Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Atlantico pose la question qui fâche : « En marche vers une fin de quinquennat difficile ? »

    1608392947.jpg

    Atlantico - que dirige l'excellent Jean-Sébastien Ferjou - pose souvent de judicieuses questions et y apporte parfois de justes réponses ou livre à ses lecteurs d'utiles informations.

    Celles qui suivent - en très bref - sont d'importance (une « claque » pour En Marche aux européennes, des élections législatives anticipées ...) et laissent présager une situation politique mouvementée dans les mois à venir. Ayons-les au moins à l'esprit comme éventualités.  LFAR

    Libération publiait le 15 octobre dernier une déclaration de François Hollande prédisant une « claque » pour En Marche lors des élections européennes et la prochaine dissolution de l'Assemblée par Emmanuel Macron. Des déclarations démenties entre temps par le cabinet de l'ancien Président mais qui poussent à s'interroger sur l'apparente imperméabilité d'Emmanuel Macron avec les sondages. En cas de défaite lors des prochaines élections, pourra-t-il continuer à passer outre l'opinion publique ? (...)
     
    Bien que les récents sondages illustrent une fracture profonde entre le Président et les Français, Emmanuel Macron présente une image d'homme imperméable à la démocratie sondagière. Mais si la situation venait à s'envenimer, combien de temps pourrait-il maintenir cette posture ?
  • Georges Feltin-Tracol La décision du 14 septembre dernier a déjà fait l’effet d’une bombe atomique dans le monde orthodoxe. Le patriarcat de Moscou rompait une partie de ses liens avec le patriarcat œcuménique de Constantinople, ce qui signifiait l’absen

    1990134030.pngGeorges Feltin-Tracol

    La décision du 14 septembre dernier a déjà fait l’effet d’une bombe atomique dans le monde orthodoxe. Le patriarcat de Moscou rompait une partie de ses liens avec le patriarcat œcuménique de Constantinople, ce qui signifiait l’absence d’émissaires moscovites aux assemblées épiscopales, aux commissions et autres structures présidées par des représentants du Phanar, la résidence du patriarche Bartholomée Ier. En matière liturgique, les églises russes ne prient plus pour lui. Il s’agit d’une nouvelle rupture de communion dont le précédent remontait en 1999 à propos de la juridiction appropriée des orthodoxes d’Estonie. La rupture est devenue définitive le 15 octobre dernier. Moscou ne reconnaît plus l’autorité de Constantinople !

    La cause de cette crise majeure, semblable au Grand Schisme d’Occident (1378 – 1417/1422), porte sur l’Ukraine. En dehors des minorités juives, musulmanes et païennes et malgré une augmentation sensible de l’athéisme d’une part et des sectes évangéliques protestantes financées par Washington, d’autre part, l’Ukraine reste une nation chrétienne profondément divisée. À l’Ouest vivent les catholiques de rite grec encore appelés de façon péjorative « uniates », soit des orthodoxes qui reconnaissent le magistère romain. Chez les orthodoxes, la situation est plus compliquée encore. L’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Moscou promeut l’union étroite entre la Russie poutinienne et l’Ukraine, berceau de la Rus’. Elle doit cependant composer avec deux autres factions pour l’instant non reconnues par les autres Églises orthodoxes : l’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Kyïv fondée en 1992 et une Église orthodoxe autocéphale ukrainienne apparue en 1920, surtout présente en Galicie. Il faut enfin compter avec les Églises orthodoxes ukrainiennes de la diaspora sous juridiction du patriarcat de Constantinople…

    À l’initiative du président ukrainien Petro Porochenko, l’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Kyïv et l’Église orthodoxe autocéphale ukrainienne viennent de se rapprocher. Elles négocient leur éventuelle union et tentent en échange d’obtenir de Bartholomée Ier la reconnaissance canonique, à savoir l’autocéphalie.

