. Il convient de souligner la disproportion entre ce nombre de demandes et celui des mesures d’éloignement prononcées. D’autant plus que seulement 1452 demandes ont donné lieu à reconnaissance, soit un taux de 49% et que, très modestement, 1221 LPC ont été délivrés soit un taux 41%.

    Au final, en 2017, sur 33 388 mesures d’éloignement, 3766 ont été exécutées soit un ratio de 11%qui démontre à lui seul l’échec d’une politique et d’un système.

    Les pays les moins coopératifs et dont le taux d’exécution est le plus faible sont des pays d’Afrique noire comme le Mali, la Cote d’Ivoire et la Guinée, mais également le Bangladesh, l’Inde et l’Afghanistan.

    Un exemple démonstratif

    Azzedine B., algérien, est un délinquant multirécidiviste. Il a été condamné en 2010 à 6 mois de prison pour extorsion avec violence puis, en 2011 à 3 ans de prison pour le même motif par le même tribunal de Saint-Etienne, en 2012 à 6 ans d’emprisonnement pour vol avec arme par une cour d’assises du Loiret, en 2016 à 3 mois d’emprisonnement pour violence dans un local administratif. Il commet de nombreux incidents en détention. Une vraie « chance pour la France ».

    Le 15 décembre 2016, l’autorité préfectorale du Loiret prend un arrêté d’expulsion. Coup de chance, le garnement est aisément identifiable grâce à son passeport algérien délivré par le consulat d’Algérie à Saint-Etienne et un extrait d’acte de naissance établi en Algérie. Ce pays peut donc le « reconnaître ». La préfecture saisit alors le consulat d’Algérie aux fins de délivrance d’un LPC .

    Par courrier du 6 juin 2017 le consulat d’Algérie refuse d’établir un LPC pour « des motifs familiaux » et indique qu’il a transmis le dossier à son ambassade et à son ministère qui répondront, s’ils le jugent nécessaire. Au bout du compte le refus de LPC est confirmé malgré des échanges de courriers entre ambassades.

    Finalement Azzedine B. a été, à la fin de sa période détention le 21/09/2017, assigné à résidence dans le département de la Loire chez sa maman qui, à l’évidence, ne manquera pas d’exercer sur son fiston une influence bienfaisante de nature à le transformer en honnête homme !

    Des conséquences graves

    Tout cela coûte cher, épuise les magistrats et les policiers, bafoue la Loi et le sens commun. Surtout notre pays et nos institutions sont traités sans égards et ridiculisés.

    Enfin s’entassent en France, à l’affût de la moindre opportunité de mal faire, des délinquants multirécidivistes qui n’ont pas leur place chez nous .

    Et pourtant il y aurait des solutions si on le voulait vraiment.

    C’est François-Noël Buffet, sénateur LR du Rhône qui, à Bourdin Direct, a préconisé des mesures de rétorsion :

    – Menaces de refus de titres de séjour ;

    – Limitation des visas de tourisme ;

    – Limitation des accords de regroupement familial.

    Ces propositions s’inscrivent cependant dan le système actuel de l’immigration. D’autres mesures sont envisageables à caractère financier :

    – Restrictions sur les transferts financiers des ressortissants des pays tiers vers leur pays, leur village , leur famille. En 2016 la Banque de France a estimé les envois de fonds à l’étranger par des travailleurs résidant en France à 10Md€. Les trois pays du Maghreb en représenteraient 40% soit 4,4Md€. Et Dieu sait qu’un pays comme l’Algérie en a besoin.

    – Réduire voire bloquer ponctuellement l’aide publique au développement.
    Conclusion

    Dans un pays soucieux du respect de ses Lois et attaché à sa dignité de telles dérives seraient inacceptables. Mais, comme l’a dit François-Noël Buffet, la mise en œuvre de solutions ne peut marcher que s’il existe une volonté forte.
    C’est justement là que le bât blesse. En réalité il existe deux volontés qui concourent pour que cette dérive perdure. Celle des pays tiers qui ne souhaitent pas récupérer leurs malfrats et, au fond, sont bien contents de bafouer la France. Et celle du pouvoir politique de favoriser par tous les moyens l’invasion de notre pays quel qu’en soit le prix pour notre sécurité et notre vie quotidienne.

