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  • Du prétendu antiracisme à l’idéologie totalitaire. Le terrorisme intellectuel existe bien en France. Entretien avec Maître Jérôme Triomphe


     Avec Armel Joubert des Ouches

     Mardi 13 mars 2017, Me Jérôme Triomphe, avocat au barreau de Paris, était l’invité de l’association « Mémoire du futur » à Rennes. Devant plus de 150 personnes, il a donné une conférence sur le thème « Du prétendu antiracisme à l’idéologie totalitaire ». S’il existe une sorte d’urgence à évoquer ce thème, c’est en raison de l’actualité et notamment la condamnation, en décembre dernier, des Identitaires qui, à Poitiers, avaient occupé le chantier d’une mosquée avant d’étendre leur banderole au sommet d’un bâtiment. Damien Rieu était porte-parole de Génération Identitaires. Directeur de la communication à la mairie de Beaucaire, il a été, comme cinq autres militants, condamné à un an de prison avec sursis et 40 000 euros d’amende.
     Le terrorisme intellectuel et la loi Gayssot-Rocard

     Le 13 juillet 1990, la loi dite loi Gayssot, du nom de son initiateur, Jean-Claude Gayssot, député communiste, tend à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. Pour Maître Jérôme Triomphe, « Cette loi a été écrite dans un but précis : celui de protéger des prétendues minorités. Mais la majorité visible n’est aujourd’hui plus protégée de rien ! On le voit dans les différentes décisions judiciaires que nous avons à subir. Il y a une discrimination à la fois médiatique et judiciaire parce que ce qui est valable pour les minorités ne l’est pas pour la majorité ».
     L’antiracisme, une idéologie totalitaire

     « Quand Jean-Paul Agon, Président de l’Oréal, dit que à CV égal, il privilégiera toujours celui de Mohamed à celui de François », (Dans une interview accordée au journal Le Monde le 12 juillet 2007, ce dernier avait notamment déclaré « L’Oréal fait de la discrimination positive et l’assume (…) aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche »), il s’agit d’une discrimination qui tombe sous le coup de la loi, mais le tribunal, la cour d’appel et la cour de cassation ont considéré que cela ne tombait pas sous le coup de la loi parce que cela visait à établir une discrimination positive. Ces lois ont été faites à sens unique, nous le voyons bien !
     Les chrétiens sont présumés être racistes…

     Maître Jérôme Triomphe estime qu’il existe un nihilisme totalitaire parce qu’il consiste à interdire de facto, par le triple jeu de la loi des suspects, du terrorisme intellectuel et de la culpabilisation, la défense de notre identité, de nos fidélités, quelles soient charnelles ou spirituelles ! Si vous voulez défendre votre culture, vos traditions, vous êtes traités de raciste !
     « Nique la France »… et des motifs d’espérances

     Le 7 avril 2010, la maison dite Darna Edition éditait un ouvrage intitulé « Nique la France ». Un ouvrage composé de textes et de 95 photographies représentant des personnes diverses faisant « un doigt d’honneur ». Moins d’un an plus tard, l’Agrif portait plainte avec constitution de partie civile. « Avec l’Agrif depuis 8 ans, explique Maître Triomphe, nous avons porté à bout de bras ce dossier contre « Nique la France ». Nous avons été débouté par le Tribunal et par la cour d’appel qui nous expliquait que la race blanche n’existait pas ! »
     
    Retour de balancier. Finalement, le 28 février 2017, la cour de cassation cassait le jugement de la cour d’appel de Paris.

    http://reinformation.tv/pretendu-antiracisme-ideologie-totalitaire-entretien-maitre-triomphe-joubert-82055-2/

  • Alain de Benoist : l’homme qui a donné une nouvelle vie au nationalisme blanc

    Alain de Benoist. Photo: Pierre Terdjman

    Il y a cinquante ans, la France a perdu une guerre en essayant de garder des millions de citoyens français musulmans. Un écrivain français a lancé un mouvement pour repenser « l’identité » après coup et a contribué à réinventer le nationalisme du XXIe siècle.

    Nous offrons ici à nos lecteurs en traduction l’intégralité de cet article paru le 26 décembre 2017 sur BuzzFeed, site américain d’information classé centre-gauche. Texte original en anglais de J. Lester Feder et Pierre Buet.