    En 2007, Vladimir Poutine réussissait la communion eucharistique et l’unité canonique entre l’Église russe hors frontières et le patriarcat de Moscou qui ne veut surtout pas de cette autocéphalie qui la priverait de la moitié de ses fidèles et n’hésite plus à contester ouvertement l’autorité du Phanar. En juin 2016, lors d’un concile panorthodoxe tenu en Crète sous la présidence de Bartholomée Ier, les patriarcats d’Antioche, de Moscou, de Géorgie et de Bulgarie, refusèrent de s’y rendre. Le principal motif en était la trop grande proximité de Constantinople avec l’hérésie moderne romano-germanique occidentale. Entre aussi en jeu le long contentieux sur l’héritage byzantin revendiqué par les deux parties. Par ailleurs, le patriarche Kirill de Moscou n’oublie pas que le patriarche de Constantinople fut le troisième dignitaire de l’Empire ottoman et qu’il doit être depuis les débuts de la République de nationalité turque, ce qui le place sous la tutelle indirecte d’Ankara. En outre, son entourage serait sensible aux sollicitations étatsuniennes.

    Le patriarcat de Constantinople voit donc son autorité contestée. Ce n’est pas une nouveauté. Depuis les années 1960, l’un des vingt monastères qui forment la République monastique du Mont-Athos en Grèce, Esphigmenou, est en rébellion ouverte au nom de la tradition vieille-calendariste. Il ne serait pas étonnant que le patriarcat de Moscou se décide maintenant de soutenir en toute discrétion cette vieille opposition.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°95, diffusée sur Radio-Libertés, le 19 octobre 2018.

    Le nouveau livre de Georges Feltin-Tracol :

    2018 09 GFT COUV 1 .jpg

    En savoir plus, le commander cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/10/21/vers-un-nouveau-schisme-d-orient-6098837.html

  • Pourquoi le conformisme est une lâcheté

    Tommy-Robinson-5b0ec990fc7e93d51a8b45eb-600x337.jpg

    Surtout, ne pas stigmatiser les minorités ethniques ! Le politiquement correct, cette novlangue européenne, oblige à fermer les yeux sur certains de leurs comportements pour éviter une accusation en racisme ou en discrimination. Résultats : parce que la justice britannique craignait des réactions islamophobes, elle a interdit aux médias d’évoquer les enquêtes et les procès sur des réseaux pédophiles pakistanais soupçonnés d’avoir violé des dizaines de jeunes filles blanches. L’omerta judiciaire n’a été levée que vendredi, à l’issue du verdict du tribunal de Leeds : il a condamné pour viols et agressions sexuelles vingt membres d’un gang ayant sévi de 2004 à 2011. De la même manière, le monde politique français feint de découvrir, depuis ce week-end, la violence et l’impunité qui se sont installées dans certains établissements scolaires des cités. “Nous allons rétablir l’ordre”, explique ce lundi Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, au Parisien.

    C’est ce quotidien qui a révélé, samedi, une vidéo tournée dans une salle de classe d’un lycée de Créteil (Val-de-Marne) : elle montre un élève de 15 ans, grand gaillard noir, pointant un révolver (qui se révèlera factice) sur la tempe d’une enseignante en lui ordonnant de le noter “présent” alors qu’il vient d’arriver en retard. Dans la vidéo, les élèves rient ; l’un d’eux se place devant l’objectif pour faire un doigt d’honneur. L’enseignante a attendu la diffusion de la scène pour porter plainte. Dimanche, place de la République à Paris, plusieurs milliers de personnes ont manifesté contre des violences homophobes, en se gardant d’être plus précises sur les agresseurs.

    Sous couvert d’humanisme et de morale, cet aveuglement collectif est une lâcheté. Celle-ci explique la perte d’autorité des professeurs, lâchés par leur hiérarchie, dans certains établissements scolaires, et les débordements haineux et sexistes de ceux qui se sentent protégés par leur statut de victime sociale. En Grande-Bretagne, le silence imposé n’a pas permis à la presse d’enquêter sur les réseaux criminels au prétexte qu’ils mettaient en cause des musulmans. “Ces hommes ont délibérément pris pour cibles des victimes vulnérables, les manipulant et les exploitant pour leur propre satisfaction sexuelle”, a dévoilé le ministère de la Justice après le jugement.

    Plutôt que de dénoncer ces tortionnaires, la pensée dominante s’en est prise au journaliste anglais Tommy Robinson, coupable d’avoir refusé de se plier aux injonctions de se taire et d’étouffer le scandale. Pour avoir enfreint l’interdiction de la Justice d’évoquer les arrestations et les procédures en cours, Robinson a été jeté en prison en mai dernier (mon blog du 4 juin), dans l’indifférence générale, y compris des journalistes français. Présenté par le discours dominant comme étant avant tout “un activiste d’extrême droite” et un “islamophobe”, ce lanceur d’alerte, libéré depuis sous caution, reste un infréquentable pour le monde politique et médiatique.