    André Posokhow

    Texte repris du site Polemia

    https://fr.novopress.info/210278/de-nombreuses-expulsions-dimmigres-delinquants-empechees-par-leur-pays-dorigine/

  • Vie et mort de Winnie Mandela

    6a00d8341c715453ef01bb0a0146d1970d-320wi.jpgLe 2 avril, mourait à Johannesburg, où elle aura droit à des funérailles d’État, l'ex épouse de Nelson Mandela, Winnie Madikizela-Mandela. Officiellement, elle était âgée de 83 ans.

    Nelson Mandela avait connu Winnie à un arrêt de bus, pour elle il avait abandonné femme et enfants.

    À la fin de l’apartheid en 1991, elle était entrée au gouvernement.

    À la fin de sa vie, elle reprochera à son ex-mari d’avoir "laissé tomber les Noirs et favorisé l’économie blanche". Pour elle, la nation arc-en-ciel était un "mythe".

    Son modèle était sans doute celui de la Haïti de Toussaint l’Ouverture (1743-1803) et plus encore le Zimbabwe de Mugabé. Des régimes incapables et corrompus dont la seule issue consiste à détourner la colère de leur peuple contre les méchants Blancs.

    Son vrai successeur s'appelle Julius Sello Malema. Né en 1981, il était devenu en 2008 président de la ligue de jeunesse du Congrès national africain (ANCYL). Pour ses propos et ses discours appelant à la violence contre les Blancs, il est exclu de l'ANC en 2012.

    Revenons sur la carrière de cette Winnie Mandela révolutionnaire pudiquement désignée comme "controversée".

    Très vite, le discours et l'action de celle qu'on surnomma "la mère de la nation" avait évolué vers un radicalisme extrême. Ayant endossé le slogan "un boer, une balle", elle justifiera, le 13 avril 1985, dans son discours de Munsieville, le supplice du pneu enflammé autour du cou des "traîtres" noirs. "Avec nos boîtes d'allumettes et nos pneus enflammés, nous libérerons ce pays".

    En janvier 1989, elle accuse d'espionnage au profit du gouvernement blanc un jeune militant de 14 ans, Stompie Seipei Moketsi. Celui-ci, sur l'ordre de Winnie Mandela sera battu à mort avec des pelles et des pioches pendant plusieurs jours. L'exploit est signé de sa garde rapprochée connue sous le nom de Mandela United Football Club (MUFC).

    En 1990, on la voit au bras de son mari libéré, mais celui-ci prend rapidement ses distances. En 1991, il la soutient cependant encore quand elle est reconnue coupable d'enlèvement et complicité dans le meurtre de Moketsi. Sa condamnation à six ans de prison pour enlèvement est alors réduite en appel à une simple amende. Plus tard, devant la Commission de la vérité et de la réconciliation, ses anciens complices affirment qu'elle avait été l'organisatrice de l'enlèvement et avait aussi participé directement au meurtre de Moketsi.

    En avril 1992, Nelson Mandela annonce leur séparation. La même année, accusée de corruption et mauvaise gestion, elle est démise de ses fonctions dirigeantes à l’ANC. Le divorce ne sera prononcé qu'en mars 1996. Nelson Mandela a déclaré à son propos : "J'ai été l'homme le plus seul qui soit", alors que des rumeurs d'infidélité entouraient cette dernière.

    De 1993 à 1997, elle préside la ligue des femmes de l'ANC.

    En mai 1994, elle devient vice-ministre des Arts, de la Culture, de la Science et des Technologies.