    PARIS – Les partisans de l’alt-right prétendent que leur père spirituel est un homme de 74 ans qui vit avec quatre chats dans un appartement parisien entouré d’un restaurant créole, d’un magasin de vêtements ouest-africain et d’un supermarché péruvien.

    Il s’appelle Alain de Benoist et il a publié plus de 100 livres au cours de sa carrière d’écrivain de près de 60 ans qui couvrent des sujets allant de l’anthropologie au paganisme. Leader d’un mouvement initié dans les années 1960 sous le nom de « Nouvelle Droite », il a remporté l’un des prix intellectuels les plus prestigieux de France, était chroniqueur pour plusieurs de ses principaux journaux et a aidé à l’essor des figures fascistes et radicales familières aux acteurs politiques d’aujourd’hui, de Richard Spencer à Steve Bannon.

    Ses réflexions principales sont au cœur de nombreux mouvements nationalistes à travers le monde, repris même par ceux qui ne connaissent pas son nom. Son travail a contribué à donner une aura de respectabilité à la notion selon laquelle l’«identité » européenne doit être défendue contre la disparition par l’immigration, le commerce mondial, les institutions multinationales et le multiculturalisme de gauche.

    Aujourd’hui, de Benoist évite généralement les médias sociaux et reste un homme d’écriture. Son appartement parisien est un refuge loin de la maison de campagne où il tient une bibliothèque personnelle de plus de 200 000 volumes, une collection si vaste qu’il dit que c’est devenu un fardeau. Son bureau abrite une collection d’art qui comprend un portrait moderniste de de Benoist au visage enveloppé dans ce qui semble être un masque de métal. Une affiche pour un discours qu’il a donné en Turquie est accrochée au mur de la salle de bains, en face d’une affiche représentant différentes races de chats.

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  • BLOCAGES D’UNIVERSITÉS : À QUAND UNE RÉVOLTE DES ÉTUDIANTS POUR POUVOIR TRAVAILLER ?

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    L’université de Toulouse Le Mirail est bloquée depuis plusieurs semaines. On ne sait plus très bien pourquoi. Au début, c’était le refus de la fusion avec une autre université. Maintenant, c’est la sélection, qu’instaurerait Parcoursup. Demain, ce sera… À Toulouse, on ne manque pas d’imagination.

    C’est, par tradition, l’une des universités pionnières dans la contestation, avec Tolbiac, Rennes et Bordeaux La Victoire : des universités de lettres et sciences humaines, de préférence. Toulouse essaime parfois : on a vu, ces dernières années, des commandos expérimentés venir prêter main-forte à des étudiants bordelais.

    La technique est bien rodée. Tout se fait démocratiquement, du moins en apparence : assemblées générales, dont on ne vérifie pas la qualité des membres, réunissant quelques centaines d’étudiants (ou prétendus tels) sur plus de 30.000. Avec les abstentions et les refus de vote, il n’est pas rare qu’une proposition soit validée par 500 personnes. Impossible de rentrer dans l’université : toutes les portes sont bloquées, les locaux occupés.

    Généralement, quand on fait grève, on s’engage dans un rapport de force, on prend un risque, on perd une part de son salaire. À l’université du Mirail, point de risque, sinon de ne pas avoir ses examens. Mais nos étudiants « grévistes », parmi lesquels des militants d’extrême gauche, prêts à en découdre à la moindre occasion, et quelques naïfs ont trouvé la parade.

    S’ils bloquent l’université et empêchent la tenue des cours, c’est, paraît-il, par souci d’équité : pour que les courageux « grévistes » ne subissent pas les conséquences de leur engagement héroïque. Si les examens peuvent malgré tout se dérouler, ils seront aménagés de façon que personne ne soit lésé. Ou bien, comme à Toulouse, l’AG demande que tous les étudiants reçoivent une note de 10 au minimum pour que leur année soit validée. C’est ainsi que certaines universités françaises forgent leur réputation.

    L’immense majorité des étudiants, qui souhaitent travailler et réussir leurs examens sont pris en otages par une minorité. S’ils veulent s’opposer à la pression de la minorité, ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes et avoir recours aux réseaux sociaux. Car l’administration est souvent craintive, quand elle n’est pas complice.

    Il faut constater, pour le regretter, que beaucoup de professeurs, par connivence idéologique, par lassitude ou sous l’effet de l’intimidation, laissent faire. Quant aux médias, ils se posent rarement des questions sur la représentativité et la légitimité de ces assemblées générales et de leurs décisions.