    Mais comment prendre au sérieux ces journalistes qui assurent défendre la liberté de la presse, quand ils se montrent incapables de s’indigner quand celle-ci est ouvertement méprisée ? Le conformisme médiatique est devenu l’ennemi de la démocratie.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 22 octobre 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/212388/pourquoi-le-conformisme-est-une-lachete/

  • Riyad prise dans le scandale Khashoggi – Journal du mardi 23 octobre 2018

    International / Riyad prise dans le scandale Khashoggi
    Après avoir reconnu la mort du journaliste Jamal Khashoggi, les autorités saoudiennes plaident la bonne foi et reconnaissent une erreur monumentale. Une erreur qui reste pour le moment sans véritable sanction.

    Politique / RN : Le casse-tête de l’union des droites
    Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan à couteaux tirés. 18 mois après l’union de l’entre deux-tours, les deux dirigeants semblent en froid et tout porte à croire qu’ils partiront en ordre dispersé pour les européennes de mai prochain.

    Société / Grande-Bretagne : Un nouveau gang de violeurs pakistanais sous les verrous
    Après Rotherham et Rochdale, un nouveau gang de pédophiles pakistanais a été condamné en Grande-Bretagne. Des affaires qui s’enchaînent et cachent toujours le même fléau : l’omerta de l’appareil judiciaire.

    Société / Alimentation : moins de viande et plus de végétal

    L’actualité en bref

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/10/23/26384/riyad-prise-scandale-khashoggi-journal-mardi-23-octobre-2018

  • (Conférence) Les corps sociaux organiques pour une Cité catholique

    «Les corps sociaux organiques pour une Cité catholique», conférence de Florian Rouanet donnée le 6 octobre 2018 à Paris en compagnie de Johan Livernette. Il s’agit de la 28ème intervention publique d’enregistrée.

     

    Sommaire de la vidéo :
    Nature sociale d’homme, finalités humaines, bien commun, programme social de l’Église ; Origine du Corporatisme, rôle de l’État, patrie du travailleur, activités économiques, harmonie et organisation ; règle bénédictine, communautés de métiers médiévaux, suppression asociale par l’illuminisme français, mouvement des catholiques sociaux, réaction dite socialiste, rétablissement des régimes nationalistes…

    rouanetflorian@gmail.com
    FranceNationaliste.com

    https://florianrouanet.wordpress.com/2018/10/10/conference-les-corps-sociaux-organiques-pour-une-cite-catholique/

     

  • Rappel : ASSOCIATION ÉCOEURÉE, DISCOTHÈQUE : LA NEW JUNGLE DE CALAIS RÉVÈLE SON VRAI VISAGE


     
    Jusque-là peu d’informations filtraient sur les conditions de vie au sein de la new jungle de Calais. Tout juste savait-on que plus de 3000 « réfugiés de guerre » s’entassaient dans ce bidonville dans des conditions «inhumaines » d’après les associations d’aide aux migrants. 
    De nouveaux éléments apparus dans la presse depuis la semaine dernière semblent contredire la version officielle. 
    Une ONG britannique, Human Relief Foundation (HRF), annonçait via son directeur Kassim Tokan, qu’elle cessait son aide après une visite du campement par ses bénévoles qui ont pu constater que les réfugiés en question, « 95 à 97% d’hommes en bonne santé », avaient l’intention de se rendre au Royaume-Uni juste pour « l’argent et de meilleures conditions de vie » et jetaient la nourriture et les vêtements qui leur étaient distribuées en abondance. On peut en effet observer aux alentours proches du centre Jules Ferry des monticules de vêtements et de nourriture jetés négligemment par les « réfugiés ». 
    Choqués par le gâchis et l’attitude des habitants du « bidonville » les dirigeants de l’ONG britannique ont décidé de réorienter leur aide vers les pays du Moyen Orient en guerre. 
    On savait que le campement illégal s’était organisé comme une petite ville informelle, par contre des photos parues sur facebook d’une discothèque en plein cœur de la new jungle ont choqué l’opinion publique. On peut y voir une structure toute équipée en sono, jeux de lumière et bar, pouvant accueillir au moins plusieurs dizaines de fêtards laissant pour le moins perplexe sur leurs conditions de vie « inhumaines ». 
    Les associations françaises chargées de l’aide aux migrants, pour la plupart grassement subventionnées, auraient-elles arrangé à « leur sauce » les conditions de vie au sein de la new jungle, étant les seules pouvant y pénétrer, pour entretenir financièrement une activité humanitaire basée sur l’apitoiement de l’opinion publique ? 
    Suite à ces révélations dérangeantes pour le milieu associatif « solidaire », la version officielle de l’immigration clandestine semble remise en question alors que la région Nord Pas de Calais subit plus que jamais une crise économique, sociale et politique. Le vote Front National ne s’est jamais aussi bien porté et la défiance envers la classe politique (et les associations sous perfusion) s’aggrave de manière irréversible.