    Elle doit démissionner onze mois plus tard, à la suite d'accusations de corruption. Elle reste cependant populaire auprès de la base radicale de l'ANC, celle qui refuse la collaboration du gouvernement noir avec les colons blancs. En décembre 1997, elle renonce à sa candidature à la vice-présidence de l'ANC après de nouvelles révélations sur son implication dans le meurtre de Stompie Seipei Moketsi dans le cadre de la Commission vérité et réconciliation (TRC) présidée par l'archevêque Desmond Tutu. Et en 1998, ladite Commission la déclare "coupable politiquement et moralement des énormes violations des droits de l’homme" commises par sa petite milice MUFC.

    Le 24 avril 2003, elle est reconnue coupable par la justice sud-africaine de 43 accusations de fraudes, de 25 accusations de vols et son frère, Addy Moolman, est lui aussi condamné. Elle est condamnée à quatre ans de prison. Elle est également condamnée pour avoir assisté à des séances de tortures à Soweto, visant des jeunes, présumés indicateurs, par sa garde personnelle.

    C'est en 2010, que Winnie Madikizela-Mandela condamnera la politique de son ancien mari. Elle lui reproche d'avoir accepté de partager le prix Nobel de la paix avec Frederik de Klerk et l'accuse d'avoir donné son accord à un mauvais arrangement et ainsi "d'avoir laissé tomber les Noirs et d'avoir favorisé l'économie blanche".

    Dans un article étonnement indulgent publié par Le Monde, Jean-Philippe Rémy, correspondant régional à Johannesburg, écrit, fort complaisamment: "les dernières années, elle restait proche de son parti de toujours, l’ANC Congrès national africain, mais s’intéressait de près aux activités de EFF, les Combattants pour la liberté économique de Julius Malema. Elle faisait un peu la vestale pour ces jeunes radicaux qui jouent avec le feu, comme elle aimait tant."

    En 2013, elle avait déclaré : "L’année prochaine, nous irons aux élections mais je ne sais pas ce que nous, en tant qu’ANC, pourrons dire au peuple. Nous aurons un bilan qui nous enlèvera toute crédibilité. Quand je pense au degré de corruption dans nos rangs, au nombre de nos cadres aussi incompétents que voleurs. Ce qui se passe contredit totalement ce pourquoi nous nous sommes battus. Maintenant, notre combat porte sur le nombre de voitures au garage et l’épaisseur de notre portefeuille d’actions dans l’industrie minière."

    Involontairement sans doute, elle nous fournissait ainsi une assez bonne conclusion.

    JG Malliarakis 

    Lien FB de l'insolent

    http://www.insolent.fr/

  • Les 30-50 ans ou la génération Beltrame – Cyril Raul (Les Identitaires)

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    Nous sommes la génération des 30-50 ans, et les médias ne parlent pas de nous. Trop jeunes pour être vieux, trop vieux pour être jeunes : nous ne sommes pas dans leurs radars. Nous sommes pourtant une génération qui a beaucoup à apprendre aux journalistes, analystes et autres commentateurs.

    Nés dans les années 70 et 80, nous sommes la première génération de l’Histoire à avoir grandi avec l’immigration de masse. Premiers témoins du contraste entre l’époque de notre enfance et celle de nos enfants, nous avons observé, au fil des décennies, la submersion migratoire et son avatar islamique s’étendre pour imprégner et transformer lentement notre quotidien : l’école, le club de foot, le centre-ville, la salle de boxe, le lieu de travail… De fait, nous sommes la génération qui a, de loin, le plus voté pour Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.

    Nous sommes aussi la génération des parents d’enfants et d’adolescents. Un statut qui impose de se projeter et de dépasser nos petites personnes. Notre responsabilité vis-à-vis de nos enfants implique de concevoir la politique sur le temps long. Nous ne sommes pas vraiment inquiets pour nos retraites ou la variation du taux de la CSG, mais plutôt hantés par la perspective de voir nos enfants connaitre un jour la guerre et le chaos. Étude après étude, la démographie dessine les contours d’une réalité de plus en plus évidente : la génération de nos enfants sera celle d’un point de bascule décisif. Sur ce sujet, il est indispensable de lire (ou relire) notre commentaire du livre « La ruée vers l’Europe » de Stephen Smith.