    Une solution consisterait à organiser une consultation de l’ensemble des étudiants. Mais les bloqueurs s’y opposeraient, car ils seraient assurés de perdre. C’est ainsi que, dans nos universités, les autorités publiques laissent se développer ce que de Gaulle appelait, à juste titre, la chienlit.

    Ceux qui en pâtissent, ce sont les étudiants sérieux, qui veulent se former, avoir un diplôme de valeur et trouver un métier. À quand une révolte des étudiants pour pouvoir travailler ?

    http://www.bvoltaire.fr/blocages-duniversites-a-revolte-etudiants-pouvoir-travailler/

  • Les Bleus s'amusaient à enfiler les oreilles tranchées des Vendéens en collier

    6a00d83451619c69e201bb0a01833e970d-800wi.jpgLe Vendéen Philippe Katerine soutient l'équipe des Herbiers pour son match de foot le 17 avril à La Beaujoire de Nantes. Le vainqueur jouera la finale le 8 mai au Stade de France, contre Caen ou le Paris SG. Le chanteur raconte :

    "Il y a quinze jours, deux copains m'ont appelé, un peu éméchés... +Ouais, y a plus de places à La Beaujoire! Tu pourrais faire une chanson pour le club, comme ça on aura des places gratuites!".

    Philippe Katerine a écrit et enregistré chez lui le morceau en une nuit. Et quelque jours plus tard, il tournait le clip au stade Massabielle des Herbiers, où on le voit vêtu d'un tricorne et d'une cape noire, au milieu de supporteurs, sur la pelouse et dans les vestiaires. Dans sa chanson aux accents rap et électro, il chante :

    "les Vendéens sont pas si fous! Partiront pas sans boire un coup (...) Je lève mon verre à tous les petits gars des Herbiers, que ni l'or, ni l'argent n'ont caressés. Les Vendéens sont pas si fous. Le rouge : le sang de notre ennemi. Le noir, pour notre deuil".

    Puis il avoue :

    "Je me suis un peu censuré. A un moment il était question des guerres de Vendée qui ont fait 300.000 morts quand même. J'avais un couplet qui décrivait les soldats de la République, les Bleus, qui s'amusaient à enfiler les oreilles tranchées des Vendéens en collier. Puis j'ai calmé le jeu. Mais il fallait qu'il y ait un peu de ça dans la chanson pour foutre la chiasse à Chambly!"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’alternative catholique face au Nouvel Ordre Mondial (Alain Escada, Civitas)

    L’équipe d’E&R Aquitaine a reçu Alain Escada, président de Civitas, le 18 février 2018 à Escos pour une conférence intitulée « L’alternative catholique face au nouvel ordre mondial ».

  • Johnny Hallyday et la loi du sang

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    Par Eric Delcroix, juriste, essayiste, écrivain ♦

    L’affaire de l’héritage de Johnny Hallyday fait les choux gras de la presse française. Cette triste bataille juridique a vite remplacé la communion de la France périphérique qui avait envahi Paris pour clamer son amour du chanteur à succès. Pour Eric Delcroix, cette affaire est aussi l’occasion de revenir sur la transformation progressive de l’adoption et ce que ces modifications signifient.

    Décidément on n’en sort pas, la presse bruissant du conflit qui oppose David Hallyday et Laura Smet à Laetitia, veuve de leur père. Or, en arrière plan se profile les droits concurrents des deux fillettes asiatiques adoptées par le couple formé par Laetitia et Johnny, après que ceux-ci aient convolé en justes noces.
    La question réside dans la point de savoir si la loi applicable à la succession du rocker est la loi française ou la loi américaine (et plus particulièrement californienne). Ce qui commandera la solution sera l’effectivité ou la non effectivité de la résidence californienne du défunt, question de fait très disputée…

    En effet, pour la loi américaine, d’esprit libéral, tout parent peut tester librement alors que dans la loi française, fidèle à la lignée, une réserve successorale est obligatoirement dévolue aux enfants, insusceptibles d’être déshérités sauf indignité grave. Cette réserve est de la moitié en présence d’un enfant, des deux-tiers s’il y a deux enfants et des trois-quart s’il y a trois enfants ou plus. Le reste seulement, appelé quotité disponible,  peut être donné ou légué librement.