  • Passé Présent n°213 – Mythes et réalités d’Al-Andalus

  • Le vrai clivage qui monte, qui monte, qui monte

    caspar-david-friedrich.jpgL’assassinat du journaliste saoudien  Jamal Khashoggi  dans les locaux du consulat de son pays à Istanbul, a  finalement été  avoué par le pouvoir saoudien qui ne cesse de varier dans ses versions du drame.  Une exécution qui a permis aux médias de se souvenir,   malgré l’esprit d’ouverture tant vanté de son nouveau dirigeant Mohammed Ben Salmane,  que ce pays vit sous un  régime liberticide,  féroce avec ses opposants.  Et même criminel quand on constate la sauvagerie avec laquelle les forces saoudiennes interviennent au Yémen.  Un conflit  sanglant  qui n’a pas soulevé chez nous un émoi comparable à celui qui a endeuillé la Syrie, alors même que la République arabe syrienne  lutte pour sa survie,  contre le terrorisme islamiste et les tentatives de dépeçage  de  son territoire national.  Un sujet de réflexion certainement pour les parlementaires  du  groupe d’amitié France-Arabie saoudite à l’Assemblée  nationale,   composé  principalement  de députés  macronistes ou de droite (médiatiquement plus connus)   comme Olivier Dassault, Marc Le  Furr  ou Meyer Habib…

    Donald Trump a évoqué très directement  les mensonges du régime saoudien dans cette affaire Kashoggi.  Une dépêche Reuters rapportait lundi  que « Jared Kushner, conseiller à la Maison blanche et gendre de Donald Trump, a souligné l’importance essentielle de l’allié saoudien pour les Etats-Unis, ajoutant que Washington cherchait encore à établir les faits à propos de la mort de Jamal Khashoggi. Le président Trump, a-t-il poursuivi, est avant tout attaché aux intérêts des Etats-Unis.»

    Au nom de la défense ce qu’il estime être ses intérêts, de la  realpolitik diraient certains,   l‘Oncle Sam ne s’est jamais soucié, outre mesure,  du respect par ses commensaux des droits de l’homme et de la démocratie.  Intérêts bien présents dans l’esprit  de M. Trump qui  s’était félicité en mai 2017, lors de sa visite officielle en Arabie saoudite,  des contrats faramineux signés au profit des entreprises américaines entre les deux pays, alliés  depuis l’après-guerre. Ce  qui n’empêche pas Washington  de maintenir la pression sur Ryad. On sait notamment que le président américain  réclame instamment une augmentation de la production de brut, pour compenser  l’embargo sur l’Iran et faire baisser le prix du baril…

    La défense de l’intérêt national, au sens large, consiste aussi pour les gouvernants qui en ont la charge, à maintenir au sein des jeunes générations la flamme patriotique, le sentiment d’appartenance à une communauté nationale soudée notamment par une mémoire commune, la célébration des  épreuves surmontées ensemble, au prix de grands  labeurs, d’un grand courage  et parfois de sacrifices inouïes. Ce fut le cas de la Première guerre mondiale dont nous commémorerons  le centenaire et célébrerons  la victoire le 11 novembre.  Marine et une forte délégation du RN  se rendront  dans ce cadre à Verdun. Il  est entendu que cette guerre fut une terrible  boucherie préfigurant la suivante – ce qu’avait annoncé avec lucidité le grand historien Jacques Bainville à la lumière du funeste traité de Versailles –  et qu’aucun pays européen n’en est vraiment sorti vainqueur,  1914 marquant au contraire le début du déclin  de notre continent.