    Tous les parents ne sont pas pleinement conscients de l’ampleur historique du phénomène de submersion migratoire en cours. Mais, a minima, ils en devinent les prémices. Tous en anticipent en tout cas déjà les conséquences dans leur quotidien, quels que soient leur vote et leur positionnement politique. Beaucoup se saignent au travail pour que l’argent gagné soit dépensé dans des loyers démesurés et des écoles privés, et ce dans un seul but : éviter la racaille à leurs enfants. C’est le coût de la « stratégie permanente de l’évitement », dont parle si bien Thibault Damily, lui-même père de famille en banlieue.

    Notre génération est aussi celle dont les propres parents (aujourd’hui retraités) ont été marqués par l’hédonisme post-mai 68. Contrairement à ce qu’ont longtemps affirmé les apôtres de l’idéologie du progrès et du plaisir immédiat, la tradition, la foi et la patrie ne sont pas des notions surannées mais des valeurs indépassables. Notre époque souffre cruellement de leur absence : atomisation de l’individu coupé de ses racines communautaires, déconstruction de la famille, primauté de l’utile, du rentable et du confort sur le beau, le vrai et le sacré. L’avènement d’un Macron, quarantenaire sans enfant promoteur d’une vision de l’Homme affranchi de ses racines, est sans doute l’une des conséquences logiques de ce basculement philosophique.

    Mais si notre génération est capable de produire des Emmanuel Macron, elle peut aussi façonner des Arnaud Beltrame. Lui aussi quarantenaire, récemment baptisé, il venait de faire le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle avec son père. Beltrame n’a pas bravé la mort au nom de principes abscons : on ne meurt pas pour les « valeurs républicaines » et la défense du mode de vie de consommateur occidental. Ses proches le disent : c’est d’abord dans sa foi, sa patrie et sa conception de l’honneur que Beltrame a pu puiser la force de s’élever, de combattre et de sacrifier sa vie.

    Héros de notre temps mais aussi d’un autre temps, Beltrame incarne notre appétence pour un retour du sacré et de la tradition. Honneur, foi, patrie, souvenir des ancêtres… Son geste héroïque et l’engouement qu’il a pu susciter au sein de notre peuple sans distinction de sexe, d’âge ou de statut social nous rappellent une vérité incontournable : le ré-armement moral de notre génération passe d’abord par le retour d’une transcendance à la fois enracinée et impérissable. Dans « La Cause du peuple », Patrick Buisson dresse très justement les contours de cet immuable retour aux sources en écrivant qu’« aimer la France, ce n’est pas aimer une forme morte, mais ce que cette forme recèle et manifeste d’impérissable. Ce qui demeure, malgré toutes les vicissitudes, une promesse de vie, autrement dit, une promesse d’avenir. Ce n’est pas ce qui mourra ou ce qui est déjà mort qu’il nous faut aimer, mais bien ce qui ne peut mourir et qui a traversé l’épaisseur des temps. Quelque-chose qui relève du rêve, désir et vouloir d’immortalité. Quelque-chose qui dépasse nos pauvres vies. Et qui transcende notre basse époque. Infiniment. »

    À l’heure où les plateaux télé reprennent inlassablement l’oxymore de « djihadistes français », complétons également ces propos par une phrase prophétique de Chesterton : « Ôtez le surnaturel, il ne reste plus que ce qui n’est pas naturel ». Dans cette perte de repères ambiante, le geste héroïque et archaïque du pèlerin patriote Arnaud Beltrame est ô combien précieux puisqu’il nous rappelle ce qui est essentiel, ce qui compte et ce qui nous permet de nous dépasser. Ce sacrifice est un appel à la transcendance. Puisse-t-il contribuer à l’éveil de notre génération.

    Cyril Raul

    Texte repris du site deLes Identitaires

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