    Tout le monde à pu lire cela dans la presse, aussi, ce rappel fait, mon propos est-il d’un autre ordre.

    Les raisons de la réserve successorale

    La réserve successorale susdite a deux raisons d’être, s’agissant d’une part de pallier le risque d’un retour au droit d’aînesse après la chute de l’Ancien Régime, mais d’autre part aussi de protéger le patrimoine familial, la famille ne pouvant exister sans un minimum de vision holiste. Voilà qui mérite d’être rappelé en ces temps d’individualisme libéral exacerbé. Le principe régissant la famille dans le Code civil, depuis 1804, est d’abord la loi du sang. Enfin était …

    En effet à l’époque où Johnny Hallyday était devenu père l’adoption n’était possible que pour suppléer l’absence de d’enfant légitime. Aussi la loi exigeait-elle, de la part de tout adoptant, une condition d’âge (50 ans à l’origine, puis 35) mais, au surplus l’adoption par un couple marié était différée (8 ans) sauf s’il était prouvé que l’épouse ne pouvait pas enfanter. Bref, l’adoption, il y a encore quelques décennies, supposait une forte vraisemblance de l’absence, même future, de toute descendance légitime ; l’adoption n’était donc qu’une solution palliative en absence avérée de descendance légitime.

    Naguère, à la naissance de David Smet-Hallyday (1966), Johnny Hallyday se serait vu interdire d’adopter, avec son épouse, ses deux fillettes d’importation.

    Adoptions libres et gestation pour autrui

    Jusqu’en 1923, il était même impossible d’adopter des enfants mineurs. Les personnes ayant élevé des orphelins, devaient attendre les 21 ans (âge de la majorité à l’époque) et obtenir l’assentiment de leur pupille pour adopter. En 1923, il est devenu possible d’adopter des enfants mineurs, en raison du très grand nombre d’orphelins de guerre.

    Mais l’institution a été peu à peu dévoyée, et de loi en loi, on est passé du souci de l’intérêt de l’enfant à celui de la satisfaction du mal d’enfant ressenti par des adultes insusceptibles de procréer. On va maintenant de par le monde satisfaire le mal d’enfant en allant quérir, tout fait, sur une gondole de supermarché, des enfants librement adoptables … Le libéralisme, la loi du marché, est en marche, comme pourrait le dire M. Macron,

    Logique progressiste, dès lors que l’on a commencé à céder sur les principes, l’entraînement conduit à la phase suivante. La prochaine sera la gestation pour autrui (GPA), en cours de reconnaissance (déjà pour l’état civil français).

    La famille, comme conservatoire de la loi du sang, était célébrée par Céline dans Les Beaux draps. Bien avant Jean-Claude Michéa, il célébrait la gratuité de l’institution (« Le gratuit seul est divin ») contre les impératifs économiques. Ils ne seront pas réédités en France, Gallimard ayant cédé aux pressions que l’on sait.

    Tout se tient, non ? Le choix progressiste de société est bien clair.

    Éric Delcroix 06/04/2018

    https://www.polemia.com/johnny-hallyday-loi-sang-adoption/

  • DIMANCHE 13 MAI à 10 h : ROLAND HÉLIE À L'OMMAGE À JEANNE D'ARC DE LA DISSIDENCE FRANÇAISE

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  • Inhumain mondialisme

    Le premier avril, journée traditionnellement dévolue à la diffusion de bobards plus ou moins énormes pour faire rire, reste un concept à manier avec précaution. Caroline Cayeux, maire LR de Beauvais en a fait les frais par manque de jugeote (pour rester poli). Dimanche elle annonçait sur sa page facebook l’installation d’ un magasin Ikea dans la zone d’activités Beauvais-Tille Novaparcest. «Une excellente nouvelle pour le dynamisme et l’emploi à Beauvais », écrivait-elle, ce qui serait à l’évidence le cas dans un territoire très touchée par le chômage. Mais Mme Cayeux a précisé quelques temps  après  que c’était une  blague… qui n’a fait rire qu’elle et certainement pas les  demandeurs d’emploi qui n’ont certainement pas été les seuls à trouver que ce poisson avait  mauvais goût. En Israël, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou qui n’a pas l’excuse du 1er avril, et qui n’est pas spécialement connu pour son tempérament blagueur,  a menti lui aussi (en toute  connaissance de  cause?)  dans le dossier de l’expulsion des immigrés clandestins présents sur le sol israélien. Disons à sa décharge qu’il n’a certes pas la partie  facile, obligé de composer avec les membres les plus intransigeants  de sa coalition gouvernementale.