    Pour autant,  il est possible de s’interroger sur ce que rapportait  Jean-Dominique Merchet sur son blogue Secret Défense le 19  octobre, à l’occasion   de la présentation à l’Elysée, de « l’itinérance mémorielle et territoriale  (sic) que le chef de l’Etat compte effectuer dans l’Est et le Nord de la France, à l’occasion du centenaire de l’armistice de 1918. »  « Le sens de cette commémoration, ce n’est pas de célébrer la victoire de 1918. Il n’y aura pas de défilé ou de parade militaires , indique-t-on à l’Elysée, où l’on refuse  une expression trop militaire . On précise que cela a été négocié avec l’Allemagne, la chancelière Merkel étant une invitée de marque des cérémonies.»

    «  Si les armées organisent leur propre cérémonie,  le président de la République ne sera pas présent aux Invalides (pour rendre hommage aux militaires français),  précise l’Elysée (…).  L’idée de rendre hommage aux Maréchaux, et à travers eux aux officiers d’active, a du gros plomb dans l’aile. Au-delà du cas délicat de Philippe Pétain, c’est bien l’idée même d’un tel hommage qui coince en haut lieu. Le chef d’état-major des armées, grand admirateur des coloniaux Gallieni et Lyautey, devra trouver une autre occasion.»

    Et quand ce n’est pas Mme Merkel qui s’oppose de concert avec M. Macron à la célébration de la victoire des armées françaises, nous pouvons compter sur la gauche sectaire ordinaire pour donner de la voix. Nous l’avons constaté dernièrement avec les hurlements des bien-pensants contre la  décision du Conseil régional des Pays de la Loire de donner au lycée de Carquefou, près de Nantes, le nom d’un héroïque militant national d‘Action Française. En l’espèce celui de  l’officier de marine Honoré d’Estienne d’Orves, un des organisateurs du réseau de résistance  Nemrod, fusillé par l’occupant allemand le 29 août 1941.

    La gauche et c’est là peut-être une de ses spécificités, mais aussi il faut bien le dire, une de ses forces, ne désarme jamais sur le front culturel, métapolitique.  Elle ne lâche rien. Elle ne se résout jamais à abandonner dans l’espace public  des  symboles à l’adversaire afin de  maintenir son hégémonie sur les esprits, quand bien même sa vision du monde serait -elle minoritaire et rejetée par nos compatriotes. Et ce, très souvent,  avec la complicité d’une  droite courbe et couchée qui n’a pas protesté en Ile-de-France contre la décision  du maire communiste de Vitry (Val-de-Marne), Jean-Claude Kennedy, de donner  au   collège de la ZAC Seine-Gare, dont l’ouverture est prévue en septembre 2019  le nom du  « collège Josette et Maurice Audin».  Une volonté d’honorer, comme l’a fait récemment Emmanuel Macron, ce militant du parti communiste algérien, vraisemblablement  abattu par l’armée française en tant  que  complice actif  des terroristes  poseurs de bombes  du FLN qui tuèrent, mutilèrent des dizaines de nos compatriotes civils, hommes, femmes et enfants pendant la bataille d’Alger en 1957  (voir ici ou encore ici).

    Les nationaux, eux, savent cependant dépasser les clivages ou à tout  le moins les mettre de côté, quand il s’agit de défendre l’intérêt général du peuple français. Bruno Gollnisch en a apporté une nouvelle preuve hier  lors de sa conférence de presse dans les locaux du parlement européen à Paris. Le député national a retracé dans le détail les persécutions politiques dont les nationaux sont la cible dans l’affaire dite des assistants parlementaires, donnant des preuves  tangibles de notre bonne foi et a contrario de  la duplicité, de la partialité, du double-langage des initiateurs de cette cabale.  A cette occasion, il aussi tenu à témoigner sa sa « solidarité » avec Jean-Luc Mélenchon, dont il a compris la colère lors des perquisitions dont le dirigeant de LFI, son parti et ses collaborateurs ont été l’objet. « Forcément, le pouvoir veut couper les deux bouts de l’omelette. Les populismes, c’est l’ennemi ! » a-t-il relevé en commentant les attaques menées contre la principale force d’opposition qu’est le RN mais aussi contre LFI

    Populisme qui était l’objet du débat mené le 17 octobre dans l’émission de Frédéric  Taddeï sur RT,Interdit d’interdire.  Invité à s’exprimer, le journaliste, essayiste et libraire François Bousquet a bien résumé les raisons de  ce  phénomène politique. La  poussée populiste a-t-il dit s’explique par le déni de la démocratie qui est apparu clairement aux yeux des Français  lors du  référendum  de 2005 qui a rejeté nettement la constitution européenne, laquelle a cependant été ratifiée deux ans après par les parlementaires.