    En début d’année, le gouvernement israélien s’auto-congratulait de sa fermeté en annonçant que les clandestins  africains seraient emprisonnés ou expulsés vers le Rwanda et l’Ouganda au terme d’accords conclus en ce sens avec ces deux pays…qui ont formellement démenti.  Lundi 2 avril,  Benyamin Nétanyahou annonçait un deal avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR),  prévoyant que plus de la moitié des 39 000 immigrés clandestins Érythréens et Soudanais installés en Israël, auxquels le statut  de réfugié politique n’a pas été accordé et dont l’installation a entraîné de vives tensions dans certains quartiers de Tel-Aviv,  seraient autorisés à rester en Israel. Quant aux autres, précisait encore le dirigeant d’extrême-droite lors d’une conférence de presse à Jérusalem, « cet accord va permettre de faire sortir d’Israël 16.250 migrants vers des pays développés comme le Canada, l’Allemagne et l’Italie. »

    Le hic c’est que l’Allemagne  et l’Italie, dont les gouvernements doivent composer avec des opinions publiques très majoritairement hostiles  à la poursuite de  nouvelles arrivées de  migrants, ont démenti l’existence  d’un tel l’accord avec  Tel-Aviv.

    Le HCR indiquait encore que le gouvernement israélien s’était engagé à  mettre en place des formations professionnelles pour ces immigrés, mais aussi  l’octroi d’un statut et leur emménagement dans des zones moins conflictuelles qu’auparavant. De tout cela il n’est plus question également puisque le Premier ministre  a fait marche arrière devant la bronca de ses alliés politiques qui ne veulent pas entendre parler d’un maintien des clandestins en Israel. En conséquence de quoi, Benyamin Nétanyahou  a dit tout le mal qu’il pensait d’une Union européenne –dont la cote d’amour n’est pas bien grande au sein de la droite dure et de l’extrême-droite israéliennes-  et  de l’organisation américaine dite de défense des droits de l’homme,  New Israel Fund.  Il a  accusé l’UE  et cette officine  d’avoir exercé « une énorme pression » sur le Rwanda pour qu’il refuse d’«absorber les infiltrés d’Israël » après leur expulsion.

    Notons pour l’anecdote (mais pas que) que New Israel Fund est financé grassement  par le trouble George Soros, un des bêtes noires de M. Nétanyahou. Ce dernier avait méchamment taclé ce milliardaire sans-frontièriste en apportant son soutien à la Hongrie de Viktor Orban qui dénonçait  les menées de ce dernier.   Une  prise de position qui est tout sauf anodine (le Premier ministre israélien  s’est rendu en juillet 2017 en Hongrie pour un voyage officiel)  sachant l’accusation d’antisémitisme qui a été faite à M. Orban au motif qu’il contestait  tout simplement la propagande immigrationiste  de l’UE, de George Soros et l’implantation d’une université financée par ce dernier.

    Un Soros dont l’ombre plane également derrière les ONG qui font profession de faciliter l’arrivée en Europe des immigrés  qui embarquent depuis les côtes libyennes  dans  de frêles esquifs.L’ONG  SOS Méditerranée qui affirme sans plus de précisions que les opérations menées par elle  sont  financées à 98 % par des dons de particuliers (mais qui  avait aussi bénéficié en 2016 de la réserve parlementaire de 16 députes du PS et du PRG),  s’est indignée , dixit une dépêche Afp du 3 avril,  de  n’avoir pu  obtenir le droit d’évacuer que « les cas les plus vulnérables » sur son navire l’Aquarius. Elle se serait  vue « interdire de secourir les autres passagers du canot », tout en «déplorant une nouvelle fois que  le renvoi des personnes en détresse vers la Libye est priorisé au lieu de leur mise en sécurité »…en Europe.

    «L’Aquarius est-il précisé,  est l’un des derniers navires d’ONG à patrouiller régulièrement au large de la Libye. La plupart ont suspendu leurs opérations en raison de menaces libyennes, de la baisse des départs (-60 % depuis l’été 2017)… ou de la saisie de leur bateau, comme cela a été le cas fin mars pour le navire d’une ONG espagnole placée sous séquestre par la justice italienne.»

    Clandestins ou non,  les flux migratoires restent bien un sujet de préoccupation très important pour les  Français, ce que  les députés de LREM semblent ignorer en maintenant grandes ouvertes toutes les délirantes pompes aspirantes de l’immigration. Nouvelle illustration de cet aveuglement proprement criminel,  un amendement émanant du groupe des députés macroniens  a été déposé dans le cadre du projet de loi asile et immigration visant à étendre les bénéfices du regroupement familial aux frères et aux sœurs mineurs des jeunes migrants qui ont obtenu le statut juridique de réfugiés.

    Certes, est-il expliqué au bon peuple,  il faut faire preuve d’humanité  d’autant que ce statut n’a pas été  (pour l’instant) accordé en masse  aux  25000 mineurs clandestins  présents sur le sol français.  Mais c’est encore une fois un bien mauvais signal qui est envoyé   en ce qu’il ne peut qu’encourager  les centaines de milliers, les millions de candidats au départ des pays du sud vers la France et l’Europe.

    Dans un entretien accordé au site communautaire  dreuzinfo   le 3 avril,  Renaud Camus affirme que ce combat pour la défense de l’identité française  ne peut être menée par le le Front National au motif que celui-ci serait  « désormais rallié aux statu quo ethnique et religieux ». En fait de statu quo, M. Camus  campe peut-être  sur une ligne plus radicale que la notre mais  l’honnêteté lui commanderait tout de même  de souligner   que le FN est le seul mouvement  politique de tout premier plan à prôner l’inversion des flux migratoires.

    Pour le reste, l’écrivain décèle en Emmanuel Macron  la figure emblématique de « l’homme de Davos (qui)  instaure à grandes enjambées (…)  la  davocratie directe , la gestion directe du parc humain par les banques, par la finance hors-sol, par les multinationales (…)  L’État est détruit pierre à pierre au bénéfice des grands investisseurs.» Questionné sur l’assassinat de Mireille Knoll et l’éventuelle hypocrisie de la lutte contre l’antisémitisme, Renaud Camus  affirme que « l’Europe n’en finit pas d’expier ou de croire expier les horreurs infligées aux juifs durant la dernière guerre en important sur son territoire des peuples par millions qui, sitôt dans la place, n’ont rien de plus pressé que d’infliger des horreurs aux juifs. Le racisme avait fait de l’Europe un champ de ruines, l’antiracisme en fait un bidonville haineux. Et, dans les deux cas, les premières victimes sont les juifs. »

    Plus globalement, il n’y pas  de victimes premières ou secondaires   de la davocratie directe,d’un mondialisme qui ne profite qu’à une infime minorité, et dont l’immigration sauvage est une des conséquences  les plus mortifères. La réalité c’est que les sociétés multiculturelles sont des sociétés multiconflictuelles sauf en toute hypothèse à se replier sur le communautarisme le plus strict, le règne du chacun chez soi sur un  même territoire… qui n’est pas pour autant, très loin s’en faut, un gage infaillible de paix civile et qui est en contradiction avec notre  modèle français .

    La vérité c’est que l’énorme majorité des habitants de notre  planète souhaitent vivre, travailler, aimer, mourir sur la terre de leurs ancêtres et qu’immigrés comme européens sont pareillement  victimes de ce système à tuer les peuples et les nations enracinées .C’est pourquoi  le discours  des nationaux de défense positive du fait national, des frontières, des  identités charnelles, des valeurs traditionnelles  est combattu par l’élite oligarchique  mais approuvé et  jugé légitime par tous les peuples du monde.

    Bruno Gollnisch a maint fois rappelé que les nationaux, les patriotes et souverainistes européens sont liés ensemble par une même exigence salvatrice, celle du refus des «invasions » en Europe : celle des capitaux de la finance vagabonde qui la déstabilise ; celle des produits de consommation fabriqués à vils prix hors de nos frontières qui la paupérise, et enfin l’invasion démographique qui en change profondément le visage et la tiers mondise. Loin d’être une bataille d’arrière-garde et perdue d’avance, c’est au contraire un combat d’avenir et d’une nécessité plus actuelle que jamais.

    https://gollnisch.com/2018/04/06/inhumain-mondialisme/