    Un événement capital  pour comprendre  le sentiment du peuple français d’avoir été dépossédé  de sa souveraineté.  M. Bousquet a cité  Pierre-André Taguieff  qui note qu’« au cœur du populisme se trouve  une demande d’hyperdémocratisme, de démocratie directe, de démocratie référendaire. « Comment se fait-il  que LFI, le FN  et Dupont-Aignan qui font 45%  au premier tour, avec des gens qui ne votent pas, avec 4 millions de personnes   qui ne sont pas inscrites sur les listes électorales,  les abstentionnistes,  aient  (seulement) 4% des députés?  Il y a un problème de représentation. Tous les peuples  sont confrontés à ce problème de représentation,  il y a un déni de représentation. Dans la demande populiste il y a un désir, une demande d’être réellement représentée. » Ce qui induit de se poser la question de savoir si un système pyramidal qui repose sur sa pointe et non sur sa base a de grandes chances de  perdurer dans le temps? A moins de changer de peuple, cela apparaît très compliqué…

    https://gollnisch.com/2018/10/23/le-vrai-clivage-qui-monte-qui-monte-qui-monte/

  • #PasDeVague : vague de reflux contre Jean-Michel Blanquer

    #PasDeVague : vague de reflux contre Jean-Michel Blanquer

    Alors que plusieurs enseignants partagent sur les réseaux les violences dont ils ont été victimes, un professeur de SVT met en cause le ministre de l’Éducation nationale et son inaction dans la lutte contre les violences à l’école, lorsqu’il était recteur de l’académie de Créteil en 2008. Entre 2007 et 2009, Jean-Michel Blanquer “n’a rien fait” pour endiguer la violence qui sévissait dans l’académie de Créteil, selon Jérémy Destenave qui livre son témoignage au HuffPost. Ce professeur évoque des faits de violences envers des membres de l’équipe pédagogique du collège Karl-Marx de Villejuif.

    L’enseignant a interpellé le ministre dans une série de tweet, dans lesquels il évoque des faits remontants à l’année 2008. Il a notamment exhumé une lettre adressée au moment des faits à l’académie de Créteil, dans laquelle il évoque une série d’incidents au sein de cet établissement du Val-de-Marne. Ce dernier met en garde Jean-Michel Blanquer contre “de plus en plus de violences verbales (insultes, crachats) et physiques (gifles, coups, jets d’objets).” En annexe de ce courrier, une liste des incidents rencontrés dans l’établissement: trois gifles à un surveillant, une agression d’un surveillant avec un briquet, ou encore un portable volé à un professeur… Des gestes restés impunis. Malgré les avertissements répétés auprès de l’administration, rien n’a été fait pour endiguer cette vague de violence :

    Jean-Michel Blanquer était clairement au courant. Il n’a rien fait, il a été inefficace. (…) Tous mes collègues qui ont voulu porter plainte et parler de leurs problèmes, on leur a mis des bâtons dans les roues. Nous étions abandonnés.

    L’académie nous a envoyé des gens qui sont venus nous faire culpabiliser pour nous dire que s’il y avait des soucis c’était de notre faute, c’est parce que nous n’avions pas de bonnes méthodes.

    Le ministre de l’Éducation nationale a déclaré sur BFMTV, ce lundi :

    “Je sais bien qu’il y a parfois des réalités masquées dans la vie quotidienne de nos élèves et de nos professeurs, il est tout à fait normal qu’elles s’expriment. Ça ne me gêne pas que des gens disent ce qui leur arrive sur le terrain. On se plaint suffisamment des effets négatifs des réseaux sociaux pour ne pas se plaindre quand les réseaux sociaux permettent justement de prendre conscience d’un phénomène.”

    Mais tout va aller mieux depuis que Macron a fait interdire les portables…

    https://www.lesalonbeige.fr/pasdevague-vague-de-reflux-contre-jean-michel-blanquer/